La rochelle aimer auguste comte bonne cambadelis chez comté concours dsk élections européennes enfants europe
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"l’education nationale a été le grand projet positiviste"
ce n'était en tous cas pas le projet d'auguste c
Par Emmanuel Lazinier, le 12.10.2014
non, le parlement européen ne pourra pas empêcher la mise en œuvre du traité de libre-échange transatlantiqu e
Par georgeslondiche, le 21.05.2014
excellente analyse, félicitations .
les vertus de la concurrence ont leur limite. on ne parle pas ici d'une p
Par Mario, le 29.10.2012
tu as raison, ça va finir par sombrer dans le ridicule. j'espère qu'hollande ne va pas la laisser continuer à
Par caroline-francois, le 23.07.2012
ségolène royale,trahie, battue mais pas vaincue.http:/ /georgeslondic he.centerblog. net
Par georgeslondiche, le 18.06.2012
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Date de création : 26.06.2010
Dernière mise à jour :
24.09.2015
131 articles
Avec un Front National en tête du scrutin des Européennes, dominant nettement l’UMP et un PS historiquement faible, l’état de la démocratie française est inquiétant, et malheureusement, la voix de la France en Europe, affaiblie.
L’état de la démocratie en France : là, c’est l’UMP le plus inquiétant, car enfin, que le Front National domine l‘UMP parait mérité ; ce qui est inquiétant, c’est que si les règles de la démocratie étaient appliquées, si celle-ci fonctionnait normalement comme dans les pays civilisés, l’UMP aurait été absente de la totalité des quatre ou cinq dernières élections présidentielles pour cause de violation grossière des lois sur le financement ; ça aurait quand même changé le paysage politique. Et les voilà réduits à vouloir à nouveau changer le nom du parti, comme ils l’avaient déjà fait pour le RPR, afin d’échapper aux casseroles judiciaires ; et à rappeler Alain Juppé comme garant de moralité, le condamné du système chiraquien – et ce qui est certainement injuste, ce n’est pas qu’il ait été condamné, mais qu’il ait été le seul !
Le débat européen: j’avais sur ce blog dès janvier appelé à prendre au sérieux et à contrer les arguments des adversaires de l’Europe, en particulier du Front National. Rien n’a été fait, il n’y a pas eu de campagne du PS – qui a délégué sa seule campagne européenne à Martin Schultz ; par conséquent, il n’y a pas à s’étonner du score, mais seulement de l’inaction, et de l’impéritie des dirigeants du PS.
Le débat européen, la construction de l’Europe politique, est certainement l’un de nos grands défis politiques, qui conditionnent largement les autres, et notamment notre possibilité de vivre dans une économie mondialisée, multipolaire, dans un monde de géants en gardant notre modèle de civilisation. Il ne faut pas ignorer les arguments des eurosceptiques, ne pas les mépriser, utiliser toute occasion pour leur répondre. Et l’actualité nous en fournit une superbe avec les sanctions ou plus exactement les exactions américaines frappant BNP Paribas. La justice américaine, instrumentalisée par un procureur partial et souhaitant faire un exemple qui ne soit pas américain ; une sanction prise pour avoir violé un embargo américain, et non international ( et même illégal, car enfin un embargo est un acte de guerre qui doit être approuvé par l’ONU !). C’est évidemment une perte totale de souveraineté, due au fait que les réglements ont été fait en dollars. Et la solution est évidente : aucune sanction n’aurait été possible si les paiements avaient été faits en euros. La souveraineté, c’est l’euro et son développement comme monnaie internationale ; et c’était là, et cela reste le but principal, politique, de l’euro : que les américains cessent de nous dire « le dollar c’est notre monnaie, mais c’est votre problème ».
L’avenir du PS – la démocratie participative
L’avenir du PS : -et des autres partis politiques. Un PS historiquement bas, et tout ce que l’on trouve, c’est un Cambadélis, apparatchik sans charisme, vieux trotskyste aux manigances éculées, qui remet sur la table le droit de vote des immigrés. Génial !
Les gens n’ont plus confiances dans les partis et hommes politiques actuels, qui ont au mieux abdiqué tout pouvoir, au pire, accusés de corruption et d’indifférence ; les gens n’en peuvent plus de ce sentiment d’avoir perdu tout contrôle sur leur avenir collectif ; les gens ne supportent plus que de prétendus experts décident à leur place, leur expliquant avec arrogance ce qu’ils doivent penser, et avec la même assurance le contraire aujourd’hui de ce qu’ils disaient hier.
Il faut un renouvellement profond du fonctionnement des partis politiques ; la cause n’est pas perdue si l’on se souvient du succès des primaires socialistes ; lorsqu’on propose aux gens un vrai choix, ils s’en saisissent. Ce renouvellement pourrait utilement s’inspirer des propositions de Ségolène Royal au Congrès de Reims – quel gâchis.
Il faut ouvrir grand les fenêtres, proposer des adhésions à quelques euros ; il faut que les partis, singulièrement le PS, instaure le dialogue entre public, décideur et experts, sur tous les sujets d’importance, partout. Il faut travailler sur le fond, sans tabous, relancer le système des universités participatives délocalisées. Il faut faire appel à la sagesse collective et utiliser tous les moyens modernes de communication qui facilitent la naissance d’une opinion publique informée et active. Bref, le seul avenir du PS, et de tous les partis démocratiques, c’est l’organisation de la démocratie participative.
Auguste Comte : « si le public ne sait pas forcément ce qu’il lui faut, il sait ce qu’il veut et personne ne doit s’aviser de le vouloir pour lui. L’opinion doit vouloir, les publicistes proposer les moyens d’exécution, et les gouvernements exécuter. »
Après la claque, le choc de gouvernance !
Après la claque électorale des municipales que faire ? Tout de même constater que là où le Front National s’est imposé ou a fait des scores importants, c’est généralement dans des municipalités où les équipes en place avaient gravement failli, par exemple Henin Beaumont et d’autres villes du Nord, ou Marseille. Cela faisait des années que Patrick Menucci et d’autres, (Montebourg, par exemple, poursuivi et même condamné !) par Guérini pour avoir dénoncé ses pratiques) disaient que la fédération P S de Marseille ne pouvait continuer ainsi et devait expulser un certain nombre de ses membres, voire être dissoute, on mesure ainsi le résultat de l’inaction de l’appareil du PS, au niveau local et au niveau national, dans le Nord ou dans le Sud. Et placer Cambadelis à la tête du PS, avec sa batterie de casseroles, alors que l’ex-MNEF ne s’est jamais remise de son époque et est actuellement en faillite et en voie de disparition, ce n’est probablement très heureux. Donc, je crois qu’une leçon à retenir, c’est que les électeurs, en particulier ceux de gauche, dans les difficultés économiques et sociales que nous connaissons, se montreront de plus en plus exigeant sur l’honnêteté et l’efficacité des candidats, et c’est bien normal ! Les électeurs de droite, vu le sort des Balkany et compères, semblent moins sensibles ? Ca les regarde, et je pense qu’ils ne tarderont pas à le payer aussi ; en ce sens, ça nous regarde quand même un peu tous si cela doit conduire à de nouvelles avancées du Front National.
