Je suis rentré mardi dans le sud. 1000km d’une longue route car à la différence de l’an passé ou j’avais poursuivi la tournée de fabuleux moments de partages par Nantes chez Pierre, La Rochelle chez Steph et Alex, Augne chez Françoise et Jules, là je suis rentré direct.

Seul dans mon Transporter VW, seul ici, la redescente est dur, les images défilaient, revenaient, les images défilent, reviennent….

 A mon arrivée, soleil et 24° mais cela m’importe peu. Le vrai soleil, la vraie chaleur sont ailleurs. C’est là que ça se passe à Guipel. Le soleil et la chaleur sont dans les cœurs des vignerons, les cœurs des visiteurs et surtout dans les cœurs des bénévoles de Vinicircus.

 C’est à eux que j’aimerai rendre A Jamais pour Toujours mon 2èm Vinicircus. Un très grand PUTAIN DE GROS MERCI de nous, de me permettre de vivre ça. La fourmilière orange m’a impressionné, émotionné, ravi et je n’ai pas assez de superlatifs pour exprimer ce que je ressens encore aujourd’hui. A ce titre et j’y tiens très fort, si vous passez par-là vous êtes tous les très bienvenue.

 Parti jeudi, trajet en 2 étapes j’arrive à midi à « un midi dans les vignes » chez  Isa et Christophe et les premières bouteilles fusent avec Laurence E, Quentin B, Emilie Choco et les autres…

 Je les quitte vers 15h pour Hédé Bazouges ou j’ai la bonne surprise de découvrir mon logement chez Martine et Patrick. Je dormirais dans la campagne, dans une roulotte verte et rose. Une passerelle entre 2 bassins remplis de poissons permet l’accès. Gaffe à pas aller à la pèche en rentrant ! Un cabanon derrière avec douche et toilettes sèches, si ça c’est pas de l’hébergement naturel !

Go to Guipel où après un tour de bisous j’attaque à décharger. 2 ados arrivent, ils veulent m’aider, c’est pas la peine, ils insistent alors c’est baclé en 15mn. J’apprendrais le lendemain qu’ils sont bénévoles, fils de bénévoles.

 C’est ça Vinicircus, on est bénévole de père en fils, et là ce ne sont pas n’importe quel fils de…

 De coup de main en coup de main, à Laurence, à Romain, à Gilles et Catherine, à d’autres, arrivent les fûts de bière que j’aide à décharger. Faut pas prendre de retard au tirage !!

 19h, ma câlineuse préférée, Marie Annick arrive, tiens elle ne court pas…. !!!

Premières bières, apéro, je finis par me mettre à table en retard avec Anne Ma, Romain et Nolwenn. Je ne verrais que les 5 dernières minutes et les rappels de Miossec  car j’ai préféré boire des coups avec les potes, Jean-Marc arrivé d’Alsace, Anne et tous les autres. Là j’ai rencontré Célestine la voyante pas très lucide que j’avais loupée l’an dernier. En grande forme (pas très lucide !) et en quête d’un vigneron célibataire elle nous montrera sa technique infaillible prouvant que ce festival  humain et naturel fait appel à tous les sens. Elle s’est donc employée à renifler d’éventuels prétendants après leurs avoir touchés les mains. Aujourd’hui je ne connais pas l’heureux élu, mais je crois avoir compris qu’il fallait avoir les mains de Jean-Marc…

 A 2h, la passerelle est traversée sans encombre et la roulotte est fraiche mais ça va le faire.

 Une première dans l’histoire des tribulations de salons d’Olivier B, je suis arrivé 30mn avant l’ouverture. La fourmilière orange s’active déjà depuis bien longtemps, sauf pour brancher la bière, à revoir… !!!

 Sans collaboratrice préférée, ma présence sur le stand sera aléatoire et je louperais ma promesse d’happy hour à 18h (7 millésimes de 2013 à 2007 à gouter) à cause du vice-président qui à 17h45 me demande d’aller poser 3 questions à la con pour coincer Dominique Hutin à la vinicauserie. Dans son intro il indique qu’il fera  débattre 2 vignerons à la suite de son intervention et je te le donne Emile c’est pour moi. J’ai donc suivi la causerie intéressante en charmante compagnie puis débattu avec un collègue bordelais sur le pour ou contre un cahier des charges encadrant les vins nature. Aujourd’hui, je suis toujours définitivement contre !!!

 Du coup retour au stand à 5mn de la fin, happy hour rock’n roll avec en guest stars le tourneur et le sax de « la caravane passe ». Hop dernier stand remballé, filmé et les fourmis orange installent le repas.

 Installé avec mes nouveaux amis moustachus et leurs chéries, rencontrés ici l’an passé ici avec la chapka, on passe le repas à faire l’éloge de l’organisation du festival. Constamment épaté de ce qui se passe on mange ce bon repas et qu’est-ce qu’on et bien là !!!

 Mais vite faut plier les tables pour laisser passer la caravane. Un tour en loge pour faire la photo magique qui rejoindra le diaporama demain. On compare nos bagues avec Thomas le chanteur et mdr lorsqu’on se remémore Carpentras en août où un néo fasciste agressant sur scène les « Soviet Suprem » a vu les bagues de prêt.

Et c’est parti, la caravane est en route, le bonheur, ça bouge, des cuivres, de la vraie musique…poggos et rondes infernales sans agressivité, dans l’esprit quoi !!!

On retiendra quand même au rayon gamelle celle d’Isa que je n’ai pas vue mais vu l’état le lendemain, elle devait valoir des points…et mention spéciale à Jennifer la reine des galettes saucisses oignons qui pour le coup nous a plutôt fait du hors-pistes…

Quelques bières plus tard je ramène des colocs de ma chambre d’hôtes et avec Marie et Eugène (je crois ?) on a écouté beaucoup de musique sur les 5 km qui semblaient en faire 20.

Deuxième traversée de passerelle réussie, une cigarette qui fait rire avec mes compagnons de route et oups ça caille dans ma caravane.

Et le dimanche, carton plein, arrivé à 9h56, encore en avance, trop fort ! Présent au stand comme hier, plutôt à partir de 14h, on se refait le film de la veille, je rencontre Marine la bretonne qui a vendangée chez Jean-Marc en Alsace. Je recroise le « ténor de Brest » qui nous a régalé ces 2 jours avec ces chansons et vive les big bigorneaux…tient, il a enlevé les chaussures à bascule d’hier soir !!

19h, on remballe tout, c’est balot j’ai vu aucun des spectacles extérieurs de samedi et dimanche.

Et hop la fourmilière orange s’active, on a bien rigolé au repas avec Marine, Jean-Marc, Anthony, Romain et joyeux joli papa, Stéphane et Alex et dernier concert avec«Narma and The Wailili Beat Brthers" qui ont aussi égayé le festival durant la journée. Bravo, ils sont bons aussi.

Et youpi, j’aurais fait les 3 fermetures sans me faire pousser par la sécurité. Mieux même, Laurent, Ludo et Kévin sont devenus des potes et m’ont chambrés tout le week-end, merci les gars !!

Debriefing avec les derniers survivants, on cherche la date pour l’an prochain avec le président et Aurelien, plus tenace que moi rebranche la bière (merci poto) et Célestine toujours vivante nous sert la gnôle du grand père. Après l’internationale remixée et des discussions chaudes bouillantes dont j’ai quelques enregistrements sulfureux, il est 5h Vinicircus s’endort.

