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US Open: "J'espère que ta mère va mourir", Caroline Garcia dénonce les messages de haine de parieurs après sa défaite

Sortie dès le premier tour de l'US Open, Caroline Garcia a publié sur ses réseaux sociaux quelques-uns des messages de haine qu'elle reçoit, très souvent en lien avec des parieurs sportifs frustrés.

C'est un fléau dans le monde du sport et plus particulièrement pour le tennis. Caroline Garcia, éliminée au premier tour de l'US Open mardi à New York, a publié mercredi plusieurs messages de haine, parmi les "centaines" qu'elle reçoit, dénonçant la toxicité quotidienne en ligne de parieurs sportifs déçus par ses résultats.

"J'espère que ta mère va mourir", "tu devrais penser au suicide", "tu n'es qu'une merde", sont des messages reçus par Caroline Garcia (30e mondiale) après des défaites ces derniers temps, publiés par cette dernière sur ses réseaux sociaux. "Il y en a des centaines", déplore la Française âgée de 30 ans, demi-finaliste de l'US Open et vainqueur du Masters en 2022.

Lors du premier tour de l'US Open, Caroline Garcia a été sèchement battue (6-1, 6-4) par la Mexicaine Renata Zarazua, classée 92e à la WTA. Après sa défaite, la Lyonnaise s'est confiée sur sa fatigue, physique et mentale. "Tu as toujours l'impression d'être un hamster dans sa roue", a-t-elle lancé.

"Parfois quand nous recevons ces messages, nous sommes déjà détruits émotionnellement"

"Cela me fait du souci pour les jeunes joueurs qui débarquent et doivent affronter ce genre de choses", dit-elle à propos de ce phénomène désormais pour les sportifs. "Cela nous touche, nous sommes humains. Parfois quand nous recevons ces messages nous sommes déjà détruits émotionnellement après une défaite difficile. Beaucoup de gens ont déjà évoqué ce problème, mais rien n'a été fait."

"Les réseaux sociaux ne les empêchent pas malgré l'état avancé de l'intelligence artificielle. Des tournois continuent de nouer des partenariats avec des entreprises de paris sportifs qui continuent d'entraîner des gens vers l'addiction aux paris (...) On continue de promouvoir ces sociétés qui détruisent la vie de certaines personnes", s'insurge encore la Française.

AFP