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j'ai aperçu damien dultheo en train de faire bomboclaat avec gérard larcher, françois de rugy ,denis olive
Par BAMBOCLAAT, le 25.11.2023
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Date de création : 16.08.2010
Dernière mise à jour :
01.07.2022
73 articles
Korn ! Que ce grain de maïs à pu faire parler dans la métal sphère ! Une trajectoire qui a suscitée de vif débat au sein des fans…. Il faut dire que la carrière de la bande de Bakersfield est volumineuse avec quatorze album en moins de 20 ans ! Porté par la génération qu’on dénommera néo métaldont le groupe sera le fer de lance, Korn décline au moment où cette musique disparaît des charts de part l’overdose de nu métal et un évident mépris de certains rock critiques. Jonathan Davisn’a cependant jamais lâché la poule aux œufs d’or avec les galettes du premier opus (le mythique Blind) et le sommet Follow The Leadermais aussi des omelettes plus ou moins fade (le pire étant l’indigeste mix métal dubstep de The Path of Totalityou encore l’ insignifiant Untitled ). Au sein des haters du groupe on entend souvent les mêmes arguments : Kornce n’est pas du métal, c’est du commercial, un groupe un peu spécial mais pas si sale qu’il n’y paraît… Bref si on veut comprendre le nœud du problème, il faut d’abord se faire une opinion neutre et ce n’est pas si facile, surtout si on a arrêté ses idées à l’album de la bascule (Untouchables) et rester plutôt indifférent aux restes. Et puis un jour on voit que Korn est à l’affiche d’un Hellfestsans susciter de débats et on se dit que le temps a pu faire son affaire en rangeant les californiens au rayon culte...Après une réécoute attentive et active de l’ensemble des quatorze albums mon opinion est qu’il faut comprendre la base pour savoir pourquoi Jonathan Davis et ses acolytes ont toujours le c… entre deux, trois voir quatre chaises...Are You Ready ?
Flashback, Kornavant Jonathan Davis c’était LAPD et Creepavec déjà Fieldey le bassiste à la culture hip hop et Munky le guitariste avant que Headne les rejoignent puis David Silveriaaux fûts. Le groupe s’enrichit du son métal des 80’s dont il sort mais aussi par l’impact du hip hop californien en force lors de ces années avec l’émergence du Gangsta. La Californie a déjà produit des groupes qui s’imprègne du métissage sonore notamment quant l’album de Rage Against The Machine déferle en 1992 qui est une onde de choc et durera tous les 90’s. Korn cherche son chanteur et se tourne vers le « faget » Jonathan Davis chanteur de Sex Art alors plutôt inspiré par la pop elctro de Duran Duran. C’est ce qui donne ce mélange entre un chanteur sans code préétabli du métal s’adaptant avec merveille à l’énergie rythmique dominé par une basse 7 cordes matraqué et de cordes dont la lourdeur est une quête permanente… L’évolution dure cinq albums jusqu’à Untouchablesen 2002 l’album préféré de Jonathan Davis mais à contrario et ce, malgré des titres percutants tel que Here To Stay cette album à la production parfaite déçoit les puristes déjà émoussé par le pourtant pas si mal Issues.
Si l’album suivant Take Look a Mirror est plus brut, on sent que Daviset consorts souhaitent se tourner vers des sons moins virulents et plus pop voir mélo. Les deux albums suivants sont significatifs dans cette démarche opportuniste ou volontariste mais coupe Korn d’une partie de sa base de fan métal. L’album produit par Ross Robinson en 2010 le producteur des deux premiers albums Remenber Who You Are est hyper intéressant car il tend à maturer le travail pop et la hargne des débuts où l’on ré entend (enfin) Fieldey battre sa 7 cordes avec véhémence ! Mais, dommage Korn écoute du dubstep est siNarcisstic Cannibal est un single efficace le reste de l’albumThe Path Of Totality est indigeste.On est à la rupture de ce que Korn peut offrir et conscient de cela, l’album suivant voit Head guitariste originel de retour de ses délires évangélistes au sein d’un album pas si mauvais The Paradigm Shift mais qui confirme la volonté deJonathan Davis de se tourner vers un chant plus mélodique inspirationChris Cornellmais qui dénote avec la violence de Korn. Les albums suivantsThe Serenity of Suffering etThe Nothing confirme cette ambivalence violence, mélodique au sein d’une production léché. Le dernier albumRequiem au son très lourda du sensmais manque de spontanéité….
Kornen définitive est un groupe patchwork au sein duMétal traversé par de multiples influences qui ont enrichi l’univers du groupe mais l’ont également déstabilisé au point de vue de la création. De nos jours,Kornest emblématique d’un son d’une générationet on remarqueque le passé àfait résilience.
Si l’influence est moindre, l’affluence toujours en live démontre l’impact d’un groupe qui a su se démarquer tant par la personnalité deJonathan Davisdont les blessures incarnés et parfois théâtralisés assombrissent et pèse sur la musique deKorn mettant en lumière la violence faite à l’enfance et d’une certaine façon le droit à l’innocence heurté par le monde des adultes et du rejet de la différence à l’adolescence.La Mass Guitar groovy et parfois mélo du quintette est aujourd’hui assumé et c’estpas si mal pour les quinquas du Métal !
A la fin d’une saison on se pose légitimement une question : que retenir ?
Pour répondre à cette interrogation il faut d’abord savoir d’ où on part.
Dès lors, cette saison 2021 2022 a vu un relatif retour à la normale avec le retour quasi générale et sans jauge d’un public enfin de retour dans les stades. Cependant à l’exception des gros clubs et des clubs anglais, on se creuse la tête pour boucler les budgets notamment en France qui dit au revoir à la manne illusoire de Mediapro. Amazon arrive et profite des soldes du championnat quand cette même ligue 1 s’enlisse dans un procès bein /canal portant sur ses droits tv, c’est sans fin…Autre institution qui a été menacé l’UEFA et l’éphémère projet de Superligue porté par la Juventus et le Real Madrid mais grâce à la fronde des supporters (notamment anglais) le projet est vite mort né provoquant un tollé envers Florentino Peres président du Real qui aura en fin de saison une sacré revanche. Rapide tour d’horizons national, étrangers, européen et des sélections pour tirer un bilan.
