Voyages en Chimerie
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ThèmesLe chant du poulpe amour argent bleu coeur danse fantastique homme le chant du poulpe monde mort nuit
Rechercher Derniers commentairesbeau ou plutôt horrifique voyage; partir c'est mourir beaucoup...
d aniel plumet
Par plumet, le 29.09.2016
Date de création : 12.09.2016
Dernière mise à jour :
18.09.2016
8 articles
Auteur: A. François Rodier, architecte.
Publication: Paris Editions Sigre-Techn arts, DL 2016
Impression: Imprimé en Italie.
Description: un volume (271 pages); 28 cm
Numéros: ISBN 978-2-9522706-5-6 (br.): 39 euros
EAN 9782952270656
Collaboration: Patrizia Nitti (préface)
Andrea Bignone, Jean Miot, Anne Spire, William Navarrete (textes)
Arthur AuréliAn (poèmes)
Ainsi qu'un énorme insecte,
Urbuk, fou, se réécrit
Constamment, vaste architecte
D'une cité dont le cri
Craque dans le creux infecte:
Révolutionnaire lit
D'un pouvoir et d'une secte,
Sous un ciel doux qui pâlit,
Ishtar, par-delà son temple,
Invite à rompre le coeur
Dynastique où se contemple,
Macrocéphale, le choeur
Des arcades trop anciennes:
Les arcanes sont les siennes!
Qu'est-ce donc que la Liberté?
Elle semble éclairer le monde,
De New York, comme une Joconde,
Dont elle est la grande fierté.
"Time is money". L'éternité
De l'instant de l'argent inonde
La rue, ou le Mur comme une onde
Engloutit la fraternité.
Pourtant, Monet est là, qui veille
Au travers d'un soleil couchant
Qui se couche, éternel, touchant,
Dans le silence, et la merveille
De la Liberté qui sourit
D'être libre d'un temps mûri.
O poulpe au chant d'amour, ton oeil étend la lune
Sur un New York solaire épris de Liberté:
Tes tentacules font le chemin qui falune
De rythmes et de vie où renaît la Beauté,
Par-delà le Bien et le Mal; la rue en rune
Porte sa lèvre en joue, en un rouge d'été,
Invitant à danser, de l'aurore à la brune,
Masqués et démasqués: comme un soleil fêté.
Cathédrale cubaine ou fantasmagorie,
Le Sacré-Coeur, tout près, peut être une aporie
De bruit et d'énergie où s'accouplent le jazz,
Le rap et la salsa: poulpe! Ton chant ventouse
Passants et gratte-ciel, courant, lumière et gaz,
Et l'essence de tout, qu'un vieux Gulf Stream jalouse.
Dans un New York évaporé,
Qui s'est détaché de son centre
Et dont le bleu nuit s'est ancré
Dans un infini doux qui rentre
Dans un crépuscule doré,
La Liberté, presque en son antre,
Comme un avatar adoré,
Au choeur flamboyant de l'ombre entre:
L'ombre l'éclaire de Beauté,
De Force et de Sagesse nues;
Sa ville est libre dans les nues
En allant de chaque côté
D'un monde vaste de mystères,
Mariant ombres et lumières!
Que vois-tu donc, homme silencieux,
Au regard doux, de ce vif paysage?
Y vois-tu la promesse d'un visage,
Ou bien crois-tu que se fardent les cieux,
Pour ton amour, et celui de ses yeux?
Ses lèvres sont-elles comme un rivage
Où le bateau, comme un profond passage,
Accosterait, formulant tous les lieux!
Et ces coraux émergés, collier dense
D'un ciel épris, où dansent les oiseaux,
Tissent-ils des airs de correspondance:
Amour et mort, vie en puissants réseaux?
-Rien de cela,surtout nul paradigme
Même perdu, même...juste l'énigme!
Dans la danse aux esprits,danse secrète,
La mâchoire des fantômes cubains,
Au centre du mouvement qui sécrète
L'étrange même, appréhende les vains
Reflets du monde où se meut la concrète
Sensation intérieure aux pleins
Soleils noirs: mers et poissons, par la crête
D'un coq vaudou, franchissent de félins
Abysses d'or, que le rite mastique
Ardemment, doux à la Santeria:
La griffe chante un chant qui se cria
Comme une dent au décor fantastique.
Desserrant l'âme avec sa Passion,
Le masque tombe à l'Elevation.
O poulpe au chant d'amour, ton oeil étend la lune
Sur un New York solaire épris de Liberté:
Tes tentacules font le chemin qui falune
De rythmes et de vie où renaît la Beauté,
Par-delà le Bien et le Mal; la rue en rune
Porte sa lèvre en joue, en un rouge d' été,
Invitant à danser, de l'aurore à la brune,
Masqués et démasqués: comme un soleil fêté.
Cathédrale cubaine ou fantasmagorie,
Le Sacré-Coeur, tout près, peut être une aporie
De bruit et d'énergie où s'accouplent le jazz,
Le rap et la salsa: poulpe! Ton chant ventouse
Passants et gratte-ciel, courant, lumière et gaz,
Et l'essence de tout, qu'un vieux Gulf Stream jalouse.