"Il était clairement pour l’OM": quand les ex-coéquipiers de Rabiot à Créteil le décrivaient comme un fan de Marseille

Un titi parisien avec le cœur ciel et blanc. Adrien Rabiot s’est fait connaître sous les couleurs du PSG, où il a achevé sa formation avant de débuter sa carrière professionnelle en 2012. Jusqu’à devenir l’un des visages de la jeunesse du club de la capitale, dont il a porté le maillot à 227 reprises (toutes compétitions confondues). Avec 24 buts, 14 passes décisives et une myriade de trophées, dont six titres de champion. Mais le natif de Saint-Maurice (Val-de-Marne), à une dizaine de kilomètres au sud-est de Paris, a d’abord vibré pour l’OM dans sa jeunesse...

C’est en tout cas ce que plusieurs de ses anciens coéquipiers ont expliqué à So Foot en février 2019. Dans le cadre d’un portrait que lui a consacré le magazine spécialisé à l’époque, des joueurs qu’Adrien Rabiot a côtoyés à l’US Créteil-Lusitanos, son premier club, l’ont décrit comme un supporter marseillais. "Lors des clasicos, il était clairement pour l’OM", a confié Abdelhak Benaniba, qui a partagé le même vestiaire dans le 94. "Il était à fond derrière eux", a appuyé Jacky Locko, un autre de ses ex-partenaires.

"Adrien a toujours aimé l’OM"

Alors qu’Adrien Rabiot va s’engager librement avec l’OM après avoir quitté la Juventus cet été, un cadre du club phocéen cité par L’Équipe a rappelé ce lundi son attirance pour le Vélodrome: "Adrien a toujours aimé l’OM quand il était enfant, son cœur penchait pour Marseille lors des Classiques qu’il regardait petit."

Après avoir usé ses premiers crampons à Créteil et être passé par Manchester City et Pau, l’international français (48 sélections, 4 buts) a rejoint le PSG à l’âge de 15 ans, avant que Carlo Ancelotti le lance dans le grand bain deux ans plus tard. Représenté par sa mère Véronique Rabiot, celui qui est surnommé "le Duc" a fini par quitter les champions de France à la fin de son contrant durant l’été 2019. Après un long conflit avec ses dirigeants et plusieurs mois sans jouer le moindre match. De quoi ternir son image auprès des supporters parisiens, qui n’ont pas hésité à le huer lors de ses dernières apparitions dans la capitale.