Dehors il gèle sur le parking et mon Transporter est entouré de cadavre. 3èm traversée de passerelle sans embardée et bonheur, mes logeurs ont mis le chauffage dans la roulotte.

Lundi 13h, avant le départ, un petit tour à Guipel pour leur dire au revoir, pour lui dire au revoir… !!!

Voilà, bonheur, partage, vie, plaisir, musique, rigolade, vins nature, convivialité, humanité, BENEVOLES, émotions, ressentis……

C’est tellement simple et ce n’était pas un rêve, c’est la réalité Vinicircussienne…

Tous les gens croisés sont unanimes, on est bien là !!

Cette année j’ai plié des couverts dans des serviettes rouges, vertes, jaunes, j’ai déchargé des fûts de bière, plié des tables (sans les dédicacer) et bien l’an prochain je me débrouille pour être carré dans mon boulot, j’arrive le jeudi et je repars le mardi et je serai vigneron bénévole, yalla c’est promis…

Tchao Vinicircus 2016 et tout simplement MERCI pour ces moments A Jamais pour Toujours…..

Bénévolement vôtre……………………….

OB : j’aurais aimé faire plus pour le sourire de ma voisine, je me suis déjà énervé en rentrant l’an dernier contre les sulfateuses et je pourrai re écrire la même chose, à lire ou relire ici un peu plus bas en mai 2015, et je garderai AJT pour moi pour nous  pour toi le dernier instant de lundi… et hop Yves Jamait pour Vinicircus… (une idée pour la programmation du vendredi ?)….

Où sont les femmes ?

Oups, comment dire, comment quelques faits concomitants me ramène  avec plaisir à re écrire vite ici.

Hier matin devant mon café entre 11h et 12h (oui j‘ai trainé au lit) dans l’émission « on va déguster » sur France Inter Dominique Hutin me donne l’inspiration de ce billet.

Il raconte que dans le dernier numéro de la Rvf on peut lire leur classement des 200 hommes qui ont comptés dans le vin en 2015 ou compteront en 2016, mais peu importe. Je n’ai pas acheté la revue et je ne l’achèterais pas, je fais confiance à Dominique.

Il nous dit que le titre est bien choisi car parmi les 200 hommes, il y a ZERO femmes.

Cela me touche et là mon humeur est mauvaise. Il n’y a pas que dans les mondes des vins que le souci perdure mais pour tenter de faire court je n’écrirai que sur ce qui nous concerne là.

Quand Dominique hutin dit à l’antenne que cela nous ramène aux années ou les femmes étaient interdites des caves aux moments de leurs menstruations et que cela fait du monde du vin français le plus misogyne du monde, je le crois bien malheureusement.

Ces mondes de ces vins excluraient toujours et encore les femmes. Il se pourrait même que ces vinomisogynes nous fassent régulièrement la leçon quant à la discrimination, l’exploitation des femmes en politique, dans certains métiers, dans certaines religions. Je pense pouvoir tout de même noter que dans le monde alternatif bio nature cela semble moins présent.

Si vous avez déjà parcouru ce blog vous avez sans doute compris que je ne veux pas me laisser compter parmi eux.

Alors à « ces gens-là » j’aimerai juste dire. D’abord vous avez oublié que sans une femme vous ne seriez pas là pour être vinomisogyne !!!

Et maintenant je vous invite à comme moi avoir le bonheur et le plaisir de considérer et rencontrer haut et fort celles qui portent les mondes des vins. (Évidemment elles sont si nombreuses que cette liste ne peut être exhaustive).

Je pense d’abord à toutes celles de l’ombre, toutes ces femmes de vignerons sans qui l’homme du domaine ne serait pas celui qu’il est et qui ne vivrait pas son métier aussi tranquillement sans son aide et son soutien…et là je sais de quoi je parle, pas de femme avec moi dans mon aventure…

Je pense ensuite à toutes les femmes qui travaillent dans les vignes du pliage à l’attachage, à l’ébourgeonnage, le palissage, l’effeuillage, la vendange, il n’y a rien de plus précis et délicat que des mains de femmes…(chanson à écouter là en bas).

Je pense aussi aux blogueuses du vin, Ophélie alias Miss Glouglou, Miss Vicky Wine, Eva d’Oenos, Sand de la Pinardothèque…qui ont peut-être un petit pincement au cœur en voyant dans ce classement Vincent P qui écrit avec tendresse surtout à propos des enfants dans les restos être élu meilleur blogueur de l’année !!!

Je pense à ma petite Caro à Caen et à toutes les cavistes passionnées, je pense à Alexandra la petite sommelière passée par ici en janvier 2011 (la photo là-haut) et à toutes les sommelières décidées de s’imposer au milieu de ça…

Et bien évidemment elles existent les vigneronnes, alors juste quelques noms en passant, celles qui assurent tout de A à Z.

Mon amoureuse de 30 ans Nathalie en Côtes de Provence, Elodie Balme à Rasteau, Corina faravel en Ventoux, Hélène et Catherine Thibon au Mas Libian, Marie Lottin Château Bas Coteaux d’Aix, Cécile Tremblay à Gevrey Chambertin, Mylène Bru en Languedoc, Catherine Vergé en Maconnais (les vins S.A.I.N.S), Aurélie domaine Geschickt, Julie domaine Binner, Catherine Riss , les 3 en Alsace (qui seront heureuses d’apprendre que quand on tape « vigneronne en Alsace » on tombe sur des recettes de fondue) et mes lolottes préférées Laurence Rousselin en Roussillon et Laurence Escavi en Languedoc….et toutes les autres, à vous la suite de la liste….

Et là les filles après ça si vous envoyez encore des échantillons à la Rvf c’est carrément balot, déjà que ça sert à rien si tu peux pas mettre un encart à x euro, alors please, on les boit, on les partage ensemble !!!

D’ailleurs ptètre  qu’il serait temps d’écrire un manifeste des 343 vigneronnes pour leur dire !!!

Et pour finir merci à toutes celles qui aiment les Amidyves et osent se prêter au selfie de profil version Olivier B qui montre la vraie joie de l’échange et égaie mon diaporama visible pendant mes petites sorties en salon.

« Vous les femmes » vous m’avez fait, vous me faites, vous me ferez, pleurer, rire, rêver…je vous aime toutes !!!

Yalla, à bientôt…………………………….

Antivinomisogynement vôtre………………… !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

OB : j’aurai pu mettre Patrick Juvet mais il y bien mieux chez Yves Jamait, alors c’est parti, j’ai tant aimé « les mains de femmes »….

C’est en rentrant un 13 novembre 2015 d’un premier winetour par le nord-ouest que j’avais trouvé le titre de ce billet que je me devais d’écrire pour ceux qui suivent encore l’aventure ici. Je rentrais donc de 3500km de tournée, heureux de bientôt retrouver ma maison, mon canapé, ma cheminée après une dernière dégustation chez Antoine, « la Cave des Vins Natures » rue Désirée à Lyon ou j’ai eu le bonheur de recroiser la belle Laurence.

Mais voilà, c’était entre 20h30 et 22h30 et sur France Info je suivais d’une oreille distraite le match France Allemagne au stade de France, entrecoupé de l’affaire de la semaine, la sexetape…et boum, l’explosion qui finalement me fera retrouver mon canapé jusqu’à 4h du matin pour suivre le carnage !!

C’est là qu’à un mot prêt le titre de ce billet ce transforma et qu’il prit à nouveau plusieurs semaines avant de sortir du clavier.