Le message principal est je crois le suivant : les Français ne tolèreront plus d’être soumis à un régime d’austérité, refuseront, et violemment, les efforts qu’on leur demande, si la classe politique s‘exonère d’efforts équivalents. Le choc de gouvernance devient une nécessité, et rapidement. Manuel Valls l’a bien senti, et avant lui, Ségolène Royal : tout euro dépensé par l’Etat, les régions, les départements, les municipalités doit être un euro utile. L’argent des impôts est l’argent des Français, c’est une ressource rare
Le cumul des mandats, faux problème, fausse solution
Si l’on demande aux Français ce qu’ils pensent du cumul des mandats, la réponse majoritaire est assez facilement prévisible ; sauf que ce sondage en vrai que sont les élections montre que les électeurs favorisent plutôt les cumulards. Certains, comme Jacques Julliard (voir ses éditos de Marianne) souhaitent la fin des professionnels de la politique et voient dans l’interdiction du cumul des mandats une mesure qui va en ce sens ; mais Julliard a l’honnêteté de rappeler ce que lui avait rétorqué il y a déjà longtemps Mitterrand : « Alors, vous êtes pour l’amateurisme en politique ; remarquez, je m’en doutais un peu ». Et si l’on pose la question aux Français : « voulez-vous un maire amateur, un député amateur, un ministre des affaires étrangères, de l’industrie, des finances, de l’économie amateur ou préférez-vous un professionnel ? », je doute que leur réponse aille dans le sens de Julliard. « Si vous n’aimez pas les professionnels, essayez les amateurs » ne me parait pas un slogan destiné à un grand avenir. La loi actuelle sur le cumul des mandats va même dans le sens contraire souhaité, en ce qu’elle augmente un personnel politique déjà pléthorique et augment son coût pour la France (les cumulards ne pouvaient pas cumuler toutes leurs indemnités)
Le choc de gouvernance : aller plus vite, aller plus loin.
En revanche, le programme proposé par Manuel Valls , qui a provoqué une certaine surprise va dans le bon sens : simplification des structures administratives, diminutions du nombre de région, suppression de la clause de compétence générale qui organise la concurrence, les doublons et la confusion entre les compétences des divers étages du mille-feuille administratif, la suppression des conseils départementaux pus des départements va dans le bon sens, celui d’une fonction politique et d’un état plus efficace et moins coûteuse.
Il est crucial que Manuel Valls réussisse ce défi essentiel qu’il s’est fixé, et qu’il soit soutenu ; si ce n’était pas le cas, la confiance dans la classe politique française s’effondrerait définitivement et viendrait le temps d’un brutal et inquiétant coup de balai généralisé. Il est crucial qu’il le réussisse vite, plus vite qu’il ne l’a prévu ; ce ne sera pas un combat facile, surtout si l’on laisse s’organiser la résistance des féodaux locaux qui ruinent la France à coup de dépenses somptuaires – laquelle sera facilitée par un retour à droite du Sénat. Avec de l’énergie, avec de l’habileté, avec l’appui de l’opinion publique ( le PS serait assez bien avisé de se mobiliser pour le soutenir, malgré les résistances de ses conseillers généraux), en n’hésitant pas à dénoncer ses adversaires devant l’opinion comme des profiteurs).
Et je crois qu’il faut d’emblée, tout de suite, aller plus loin : réduire d’un tiers à la moitié le nombre de député et de de sénateurs ; nous serions ainsi plus proches des normes de gouvernance de certains pays européens, qui s’en portent aussi bien sinon mieux….
Une loi laxiste ?
La principale mesure de la « réforme Taubira » est l’introduction d’une nouvelle possibilité pénale, la peine de probation ou « contrainte pénale ». Elle peut être prononcée pour tous les délits pour lesquels la peine encourue est inférieure ou égale à cinq ans. La réforme Taubira a été arbitrée à l’Elysée après une longue bataille plus ou moins feutrée, plus ou moins publique entre les Ministres de l’Intérieur et la Garde des Seaux. Après cet arbitrage, elle sera évidemment votée par la majorité sans grands débats. Et c’est une catastrophe !
C’est une catastrophe parce que ce qui restera dans l’opinion publique, c’est que cinq ans de prison, ce n’est rien, et qu’un délit entraînant cinq ans de prisons, ce n’est rien, puisqu’on peut s’en tirer sans un seul jour de prison, avec des travaux d’intérêt général, un suivi médical, un stage de sensibilisation… Ce qui restera, c’est que la gauche prouve une fois de plus qu’elle ne prend pas au sérieux l’insécurité, qu’elle préfère les coupables aux victimes, qu’elle ne cherche qu’à vider des prisons pleines. Au surplus, lorsqu’on voit le manque de suivi des libérations anticipées et des permissionnaires, on peut se demander comment et avec quels moyens seront suivies les peines de probation ? C’est presque dix ans de combats pour la crédibilité de la gauche sur l’insécurité par Ségolène Royal, Manuel Valls, Julien Dray et bien d’autres qui risquent d’être anéanti.
Cette catastrophe est méritée, car Mme Taubira est certainement généreuse, cultivée, une grande oratrice, mais elle a un problème avec la démocratie. C’est elle qui a insisté pour que cette réforme soit préparée sans débats publics, sans explications, au plus vite.
Peut-on encore gouverner comme cela, préparer dans des cabinets ministériels et trancher dans le secret d’un bureau sur un sujet qui intéresse tous les Français ? Les Français ne sont-ils pas assez intelligents et honnêtes pour qu’on les consulte ? Il est possible d’arriver à des connaissances positives (certaines, précises, fondatrices) en matière de prisons, de peines courtes, longues, alternatives etc. Sont-ils incapables de les comprendre si on leur explique ces éléments ?
