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US Open: ce patch publicitaire à coudre qui peut rapporter gros aux joueurs

Chaque joueur qui joue une star sur un grand court à l'US Open se voit proposer une belle prime. Il suffit de coudre un patch sur sa tenue, qui peut rapporter jusqu’à 10.000 dollars.

Eliminée au troisième tour de l’US Open par Caroline Wozniacki, Jessika Ponchet se refusait, jusqu’alors, à connaître le montant de son prize money. En se présentant en conférence de presse, la Landaise a accepté que les journalistes français lui révèlent le montant. "Ah oui, 215.000 dollars" (194.000 euros), a-t-elle écarquillé des yeux. C’est évidemment le plus gros chèque de sa carrière. Depuis le début de l’année, elle avait collecté un peu plus de 188.000 dollars. Il y aura un avant et un après US Open pour la Tricolore, qui va se rapprocher du Top 100.

Jessika Ponchet a également découvert le business financier autour du Chelem américain, le plus doté pour les joueurs. Ainsi, elle a récupéré une petite prime pour simplement porter... un patch publicitaire. Elle raconte les dessous du deal.

"Comme c’était une marque anglaise, c’était 4000 livres"

"Quand on joue sur un grand court, des agents nous abordent et nous proposent de porter un patch le temps d’un match. C’est une bonne visibilité car c’est diffusé dans le monde entier", explique-t-elle. Opposée ce lundi à Jessika Pegula sur le Ashe Stadium, la Russe Diana Shnaider arborait justement un patch supplémentaire. L’opération est simple, d’autant qu’une couturière est présente dans le salon des joueurs.

"C’était la première fois qu’on me le proposait, j’étais assez surprise", raconte Jessika Ponchet. L’agent m’a contacté via whatsapp. Ça a été très rapide, elle m’a envoyé un contrat d’une page. Je l’ai ensuite croisée et elle m’a donnée trois ou quatre patchs pour que je puisse les mettre sur mes tenues. J’imagine qu’il y a des critères selon le court ou l’adversaire. Dans mon cas, comme c’était une marque anglaise, c’était 4000 livres sterling." Soit près de 5000 euros, tout de même.

Cette pratique est très répandue à l’US Open. Clara Burel portait ainsi la marque d’une marque de piles lorsqu’elle a affronté Sloane Stephens. L’an passé, Alexandre Müller avait été contacté pour être un "homme sandwich" car il avait hérité de Novak Djokovic au premier tour en night session sur le Stadium Arthur-Ashe. L’opération peut rapporter jusqu’à 10.000 dollars. Parfois, tirer un gros morceau, ça peut avoir des avantages collatéraux…

Eric Salliot