OM: quand l'augure Ben Arfa promettait que Rabiot reviendrait se venger du PSG

C’était en 2019, juste après la victoire du Stade Rennais face au PSG, en finale de la Coupe de France. Très ému, Hatem Ben Arfa en avait profité pour régler quelques comptes avec son ancien employeur en zone mixte, égratignant la gestion humaine de la direction sportive et du président Nasser Al-Khelaïfi, croisé furtivement lors de la remise des médailles. Parce qu’il avait lui-même vécu une situation similaire pendant plus d’un an, Ben Arfa s’était permis de commenter la mise au placard du Parisien Adrien Rabiot, tenu à l’écart du groupe parisien durant la deuxième partie de la saison.

"Quand tu donnes le mauvais, tu reçois le mauvais"

"Dans la vie comme je l'ai dit, par rapport au président du PSG, il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, un jour il revient, il est plus fort", avait lâché Ben Arfa en préambule, avant de poursuivre son impitoyable diatribe vengeresse. "Il faut toujours respecter l'humain. Quand on ne le respecte pas, à un moment donné, tu le paies. Et je pense qu'Adrien Rabiot va revenir un jour avec une équipe et va leur faire mal (ndlr, Rabiot est déjà revenu à Paris avec la Juventus, en 2022, le PSG l'avait emporté 2-1). Parce que c'est la vie. Quand tu donnes le mauvais, tu reçois le mauvais. On doit respecter l'être humain." Le lendemain, la mère et agent de Rabiot avait remercié Ben Arfa pour sa déclaration et "son soutien".

Cinq ans plus tard, la prophétie va-t-elle se réaliser? Le premier Classique de la saison aura lieu au Vélodrome le dimanche 27 octobre. D’ici là, l’ancien Titi parisien sera probablement devenu un joueur de l’OM, sous réserve que la visite médicale se passe bien. Marseille s’est déjà entendu avec le joueur sur les contours d’un engagement.

Rabiot devrait parapher un contrat de deux ans et signer un retour en Ligue 1 pour le moins inattendu mais tout aussi excitant tant il relève encore le niveau de cet OM qui s’était déjà sacrément renforcé cet été sous la houlette de l’Italien Roberto De Zerbi. Le PSG a désormais un concurrent à sa mesure qui n’est autre que son rival honni. Un rival qui pioche dans son histoire et déterre de vieilles inimitiés. Vivement le 27 octobre.