Oui, cette loi pénale méritait un débat public et argumenté, et qu’on écoute les citoyens. Et maintenant, il va falloir ramer.
La nouvelle loi n’est pas laxiste
La nouvelle loi n’est pas laxiste, parce que la probation ou contrainte pénale ne se substitue pas aux peines existantes, mais s’y ajoute. Parce que, entre autres, la sortie des détenus aux trois quarts de leur peine n’est pas automatique, comme le voulait Mme Taubira, et comme ne le voulait pas M.Valls. Ou que les possibilités d’aménagement des courtes peines n’ont pas été augmentées, comme le voulait Mme Taubira, mais réduites, comme le voulait M. Valls etc. Et parce que, oui, il y a encore des emprisonnements qui ne devraient pas être, comme cet exemple cité sur France Inter par l’indispensable contrôleur des lieux de détention, celui d’un agriculteur mis brièvement en prison pour récidive d’excès de vitesse et qui y a perdu la totalité de son exploitation et de ses troupeaux, dont personne n’a pu s’occuper.
Mais c’est une faute politique et même morale que ce débat ait été escamoté
Laïcité n’est pas neutralité
Certains ont pu s’étonner de l’engagement de M. Vincent Peillon en faveur de l’enseignement d’une morale laïque. C’est qu’il règne au sujet de la conception de la laïcité un certain flou entretenu à dessein, notamment par ceux qui rêvent de revenir sur la loi de 1905, ou de rétablir, au nom du respect dû à tous, la notion de blasphème. Certes, à part quelques extrémistes, nul ne rêve plus au rétablissement d’un Etat théocratique- du moins en Occident-, mais l’on s’efforce de promouvoir un Etat impartial, neutre, non interventionniste, ne défendant aucune valeur, aucune morale – laquelle ne se serait pas du domaine de l’Instituteur, mais du domaine exclusif du prêtre, prétendait quasiment Nicolas Sarkozy. C’est évidemment un contresens dangereux, et pour le prouver, il est intéressant de confronter la notion de la laïcité dans le positivisme comtien, dont l’influence sur Jules Ferry et les promoteurs de la loi de Séparation fut primordiale, à la notion plus moderne, mais finalement assez similaire défendue par John Rawls dans la Théorie de la Justice.
La laïcité chez Comte ; pouvoir temporel et spirituel
Nos sociétés étant sorties de l’âge théologique (cf. la Loi des trois états de Comte : -théologique, métaphysique, positiviste), la laïcité s’impose et s’inscrit évidemment dans le projet positiviste - Jules Ferry se donnera pour but d’organiser « l’Humanité sans Dieu et sans rois ». Le mot laïcité, attesté seulement après 1870, ne figure pas dans l’immense corpus comtien, mais le thème est largement développé à travers la séparation des pouvoirs temporels et spirituels, point central du dogme positiviste. Il constitue une loi de l’évolution historique : dans le polythéisme égyptien, le pouvoir spirituel dominait le temporel, à travers les dieux–pharaons, et cette situation était associée à une société organisée en castes, devenue rapidement peu favorable au progrès. Dans le polythéisme grec et romain, le pouvoir temporel dominait le spirituel, les dirigeants politiques excellant à jouer des rivalités entre les différents clergés. Le monothéisme chrétien a progressivement – et parfois péniblement - abouti à la séparation des deux pouvoirs, au fond conforme à la lettre de l’Evangile ; « Rendez à César …). Un pouvoir spirituel commun à visée universaliste a pu s’étendre à toute l’Europe -et au-delà- tandis que des pouvoirs temporels distincts s’établissaient dans les différents pays. Comte note que la façon brutale dont à la fois la papauté et le Roi de France ont réagi contre l’ordre des Templiers, suspect de vouloir réunifier pouvoirs temporels et spirituels, prouve que cette évolution vers la séparation des deux pouvoirs s’est installée très tôt dans notre histoire.
Pouvoirs temporels et spirituels se complètent et s’opposent, leur indépendance est la seule véritable garantie des libertés publiques. Le pouvoir temporel corrompt et se corrompt sans un pouvoir spirituel censurant ses inévitables tentations. Le pouvoir spirituel dominant le temporel mène à une dictature où «il n’y a pas d’alternative entre la soumission la plus abjecte et la révolte directe». Comte pense ici aux sociétés théocratiques, mais son avertissement se révèle terriblement prophétique : les totalitarismes du XXe siècle, hitlérisme, stalinisme, maoïsme, se caractérisent bien par la confusion des pouvoir temporels et spirituels et la prétention à créer une religion séculière, comme l’ont bien noté, entre autres, Hanna Arendt et Raymond Aron. Le rôle du pouvoir spirituel est de conseiller, nous dit Comte, et « pour conseiller, il faut ne pouvoir jamais commander, même par la richesse ».
Cependant, séparation des pouvoirs temporels et spirituels ne signifie pas que l’Etat soit, puisse même être, neutre en matières de valeurs. Pour Comte, aucune société ne peut se conserver, ni se développer sans un « sacerdoce quelconque », sans un « pouvoir spirituel », sans une « doctrine sociale commune », sans ce que nous appellerions aujourd’hui des valeurs partagées et des institutions spécifiques pour les représenter. « Dans une population où le concours indispensable des individus à l’ordre public ne peut plus être déterminé par l’assentiment volontaire et moral accordé par chacun à une doctrine sociale commune, il ne reste d’autre expédient, pour maintenir une harmonie quelconque, que la triste alternative de la force ou de la corruption. » Toute société, et l’Etat qui en est l’émanation, a forcément une doctrine sociale, une forme d’accord sur des valeurs partagées, une idéologie, l’Etat n’est jamais neutre, même lorsqu’il le prétend.
La laïcité chez Rawls, ou l’impossible neutralité
Chez Rawls, l’idée de la priorité du juste sur le bien, afin de permettre la stabilité et le bon fonctionnement de sociétés dans lesquelles les citoyens ont des «conceptions différentes, et effectivement irréconciliables et incommensurables du bien », conduit directement à la conception d’un état laïque, conception assez proche de celle du républicanisme français – ce qui est peu commun pour un intellectuel américain. L’Etat doit « s’efforcer de rester neutre vis-à-vis des doctrines compréhensives (religions, philosophies) et des conceptions du bien qui leur sont associées », il doit assurer à tous les citoyens une chance égale de choisir leur conception du bien, il ne peut promouvoir une conception particulière du bien, et encore moins une religion d’Etat.
