Affaire Jegou-Auradou: la FFR a avancé des frais pour accompagner ses joueurs incarcérés

Accusés de viol aggravé par une femme en Argentine, Hugo Auradou et Oscar Jegou continuent de nier les faits et assurent avoir eu des relations consenties avec leur accusatrice. Pendant l'enquête des autorités locales, les deux joueurs du XV de France se trouvent toujours en prison à Mendoza, mais pas isolés de tout le rugby tricolore.

Les avocats des deux jeunes internationaux plaident toujours pour leur obtenir de meilleures conditions pendant leur détention provisoire. Et dans cette perspective, la Fédération française de rugby tente de réunir des fonds pour anticiper un placement en résidence surveillée.

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La FFR au soutien financier de ses joueurs

La FFR assume une forme de solidarité envers les joueurs mis en examen, pour leur garantir des conditions de détention correctes en Argentine. L'instance présidée par Florian Grill a d’abord avancé de l’argent pour prendre en charge les frais immédiats de cette affaire extra-sportive: notamment les frais d’avocats, les traducteurs, les examens médicaux.

La Fédération française de rugby a également identifié une maison située dans la ville de Mendoza qui pourrait accueillir les joueurs, si la demande de placement en résidence surveillée est acceptée par la justice et si, bien sûr, la police argentine valide son emplacement. La réponse pour ce placement en résidence surveillée est attendue dans une période de 5 à 25 jours.

Des joueurs ont offert une aide financière à Jegou et Auradou

La FFR n'est pas la seule à avoir apporté un soutien financier à Hugo Auradou et Oscar Jegou. Certains internationaux, présents lors de la tournée, ont également proposé de laisser leur prime afin d'aider au financement de la location de la maison en cas de placement en résidence surveillée.

Même son de cloche du côté des clubs des deux joueurs. Au sein de la Section Paloise comme du Stade Rochelais, on a tenu rester solidaire avec le deuxième et le troisième ligne en participant à l'effort financier collectif.

Accusés de viol aggravé, Hugo Auradou et Oscar Jegou risquent potentiellement de huit à vingt ans de prison mais continuent de nier vigoureusement les faits.