- La Ligue 1 a des étoiles pleins les yeux quand l’annonce de l’arrivée de Léo Messi au Paris SG se confirme. Le trio Messi Mbappé Neymar fait rêver mais va vite déchanter. Si Kylian Mbappé est stratosphérique en Ligue 1 (28 buts pour 17 passes décisives, il est à la fois le meilleur buteur et passeur du championnat) ce n’est pas le cas de la Pulga (6 buts pour cependant 14 passes décisives) et encore moins du Ney. Le Paris SG domine les débats en Ligue 1 mais l’ impression qui en sort est une équipe qui joue et déjoue grâce aux exceptionnels individualités mais le collectif de Mauricio Pocchetino ne prend pas. C’est un titre sans joie pour ce dixième sacre du Paris SG qui égale le record stéphanois pour probablement le dépasser...
Car cette saison est historique dans le sens où des piliers qui s’effrite depuis quelques années sont tombés et pour certain bien bas ! St Etienne repart en Ligue 2 au cours d’un barrage haletant face aux heureux Auxerrois qui retrouve l’élite et surtout Bordeaux dont le nouveau propriétaire Gérard Lopez englué dans les problèmes financiers ne trouve pas la recette au point que le club pourrait se retrouver en National… La Matmut va sonner encore plus creux... quant les séduisants Toulousains font eux le chemin inverse, il y aura au moins un club de la Garonne en Ligue 1 la saison prochaine. Autre perdant le FC Metz qui après une saison correct l’année passée ne retrouve pas le niveau et reprend l’ascenseur, Fred Antonetti pourra au moins voir se satisfaire du retour des corses de l’AC Ajaccio en Ligue 1 !
Pour les gros la déception est lyonnaise : 8ème pire classement depuis 20 ans sans qualification européenne. Peter Bosz ne trouve que trop rarement la formule malgré un bon Dembélé (21 buts) mais avec de trop irrégulier Paqueta et Aouar toutes ambitions semblait comprises. Les jeunes sont la satisfaction de la saison (Malo Gusto, Lukeba, Maxence Caqueret) au point que ceux ci devrait être une base de travail pour un nouveau Lyon on l’espère plus rugissant. En revanche son concurrent olympiens à des étoiles pleins les yeux ! La nouvelle équipe dirigeante marseillais qui place Jorge Sampaoli voulait du jeu elle a eu de l’efficacité ! Les recrues Saliba, Guendouzi ou encore le retour en forme de Dimitri Payet a permis à l’OM de tenir un rythme très energivore (par le jeu proné par Sampaoli) mais qui s’est révélé efficace : Second après un sprint haletant avec les monégasques dont le début de saison fut décevant au point que Niko Kovac soit remercier en milieu de saison et Philippe Clément lui trouve l’alchimie grâce à une série incroyable de 9 victoires consécutives aidés par un Wissem Ben Yedder (25 buts) et un Aurélien Tchouaméni détonnant mais qui ne suffira pas pour un accessit direct et devra repasser par deux tours de qualifications pour la C1.
L’équipe qui ne mérite pas sa place en rapport avec sa saison c’est bien le Stade Rennais. Mais quel saison incroyable sur le plan du jeu ont fait les hommes de Bruno Genesio ! 82 buts marqués cette saison un duo Laborde (14 buts) Terrier (21 buts) au sommet et bien servis par la révelation Lovro Majer (8 passes) et la confirmation de Benjamin Bourigeaud (11 passes). Des matchs incroyables tel celui face aux deux olympiens de part une maitrise du jeu qui ont peux le dire nous a donné une sacré veine ! Seul ombre la défense n’aura pas été à la hauteur seul Aguerd aura été au niveau. Rennes sera en Ligue Europa s’est finalement pas si mal et en compagnie du rival Nantais vainqueur de la Coupe de France. Après avoir frôlé la relégation l’année passé une grinta s’est institué chez les Nantais avec l’aura d’Antoine Kombouaré enfin loué. Ludovic Blas, Kolo Muani, le vieux briscard Nicolas Pallois, le jeune défenseur Merlin ou encore le gardien Alban Lafont portent des hargneux canaris vers un bonheur trop rare depuis la prise en main du club par Kita, un repis plutôt qu’un devenir ?
Enfin pour finir par évoquer les surprenants Strasbourgeois 6ème et pas loin de l’Europe, forcément de la saison en demi teinte des riches niçois de Christophe Galthier (5ème en Ligue Europa Conférence et finaliste de la Coupe de France) avec la révélation d’Amine Gouiri, la percée d’Andy Delort (17 buts) et Jean Noël Todibo. La rétrogradation dans le ventre mou du champion lillois qui en perdant une partie de son ossature aura perdu son âme. Enfin les lensois de Seko Fofana, Jonathan Clauss et consorts affiche une nouvelle saison prometteuse ponctué par une 7ème place à nouveau sans récompense et la prime aux promus pour Troyes et Clermont qui se maintiennent ainsi que le FC Lorient en bas de la pente une bonne partie de la saison avant de remonter la tête au bon moment.
- A l’étranger on peut parler d’un relatif status quo dans l’ensemble Du Big 4 européen à commencer par l’Allemagne. Seul l’Italie fait un peu exception quand l’Angleterre s’offre un haletant sprint final.