Certes, mais note Rawls, en réalité, la neutralité totale de l’Etat est impossible. Dans une société bien ordonnée, l’Etat ne peut accepter des conceptions du bien qui ne respectent pas les principes de justice et les libertés fondamentales, par exemple des religions ou des idéologies qui imposeraient des discriminations fondées sur le sexe ou la race. L’exemple de l’apostasie est particulièrement éclairant : dans la Théorie de la Justice, Rawls semble pencher vers la possibilité pour l’Etat d’interdire des religions punissant l’apostasie ; dans Justice et Démocratie, il tolère leur existence à condition qu’elles ne menacent pas l’ordre public, et que les pratiquants et leurs enfants dès le plus jeune âge aient suivi un enseignement sur leurs droits civiques et constitutionnels, qu’ils sachent notamment que la société dans laquelle ils vivent pratique la liberté de conscience et que l’apostasie n’est pas un crime aux yeux de la loi.
De façon plus subtile, en raison de ses principes, de sa culture, de ses institutions une société bien ordonnée par les principes de justice peut se révéler « inhospitalière » à l’égard de certaines conceptions du bien, de certains modes de vie. Ces conceptions sont appelées à rester très minoritaires, voire à disparaître. Leurs tenants ne peuvent se plaindre d’un parti pris à leur égard, d’injustice, de discrimination ; leurs conceptions sont simplement incompatibles avec les valeurs d’une société définie comme système équitable de coopération entre des citoyens libres et égaux. Ces conceptions peuvent d’ailleurs évoluer, et les exemples ne manquent pas de religions qui rejetaient jadis la tolérance et la liberté religieuse et l’acceptent aujourd’hui.
Que ce soit selon la conception de Comte qui a inspiré l’action des fondateurs de la IIIème République et la Séparation de l’Eglise et de l’Etat, ou selon la conception plus récente de Rawls, laïcité n’est pas neutralité. Aucune société n’est concevable sans un système de valeurs partagées dont les principes de justice de Rawls constituent un exemple particulièrement convaincant, assurant la stabilité de la démocratie et permettant la conciliation de la liberté et de la justice sociale.
Le ministre a raison : il faut enseigner une morale laïque.
Eric Sartori
Le socialisme d’Auguste Comte, Aimer, Penser, Agir au XXIème siècle, L’Harmattan 2012
Histoire des grands scientifiques français, Plon 1999/Tempus 2012
L’Empire des Sciences, Napoléon et ses savants, Ellipse 2003
Histoire des femmes scientifiques de l’Antiquité au XXème siècle, Plon 2006
Deux gros Couacs : extradition d’Aurore Martin et Notre Dame Des Landes ?
Faux couacs et vrais problèmes
Dès le début du gouvernement Ayrault, et même de la présidence Hollande, la droite n’a cessé d’instruire un procès en incompétence, et au fond en légitimité, en dénonçant de prétendus couacs à répétition, qui n’étaient souvent que des débats ou des questions légitimes. L’opinion, je pense n’est guère dupe. Deux remarques tout de même : on rêverait que les media jouent davantage leur rôle de mise en perspective, et de rappels des premiers temps de la présidence Sarkozy, Borloo viré de l’Economie et des Finances en moins d’un mois, les comportements de Rachida Dati, Rama Yade, la venue de Khadafi, de sa tente et de son harem, celui de Sarkozy lui-même, ses vacances sur le yacht de Bolloré ou aux USA, Cecilia et la rencontre avec le couple Bush, etc. D’autre part, si ça continue comme ça, l’UMP finira par apparaître plus extrémiste que le Front National… mais c’est leur problème.
Extradition d’Aurore Martin : Non au Mandat d’arrêt européen
Plutôt qu’à ces couacs médiatiques, le gouvernement devrait davantage prêter attention à des actes qui choquent en profondeur sinon l’opinion publique, tout au moins une partie importante de l’opinion publique plutôt de gauche (mais pas seulement, loin de là). Aurore Martin est membre du parti indépendantiste basque Batasuna, (très proche de l’organisation terroriste ETA) interdit en Espagne, autorisé en France. Elle est poursuivie pour participation à des réunions de Batasuna en Espagne, a fait l’objet de cette nouveauté et en l’occurrence monstruosité juridique, le mandat d’arrêt européen : arrêtée lors d’un contrôle routier le huit novembre, elle a été immédiatement extradée en Espagne, placée en détention provisoire – elle risque 12 ans de prison - pour un délit, s’il s’agit de participation à des meetings- qui n’existe pas en France.
Cette démarche, du temps de Franco, aurait conduit à l’extradition des républicains espagnols réfugiés en France.
Entendons-nous, je n’ai aucune sympathie pour ETA qui a terrorisé et tué jusqu’à plus soif conservateurs, libéraux et socialistes. Je comprendrais que dans le cadre d’une enquête anti-terroriste, Mme Martin puisse être interrogée en France, y compris par des policiers espagnols, puisse être éventuellement jugée, éventuellement condamnée en France par la justice Française, s’il est démontré qu’elle a été complice d’activités terroristes en Espagne.
Mais je découvre, surpris et révolté à cette occasion qu’un principe que je pensais bien établi, gravé dans le marbre constitutionnel – que la France n’extrade jamais ses propres ressortissants a été maintenant supprimé, subrepticement effacé. Qui a voté pour ça ? Quand ?
L’Europe, cette Europe là est détestable, et est, et sera de plus en plus haïe des peuples. Il est temps de tout reprendre, de mener une révolution copernicienne en réaffirmant, ce que font les Allemands, la prééminence dans chaque pays de la Constitution nationale, en France, de la constitution Française, sur le droit européen.
Le gouvernement, singulièrement le ministre de la justice, doit entreprendre rapidement une réflexion et une action sur ce thème.
Il faut obtenir le retour de Mme Martin en France, moyennant par exemple un contrôle judiciaire assurant qu’elle puisse être interrogée par la police ou la justice espagnole en France, sous contrôle de la justice française.
Notre Dame des Landes
Est-on sûr que Nantes ait besoin d’un aéroport international, que l’augmentation du trafic le justifiera alors que celui-ci est plutôt en diminution et que de nombreuses compagnies ne survivront pas à la guerre du low cost, , alors que des aéroports flambant neuf un peu partout en Espagne (Ciudad Real), au Canada ( Mirabel), en Italie ne reçoivent pas un seul avion ? Alors qu’un TGV amélioré peut encore rapprocher Nantes des aéroports de l’île de France ? (et encore, si Nantes était la capitale de la région Bretagne…)
Une mobilisation semblable ne s’était pas vu depuis le Larzac et Plogoff ! ça mérite réflexion !
