Sécurité

"Tout sera prêt": le préfet de police de Paris Laurent Nunez confiant pour la cérémonie des JO

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Quatre jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, le préfet de police de Paris a écarté, dans le podcast de BFMTV "Les Jeux à la une", tout "plan de repli" dans le "contexte" actuel.
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"À quelques jours de la cérémonie, c'est la cérémonie. Point barre." Invité du premier épisode des "Jeux à la une", le podcast quotidien de BFMTV durant tous les JO de Paris 2024, le préfet de police de Paris Laurent Nunez s'est montré confiant sur le dispositif de sécurité, tout en restant "prévoyant".

Alors que tous les regards seront tournés ce vendredi 26 juillet vers la capitale à l'occasion d'une cérémonie d'ouverture inédite sur la Seine, l'incertitude a plané pendant des mois sur la possibilité de maintenir cette scénographie pour des raisons de logistique et de sécurité.

"Il n'y a pas de plan de repli, a assuré Laurent Nunez. À quelques jours de la cérémonie, c'est la cérémonie, point barre. On est dans cette perspective-là. On n'est pas naïf, on est prévoyant."

Et d'ajouter: "Évidemment que s'il devait y avoir une menace extrêmement grave, les choses seraient considérées. Mais on n'est absolument pas dans ce contexte."

Macron se félicite d'une "formidable victoire"

L'enjeu sécuritaire de l'événement planétaire représente un défi technique auquel ont été confrontées les équipes de Laurent Nunez. 45.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, épaulés par des milliers de militaires et les trois unités d'élite (BRI, Raid et GIGN) qui collaborent pour la première fois.

Autour de la Seine vendredi, il y aura des tireurs sur les points hauts, des démineurs, des équipes de lutte contre la menace bactériologique et chimique ou encore des brigades cynophiles.

"Au tout début cela semblait une idée folle, pas sérieuse", mais ce sera "unique" avec des "artistes mondiaux, des danseurs, un orchestre" qui "feront de Paris un grand théâtre à ciel ouvert", a commenté ce lundi 22 juillet Emmanuel Macron.

"On a fait le choix de maintenir la cérémonie (...) Ca, en soi, c'est déjà une formidable victoire", a-t-il dit ensuite devant quelques journalistes. "On est confiant et on considère qu'on peut le tenir", a-t-il insisté.

Des "contraintes" assumées

En attendant la cérémonie, Paris a dû s'adapter. Depuis jeudi dernier, circuler dans la capitale est devenu un véritable casse-tête pour bon nombre d'automobilistes qui ont fait connaître leur mécontentement.

De grandes barrières ont été installées sur les trottoirs, mais aussi un QR code doit être présenté aux policiers pour accéder à certaines zones près de la cérémonie d'ouverture.

"On comprend parfaitement que ce sont des contraintes, a reconnu Laurent Nunez. Un, elles ne relèvent pas que de la préfecture de police. Et pour celles qui relèvent de la préfecture de police, ce sont des contraintes qui sont absolument indispensables pour assurer la sécurité des épreuves."

Le préfet de police de Paris a ajouté: "J'assume les mesures de restriction que nous avons mises en oeuvre avec un certain nombre de tolérance pour les résidents et travailleurs permanents depuis jeudi dernier." Et de conclure: "À un moment, ces tolérances vont s'arrêter. C'est un périmètre dans lequel on ne peut pas ne pas savoir qui est présent."

Denis Girolami et Théo Putavy

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