° Pour le Bayern Munich qui domine la Bundesliga depuis dix ans sans égal ! Et quant on voit Haaland quitter les rangs du Borussia Dortmund on ne voit pas qui peux rivaliser à moins d’un effondrement ! Peu de surprise malgré du beau jeu en Allemagne avec la confirmation de l’Union Berlin 5ème qui détrône le Hertha pour la seconde année chez les Berlinois qui se maintient de justesse en barrages dans ce duel des historique en péril avec Hambourg. Un retour qu’amorce Schalke O4 après une saison au purgatoire. Parmis les révélations ont peu nommer les français Moussa Diaby et Christophe Nkunku du RB Leipzig vainqueur de la Coupe d’Allemagne (peut être un détonateur?) formation séduisante mais trop peu solide, Goritzka est toujours aussi important pour le Bayern tout comme Manuel Neuer et que dire de Robert Lewandowski : 35 buts, voilà.
° En Italie le Milan AC retrouve enfin un scudetto !devançant son rival éternel et tenant du titre l’Inter qui devra se contenter de la Coupe d’Italie. Le MAC de Rafael Leao, Theo Hernandez, Mike Maignan, d’Olivier Giroud (11 buts) et d’un moins brillant mais très présent Zlatan Ibrahimovic réussit son pari d’un nouveau titre après une décennie de disette et a su déjouer les pronostics au sein d’un trio complété par le Napoli d’Insigne et Mertens. La Juve après un début de saison catastrophique remonte la pente via sa recrue phare Vlahovic pour une qualif en champions League quant la Lazio d’Immobile et l’AS Roma de Mourinho et de son attaquant Abraham devront se contenter de l’Europa League. La déception vient de l’Atalanta Bergame seulement huitième de la Série A cette saison, la fin d’un cycle ?
° En Espagne c’est le Real Madrid de Carlo Ancelotti qui plane sur la Liga avec un Karim Benzema au sommet de son art (27 buts) bien accompagné par un Luka Modric retrouvé et une nouvelle génération représenté par les brésiliens Militao et Vinicius Junior (17 buts). Avec 13 points d’avance sur son rival Barcelonais qui finit mieux la saison qu’elle n’avait commencé. Le départ à la mi-saison de Ronald Koeman et le retour de Xavi au manette avec la volonté de remettre une nouvelle génération en place (Pedri, Gavi, Fati, Araujo et l’arrivée de Ferran Torres) complété par la vieille garde (Sergio Busquets, Jordi Alba…) et bien aidé par le retour en forme d’Ousmane Dembélé a permis au Barça d’entrevoir un avenir plus radieux. L’Athletico Madrid lui a sauvé les meubles si Luis Suarez a semblé moins prégnant que la saison passé tout comme le revenant Antoine Griezman ce n’est pas le cas de l’uruguayen Angel Correa et de Jao Felix deux hommes dont s’appuira à coup sur Diego Simeone pour la saison prochaine. Enfin les clubs Sevillans complètent le haut du tableau avec le FC Séville qui se qualifie pour la Champions League grâce à une solide assise défensive (le gardien marocain Yassine Bounou, les défenseurs Jules Koundé et argentin Marcos Acuna) quand le Betis lui illumine le jeu avec le retour en grâce de Nabil Fekir un des meilleurs joueurs de Liga cette saison avec ses coéquipier espagnol Segio Canales et Juanmi. La Sociedad finit moins bien la seconde moitié de la saison et Villareal d’Unai Emery se contentera de l’Europa League Conférence. Quant à Bilbao et Valence il reste aux portes de l’Europe.
°Enfin en Angleterre les citizens de Manchester conserve leur titre et ce au prix d’un beau sprint final avec le Liverpool de Jurgen Klopp bien aidé par une ossature solide (Allisson, Van Dijk, Mo Salah, Mané, Aexander Arnold, Jota…) mais qui laisse le titre et se contentera de la Cup. Manchester City comfirme son empreinte sur la Premier League depuis quelques années. Le travail de Guardiola porte ses fruits via un milieu détonnant (Kevin de Bruyne, Jamie Foden, Bernardo Silva…) Un peu derrière Chelsea qui n’est désormais plus la chose d’Abrahamovic complète le podium. Les vainqueurs de la League Cup de l’ancien gardien rennais Edouard Mendy et qui avait gardé la même structure (Marcos Alonso, Azpillicuetta, Thiago Silva, Mount, Kovacic, Jorginho, Kanté, Pulisic)qui avait permis de remporter la Ligue des Champions n’a pas réussi son pari. L’apport de Lukaku n’a pas été décisif. Après un début de saison raté le Tottenham bien aidé par l’arrivée aux manettes d’Antonio Conte se place à la 4ème marche. Harry Kane et ses coéquipiers se payant le luxe de dépasser sur la ligne d’arrivée l’Arsenal de Mikel Arteta revigoré cette saison avec un excellent Saka et un prometteur Nkettiah. Au rang des déçus Manchester United où Christiano Ronaldo n’a pas suffit et le club ne parvient toujours pas à retrouver les sommets malgré les milliards et Leicester dont la huitième place ne permet pas d’accrocher l’Europe. Quant au niveau riche Newcastle sa onzième place le maintien en attendant mieux...
- Drôle de saison européenne impacté évidemment par le contexte de l’invasion russe en Ukraine et l’exclusion des clubs russes des compétitions par l’UEFA. La finale de la Ligue des Champions prévu à St Petersburg est délocalisé à Paris mais celle ci se terminera en véritable fiasco notamment pour les supporters de Liverpool après une gestion très hasardeuse de la sécurité découlant sur un véritable fiasco du ministère de l’intérieur. Ne pas oublier ce tirage au sort rocambolesque en 8ème de Finale et un deuxième tirage qui ne rassure pas franchement l’UEFA. Sur le plan sportif ont peu noter le regain de forme des clubs français et néerlandais, la présence anglaise sans trophée, la revanche du Real Madrid de Perez et le sacre de Kbenzema. La déroute parisienne face au même madrilène en 1/8e, les surprises en Ligue Europa et enfin l’émergence de la nouvelle compétition mineur mais qui a donné de joli match la Ligue Europa Conférence.