Tarification progressive de l’énergie : une loi punitive, inquisitoire, imbécile
Le Sénat, grâce au Front de Gauche, vient de repousser, à la fureur du gouvernement et de certains députés socialistes et écologistes, le projet de loi sur la tarification progressive de l’énergie. Plutôt que de vitupérer et menacer les Sénateurs rebelles, le gouvernement ferait mieux d’en prendre acte, de manger discrètement son chapeau et de modifier considérablement une loi, qui, heureusement n’a encore guère attirer l’attention, tant elle est de nature à provoquer un véritable haut le coeur dans l’opinion.
Une loi imbécile
La loi prévue par le gouvernement était censée remédier à la précarité énergétique qui frappe huit millions de Français. En réalité la loi présentée vise aussi et avant tout à favoriser la réduction de la consommation énergétique. C’est une loi qui institue un malus pour la consommation énergétique au-dessus d’un certain seuil, calculé selon des critères variés telles que la localisation géographique, le mode de chauffage, la taille de la famille…
Or on ne peut poursuivre les deux buts en même temps et des économistes de l’Ecole de Toulouse avaient déjà rappelé dans une tribune du Mondedu 10 septembre qu’ « un barème progressif peut être contre-productif en termes d'équité et/ou d'économies d'énergie ».
C’est la même erreur que celle de la taxe carbone qui est répétée de manière incompréhensible, prouvant une véritable surdité des écologistes quant aux problèmes sociaux.
Seront en effet pénalisés les ménages à bas revenus vivant dans des logements mal isolés, avec des appareils ménagers anciens et énergivores, les familles nombreuses, les personnes sans emploi qui passent beaucoup de temps dans leur logement… La loi ne profitera qu’à ceux qui ont les moyens d’améliorer leur logement et d’acheter des équipements modernes.
Une loi inquisitoire
Que se passe-t-il dans un logement loué ? Entre un propriétaire qui peut accuser son locataire de gaspiller l’énergie et un locataire qui plaidera que l’isolation de l’appartement est déplorable ? la loi prévoit un partage du malus entre les deux, selon des modalités incompréhensibles. Pour l’énergétique globale de la population, n’avait-on rien de mieux à faire que de rajouter un sujet brûlant de conflits entre locataires et propriétaires ?
Que se passe-t-il dans l’habitat collectif dépourvu de compteurs individuels pour le chauffage ? Personne ne sait. Créera-t-on des Comités de résidents chargés de surveiller, morigéner, dénoncer les gaspilleurs inciviques ?
Les seuils de malus seront individualisés, et ce sera le fisc qui sera chargé de recueillir les élément individuels et de les transmettre au fournisseur d’énergie. Jamais on aura vu une inquisition fiscale poussée à ce point.
La présence de personnes âgées (mais à partir de quel âge devient-on frileux ?) devrait être considérée dans la fixation du seuil ; la présence d’équipements sanitaires spéciaux, le fait de travailler chez soi, les maladies des enfants et des aïeux, tout devra donc être déclaré au fisc si l’on veut éviter d’être pénalisé pour une consommation électrique « de confort »
C’est ahurissant et la Commission de l’informatique et des Libertés ne devrait pas laisser passer ce texte.
Croit-on que les Français veuillent une écologie inquisitoire et punitive ? Big brother compte vos bains chauds ! Mais quelle étrange manipulation a donc subi l’ADN des socialistes, pour que ce parti autrefois progressiste méprise à ce point la liberté et le progrès ? Le gouvernement ferait mieux de revoir sa copie et de faire une vraie et simple loi sur la précarité énergétique.
Auguste Comte: a socialism for the 21st century? Social reformism against social liberalism (1)
A Society “in great nervous tension”
In 2010, the mediator of the French Republic, Jean-Paul Delevoye, published a completely unusual report as for the tone. It described a French society “in great nervous tension, as if it were psychically tired ”, a “society which splits up, where the every man for himself replaces the desire for living together”. A decision was made… to suppress the function of mediator of the Republic.
The French society, like the European and American ones, indeed knows exploding social inequalities, which threaten social cohesion dangerously. “What does remain in common between a part-time supermarket cashier and the boss of a CAC 40 company ? asked the Marianne editorialist Jacques Julliard .. “What is the nature of the social bond which is supposed to still connect them ? The nation ? it is threatened each day by globalization” (Marianne, February 25, 2011). With that are added a debilitating feeling that progress is broken down, or at least, does not benefit all any more, the risk, for the first time in recent history, that the future of his/her children might be more difficult than that of the preceding generations, and the uncontrolled migratory movements which involve confrontations of culture and question the national identity.
The question “what is society made of ?” is thus rather sharp and urgent matter, it has been a subject of regular meetings, during three years, within a group of economist. It appeared obvious to me that the inventor of the word sociology, Auguste Comte could not be ignored, in fact was certainly worth questioning, and that he has many things interesting to say to us on this topic. Comte is initially an essential thinker of science, progress and challenges which result from it for the society, and they are not so common, the philosophers with a strong scientific formation who know at this point the scientific mind. He is also the philosopher of public opinion as a social regulatory instrument. We should not be astonished by living in a democracy of opinion – a generally pejorative notion ; he had announced it enough to us. National Education, the great positivist project -the only successful one ? - succeeded thanks to men like Jules Ferry, also the question “ how to educate” is also a fundamental comtienne question. Lastly, positivism is primarily a modest ideology, a reformism, that is not satisfied by the liberal spontaneously emerging order, affirms that his improvement is always possible, but refuses as dangerous and counterproductive any violence allegedly “making” or accelerating history.
However we can all see that all our societiesspontaneously tend towards a social democrat compromise between total freedom and social constraint, between individualism and solidarism; but, oddly, political forces naturally carrying this project, and most capable to make it progress, are rather in retreat, do not manage any more to conquer the people, the opinions, the power. It is my conviction, firstly, that this paradoxical and unhappy situation is due to purely opportunist practices which are not based on solid doctrines, sure, precise, organizing and clearly asserted; secondly, that the essential elements of these doctrines, let us dare the word, of this ideology, can be found in Auguste Comte positivism.