Mais comme l’a si bien dit François Morel dans sa chronique du 20 novembre sur France Inter,"il ne faut renoncer à rien…"

Je vais donc vous raconter pourquoi j’ai aimé 2015…

Ça avait pourtant mal commencé le 7 janvier avec Charlie et comme tous, la pression, les larmes l’élan national…mais du fond de ma campagne ça passe pas mieux mais ptêtre plus vite.

Une partie du printemps a déjà été écrit ici avec le Magicvinicircus mais il manque la technique. Et là je dois vous dire que des années comme ça on resigne pour 50 ans !!

Quand durant mes rares journées de présence en avril 2014 au milieu du westwine tour, pas moyen de mettre le tracteur dans les vignes pour gérer l’herbe, 2015 c’est tout le contraire et youpi pas besoin de passer une semaine à la débroussailleuse pour reprendre la main sur le mètre d’herbe qui m’avait débordé, jme dis que ça commence plutôt bien.

De retour de Vinicircus en écrivant le billet précédent je me doutais bien prendre une petite volée de bois vert sur cette toile gavée d’anonymes…j’en ris encore, j’assume et je regrette même de ne pas avoir proposé un stage à Vincent P, 24/24 avec Olivier B , de mai à août dans des vraies vignes avec un vrai vigneron pour qu’il constate que je ne sors pas la sulfateuse et qu’ainsi il s’évite de me traiter de menteur pour faire monter sa visibilité sur le net…et pour le coup merci, la mienne aussi !!!

Quand avec l’aide efficace des stagiaires du CFPPA on racle l’effeuillage en 3 jours alors qu’en 2014 il a plu 2 jours sur 3 et qu’on s’est tout tapé à 3, jme dis que ça continue bien…tout ce bon boulot, terminé le 26 juin, jamais fini aussi tôt, c’est que du bonheur pour décoller le 30 to Toronto où j’accompagnais ma jadounette qui allait passer 5 semaines merveilleuses au pays des grands lacs.

Niagara falls, winery et U2 dans le stade de hockey de Toronto plus tard je mets en bouteille le 2013 le 15 juillet, pour une fois pas à l’arrache avant les vendanges pour faire de la place….jme dis que ça va toujours !

Et maintenant ya plus qu’à attendre la vendange, so quelques jours vers Bordeaux, Bergerac, merci à Benady, merci Bidy, tiens c’est marrant que des B…puis fin août le Festicave à Ammerschwir à l’ambiance comparable à la Bretagne, merci à Arnaud, Aurélie et tous les autres …

Et là l’attente sans pression sauf au bar, envie d’y aller pour vendanger  mais voilà, patience…

Oups pardon j’oubliais le détail pour Vincent P, avant de partir en Alsace, pour la sécurité, après août 2014, j’ai fait mon 2èm cuivre depuis juin 2010 à 200g/ha et si j’étais resté jlaurais pas fait !!

Et donc le 19 septembre, les blancs et le 5, 6, 7 octobre les rouges.

Et le 8 ressenti curieux que je raconte à Picosphérique, j’ai la drôle d’impression qu’il ne s’est rien passé…ça fait du bien quand même les années tranquilles. Bon tout de même on s’en sort plutôt jamais trop mal dans le sud-est mais je pense à tous mes potes des autres régions de France, les vrais courageux du bio dans ces terroirs humides qui rament fort depuis 3 ans et donc trop content pour eux….

Voilà l’année 2015 ou celui qui fait mauvais doit changer de métier, mais ce ne doit pas trop se répéter sinon on s’ennuierait et on ne ferait plus de différences.

Et parce qu’il était écrit que cela devait continuer, première fois depuis 3 ans que tout est décuvé avant les tours de novembre et là je confirme que j’ai aimé 2015.

Alors youpi, la fleur au fusil, c’est parti pour les tribulations Amidyviennes….

Ça commence début novembre  au Symphovins avec l’orage de Saint Feuillien habituel et hop Julie qui échappe son verre d’Amidyves sur mon ordinateur ce qui me vaudra de me promener presque avec une valise supplémentaire pour transporter le clavier auxiliaire.

Balade au Touquet et je prends 2 jours tranquilles à Honfleur pour profiter des tripes chez Hervé au "Baccaretto" et livrer Charles "le Casier à Bouteilles "au Havre entre quelques huitres face aux falaises d’Etretat. Descente sur Caen ou orphelin d’à « Caen le vin » je passe un bon moment avec ma petite Caroline (ex-Blida) chez Stéphane  à la Manufacture puis chez Ronan caviste "le Rouge et Blanc "au bout de la place. Le soir, dégustation privée sympa chez Cédric qui nous ramènera à la Manufacture.

Puis pour aller livrer Christophe « Un Midi dans les Vignes » à Rennes je partage un bout avec Olivier de Vinicircus qui ne livrera aucun secret de la programmation et  je fais étape chez Anne-Marine ma maraîchère préférée. 2 funny days avec les 7 collocs alternatifs entre cidre, gâteau aux noix, rougaï saucisses, saint jacques fraiches et mobilisation anti Notre Dame des landes c’est là que le bac d’Orval acheté en Belgique prend tout le sens de l’expression « pour la route »…j’adore !!

Ensuite sur la route vers la fleurangerie, petit détour par Cravant les Côteaux ou j’ai laissé une Amidyves sans avoir le plaisir de croiser le pote Fred Sigonneau du domaine de l’R. Dans l’Aube une  seconde dégustation privée organisée par Picosphérique délocalisée de l’autre côté de la nationale au bar chez Romain et Emilie se terminera par l’anniversaire de Marie, Christophe et Susu et performance on the dance floor.

L’armistice 2015 se commémora "Ô Gré du vin" chez Bertrand  à Dijon et le lendemain il m’a fallu traverser la Bourgogne dans le brouillard pour me régaler d’une grosse choucroute avec Benjamin et ses potes à la lisière des monts du Beaujolais.

Le 13 novembre est une belle journée, grand soleil sur la route et la rencontre d’un nouveau participant à l’aventure, Alexandre « Le Son du Canon » à Saint-Etienne me fait toujours pensé que j’aime 2015. Après avoir tourné une heure dans le centre de Lyon ce nord west winetour va se terminer par une dégustation sympathique chez Antoine à « La Cave des Vins Nature » rue Désirée. C’est là que j’ai le grand plaisir de revoir Laurence, néo vigneronne du Clos des Calades que je croise plus souvent sur face de bouc qu’en vrai…petite battle Patiènça Amidyves et selfie de profil obligé, elle me réjouit avec sa fraicheur, sa joie, son enthousiasme communicant, les mêmes motivations et envies que je transpirais sans doute il y a 15 ans quand j’ai commencé !!

Quand je quitte Lyon à 20h30, je me souviens de toutes ces bonnes rencontres, de ces 2 semaines de rigolades, de partages et je sais que bientôt je vais me poser chez moi au calme en attendant de repartir vers l’ouest.  Et badaboum, le spectre de Charlie qui revient au Stade de France puis les terrasses de bar, le Bataclan et merde !!! J’aime plus 2015 !!!

L’onde de choc ira jusqu’à me couper l’envie de repartir la semaine suivante, pour qui, pour quoi faire ? Mais voilà, je me suis engagée et je dois le faire, on m’attend là-bas.