° La C3 a accouché d’une finale surprise dont le vainqueur au tir au but sont allemand : c’est l’Eintracht de Francfort, pourtant distancé en Bundesliga qui a pu se déjouer des écossais des Glasgow Rangers. Aucun des deux adversaires n’ont démérité quant les écossais se sont déjouer en demi finale le RB Leipzig et Dortmund en 1/16e tandis que Francfort a successivement éliminé West Ham après avoir déposé le FC Barcelone et le Betis Seville. Coté français, Lyon n’a pas démérité en éliminant FC Porto en 1/8e et en terminant 1er de sa phase de poule devant le ...Glasgow Rangers mais éliminé sechement par West Ham 3/0 en quart. L’AS Monaco renversé de son tour préliminaire de Ligue des Champions a joué le jeu notamment en phase de groupe devançant la Real Sociedad et le PSV Eindhoven mais vaincu par Braga dès les 8ème. Marseille en manque de tonus est troisième devancé par Galatassaray et la Lazio de Rome mais sauvera son parcours européen grâce à la la Ligue Europa
° L’année 2021/22 a accouché d’une nouvelle compétition la Ligue Europa Conference dont la finale se joue à Tirana. Celle ci devant privilégié les petites nations il n’en demeurent pas moins que le vainqueur de cette première édition est issu de la Série A et pas le plus petit car c’est l’AS Roma qui remporte enfin une compétition européenne face au formidable Feynord Rotterdam, symbole du renouveau du football néerlandais. On notera la belle prestation du stade rennais en phase de poule,premier malgré son élimination en 1/8e face au Leicester de Jamie Verdy défait 2/0 en Angleterre la victoire au Roazhon Park 2/1 n'aura pas suffi. Dommage pour Marseille qui est passé près de la finale après un parcours relativement facile (Agdam, paok salonique et FC Bâle) et qui peux se mordre les doigts des occasions gâchés à l’aller face à Feynord.
° La Ligue des champions reine des compétitions européennes a donc un vainqueur qui n’est pas original, le Real Madrid, 11ème titre record absolu. Si le club s’attendait à une saison de transition, son parcours a révélé qu’elle était l’équipe la plus solide tant les équipes éliminés faisait figure de favori (Manchester City, Chelsea, Paris SG). Liverpool est passé à coté de sa finale perdu, 1/0 sans jamais parvenir à rompre le verrou défensif madrilène incarné par un grand et pas seulement au sens figuré Thibaut Courtois. Dommage pour les hommes de Jurgen Klopp et pour la der de Sadio Mané. Mo Salah à été éblouissant lors de cette saison mais à de nouveau raté sa dernière marche, dommage… Le Paris SG lui a subi le Real après une victoire probabante à l’aller 1/0 et qui a véritablement explosé en seconde mi temps du retour à Bernabeu subissant les foudres de KB (trois buts en moins de 20 minutes!) une sacrée leçon d’humilité ou plutôt une énième. Les parisiens deuxième de leur groupe derrière Man City n’ont pas franchement séduit malgré l’attaque (sur le papier) de feu seul Mbappé tire la couv’ quand Verratti semble bien seul à assurer le jeu du milieu parisien. On notera également le parcours des champions lillois qui n’a pas démerité parvenant à se hisser en 1/8e de Finale face à Chelsea après avoir écarté le FC Seville et Wolfsburg et finissant premier de leur groupe. Jocelyn Gourvernec aura au moins réussi ce pari...La surprise de cette Ligue des Champions n’en demeure pas moins le Villareal d’Unai Emery. parvenu en Ligue des Champions grâce à sa victoire en Ligue Europa l’année passé, les espagnols iront jusqu’en 1/2 Finale éliminant au passage les favoris du Bayern Munich et la Juventus en 8ème !
- Enfin pour clore ce tour d’horizon un point sur la séléction de Deschamps qui a commencé chaud pour terminer très froid…
En effet après l’élimination dès les 8ème de Finale en Championnat d’Europe, l’automne offre aux bleus une nouvelle opportunité avec le final four de Ligue des Nations. Et ce sont deux matchs renversant qui permettant aux bleus de remporter la seconde édition de cette compétition. En demi finale, les bleus menés 2/0 face à la Belgique renverse Bruxelles pour remporter le match 3/2 ! Face à l’Espagne, les bleus menés 1/0 renverse l’Espagne de deux buts dans le dernier quart d’heure. Le duo Mbappé, Benzema est à plein régime et donne de légitimes espoirs sur la suite de la saison qui va progressivement nous faire déchanter… Si la France parvient dans un groupe relativement facile à se qualifier pour la Coupe du Monde la campagne de Ligue des nations en fin de saison est catastrophique, la fatigue est là mais les hommes de Deschamps sont collectivement absent à commencé par Antoine Griezmann en deça cette saison dans ces qualités individuelles. Défensivement la sélection ne parvient pas à montrer de qualité d’impact (Kimpembé...)quand le secteur offensif est en dedans, de quoi s’inquiéter avant la coupe du monde, peut être ultime compétition de DD avant l’arrivée de Zidane ?
La ferveur d’un stade quasi-comble en période de pandémie ça fait du bien au moral même si cela demeure encore aujourd’hui un peu bizarre…
Dimanche 22 Aout 2021 : Rennes / Nantes, autorisation de public sans restrictions de jauge. Un an et demi plus tard c’est incroyable car malgré le pass sanitaire et un prix de billet qui n’est pas adapté aux prolétaires, cela demeure sacrément populaire ce derby malgré le contexte. A croire que tout le monde veut sa dose ou à les narines en feu.
Sur le papier Rennes est un cran au dessus mais on sait un derby ça n’est pas un match comme les autres. Avec ses recrues (Santamaria, Badé Meling...) et un sacré talent Sulemana qui rejoint les Doku et Camavinga en espérant que le dernier prenne un peu de plomb et reste encore un peu...