Comte was a scientist who, starting from a history of sciences, build a theory of knowledge, then a theory of the evolution of civilizations and undertook to found a science of the society-which he called sociology. He is initially a thinker of science, which he knew well better than a number of modern epistemologists –they would sometimes gain to read him again .
Furthermore, the destiny of the Occidental world was that of an extraordinary scientific and technical adventure, an adventure which is today globalized. Reading Comte remains more than ever useful to understand this world.
Count is also the thinker of progress. Whereas in Occident, at least, this concept of progress is disputed, whereas one has sometimes the impression that the conservatives do not know any more what they are supposed to preserve and promote “policies of rupture”, whereas the progressist forces, which used to think progress only in term of rupture and not of a positivist continuous process, seem to keep as only agenda the conservation of acquired social advantages, reading Comte again should not appear useless.
Comte is also a thinker of the public opinion, to which he grants a principal role in the social regulation, the ideologist and the inventor of a scientific and reformist socialism – by essence, not contingency. That made, I believe, many reasons which justify the necessary rediscovery of Comte and which one tries, again, to think starting from his work.
Eric Sartori,
Le socialisme d’Auguste Comte : Aimer, penser agir au XXIème siècle, l’Harmattan, 2012
Histoire des Grands scientifiques français, Tempus, 2012 (Plon 1999)
L’Empire des Sciences, Napoléon et ses savants, Ellipse 2003
Histoire des femmes scientifiques de l’Antiquité au XXème siècle, Plon 2006
Condado de Lula, do positivismo ao PT, uma ideologia brasileira?
Quando em 2002, Luiz Inácio Lula da Silva (Lula) foi eleito Presidente da República brasileira, poucos no Ocidente preocupado com uma possível cubanização do Brasil, uma trotskista revolução iminente, uma nova comunismo e seus gulags. O mínimo que você pode dizer é que os eventos não ratificaram este medo, e que a reeleição de Lula e, em seguida, a eleição de Dilma Youssef confirmou a popularidade do Presidente e do PT (Partido dos trabalhadores), justificada pelo poder, prosperidade e justiça social crescente, breve progresso económico e social. A tese que pretendo desenvolver neste artigo é que o PT, mesmo se não, alegação de fato encontra-se na tradição brasileira decididamente um progressismo profundamente influenciado pelo positivismo de e positivista socialismo Auguste Comte oferece soluções que em grande parte inspiraram brasileiro agora e ainda ofertas válidas para o futuro.
O partido dos trabalhadores
O partido dos trabalhadores foi fundado em 1980. Ele deriva da grande indústria metalúrgica de greves de 1978, em que Lula na cabeça do Sindicato desempenhou um papel proeminente, onde os militares preparados para transferir o poder aos civis. O partido de oposição "autorizado por militares (movimento democrático Brasil) tinha nada atraente para os trabalhadores, sindicalistas, estudantes, intelectuais, classe dos camponeses pobres e enorme. Para ser capaz de defender os direitos sindicais e dos trabalhadores, para intervir na vida política, 101 delegados representar 17 Estados brasileiros reuniram-se 10 de fevereiro de 1980 em São Paulo e fundou o PT kernel cujo líder era composta principalmente de sindicalistas.
Embora ele reuniram-se em alguns lugares uma forte minoria de trotskistas e revolucionárias comunistas de várias denominações, o PT alegou claramente desde a sua origem como um socialista - e a parte não - comunista, reformista e não revolucionário, como "partido de massa, socialista e democrática. Ele também atua como um "partido de todos os dias do ano", que envolveu todos os dias em todas as lutas e demandas sociais da sociedade. Não é uma máquina simples para ganhar eleições ou para controlar um Parlamento, mas visa a construção de um conceito de democracia moderna, renovada e eficaz muitas vezes resumido como 'democracia participativa':
«Queremos que a política como uma atividade para as massas que desejem participar, legal e legitimamente, a todas as decisões da sociedade». O PT não apenas atuam na época das eleições mas, principalmente, para a vida diária de todos os trabalhadores. «É assim que será possível construir uma nova forma de democracia, cujas raízes tomar na base da sociedade e cujas decisões serão tomadas por maiorias».
A ideologia do PT foi, portanto, nada que se preocupar até mesmo a anti-comunista tetchy, especialmente para quem conhece um pouco da história político brasileiro.
Positivismo no Brasil
Não, especialmente na França, um deve ignorar que o lema do Brasil "Ordem e progresso" foi dado a ele pelo brasileiros discípulos do fundador do positivismo, de Auguste Comte. O mais notável deles, incluir Benjamin constante Botelho de Magalhães, diretor e Professor de matemática na escola militar do Rio, que se tornou o homem forte do governo, quando em 1889, uma coalizão militar derrubou o regime corrupto e incapaz do Segundo Império e estabeleceu a República, Miguel Lemos e Teixeira Mendes, que, em 1882, fundou a positivista da Igreja Brasil - há sempre dois positivista nos templos do BrasilRio de Janeiro e Porto Alegre. É Teixeira, que concebeu e adotada a atual bandeira do Brasil e a ordem do lema positivista e progresso. Ele também propôs um status social muito avançado para membros do pessoal, com um salário mínimo e seguros de saúde e Previdência. Incluem ainda o general Rondon, que deu seu nome a um dos Estados da Federação, e que herdou a missão de positivista no ponto mais alto para cobrir a Amazônia de uma rede de telégrafo; descobrindo a pobreza e a exploração dos índios, tomou sua missão para criar o serviço de proteção indígena. Sob a influência dos positivistas, o Brasil realizou a separação entre Igreja e estado mais pacificamente em França, aboliu a escravidão e as instituições que, além de alguns raros episódios da ditadura, em vez disso trabalharam bem. Especialmente, desde a sua independência, o Brasil iniciou uma longa marcha rumo ao desenvolvimento industrial que levou gradualmente ao nível onde vemos. Há quarenta anos, o Rio Grande Do Sul Estado foi governado por um partido de positivista, o partido republicano, fundado por Julio de Castilhos. Uma figura de liderança do Brasil moderno, o líder populista de Getúlio Vargas, que governou de 1936 a 1945 e de 1951 a 1954, ainda representou o partido. Caracteristicamente, este herdeiro um pouco infiel ao positivismo, métodos às vezes rápido, lutou contra o comunismo, aceitou a economia de mercado, mas configurar uma importante legislação social e nacionalizou a indústria do petróleo, que fez um monopólio estatal.