Le 20 je retrouve mes alsaciens préférés, Arnaud et Aurélie avec qui on partage leurs bons blancs chez Martin, « La Cave à Part » à Talence. Je savais que je ne verrai pas Benady cette fois mais ma tristesse disparaitra en retrouvant la bande de sympathiques exposants du marché gourmand bio de Bègles, Stéphane et sa bière au chanvre, Esteban et ses noix, sa pâte à tartiner bio sans huile de palme et 100 fois meilleure que le nut, mes voisins producteurs de fromage de brebis basque et tous les vignerons bordelais qui se la pète pas…

2 soirée de repos (ou presque) chez Bidy plus tard je me dirige vers l’apothéose habituelle au Ranch des Lacs à Augne en Limousin. Là comme d’hab , toujours le même plaisir de regarder maître Jules cuisiner les côtes à l’os dont certains ont peut-être vu les vidéo sur mon fbook. Belle soirée rigolote avec 10kg de viande et 23 bouteilles d’Amidyves à 20 on va bien dormir. J’apprendrai plus tard qu’en cette fin d’année le comble de Jules, le roi de la côte à l’os se froisse une côte qui l’empêchera de venir faire un petit tour au pied du Ventoux, ha ha, non ne le faîte pas rire…

Mais voilà, ça fait 10 jours que la magie de 2015 a disparu et c’est pas fini avec la déferlante FN qui balaiera toutes ces belles contrées que j’ai traversé cette année-là !!!

J’ai failli aimer 2015 et j’ai l’impression de ne pas être le seul. Je ne sais pas si vous l’avez aussi ressenti mais les vœux de bonne année 2016 n’avaient pas la même résonnance, le même enthousiasme que d’habitude…

Allez, même si un moment j’ai pensé aller habiter la Réunion (plus petit score FN= 2,09%) ça va mieux en l’écrivant (3 semaines quand même pour finir ce billet) et plutôt qu’une bonne année, je vous souhaiterais une bonne vie A Jamais pour Toujours…

Et comme la terre ne s’est pas arrêté de tourner, on continue et youpi de la nouvelle du jour, Laurence sera au Vinicircurs 2016 et pour moi, pour nous, premier rendez-vous de l’année avec l’happy hour Amidyves au Roots 66 qui déménage au Château de la Mogère à Montpellier les 25 et 26 janvier.

Et même si j’ai failli aimé 2015vous sur ma route je vous aime, merci pour les rencontres et les grands partages et elle est belle la vie comme ça….. !!!!

Et n'oubliez pas "il ne faut renoncer à rien..."

Yalla à bientôt……………..

Amidyvement vôtre………………………………… !!!!!!!

OB : ou quand un pote, ex régifrère de Jamait décide de ne pas passer le 31 décembre là je fini par écrire « putain d’année de merde »…mais nous on reste là et il faut continuer, alors hop un morceau pour dire au revoir à Chewbacca…

Ils sont là, ils sont revenus. Je les croyais disparus, je les avais oubliés. Et bien non, encore plus fort ils sont ressortis et ils ressortiront. A toutes heures, parfois la nuit, souvent tôt le matin ils arrosent. Il n’y a pas de place pour tout le monde alors c’est la guerre. Auparavant à visage découvert ils ont décidé de se camoufler. Comme pour un conflit bactériologique, chacun sa tenue NBC, chacun sa couleur et son masque à gaz, c’est parti, ils sulfatent.

Et non, nous ne sommes pas à Chicago dans les années 30, ce ne sont pas les sbires de Caponne, nous sommes dans le Vaucluse en 2015 et ce sont des agriculteurs qui pour beaucoup vous diront faire du « raisonné ».

Sulfater à l’origine provient d’un des premiers produits utilisés en viticulture pour lutter contre le mildiou, le sulfate de cuivre. En a découlé tout un vocabulaire et aussi des discussions récurrentes, lassantes, interminables quand un agriculteur rencontre un agriculteur. Comme les chasseurs attendant l’ouverture ils piaffent d’impatience de sortir le dernier tracteur équipé de la dernière sulfateuse. De leurs avis c’est l’étape la plus importante du boulot, les sulfatages et surtout ne pas louper une sortie entre avril et août.

Rentré du bonheur du Vinicircus où j’ai vécu un week-end entre extra-terrestres je sortais de chez moi il y a 2 semaines, le sourire et l’envie d’aller dans mes vignes et j’ai entendu dans la campagne devant moi le bruit des sulfateuses. Les bourgeons viennent juste de s’ouvrir qu’ils envoient déjà la sauce. Et pourtant 30 ou 40 ans d’expérimentations ont prouvé des dizaines de fois que la lutte anti-mildiou ne sert à rien avant l’apparition des foyers primaires soit mi-mai ou jamais et idem pour l’oïdium sauf cépages sensibles, rien d’utile avant 10-12 feuilles soit fin mai.

Bien sur il me regarde comme l’allumé de service et tant pis pour eux je veux bien faire le ravi de la crèche. J’ai tenu 4 ans sans traiter et j’en suis fier. Par chance pratiquement toutes mes parcelles sont entourées de haies ou au milieu de bois ou de friches.

Je n’arrive pas à comprendre comment avec toutes les études qui sortent sur les dangers de ces produits ils ne se posent aucunes questions. Cela ne les dérangent pas de s’habiller en cosmonautes pour soit disant protéger la récolte.

C’est logique d’appliquer des produits chimiques qui pénètrent la plante voire sont véhiculés par la sève de celle-ci. C’est normal d’utiliser des matières actives fabriquées par Bayer et Monsanto qui se sont dirigés vers l’agriculture pour respectivement recycler le zyklon des chambres à gaz et l’agent orange de la guerre du Viêt-Nam.

Le pire c’est qu’avec le sujet flavescence c’est même la loi qui oblige, autorise légalement de polluer. Cette même loi qui aujourd’hui vous demandent de suivre une courte formation délivrant un certificat d’applicateur phyto, obligatoire pour acheter et appliquer les pires saloperies, un permis de tuer en quelques sortes.

C’est pour cela aussi que l’on met des vignerons au tribunal, hier Emmanuel Giboulot, aujourd’hui Thibault Ligier Belair et demain peut-être moi… !!!

4 mois après Charlie, après le terrorisme d’état, le terrorisme religieux, le terrorisme économique, le cyber terrorisme, voilà le terrorisme agricole. 50 ans que ça dure, 50 ans qu’ils tuent la nature, la planète.50 ans qu’ils jouent au kamikazes et se suicident en claquant de cancer du cerveau à 50-60 ans.

50 ans qu’ils vous tuent à petit feu en traitant à l’insecticide par exemple des cerises la veille de les récolter avec des produits à ne plus utiliser 21 jours avant pour proposer des fruits sans défauts, à la belle couleur et souvent sans goût. A 20 euro le lendemain dans la capitale il va vous couter cher le cancer.

La seule réponse à ce terrorisme serait de ne plus accepter l’homogénéité, l’uniformité, la standardisation des produits, des beaux fruits et légumes lisses colorés et sans saveurs. La marche arrière est peut-être enclenchée mais ce sera long, très long.

Au sud de ma maison, la montagne, la forêt, au nord à 100m les premières vignes. Par chance pas de traitement quand il y a mistral, mais je me prépare à être réveillé vers 5h du matin jusqu’en août par le sifflement des sulfateuses. Parfois c’est 4 fois dans une semaine car ils ne viennent pas en même temps.

La seule chose que j’ai gagné là-dedans c’est que je ne suis plus régulièrement la météo. Je la regarde seulement quand je les vois sortir.