Quoi qu’il en soit on se réjoui de cette ambiance festive, maillot rouge de sorti, pinte à la main, odeur de galette/saucisse et l’hymne breton le Bro gozh ma zadou depuis des années chanté par... personne. Ambitieux projet historico illusionniste quant on sait qu’à Rennes la langue bretonne a disparu de ses terres depuis le... XIe siècle. Bref c’est dans un Roazhon Park comble que débute ce match qui sent bon le monde d’avant. Preuve en est, mon voisin de gauche n’a pas entendu parler de "me too" lorsqu’il insulte l’arbitre, Stéphanie Le Frapper de, pardonner, mes mots « mal baisée ». Le stade est un déversoir de haters, on le sait mais quand je regarde la copine de l’insulteur, ses yeux sont rivées sur son iphone et je ne peux m’empêcher de penser qu’elle cherche désespérément un autre compagnon en cochant le filtre « respect de la femme ».
Les rennais domine le jeu indiscutablement mais se font peur. On est pas loin de l’ouverture du score adverse sans un arrêt réflexe de Gomis qui met le ballon sur le poteau. La libération arrive en seconde période grâce à une frappe de Martin Terrier et la main cette fois, peu ferme de Alban Lafont.
Le match est sur le terrain et dans les tribunes. Le Roazhon Celtic Kop fait plaisir à voir, un stade vide ça résonnait vraiment faux.
A l’heure de l’apéro avec cette victoire un zero, la masse populaire déserte satisfaite? regagnant ses pénates avec des sourires aux lèvres. On ne sait pas si ces réjouissances dureront, quand les nouvelles nous apprennent que l’on a passé le seuil des 2000 personnes en réanimation… on se satisfait du moment,quand d’autres bien plus au sud et par un incompréhensible coup de chaud, oublie quelque peu les gestes barrières en chevauchant le terrain pour un pugilat incompréhensible. Retour à la réalité c’est aussi ça un stade : la violence de certains ultras.
Bien joué, à priori retour anticipé au silence à Nice, ça coule de source Mr Rivière ? (pardon)
La victoire de Chelsea a mis en valeur les compétences de Thomas Tuchel fraichement débarqué du PSG en décembre et qui remporte quatre mois plus tard, la Champions League. L’autre coup de chapeau étant aussi celle d’Edouard Mendy un an après son départ de Rennes, sur les traces de Petr Cech il a déjà remporté la plus haute distinction en club alors qu’il pointait au chômage il y a six ans. Mais celui dont la revanche est la plus discrète semblable au personnage mais tellement significative c’est celle de Thiago Silva.
Embarqué en 2012 au Paris SG, recruté par Leonardo et débarqué par le même en 2020 après huit ans de loyaux services, le défenseur central recruté pour remporter cette Ligue des Champions tant convoités par les quataris n’aura eu de cesse d’être irréprochable quitte à en prendre plein la face lors des incartades parisiennes en coupe d’Europe.
La défaite en finale du Final 8 en 2020 après avoir signé un contrat de deux mois pour aller au bout de son objectif a été une déchirure qu’il a su panser huit mois plus tard. Le rebond est détonnant et tellement significatif de son caractère.
Lui qui a connu le gouffre au Dynamo de Moscou en 2005 après avoir contracté la tuberculose, qui a failli stopper les crampons et finalement rebondi à Fluminense avant de conquérir l’Italie. Avec la sélection brésilienne la Coupe du Monde 2014 a, forcément, laissé un goût amer. Spectateur car suspendu lors de la déroute en demi finale face à l’Allemagne, son brassard est retiré par la suite et il est mis au ban par Dunga avant de revenir en 2016 et de remporter la Copa America en 2019.
Et puisqu’on est toujours dans la tragédie avec Thiago, il fallait bien que cette victoire en Ligue des Champions face à Manchester City soit marqué du sceau de la blessure en début de match. Mais cette fois ci et à nouveau Thiago a eu sa revanche. Par sa persévérance, son talent, sa capacité de résilience Thiago Silva a démontré qu’à 36 ans un défenseur d’experience pouvait encore être utile...et je ne peux le contredire.
Aujourd’hui avec un palmarès assouvi à quoi peux rêver Thiago ? Une victoire du Brésil chez les quataris ? Pourquoi pas, le revanchard n’est peut être pas assez assouvis...
BenJ
Photo Nicolas Joubard site actu.fr
Un marathon d'un autre genre, qui prend un sens disons plus culturel limite cultuel. C'est le Patti Smith day à Saint Malo en ce Samedi 18 Aout. Tête d'affiche du soir à la Route du Rock, on vogue vers la fascination afin de retracer le parcours étonnant et entetant de la grande chamane.
L'occasion était belle et Patti s'est présenté a nos yeux avant nos oreilles afin de présenter un documentaire quasi inédit car exclusivement présent sur Applemusic et séverement réglementé en salle. "Horses" est un concert filmé à LA en 2015 dont on retrouve quasi complet le groupe originel qui joue ce premier album culte de bout en bout. L'attente se fait préssente, mais pas diva, juste cinq petites minutes de retard, Mamie Rock est là. Affublé de lunettes, d'une longue veste et bottine, débrayé et longue chevelure plus que grisonnante comparable a une ermite anglaise tout droit sortit d'un bled du 22, Patti Smith rayonne par son large sourire et son timbre doux et chaud. La spontanéité doit être de mise, pas de traduction, bien Madame, la diction est parfaite et on comprend le sens d'une heure d'échange pas forcémen prévu au programme.
L'anglais est une langue vivante mais morte dans mon vocable, si au début je tente, comprend et me surprend, je ne peux m'empecher de me faire une auto disgression, je vois son parcours Just Kids avec Robert Mapplethorpe, la jeune fille qui s'en va vers NY, qui se fait un nom, une réputation, bref j'ai perdu le fil. On a tendance a passer la gentillesse pour un lieu commun, cet endroit était dans cette salle de cinema et Patti Smith est une icone vivante, consciente du temps, a double sens.
