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France-Portugal: "Ça gagne et ça marche", Dupraz impressionné par les résultats des Bleus

Lors des Grandes Gueules du Sport sur RMC, Pascal Dupraz a confié être impressionné par l'équipe de France et notamment sa solidité défensive. Le technicien met en avant les résultats obtenus par Didier Deschamps.

Finaliste de la dernière Coupe du monde, l'équipe de France a une nouvelle fois atteint le dernier carré d'un tournoi majeur. Ce vendredi, les Bleus de Didier Deschamps ont battu le Portugal à l'issue d'une séance de tirs au but (0-0, 5-3 tab), se qualifiant ainsi pour les demi-finales.

Lors des Grandes Gueules du Sport sur RMC, Pascal Dupraz s'est montré admiratif. "C'est un grand oui, de par la récurrence des résultats sous l'ère Deschamps, c'est le premier critère", a lancé le technicien. "On la juge sur les résultats qu'elle obtient dans les grandes compétitions. Force est de constater que dans cette ère Deschamps, ça gagne et ça marche."

"L'Espagne y passera aussi"

Malgré seulement trois buts marqués depuis le début de la compétition, un penalty et deux contre leur camp des adversaires, la France continue d'avancer. "Les trois buteurs les plus importants, pour des raisons différentes, sont absents de cet Euro", a noté Dupraz. "Mbappé n'est que l'ombre de lui-même et se cache derrière son masque. Griezmann m'a l'air émoussé mais attendons le dernier carré pour se prononcer, il sera meilleur je pense. Et puis Giroud est au crépuscule de sa carrière et peu utilisé."

Mike Maignan n'a lui encaissé qu'un seul but depuis le début du tournoi, sur un penalty retiré pour Robert Lewandowski. "Ses forces offensives ne sont pas là et Deschamps s'appuie sur une défense incroyable", a jugé Pascal Dupraz. "Saliba et Upamecano sont imperméables et complémentaires. Et puis Maignan incarne la puissance de l'équipe de France."

Mardi prochain (21h), la France devra battre l'Espagne pour rejoindre la finale. "Pour tous ceux qui pensaient que c'était rédhibitoire de tomber dans la partie de tableau de la mort, tout le monde passe à la (trappe) et l'Espagne y passera aussi", a conclu Pascal Dupraz, manifestement confiant pour la suite.

GL