Ici, j’ai envie de leur dire, les gars, arrêtez, arrêtez de déconner, arrêtez de dézinguer la planète, de vous dézinguer, de nous dézinguer…Je ne vous demande pas de tout stopper net, mais ma petite expérience montre que vous pouvez réduire, réduire pour apprendre à respecter la nature car contrairement à ce que vous pensez, vous ne vivez pas avec, vous vivez et agissez contre elle.

Voilà, j’avais les boules il y a 15 jours en entendant le bruit des sulfateuses, j’en ai marre de voir comment ça n’avance pas plus vite alors j’ai écrit ça et ça va mieux en l’écrivant.

Et finalement je pense peut-être comme tous les vinicircussiens et vinicircussiennes que les extras terrestres, c’est pas nous, ce sont eux…

Yalla, à bientôt……………..

Sulfateusement vôtre………………………………………… !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

OB : j’aurais pu rallonger tellement la hausse des cancers chez les enfants, infertilité, malformation, disparitions d’espèces, inversion des sexes…..mais bon si vous ne l’avez pas vu, cherchez « Nos enfants nous accuserons » de Jean Paul Jaud et payez-vous le dernier doc de Guillaume Bodin (La clef des terroirs) « insecticide mon amour », 1 euro c’est 20 fois moins cher qu’un kg de cerise au cancer….et pendant ce temps-là Yves Jamait bien sur…..

Comment vous dire…autant d’émotions, autant de rires, de délires, de rencontres que dans un Feureu à Morlanwelz…en fait non, c’est pas la même chose mais ça fait le même bien !!

L’envie de se souvenir A Jamais pour Toujours de mon premier Vinicircus, l’envie de vous en raconter un bout, donc c’est parti.

Dernier inscrit presque à l’insu de mon plein gré j’ai débarqué vendredi fin d’a-m à Guipel et tout de suite il y a des choses qu’on ressent. L’ambiance est déjà bonne, ces gens-là disent bonjour avec le sourire, les bénévoles s’activent et tout le monde donne un coup de main à tout le monde….

Une fois le vin déchargé, les premiers canons au cul d’un Transporter VW, le grand père du mien et c’est presque d’ailleurs comme ça que se finiront les 3 soirées sur le parking.

Yavait Jean-Marc Dreyer arrivé d’Alsace peu de temps avant moi et qui m’a filé le coup de main, yavait Jean Phi et Ingrid du Clos des Mourres que j’ai aidé puis Mylène Bru et ses « Rita 13 », ses « Bordigue 13 » qu’on a dépoté pour rempoté de la palette avec un autre couple de vigneron rigolo du Languedoc que j’ai pas noté qui c’était.

L’arrivée de Monsieur et Madame Olif comme à la maison me ravit et des canons, un concert tranquille et quelques pas de danse plus tard, première fermeture de salle.

A fond de balle le lendemain matin, j’arrive en avance, presque du jamais vu, en même temps que mon collaborateur efficace du week-end, j’ai nommé Monsieur Pierre Rotie de la Cave de la Station à Geneston (44), d’où en cure de repos j’écris ces quelques lignes. En fait c’est quasiment lui qui a fait tout le boulot pendant que je m’activais au racolage passif, grand merci Pierrot.

Le stand décoré, installé, c’est parti…Ma compagne du salon se nomme « Philomenn », la bière du coin, blonde ou rousse servi par ma calineuse préférée de Vinicircus, merci Marie-Annick !!

Pour accompagner tout ça, les pistes vertes, bleus, rouges et noires de Michel, Viviana et toute son équipe, noms donnés aux délicieuses galettes et la noire c’était saucisse confiture d’oignons, hum trop bon…

Du monde dès le matin, plus de 2000 visiteurs sur le week-end et très vite l’ambiance, la chaleur humaine, le bonheur, les selfies avec les plus jolies filles, on est bien là…

Guests stars de la Vinicauserie du samedi 16h, on est 3 vignerons à répondre à Olif et au public présent, parlant de notre passion, bon moment et encore mieux quand avec le bloggeur jurassien et mon Eva préférée je m’incruste pour comme eux dédicacer leurs « Tronche de vins N°2 » livre dans lequel je ne suis pas et encore moins que j’ai écrit.

Fin d’a-m, pendant que s’installe Soviet Suprem, débarque Freddy Coudboul, oula, c’est qui celui-là, en bleu et rouge moulé, coquille de gardien de hand, casque de pilote de kart, lunette de pine d’huitre sans le totem et presque la même dentition ? Une heure de pur délire de spectacle comme j’adore, délirant déjanté et animé par un Thomas VDB en pleine bourre, j’en ai encore mal aux abdos…(petit extrait sur ma page Fbook)

La suite c’est le repas et gros concert de Soviet Suprem à fond de danse et de chant, trop bon trop fort. Et Paf le chien, 2èm fermeture de salle…

Dimanche, content de moi d’arriver avec seulement 10 mn de retard je comprends vite que Pierre a ouvert la boutique il y a 1h10, bref ça commençait à 10h.

Je retrouve vite Philomenn et les calins, grand soleil, ambiance comme la veille. Normalement pas invité, je refais la Vinicauserie du dimanche à cause d’un vigneron débordé sur son stand et qui finalement arrivera avant moi et du coup on est 4.

Et hop un autre pestacle plus tard, on range tout pour vider la salle et toujours des gens pour filer un coup de main au chargement des cartons et youpi les bénévoles remontent les tables pour le repas pendant que Bob’s not dead s’installe.

Une chaine de bénévoles de 7 à 77 ans passe les plats, jamais vu un truc pareil, quelles leçons vous pourriez donner dans le sud-est… !!! Bravo, chapeau bas et merci à Christian, Olivier, Marie-Annick et toute votre clique dont je n’ai pas retenu tous les prénoms pour ces merveilleux moments.

Bob is really not dead et bim bam boum, 3èm fermeture de salle mais là, la discomobile Olivier B démarre et à coup de « La Cavarane Passe, Soldjah, Peter Tosh, James Brown …et naturellement Yves Jamait » c’est parti pour l’after sur le parking.

Encore merci, merci et merci, votre salon devrait s’appeler « Magicvinicircus » !!!

Yalla, des gros bisous à tous et à l’année prochaine, j’en rêve déjà…………………. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Magicvinicircussement vôtre……………….. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

OB : pardon Marie pour la dédicace sur la table, et trop de sécurité tue la sécurité et même s’ils m’ont mis la pression, c’est pas à l’âge que j’ai qu’ils feront de moi ni un méchant, ni un bagarreur, je ne leurs en veux pas, je sais que parfois j’insiste et surtout quand les gens oublient la politesse simple, hop une petite formation de bisounours et on en parlera plus l’année prochaine…et pour la même joie, la même émotion, Mr Yves Jamait…AJT….

Ça commençait déjà un peu comme ça il y a 2 ans dans le billet février 2012…

Ici la page d’accueil du site d’Inter-Rhône…

« Qui sommes-nous ?

Dynamique, engagée, Inter Rhône rassemble les professionnels de la viticulture et du négoce de la Vallée du Rhône. Elle coordonne les actions promotionnelles, économiques et techniques des vins des AOC de la région : Côtes du Rhône (régional, villages ou Crus), des Costières de Nîmes, Luberon, Ventoux, Grignan les Adhémar, Côtes du Vivarais et des vins doux naturels Muscat de Beaumes de Venise et Rasteau. L’interprofession agit selon trois principes fondamentaux : la représentativité des familles professionnelles, l’équilibre paritaire entre le négoce et la production et l’unanimité pour toute décision majeure.Inventive et responsable, Inter Rhône s’engage aux côtés de ses adhérents. Objectif : mieux faire connaître les vins de la région, en France et sur plus de 15 marchés d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord. 