Puis Mme nous salue, ce soir c'est concert alors camomille, pyjama, sieste et collation avant de se lacher sur scène, que c'est beau en fait la retraite !La captation de ce concert est réalisé par Steven Sebring qui lui avait déjà consacré un documentaire en 2008 dream of life. On apprécie la qualité du son et de l'image, quelques extraits hors concerts mais peu trop peu, mais bon la séance est unique, ne boudons pas notre plaisir.
Christophe Brault enchaine par une conférence retraçant la bio de Mme créant l'exploit de compresser en une heure sa carrière. Autre performance il réussit a nous maintenir en éveil malgré cette éreintante fin de marathon sur fauteuil. Dynamique, audible, caustique et lyrique, le maître de conférence excelle et nous nous prépare au bouquet final,car nous avons toutes les armes pour nous consacrer au concert du soir.
Arrivé tôt sur le site, difficile de se mettre dans une ambiance vibrante, une suggestion semble se dessiner : c'est mou du coffre ce soir au fort. Cut Worms, Josh T Pearson et Jonathan Bree sont des somnifères capable d'endormir une meute de loups nourris aux yaourts depuis quinze jours. C'est peut être une volonté des organisateurs, mettre en avant le néant avant le feu.
Patti Smith a cinq minutes de retard, pas la mer a boire, une formation minimal et restreint au cercle des intimes dont son fils Jackson a la guitare qui feu le second mari de Meg White pour la très petite histoire. Son sourire est encore plus large, normal, la scène c'est chez elle et ailleurs c'est autre part. Durant une heure, on n'assiste pas a un show ou un spectacle plutôt une prestation humaine, chaleureuse soutenu par une aura incroyable. Une retrospective musical et une déclamation rock politique et poetique. Pas besoin de forcer son talent, le charisme aurait suffit mais la voix demeure "l'organe qui vieillit le moins vite" parait il, chez Patti ça ne décline pas c'est évident et ça peut surpendre, la transcendance.
Patti Smith fait jaillir des mots qui sorte du ventre pour parvenir aux oreilles, des maux qui font du bien, masochiste ? Non juste une prise de conscience par la beauté du verbe et le corps qui l'accompagne en mouvement, une symbiose du corps et de l'esprit. Qui d'autres en fut capable ? Ah oui Jim Morrisson !
BenJ
Une victoire en coupe du Monde ce n'est pas dérisoire, c'est plutôt unique ! Au coup de sifflet de LA finale, on navigue entre soulagement puis allégresse et ivre de bonheur nous exprimons notre satisfaction dans les affres salvateurs d'une joie collective et agréablement abusive.
Le sport a sa discipline reine qu'on adhère ou pas c'est bien le Football qui captive les masses et amasse gloire et fortune aux acteurs et accompagnateurs. Ambigu quand la défaite fait mal, elle incarne La perdition d'une nation et quand la victoire est là : c'est vice et versa. L'Allemagne et la France ont des tendances aux symbole de façon un peu excessive...
Pour ce qui est du sport, coup de chapeau évident a Didier Deschamps qui, s'il n'a pas la science du beau jeu, a, et ce n'est pas le moindre, la culture de la gagne. Récupérant un collectif encore moribond en 2012 après un Euro cahotique deux après un mondial traumatique il a su allier une nouvelle génération qui est aujourd'hui a maturité avec des joueurs d'expérience (Gignac, Sagna) parfois réhabilité (Evra) malgré des affaires salaces qui agace et ostracise un grand joueur Karim Benzema protégeant le collectif de turpitude mal venu...
Durant cette Coupe du Monde on a pu apprécié un esprit de conquérant islandais allié a des joueurs techniquement irréprochable : la culture de la « grinta » chère à Diego Simeone a fonctionné et déjoué les pronostics. Mais est ce une réel surprise ? On entendu beaucoup de « petit bleu » « des joueurs inexpérimentés » tout cela est a nuancé … Sur les onze titulaires ne peuvent être considérés comme néophytes Benjamin Pavard et Lucas Hernandez et encore ce dernier joue a l'Athletico Madrid et a gagné quelques mois avant la Ligue Europa... Le reste ayant déjà trois (Hugo Lloris) voire deux coupe du Monde (Antoine Griezman, Olivier Giroud, Raphael Varane, Paul Pogba, Blaise Matuidi) quant à Samuel Umtiti il joue depuis deux saisons au petit club du FC Barcelone et finaliste d'un Euro tout comme N'Golo Kante titulaire a Chelsea. Pour Kilian M'Bappe son jeune age parle pour lui mais en deux saisons au plus haut niveau il a déjà remporté deux titres de champion de France et demi finaliste de la Ligue des Champions. Jeune oui, immature … non.
La défaite contre le Portugal à l'Euro 2016 avait fait mal mais c'était une marche pour cette finale : Face a la Croatie on a tremblé mais l'efficacité était au rendez vous. Capable du pire (Australie, Danemark), du moindre (Perou, Belgique) et du meilleur (Uruguay, Argentine et Croatie) on a eu la chance de voir une équipe de France combattante et hargneuse, rien ne semblant enfreindre le destin qu'elle s'était fixé. Soyons fiers de nos Grognards revenant victorieux de la Russie ! Mais attention a la poussé de nationalisme, on l'a vu en 1998, trois ans plus tard le pire était dans les urnes malgré les beaux discours. Soyons vigilant ? Mais heureux de ce qui nous rassemble, le moment est plutôt sympa tachons juste de nous en souvenir un peu plus cette fois là.
BenJ
image tasteofindie.com
Bobital, calme et paisible village de Bretagne qui se transforme tous les ans en métropole musicale durant deux a trois jours a l'instar de sa grande sœur, la cité antique de Carhaix et ses Vieilles Charrues. A titre personnel je n'y étais pas revenu depuis dix ans ; l'année du passage de temoin entre les deux associations : cette dernière année qui fut une véritable catastrophe industriel. Rebâti a zéro, le navire un peu trop colosse au pied d'argile est devenu une caravelle plus légère mais solide. Resté petit pour durer mais nouveauté, une troisième journée était programmé afin contenter festivalier pour cette dixième année.
