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« Sexting » : différence entre les versions

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[[Fichier:Pro Juventute Aufklärungskampagne ‚Sexting’ Plakat Junge und Maedchen (10592641766).jpg|thumb|Campagne de [[prévention]] sur le sexting en [[Suisse]] en 2013.]]
Le '''''sexting''''' ('''textopornographie''' selon [[FranceTerme]]<ref>[http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=sexting&francetermeSearchDomaine=0&francetermeSearchSubmit=rechercher&action=search textopornographie], sur le site ''FranceTerme'' (''Journal officiel'' du 05/12/2013).</ref> ; '''sextage''' selon l'[[Office québécois de la langue française]]) est l'acte d'envoyer électroniquement des textes ou des photographies sexuellement explicites, en français des « sextos », surtout d'un [[téléphone portable]] à un autre. Le terme est apparu en [[2005]] en [[Australie]] dans un article du journal ''[[The Daily Telegraph (Australie)|The Daily Telegraph]]'' (édition magazine du dimanche)<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Yvonne Roberts|titre=The One and Only |périodique=The Sunday Telegraph |volume= |numéro= |jour=31 |mois=mai |année=2005 |pages=22 |issn= |lire en ligne= |consulté le=4 décembre 2014 |id= }}{{plume}}{{citation bloc|Following a string of extramarital affairs and several lurid "sexting" episodes, Warne has found himself home alone, with Simone Warne taking their three children and flying the conjugal coop.}}</ref>.
Le '''''sexting''''' (appelé '''textopornographie''' selon [[FranceTerme]]<ref>[http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=sexting&francetermeSearchDomaine=0&francetermeSearchSubmit=rechercher&action=search textopornographie], sur le site ''FranceTerme'' (''Journal officiel'' du 05/12/2013).</ref> ou '''sextage''' selon l'[[Office québécois de la langue française]]) est l'acte d'envoyer électroniquement des textes ou des photographies sexuellement explicites, en français des « sextos », surtout d'un [[téléphone portable]] à un autre. Le terme est apparu en [[2005]] en [[Australie]] dans un article du journal ''[[The Daily Telegraph (Australie)|The Daily Telegraph]]'' (édition magazine du dimanche)<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Yvonne Roberts|titre=The One and Only |périodique=The Sunday Telegraph |volume= |numéro= |jour=31 |mois=mai |année=2005 |pages=22 |issn= |lire en ligne= |consulté le=4 décembre 2014 |id= }}{{plume}}{{citation bloc|Following a string of extramarital affairs and several lurid "sexting" episodes, Warne has found himself home alone, with Simone Warne taking their three children and flying the conjugal coop.}}</ref>.


Aux [[États-Unis]] en [[2009]], cette activité est pratiquée principalement par de jeunes adultes et des adolescents<ref name="WCAX">
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En France et au Québec (où les SMS sont surnommés [[Short Message Service|texto]]s), on envoie des '''sextos'''.
En France et au Québec (où les SMS sont surnommés [[Short Message Service|texto]]s), on parle aussi de '''sextos'''.


== Historique ==
== Historique ==

Version du 19 février 2018 à 17:30

Campagne de prévention sur le sexting en Suisse en 2013.

Le sexting (appelé textopornographie selon FranceTerme[1] ou sextage selon l'Office québécois de la langue française) est l'acte d'envoyer électroniquement des textes ou des photographies sexuellement explicites, en français des « sextos », surtout d'un téléphone portable à un autre. Le terme est apparu en 2005 en Australie dans un article du journal The Daily Telegraph (édition magazine du dimanche)[2].

Aux États-Unis en 2009, cette activité est pratiquée principalement par de jeunes adultes et des adolescents[3],[4].

En France et au Québec (où les SMS sont surnommés textos), on parle aussi de sextos.

Historique

Origine du mot

Sexting est un mot-valise anglais formé de sex (« sexe ») et de texting (« envoi de messages textuels via SMS »).

Définition

Les chercheurs américains Sameer Hinduja et Justin W. Patchin définissent ce phénomène comme « l'envoi ou la réception d'images sexuellement explicites ou sexuellement suggestives par l’intermédiaire d'un téléphone portable »[5]. Dans la mesure où ces images peuvent ensuite être distribuées, comme tout autre type de contenu, et partagées par le biais des réseaux sociaux, des messageries instantanées ou par l'envoi de courriers électroniques, le sexting peut conduire à une forme de cyberharcèlement, dont le revenge porn en est un cas particulier typique.

Dans les cas révélés de harcèlement lié au sexting, un schéma semble se répéter : la trahison semble être à la source de la diffusion sans consentement des images ou de vidéos à caractère sexuel. « Une personne à qui l'adolescent avait confié quelque chose de très intime trahit soudain cette confiance en exposant de façon publique ce qui aurait dû rester privé », écrivent Jean-Pierre Bellon et Bertrand Gardette (2013)[6]. Cette personne qui cherche à nuire à la réputation de la victime, rend alors public des éléments intimes ou privés la concernant en les diffusant à un nombre conséquent de personnes qui vont jouer le rôle de relais à la transmission de ces images/vidéos faisant prendre de l'ampleur au phénomène. Enfin les pairs vont s’ériger comme gardien des bonnes mœurs et se retourner avec violence contre la victime. Celle-ci développe alors un sentiment d'exclusion et de honte mais aussi de culpabilité car elle est le plus souvent à la base du premier envoi de ces éléments à caractère sexuel[6].

Conséquences possibles

Aux États-Unis

  • Des personnes âgées de 16 ans et de 17 ans ont été arrêtées et accusées de possession de matériel pédo-pornographique en janvier 2009 à la suite de la diffusion de photographies de nus entre eux[7].
  • Une jeune femme de dix-huit ans, Jessica Logan, s'est suicidée (par pendaison) après que des images d'elle, dénudée, furent diffusées dans son lycée par son petit ami, ce qui avait entraîné du harcèlement envers elle par les autres élèves[8].

Notes et références

  1. textopornographie, sur le site FranceTerme (Journal officiel du 05/12/2013).
  2. (en) Yvonne Roberts, « The One and Only », The Sunday Telegraph,‎ , p. 22Document utilisé pour la rédaction de l’article

    « Following a string of extramarital affairs and several lurid "sexting" episodes, Warne has found himself home alone, with Simone Warne taking their three children and flying the conjugal coop. »

  3. (en) Keagan Harsha, « Is Your Child "Sexting"? », WCAX-TV,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Susan Reimer, « The Middle Ages: Young people, texting and sexting », The Baltimore Sun,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Sexting : A Brief Guide for Educators and Parents », sur www.cyberbullying.us,
  6. a et b Jean-Pierre Bellon et Bertrand Gardette, Harcèlement et cyberharcèlement à l'école : Une souffrance scolaire 2.0, Issy-les-Moulineaux, ESF,
  7. (en) Mike Brunker, « ‘Sexting’ surprise: Teens face child porn charges », MSNBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Élise Vincent, « Le Sexe sur SMS, nouveau jeu dangereux des adolescents », Le Monde, 20 août 2009, p. 1.

Voir aussi

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Bibliographie

Jean-Pierre Bellon et Bertrand Gardette, « La prévention du harcèlement à l'épreuve du numérique », La Revue de l'éducation, mai 2014

Articles connexes