Une stratégie de communication ciblée

Des actions de promotion pour découvrir les AOC

Des travaux de recherche dédiés à la qualité »

 Si je reviens aujourd’hui, c’est pour en remettre une petite. La lettre recommandée là-haut m’inquiétait tellement que j’ai mis un mois à l’ouvrir…

La petite histoire est la suivante. En octobre dernier je m’inscris en ligne pour participer aux Découvertes en Vallée du Rhône de la semaine prochaine. Rendez- vous professionnel sympathique comme en 2009 où mélangé à Vacqueyras et Beaume de Venise, dans le prestigieux Palais des Papes j’avais fait quelques contacts intéressants qui après m’avoir encensés m’ont depuis oubliés, mais bref…

 Rendez- vous professionnel moins sympathique en 2011 à la salle des fêtes de Sarrians où je n’ai pas vu grand monde…

2013 pour cause d’océan indien bien plus accueillant je n’ai pas participé…

2015 se rejouant au Palais des Papes, je me dis que ça se retente, d’autant que ce n’est pas cher…toujours à la recherche de nouveaux clients pour remplacer ceux qui m’oublient, je me dois d’essayer.

15 jours après ma pré-inscription en ligne je reçois un mail me demandant de prendre contact avec la comptabilité d’Inter-Rhône pour valider ma future inscription aux DVR. Comme d’hab, je suis en retard dans mon paiement des cotisations au grand syndicat…

Vendanges, tournées de novembre et salons plus tard, je prends le téléphone et comme prévu, je n’ai pas le droit de participer à cause de mon retard de la monstrueuse somme d’environ 330 euro…

Pas de concession possible même en réglant ce qui m’a valu cette lettre recommandée…j’ai effectivement du retard mais j’ai toujours payé et je fais remarquer à la demoiselle que depuis longtemps, cf le billet de 2012, je me demande bien à quoi servent les grandes lignes de là-haut qui introduisent le beau site rouge d’Inter Rhône sans doute payé avec un bout de moi…

Comme la dernière fois, je suis allé faire un tour sur ce magnifique site sensé promouvoir ma petite appellation…et comme il y a 2 ans je n’existe pas et pourtant les recommandés arrivent toujours dans ma boite à lettre…au passage, je ne suis pas le seul et beaucoup de mes amis vignerons n’y sont pas et beaucoup des meilleurs d’ailleurs….

Les coquilles relevées il y a 3 ans ont disparu mais on est loin de pouvoir retrouver tous les joyeux contributeurs forcés au fonctionnement du grand syndicat…

Puis je suis allé voir mes bilans ou quand avant le redémarrage seul de l’aventure, la SCEA payait 176,44 euro annuel, c’est passé pour Olivier B à 422,30-505 ,62-633,43 le pompon en 2011, 1109,84 puis 726,44 et 760,62 en 2013, soit 4158,25 euro depuis 2008…

Qu’on se rassure, je n’ai pas encore payé la fin de 2014, ça va ptêtre manquer de petits fours au DVR…

Presque 4200 euro pour qu’on m’interdise de participer à la seule manifestation de promotion de l’appellation à laquelle on me convie de m’inscrire, ça me troue le cul un peu….

D’autant que quand même, Monsieur Inter-Rhône, tu ne t’en souviens pas, ou même tes communicants efficaces sont passés à côté, mais il me semble bien que, ici, en 2011 à l’insu de mon plein gré, il s’est passé un buzz qui a rendu visible le vin dans le Ventoux pendant presque 4 mois sur un sacré gros bout de la blogosphère vinique…

Si les mots vins et Ventoux associés à mon aventure n’ont pas été écrits des centaines de fois sur le web, alors ils n’ont jamais été écrits…

Allez, même pas je me demande à quoi me serviraient ces 4200 euro, juste je me dis que jvais attendre pour payer ce que je dois et que possible que même je vais désormais écrire « Vin de Table » sur mon étiquette, ça ne changera pas le contenu ni ma façon de l’accompagner ….

Du coup, ça va mieux en le disant et je ferais mon off à moi tout seul, pour tous ceux qui le souhaiteraient, je ne bouge pas de ma montagne….

Yalla, à bientôt…….

Offement vôtre……………

OB : je ne vous le raconterai pas ici, je ne vous dirai pas pourquoi j’ai de nouveau un peu plus envie d’écrire, pourquoi je vais repartir bientôt dans les vignes en courant, so place à Mr Yves Jamait que je vais revoir bientôt à Gap…..

Quand hier je prévoyais de me mettre ce matin au bureau, je ne pouvais imaginer que je commencerai par écrire ce petit billet.

L’annonce du carnage à midi sur France Inter a commencé par bouleverser ma journée de taille. Kit main libre dans les oreilles, j’ai suivi ça tout l’après-midi. Puis en rentrant, Philippe Val en pleurs sur cette même radio. Puis devant la cheminée, « C’est dans l’air », « Le grand journal », « Le petit journal » avec mes enfants…..la baffe dans la gueule dure, dure……comme si depuis midi on n’arrêtait pas de me claquer des gifles…

Les larmes montent et j’essaie de les cacher à ma fille pour ne pas l’inquiéter et finalement je laisse aller parce que je ne peux plus les retenir.

Le pire du pire, c’est que c’est tellement fort que je n’arrive pas à lui expliquer clairement ce qui se passe, ce que je ressens.

La liberté d’expression, j’ai l’impression qu’elle a toujours existé et qu’elle existera toujours dans ce pays où je suis né et je comprends alors que beaucoup se sont battus pour elle et qu’en fait ce n’est jamais gagné.

La liberté d’expression, j’en ai usé dans ce blog pour toujours écrire ce que je voulais et si je reprends le clavier ce matin, ce n’est pas pour surfer sur la vague mais bien parce que cette horreur m’a rappelé que c’était drôlement bon la liberté d’expression dans un pays libre.

Je n’écris presque plus ici et pourtant j’aime ça. Plus d’envie, plus d’inspiration et ce matin après une nuit compliquée, il faut que ça sorte pour continuer la journée. Ces mecs là en ont fait leur métier et se sont battus à notre place sur tous les sujets, sur tous les fronts. Ils ont eu les couilles, pas toujours soutenus, il aura fallu qu’ils se fassent flinguer par des tarés pour que tout le monde soit derrière leurs cercueils…

Et maintenant, il faut que Charlie vive et  comme ils le disaient aux travers de leurs dessins et interview « ce n’est pas parce que je ne suis pas d’accord avec les intégristes musulmans que je vais aller bruler des mosquées… »

J’ai passé beaucoup de temps au Maroc côtoyant les pratiquants de l’islam, j’ai  vécu 6 jours dans le désert mauritanien avec 3 mauritaniens qui s’en remettaient au moins 5 fois par jour à Allah et c’est pas ce qui s’est passé hier qu’être musulman….

Le courage de ces mecs s’exprime dans le dessin prémonitoire de Charb là-haut, ils en avaient des grosses quand même…..putain de merde, comme j’aimerai savoir dessiner…..

Yalla, In Cha Allah, tous debout et ils ne passeront pas par nous….