La comparaison est ancré dans les mœurs depuis l'éternité et je n'ai pu échapper a la règle. Décidé a débuter tôt ce petit périple d'une journée en l'occurrence le Samedi, tel ne fut pas ma surprise de pouvoir entrer mon véhicule dans le bourg. Une place de choix a 100m de l'entrée, j'ai bien cru rêver. Les portes ouvertes a 16h, deux minutes d'attente et me voilà au milieu d'un champ a l'herbe fraichement coupé mais surtout quel netteté ! La meteo estivale aidant mais le souvenir des toilettes de bobital hantent encore des souvenirs cauchemardesque et si la vue du fond de la toilette seche a tendance a me donner des hauts le coeur (la question me taraudant toujours que se mélange t il au fond de cette cuve ?...) il faut avouer que la deesse Hygenia est passé par là et c'est bien un mal pour les champignons... pardon.
Bref, je m'écarte du sujet et me recentre sur l'exercice critique...concentration sur la musique.
Le premier groupe a 16h30, il faut l'avouer seuls quelques afficionados ont la chance de voir Sin Ross les gagnants du tremplin bobital. Un gars, une fille... Monsieur et madame jouent bien, c'est beau, c'est mignon, c'est voyage, c'est dans l'air du temps... voilà, voilà.
Enchaîne alors très vite Con Brio groupe de San Francisco qui respire la soul musique. Se présente alors la progéniture improbable de Michael Jackson et James Brown. Voix incroyable, style parfait, et danseur un peu frimeur, une reprise surprenante et efficace d' « In Bloom » de Nirvana, on assiste a une belle découverte en cet fin d'après midi armoricaine. Si le public grossit peu à peu on ne peut que regretter que le groupe soit programmer aussi tôt tant la performance est géante. Cependant le changement rapide de plateau entre les deux scènes permet au groupe de jouer un set assez conséquent et suffisant pour en mettre pleins les oreilles et pleins les yeux. Une révélation.
S'ensuit, la Gapette mais je n'aime pas la musette et mon estomac et ma soif trépigne... alors, pause repas s'impose a mon organisme de trentenaire.
Une nouvelle séquence revival me fait alors revivre un souvenir digeste. L'amoncellement de galette saucisse biere sur trois jours avait occasionné un profond mal être. Tel ne fut pas ma surprise de n' y voir qu'un stand. La Bretagne avait découvert cette dernière decennie la variété culinaire et de bonne bière, une bonne chose mais le porte monnaie peu a peu se trouait et difficile de quantifier le cashless... Une tortilla, un demi et c'est parti pour Aloe Blacc
Au retour près de la scène, beaucoup se pressait pour admirer la soul music East Coast de l'interprète d' « I need dollar », un show a l'américaine, efficace mais la digestion se faisant je m'évade et baille en espérant un peu plus de patate pour le concert de la petite scène : les Naïve New Beaters. Avant même la fin, on se poste en tacticien (pas trop loin, pas trop prêt). Apparaît alors les trois énèrgumènes accompagnés de deux musiciennes, en tenue dancing rouge et bleu, parfum de coupe du monde ou rien a voir... «nobody knows ».
Je n'aime pas danser, en général, mais là un phénomène se produit, pendant une heure je n'ai fait que bouger mon corps habituellement rigide et stoïque. L'ensemble du dernier album sortit l'année dernière est joué avec quelques anciens tubes dont Jersey et Live Good. Avec beaucoup d'ironie et une maitrise scénique dévastatrice, on prend sa claque avant l'arrivé des eco responsables de Shaka Ponk.
La tête d'affiche a mis le paquet. Un décor post apo et un show attendu comme « spectacular », on ne tari pas d'éloge sur le gorille et j'avoue avoir été bluffé il ya quelques années a Saint Brieuc, autre cité du 22. Les premières chansons provoque un agacement sonore, en effet dixit ma copine « on entend pas les voix » c'est pourquoi dès la proposition honorable d'un « circle pit » plutôt mal exécuté au niveau technique mais dont la générosité de ces participants est à souligner, nous nous retrouvons alors via les fées du Pogo au troisième rang de la scène. La volonté de gros son du groupe s'accorde plutôt bien au public qui jouent les gros bras. Certains se faisant porter dans les airs sans avoir la moindre idée que leur poids conséquents peut être lacunaire pour les porteurs devenu victimes malheureuses. Il faut avouer la machine Shaka Ponk est bien huilé et ne s'enraye pas, c'est efficace et le groupe réussi le tour de force de populariser un rock très nineties, deux mille a une esthetique numérique et le gros mot : promotionnel très ancré dans son époque. On peux les critiquer mais aussi respecter la présence humaine et scénique du groupe, le chanteur n'hésitant pas une seconde a se mêler a la foule au risque de se faire palper l'arrière train par un public a majorité masculin...serait ce la chanson et le discours engagés sur les différences sur Twisted qui les auraient motivé ?
Par la suite, pas grand chose a dire cash laisse un euros pour une bouteille d'eau et partis pour un dodo. L'apéro a deux heures du matin c'était bien il y a dix ans, mais un gamin d'un an c'est bien trop tôt et égoïste pour laisser ses parents cuver le rosé du matin. Temps pis et temps mieux. En conclusion égocentrique, Bobital est un peu comme moi, boboiser et mieux organiser et je ne vais pas faire la fine bouche.
BenJ
Le 20 Juillet 2017, la nouvelle tombe : décès par pendaison de Chester Bennington leader de Linkin Parkquelques mois après celle de Chris Cornell, la voix de Soundgarden et Audioslave.
Les deux hommes étaient amis, paraît il, certains disent que le suicide du premier aurait influencé le second.. une bien mauvaise speculation du web…
Le même jour en navigant sur un site de publi-concert j'apprends que Pleymo, groupe emblématique de cette scène que feu le Néo Metal, en France, se reforme ! La coincidence est quelque peu bizarre et nous ramène quinze ans en arrière .. quand même !