A ideologia positivista
O positivismo de Auguste Comte é a tentar conciliar a ordem e progresso: "nenhuma ordem real não pode mais para estabelecer e especialmente o último, se ele é totalmente compatível com o progresso;" "nenhum grande progresso efetivamente não pode ser realizado se tende finalmente para a evidente consolidação da ordem" (cursos de Philosophie positivo, 46th lição). A política positiva é antiliberal, recusa-se a ficção original de um contrato social e, embora aceitando a existência geral de uma ordem espontânea (a ordem do mercado), acho que nunca é o melhor possível e ainda muito pode ser melhorada pela inteligência e actividade humana. É reformista e não revolucionário, considerando como sendo essencialmente cumulativo e contínuo progresso: ' sociedade humana é caracterizada principalmente pela continuação da cooperação de sucessivas gerações, a fonte primária da evolução de nossa espécie... ". «Se o progresso não é um acúmulo contínuo, então é uma forma de ' milagre perpétuo e o progressivo março da civilização torna-se em vigor sem uma causa» Positivo política nega a ideologia da ardósia, a parteira da violência da história e do comunismo, incluindo County denuncia a ' ignorância das leis reais de sociabilidade e a perigosa tendência para comprimir qualquer individualidade. O positivismo defende a propriedade privada, que não é a liberdade de usar e abusar caro aos Liberais, e afirma que 'a feliz expressão do socialismo, sistema caracterizado pelo que "todo mundo cuida legitimamente seus interesses pessoais, enquanto os vê como um cooperant em um verdadeiro serviço público. Positivismo é anti-constructivisme, afirmando a existência de um movimento espontâneo e leis de organização das sociedades que limitam o poder do legislador, que não podemos saber tudo e, portanto, não deve desejar. Positivismo é anti-totalitária, afirmando a necessidade de um poder espiritual e a necessidade absoluta de sua separação total com o poder temporal. Positivismo é democrático, observa que uma democracia é, necessariamente, a democracia de opinião e atribui grande importância à formação da opinião pública, a responsabilidade do poder espiritual (educação, especialistas, intelectuais, mídia, igrejas, organizações não-governamentais) e tendo em conta.
A Fundação de um sistema de ensino universal, obrigatório, secular é a causa final positivista; isso foi na França, a luta de Jules Ferry, afirmou positivista; secularismo foi essencial dos positivistas, brasileiro e francês; e quando Lula diz orgulhosamente como um dos maiores sucessos da sua Presidência '.«eu sou o primeiro presidente do grau Brasil criou 14 universidades, 126 campi universitários e 214 escolas técnicas ", ainda fica esta tradição e esta luta.
Um acadêmico brasileiro, Paolo Pezat disse: "Eu não sei como nós tem ido de Auguste Comte a Lula e por que chance todos os políticos que marcaram o Brasil no século XX vem do Rio Grande do Sul?" Eu sei uma coisa, aqui é que os homens colocaram suas idéias políticas em prática. Há 40 anos, esta é uma implementação da política de Auguste Comte. Hoje, é uma outra visão do mundo com o Lula... O estado do Rio Grande do Sul, de 1891 a 2005 a possibilidade de um outro mundo, outra aventura política... ». Para um não-bresilien, que necessariamente tinha perspectiva suficiente distância, link contagem para Lula do que apenas a contingência do Rio Grande Do Sul e Porto Alegre; bem, o partido dos trabalhadores parece ser uma tradição progressista brasileiro na ideologia brasileira, fortemente marcada pelo positivismo.Apenas a ordem e progresso sustentável?
Por resolver problemas: a insegurança e corrupção
As vitórias invejáveis do partido dos trabalhadores provam a inveja que ele tem amplo apoio da população e melhorar o padrão de vida, justiça social, saúde pública, poder econômico, reconhecimento político internacional são inegável sucesso. São dois problemas principais: insegurança e corrupção, que não estão cientes do positivismo, a ideologia progressista brasileiro.
Insegurança: o Brasil oscila, desde 2000, cerca de 26 homicídios por ano por 100.000 habitantes, tornando-o um dos países mais violentos do mundo (atrás a Honduras, recorde mundial - 82 para cem mil - mas antes o México - 18 para cem mil). Desde 2000, metade um milhão brasileiros perderam suas vidas de forma violenta; oito dos 10 brasileiros têm medo de ser morto. Caso particular, violência homicida atinge especialmente crianças e adolescentes (8.6 para 100.000, o que coloca o Brasil antes da Guatemala, na Colômbia, o Iraque, a África do Sul, o México).
2011, pelo contrário, foi um ano de ressurgimento terrível, com um aumento de 35% no estado de São Paulo. Este ressurgimento é talvez em parte, mas apenas em parte, ligado à ação firme da polícia e ao fato de que muito poderosas gangues brasileiros (como o infame Commando primeiro na capital que regimes anteriores haviam deixado prósperos) estão lutando contra a parede. A situação brasileira é talvez pior do que a do México (assunto de sinceridade das figuras mexicanas), mas o Brasil, o estado é agora - finalmente - para tratar seriamente as máfias e vencer a luta.
O flagelo dos assassinatos de crianças agora se estende fora das cidades principais, inclusive em áreas que tenham beneficiado de programas sociais importantes. Pode ser o sinal de uma diminuição das mafias expulsados de grandes cidades, e também prova que alfabetização e escolaridade, pré-requisitos, não são suficientes ao público e a autoridade do estado também são degradados. Lá também, ordem e progresso permanece uma moeda corrente. Se alguns positivistas brasileiros têm no passado talvez demasiado inclinada para a ordem, e talvez alguns a PT também desviada para progresso, o governo atual parece ter compreendido a necessidade desta conciliação essencial positivista; um regime de positivista socialista, progressivo, não deixa nenhuma ação pelo Estado, representante legítimo do corpo social, desafiado pelas máfias.
Parlamentarismo e a corrupção; a urgência da democracia participativa
Em agosto de 2012 começou no Brasil em um dos ensaios mais importantes de corrupção, o escândalo do Mensalão, onde o alto nível, uma dúzia de membros do Congresso, dois ex-ministros, estão envolvidos vários líderes do PT e um antigo primeiro-ministro, José Dirceu. O fato que este julgamento está ocorrendo é um passo importante, mas é muito difícil pensar que a corrupção poderia continuar a nível sob um governo petista.
Como muitas vezes, não é homens precisa de desespero, mas para algum sistema - arena - intrinsecamente perverso, que conduz inevitavelmente, independentemente dos governantes, com a compra dos votos dos opositores políticos para permanecer no governo e até mesmo simplesmente levar a cabo a política para a qual foi eleito - onde os famosos Mensalão envelopes - que deu seu nome para o julgamento.