Charliement vôtre………………………………………………………….. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

OB : rien de plus que la chanson d’Yves Jamais, « Ya des jours avec, ya des jours sans… » et là ya des jours sans…

Et ben vla, pour le je reviens très vite c’est encore loupé….

Donc un petit billet avant les grandes manœuvres maintenant que 2014 est définitivement lancé voilà les news de l’année pour ceux qui suivent encore.

Coté vigne :

Une année correcte avec un printemps favorable à la vigne qui m’a permis pour la 5ém année consécutive d’éviter de sortir la machine à traiter. Zéro cuivre et seulement du soufre poudre sur les roussanne. Le boulot s’est fait et bien fait accompagné de stagiaires adultes du CFPPA, de Thomas le dijonnais, Alex et mon Samuel. L’été n’aura pas été des plus chauds et chaque semaine le même film, orage vent chaleur, orage vent chaleur…..

Du coup de joli raisins fin août, limite trop gros…puis un départ de mildiou mosaïque  qui risquait de mettre en péril le feuillage nécessaire à la maturité et donc pour éviter le scénario 2013 et la perte totale des feuilles avant vendange, j’ai craqué ou plutôt j’ai joué la raison et j’ai fait un petit cuivre sur 1 fois et demi la surface….

Résultat, une récolte légèrement en retard par rapport aux 20 dernières et des vendangeurs efficaces ont rentré des raisins sans trop de tri les 14,15,16 octobre…

Maintenant il n’y a plus qu’à accompagner tout ça au mieux et on dirait bien que ça va le faire…

Coté vin et vente :

Les rouges 2011 et blancs 2012 sont épuisés et les millésimes suivant sont en bouteilles depuis le 20 septembre. Les rouges 2013 continuent leurs chemins et ça se goute bien…

Le commerce reste le nerf de la guerre, toujours du vin à La Réunion, 2000 bouteilles à Seattle en début d’année et les tournées habituelles pour montrer le chapeau car ça passe par là…

La Belgique, Huy, Liège, Symphovins (comme l’affiche là-haut) Milan, c’était le programme du printemps. Cette année pas de Westwinetour en avril mais je prépare celui de novembre. Une balade et une vrai rigolade fin août avec mes amis Gilles de « la Victoire » et me voilà reparti sur la route dans une heure direction Saint Symphorien, puis la descente par le Nord, la Picardie pour être au salon « A Caen le vin » les 8 et 9 novembre. Toutes les tribulations à suivre ici ou sur la page fesse de bouc Olivier B vin….

Un toujours AJT grand merci à tous les participants à l’aventure des Amidyves, un moins grand merci aux professionnels qui un jour encense mes vins et qui les oublient aussi vite…

J’adore cette passion, mais le coté business me prend presque un mi-temps lorsque personne ne répond au mail, une fois, 2 fois…..et hop je prends le téléphone….c’est lourd et fatiguant  et même si la finalité c’est de vendre pour continuer l’aventure j’aimerai me consacrer suffisamment au vrai métier de vigneron…

Yalla c’est dit, et amis cavistes je ne vous en veux pas plus que ça, on en reparlera….

Et je m’en fous d’abord, puisque l’on a perdu la première place de la conso de vin par habitant (44l/an), je vais téléphoner au pape François car c’est le Vatican qui nous a cramé la priorité avec 70l/habitant et par an……

C’est parti, la douche et en avant pour Symphovins, à tantôt….

Manœuvrement vôtre…………………………………. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

OB : Marseillais Allez Allez…. !!!! et Zemmour il a pris quoi pour dire que la féminisation de la société française c’est la faute d’Hélène et les garçons et plus belle la vie…. Y va pas bien celui-là….

Et enfin on a entendu parler d’Yves Jamait sur France Inter, obligé la radio était partenaire  des nuits de Champagne à Troyes où visiblement il a confirmé ceux que je pensais quand il a tout déchiré en chantant Brel avec les 850 choristes….bravo AJT monsieur Yves

Quand je relis le billet précédent je vois « j’essaie de revenir plus souvent », et ben là tout faux, 3 billets depuis début 2014 et rien depuis mai, bravo….. !!!!!

 Ces grandes vacances de l’écriture je ne sais comment les expliquer. Ceux qui suivent depuis longtemps ici ont compris que beaucoup de ces billets étaient liés à une histoire dans l’aventure. Le texte là-haut en avant-première de la future mise en bouteille du millésime 2012 rouge le 22 septembre prochain met un terme à une bonne partie de la traghistoire…..

 Ce blog dans le top 5 du classement ebuzzing (seul existant et sans grande légitimité, mais bref) début 2011, classé parmi les 7 blogs de vignerons incontournables par l’Express spécial vins en juin de la même année (mdr, récup médiatique) est sorti du top 100 depuis le début de l’année (petite incursion en juin 50èm après le dernier billet) et ne voit plus beaucoup de visiteurs.

 Et depuis mai je me dis, j’écris sur ma petite liste pense bête qu’il faut s’y remettre….mais pour écrire quoi ?

 Parmi vous les fidèles suiveurs, ceux qui prennent encore le temps de lire certains ne visitent pas la page Face de bouc….je vous comprends

 Celle-ci à la différence du blog ne parle que des vins d’Olivier B et s’évite au maximum les humeurs.

 Et pourtant des humeurs à écrire ici je pourrai en trouver tous les jours….j’aurai même pu profiter du billet précédent relayé déjà par des blogueurs influents (Olif et la Pipette au 4 vins) pour me faire un petit buzz….

 Début juin pendant mon périple à Milan un journaliste du mensuel pro La Vigne m’a demandé l’autorisation d’utiliser le texte dans une rubrique qui s’appelle « Autant le dire ». Il voulait mettre comme titre « j’assumerai la disparition du vignoble français » phrase qui terminait le billet précédent. Sur qu’avec un titre comme ça j’aurai dopé, relancé la fréquentation ici pour me prendre une volée de bois vert par les bien-pensants de la profession, j’étais prêt, même pas peur…. !!!

 Mais après 20mn de conversation et d’échange de mail où je lui demandais de conserver la plus grande partie du texte trop long pour sa mise en page pour en garder le sens, il a abandonné l’idée….

 J’aime écrire ici, à ma façon, et beaucoup de ces billets sont venus naturellement pendant les moments de solitudes, parfois très grandes solitudes du vigneronAJT que je souhaite devenir….

 Alors aujourd’hui j’aurai pu prendre un coup de sang après le dernier « spécial investigation », « Bientôt dans vos assiette de gré ou de force » visible en ce moment sur canal, bande annonce làhttp://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3357-c-special-investigation.html?vid=1122754

 Encore un truc à vomir sur la toujours omniprésence des pétrochimistes et les milliers de morts qu’ils causent et causeront sur la planète en utilisant la misère des paysans de certains pays ou la connerie misérable d’exploitants agricoles productivistes qui n’hésitent pas à traiter les fruits que vous trouvez sur vos étales la veille de la récolte avec des insecticides légalement applicables au plus 21 jours avant (véridique vu ici sur les cerises cette année… !!!)

 Le billet précédent fait partie de la lutte, je dirais même de la résistance comme la « résistance naturelle » de Jonathan Nossiter, bande annonce làwww.youtube.com/watch?v=-FcB2TT5WzA

 Et le même nom revient sans cesse, Monsanto, contre lequel je me suis déjà énervé ici…..

 Mais, la guerre ne fait que commencer et je résisterai ici avec vous ou ailleurs et malheureusement les occasions ne manqueront pas à l’avenir. Je veille……

 C’est pourquoi je vais finir ce billet par une humeur différente et m’attaquer cette fois non pas à Monsanto mais au Monsantoi.

