"Ça m’a fait énormément rire": Marion Bartoli s'amuse de la défaite ridicule de Benoit Paire à Rennes

Trente-sept minutes. Pas une de plus. C’est le temps qu’il a fallu au Britannique Jacob Fearnley, actuel 164e mondial, pour corriger Benoit Paire, mercredi, au premier tour du Challenger de l'Open Blot de Rennes. Un match perdu 6-1, 6-0 par le Français de 35 ans, dont la nonchalance a fini par rendre fou le public breton. Devant un tel spectacle ridicule, des sifflets sont descendus des tribunes, et Paire y a répondu par des bises ironiques.

"Il a voulu se tester", a bien tenté de le défendre Nicolas Mahut, le directeur sportif du tournoi. "C'était la pire des choses à faire parce que le public, ne sachant pas ça, a été déçu. Il s'attendait à voir Benoit compétitif ou au moins essayer." Pas de quoi convaincre Marion Bartoli, qui a tenu à revenir sur cet épisode ce dimanche dans Les Grandes Gueules du Sport sur RMC.

"Je ne vais pas l’accabler encore plus"

"Ça m’a fait énormément rire. 37 minutes, ça fait quand même extrêmement court. Nicolas Mahut a essayé tant bien que mal de ne pas trop l’accabler. C’est ce qui m’a fait le plus rire. Il a dit qu’il avait eu des infiltrations au niveau du poignet et qu’il était donc venu se tester en match… On a tous les entraînements du monde pour se tester. C’est fort de café", a réagi notre consultante, ancienne numéro 7 mondiale et couronnée à Wimbledon en 2013.

"Ça m’a forcément fait rigoler, je suis désolée, j’ai rechuté, mais j’étais obligée d’en parler. Ça ne m’a pas énervé. Je ne vais pas l’accabler encore plus, c’est l’excuse trouvée qui me fait rire. C’était trop drôle pour que je puisse le laisser passer", a-t-elle souri. Des déclarations qui ne risquent pas d’arranger ses relations avec l'Avignonnais, les deux étant habitués à se lancer des piques par médias interposés.

Dans Les Grandes Gueules du Sport, notre consultante Sarah Pitkowski a été encore plus loin : "Le comportement qu'il a sur le terrain est inadmissible. Ça n’engage que lui s’il est à l’autre bout du monde. Mais se comporter comme ça, dans un tournoi français, a des conséquences ! Ça ne l'impacte pas lui uniquement, ça impacte aussi l'image du tennis français. C’est inadmissible et ça devrait même être sanctionné. Envoyer des baisers au public pour narguer tout le monde, ça ne fait plus rire du tout."