No entanto, o exemplo francês sob a política parlamentar de restauração, também da Inglaterra, que era então o paragon do parlamentarismo e onde os votos foram falsificados em proporções surpreendentes graças ao sistema dos distritos"rotten", havia inspirado a Auguste Comte uma sábia suspeita do parlamentarismo. É também uma lição que retinha o Presidente positivista do Rio Grande do Sul, Julio de Castilhos: o Presidente e o povo fala e legislar, o papel do Parlamento é reduzido para votar o orçamento e verificar contas.
Claramente, Positivismo e a experiência do poder do PT se cruzam: democracia não pode viver se é reduzida a democracia parlamentar. Esta foi a ambição do PT para ser " todos os dias da festa do ano", uma ambição que ele deve continuar se ele quer continuar sua transformação feliz do Brasil. Isso envolve em profundidade, diário, responsável pelo diálogo entre o governo, especialistas e cidadãos. o que alguns, para o PT ou em outro lugar, democracia de chamada participativa, que Auguste Comte caracteriza-se assim: "somente pública deve indicar a finalidade, porque se ele ainda sabe o que é preciso, ele sabe o que ele quer, e nenhuma pessoa deve notificar quer ele" (separação entre as opiniões e desejos)
A lição que se aplica em outras latitudes: se estamos construindo um sistema federal Europeu em torno do Parlamento e a Comissão, então vamos a Europa não é maior, mas grande corrupção e o poder dos grandes lobbies.
Eric Sartori, autor de
Le socialisme d’Auguste Comte : Aimer, penser agir au XXIème siècle, l’Harmattan, 2012
Histoire des Grands scientifiques français, Tempus, 2012 (Plon 1999)
L’Empire des Sciences, Napoléon et ses savants, Ellipse 2003
Histoire des femmes scientifiques de l’Antiquité au XXème siècle, Plon2006
Le PS en voie de cadavérisation ? Tout sauf ségolène ! Signer pour Gorce ?
Tout sauf Ségolène
« Longtemps, je me suis exprimé avec retenue… Aujourd’hui, je suis libre. J’ai le devoir de dire franchement ce que je pense… Cette élection a été étrange :les socialiste se sont laissé persuader de choisir une candidate, sur une promesse de victoire, celle qui était la moins capable de gagner. Il ne faut pas que cette illusion se prolonge. Ni qu’on présente comme moderne et novatrice une démarche archaïsante et régressive (!!!»
Voici comment s’exprime Lionel Jospin à propos de la campagne de Ségolène Royal de 2007. Il faut le lire pour le croire, et pour comprendre aussi ce qui s’est joué à La Rochelle, ce qui se joue, ne cesse de se jouer au sein du PS.
Décidément ces messieurs (et mesdames, un peu) de l’establishment socialiste n’ont pas compris ce que peuvent l’espoir, la vision claire et optimiste, la confiance dans le peuple et la confiance du peuple, ils n’ont pas compris la nécessité absolue de renouveler la politique par la démocratie participative. Ils n’ont même pas vu, pas voulu voir, le tournant du meeting de Rennes, où un peu de l’ancien espoir a reparu. Et c’est bien malgré eux que la campagne de François Hollande a été gagnée, en grande partie, grâce au renouvellement idéologique, à l’aggiornamento apporté par Ségolène.
Remarquent-ils aussi que, dans un gouvernement à la peine, les ministres qui s’en sortent le mieux, les Valls, Peillon, Montebourg sont d’ anciens piliers de la campagne de Ségolène ?
Rien sans Ségoléne ?
Et qu’est-ce que c’est que cette désignation d’un premier secrétaire par des manœuvres de Politburo dignes de l’URSS Brejnevienne ? Comment le Premier secrétaire ainsi désigné pourrait-il bénéficier de la moindre légitimité dans le PS et dans l’opinion ? Et lorsque le candidat le plus probable est un Cambadelis, vieux compagnon de Strauss-Kahn, qu’il n’a jamais désavoué, depuis les magouilles de la MNEF, condamné pour un emploi fictif dans une association dirigé par un membre du Front National, comment ne pas voir que l’on écoeure les électeurs, comment ne pas voir quelle arme on donne aux adversaires politiques, comment l’on renforce le tous pourris et le vote FN ?
Quand une organisation est tellement divisée qu’elle en vient à choisir, en quelque sorte nécessairement, pour sa direction les plus médiocres, comme l’ex-URSS, elle est en voie de disparition.
Signer la contribution Gorce ?
C’ est pourquoi, comme le réclame Gaëtan Gorce et maintenant Harlem Désir, qui se réveille un peu tard, il faut arrêter d’urgence le processus en cours et mettre en place une véritable primaire, une élection par les militants du Premier Secrétaire. Martine Aubry, qui a tant voulu l’être…, peut bien attendre encore un peu avant de partir.
Gaétan Gorce réclame une capacité à mobiliser et à entraîner, une aptitude à organiser la réflexion collective, voire à anticiper les grands débats, ce qui me paraît être un excellent portrait de Ségolène Royal. Peut-être n’est-il pas réaliste qu’elle revienne maintenant à un tel poste, peut-être pas. Mais en tous cas, elle devra jouer un rôle central. Car à force de tout sauf Ségolène, le PS meurt, le PS est mort ! Sans regrets ?
Le mel de Trierweiler
Alors là, c’est le pompom ! Est-ce que Montebourg va oser reprendre « le seul défaut de François Hollande, c’est sa compagne » (actuelle) ?
Et Valérie Trierweiler mérite décidemment son surnom de Rottweiler
Avec un peu de tristesse devant tant de bêtise, de bassesse, de méchanceté, d’indécence, devant tant de médiocres combines, faisons le pari de la grandeur, de la décence, de la hauteur de vue, de l’intelligence
Le pari que Ségolène Royale sera élue !
N’empêche qu’il faudra régler le cas Trierweiler, sans quoi la présidence Hollande sombrera vite dans le ridicule. Comment le Président pourrait-il s’imposer devant Angela Merckle s’il ne parvient pas à obtenir de sa compagne un comportement non pas même généreux ou intelligent, mais simplement décent ? A qui les ministres devront-ils rendre compte de leur action ? Devant Miss Trierweiler ? Ils vont être content, Valls, Montebourg et beaucoup d’autres…