 Le Monsantoi est le syndrome du meilleur ami qui s’illustre par 4 morceaux choisis parmi mes tribulations de marsien au pays des vénusiennes….c’est parti

 La plus forte, la plus longue dans le temps :

 « tu es subjuguant », « je te dois beaucoup, j’ai beaucoup de respect pour toi, lui jmen fous, je le jette quand je veux, toi je ne veux pas te faire de mal, je serai toujours là pour toi, je ne suis pas prête »

 La moins sûre d’elle :

 « à l’époque (ndlr la précédente) j’ai tout lâché pour toi, tu n’étais pas prêt, tu m’as fait mal, aujourd’hui je ne veux plus revivre ça… »

 La plus tordue: un texto tous les 6 mois pendant 3 ans puis un resto

 « je sais qu’avec toi tout est possible », 3 mois après « ce soir-là tu aurais pu, tu aurais dû choisir », 2 mois après « yalla on vit un truc rigolo sans prise de têtes, sans sentiments » et 15 jours plus tard « je ne ressens rien de rien »….. !!!!!

Laplus incroyable : un texto un lundi matin de septembre 2006 éloigné de 400 km

 « je t’aime » un vide de 8 ans puis retrouvée via Fbook « j’étais pas prête »

 Et pour 3 de ces 4 tribulations, une seule conclusion « tu es mon meilleur ami, restons amis, gros bisous »…..

 Voilà, ça fait du bien de l’écrire, je continue la résistance contre Monsanto quant à Monsantoi l’expérience qui est une somme d’erreurs me conduit à prendre maintenant tout cela avec le plus grand des détachements……(et si je faisais comme Moscovici ou Besson…. ?)

 A tous ceux qui ont connu ou connaitront le syndrome du meilleur ami, le Monsantoi, bon courage …

 Merci à Mr Proust qui là-haut à droite m’a réveillé plus vite que prévu…

 Cette fois c’est promis, je reviens très vite avec un billet uniquement sur les news de l’aventure des Amidyves, et yen a pas mal depuis le temps….

 Yalla, à bientôt, le Monsantoi ne passera plus par moi…. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 Grande vacancement vôtre………………………………………………… !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 OB : pauvre planète, pauvre religion, pauvre guerre de religion, pauvre Valérie, pauvre François, pauvre Nicolas, pauvre Jean-Francois…..pauvre de tout ça…..

 Et heureusement il y a AJT Mr Yves Jamait…………………………

Peur sur la vigne, je m’y préparai, ça arrive, c’est pas loin. 3 courriels depuis janvier qui le faisait penser et le dernier pour presque convoquer les viticulteurs d’une vingtaine de communes à une réunion « Afin de faire un point sur les mesures applicables dès cette année, avec l’élargissement de la zone de lutte obligatoire »…

Ouf, comme pour Tchernobyl, heureusement il y a la frontière, juste le village d’à côté et puis d’abord, moi je suis vigneron…

Mais vla le souci, après m’être fait traiter ou plutôt de nous être fait traiter d’écolos, extrémistes incultes (cf le billet précédent) pendant le soutien à Emmanuel Giboulot, un petit coup d’humeur pour continuer d’expliquer…

Expliquer que d’abord merci !!! La condamnation ridicule à 500 euro d’amende ne rime à rien. Merci et bravo Emmanuel d’avoir fait appel et s’il faut aller pique-niquer à Luxembourg, on ira…

Puis quand deux semaines plus tard, dans « là-bas si j’y suis » de Mermet sur France Inter on écoute Claude et Lydia Bourguignon, microbiologistes des sols viticoles mondialement connus, nous raconter pourquoi ils ont quittés l’Institut National de la Recherche Agronomique, je m’énerve….

Ils nous disent de leur départ dans les années 90, que depuis trop longtemps, nombreux programmes, axes de la recherche publique sont dictés par les lobbys de la pétrochimie. Je ne les nommerai pas, vous les connaissez tous…

Leurs décisions de quitter l’INRA vient encore plus de leurs frustrations de constater que nombreux résultats des dites recherches ne seront jamais publiés sous la pression de ces grands lobbys cultivés…

Quand une semaine plus tard, dans la même émission, des ouvriers viticoles en Bourgogne ayant travaillés 30 avec la pollution « nécessaire » tentent de faire reconnaitre leur future mort comme maladie professionnelle et que la MSA et pire encore (et encore que) leurs employeurs les ignorent, ça m’énerve….

Puis quand le 29 avril dernier l’association « Génération  futures » publie les résultats d’une études sur l’expositions des enfants aux pesticides endocriniens, substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et produire des effets néfastes, à lire ici http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/29/des-pesticides-dans-les-cheveux-des-enfants_4408785_3244.html

Oula, je m’énerve encore plus… !!!

Dernière anecdote pour finir, mon Julien vient de trouver une gâche à l’INRA de…………..je ne dirai pas où pour ne pas gêner.

Avril à septembre, il y a une chercheuse, un technicien, il est assistant du technicien et il y a aussi une stagiaire thésarde.

Premier jour de boulot, le technicien lui dit, tu sais, elle t’a embauché, mais ya rien à faire. Vla le truc, vous avez compris, pour conserver le même budget l’année prochaine, elle doit sans doute bouffer celui de cette année…..et là, j’explose…… !!!!!

Où en est la recherche publique sur les méthodes de lutte alternatives et naturelles contre la ciccadelle de la flavescence dorée depuis 1960, date à laquelle on l’a identifiée comme vecteur de la maladie découverte 5 ans plus tôt en Armagnac ???

 (à noter qu’elle est arrivée début XXèm, devinez d’où, jvous le donne émile, d’Amérique)

Donc on fait quoi depuis 54 ans ??? Où passe le pognon de le la recherche publique ???

Et à moi bientôt, on va me demander de traiter obligatoirement !!!!

Quand des amis en Bourgogne me racontent les allergies, les yeux rougis après une petite balade dominicale dans le vignoble, tout ça pour 10ha arrachées en Saône et Loire l’année d’avant…je prends mes responsabilités, celles qui me semblent justes et bien plus obligatoires pour ma conscience que ces traitements.

Ainsi, aux biens pensants cultivés, je voudrai dire ici…

Si vous pensez que la ciccadelle de la flavescence doré est le nouveau phylloxéra (54 ans de présence, le phylloxéra c’est 10 ans pour détruire le vignoble français), alors choisissez…

Continuez à mettre au monde des enfants stériles, des enfants avec des ébauches de sexes, voire sans sexes définis ou sans sexes tout court….

Moi j’ai choisi…

S’il le faut demain, j’assumerai de participer à la disparition du vignoble français, je changerai de métier, je me passerai de vin ou boirai des vins d’autres pays, plutôt que de participer aux cancers de des gens qui travaillent dans mes vignes et plus terrible encore participer à la future mort de vos, de nos, de mes enfants… !!!

Yalla, à bientôt, j’essaie de revenir plus souvent…..

Responsablement vôtre……………………………………….. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

OB : ça va mieux en le disant, et à voir absolument dans le style « nos enfants nous accuserons » de Jean Paul Jaud….une phrase écrite déjà ici, d’un paysan du Larzac en 2002 « l’avenir de nos enfants méritent que chacun d’entre nous passent un mois de sa vie en prison »… et pour garder la joie, AJT Yves Jamait…