Petit rappel le Néo metal est qualificatif des groupes "melting pot" des années 90 influencé à la fois par le rock, le heavy, la soul et le hip hop. Originaire de la cote Est des Etats Unis, les pionniers se nomme Faith No More et RATM qui influèrent fortement sur l'émergence des System Of A Down, Deftones, Korn, Incubus, Limp Bizkit et enfin Linkin Park dernier groupe du genre a sortir du lot.
La mort du frontman et leader du groupe et il faut l'avouer de la véritable « machine economique » que fut Linkin Park est aussi inattendu qu'elle laisse une énigme dans l'histoire de la musique : où situer ce néo métal et Linkin Park dans la longue histoire du rock?
Californien également, Linkin Parkexplose en 2000 avec Hybrid Theoryécoulé jusqu'à 24 millions d'exemplaires ! L'album est un assaisonnement soigné et calibré pour la génération 2000 : De l'énergie ("One step Closer") du melodique ("In The End") un chant hip hop (Mike shinoda) et une voix émotive et metal hurlante(Chester Bennington) bref, en résumé un son de doux violent !
Phénomène mondial et générationnel, le groupe ascène également un coup de grâce au genre. La suite est une lente descente aux enfers pour une scène exalté puis rabrouer et lynché par une orthodoxie fière de remettre en scene les dinosaures Metallica, Maiden et consorts... il est vrai, pas facile de maintenir une cohésion à travers le melange hip hop, electro et pop qui a pu finir par lasser les masses... laisant place, chacun, au sein ses diverses « niches » musicales...
En France, à la suite des patriarches Silmarils, Lofofora, Mass Hysteria, une scène quasi exclusivement parisienne a pu prolifèrer autour des Watcha, Artsonic et regroupés au sein d'une Team Nowhere qui comprend Enhancer, Wunjo et surtout le groupe qui est sorti à l'instar de Linkin Park : Pleymo ! Esthétique soigné et ce via Marc Maggiori le chanteur, réalisateur de clip, épris de Manga et donc plutôt en phase avec sa géneration ! Mais le groupe suit également une trajectoire proche des Linkin Park marquant l'apothéose (son mixant electro, hip hop et groove bien metal) mais aussi fossoyeur du genre où le groupe après deux albums d'une énergie assez incroyable (Keçkispasse et Medecine Cake) se variétise peu à peu avec Rock et Adrénaline bien peu loco et trop influencé Kyo ou Obispo... une belle âme charitable qui les fit passer chez .. Michel Drucker ! Pleymo peut être peu fiere de ce moindre succès, se met en pause indéfini en 2007 et qui se cloture donc une decennie plus tard !
Il est clair que le néo metal ne restera pas aussi emblématique que le Punk ou la soul... un peu bling bling (Korn, limp Bizkit), étiquetté "mouvement de jeunes blancs de classe moyenne" est, il est vrai, bien peu séduisant dans l'histoire de la musique... et pourtant bien présent dans nos mémoires bourrés d'influences mickey, frites et californie !
L'annonce de la mort du leader de Linkin Park et de la reformation du groupe Pleymo n'a rien qui pulse vers l'avenir mais plutôt vers la nostalgie. A titre personnel je n'espère que du vénère alors, peut être oserais je allez me confronter aux Pleymo lors de leur tournée prévu l'année prochaine et tenterais je une enieme (et peut être derniere:( Bravehart !!!… tout en priant pour qu'ils évitent leur derniers albums...aîe !
BenJ
Encore une fois, c’est à la médiathèque que je vais découvrir cette pépite. Je farfouillais dans le coin des DVD quand, par hasard, j’ai découvert un tiroir regorgeant de DVD musicaux. Je tombe sur « La brune et moi » décrit comme « le film culte de la scène punk ». Tout cela étant très prometteur, je repars avec mon précieux sous le bras ne sachant pas trop à quoi m’attendre.
Le film réalisé par Philippe Puicouyoul et produit par Léone Jaffin est sortie en 1981. L’histoire est simple : un riche homme d’affaire (Pierre Clémenti) tombe amoureux d’une jeune punk (Anouschka). La jeune femme rêve de devenir une rock star et l’amoureux transi réunira pour elle des musiciens. Comme ça, ça a l’air nul et pour être honnête ça l’est mais l’histoire n’est finalement qu’un prétexte pour plonger dans la scène punk rock, new wave de l’époque. On y retrouve des groupes tels que Taxi girl, les dogs, Astroflash, Marquis de sade, Edith Nylon…bref la b.o est jouissive.
L’esprit punk règne sur ce film tourné en 15jours, la nuit. On sent que le mec s’est fait plaisir en mobilisant les groupes qu’il appréciait sans essayer de faire particulièrement attention au futur spectateur. En 2017, ou chaque création est soumise au « like » d’un public de plus en plus critique et blasé, et où l’on ne produit plus les choses par plaisir mais dans le seul objectif d’être populaire ou de faire du business, ce film pourrait bien être la base pour une réflexion plus profonde.
En effet, les dialogues sont à peine audible et sans doute écrit sur un bout de table, mention particulière pour cette phrase qui a mon sens est la meilleure du film « Anouschka chantait vraiment trop faux, même pour une punk », les acteurs n’ont pas l’air a l’aise mais on sent une réelle implication. Tout cela rend le film touchant et kitsch, « un péché de jeunesse » comme le dit lui-même Philippe Puicouyoul, cela restera cependant un bon documentaire sur la scène punk rock de la fin des années 70, début 80, à visionner absolument par tous les amateurs du genre.
Marine L
Parfois en scotchant devant la télé, on peut découvrir des nouveautés, c’est grâce à l’émission « Quotidien » de Yann Barthes que j’ai découvert ces deux frères américains, comment dire, atypiques. Deux jeunes gringalets au teint blafard, aux cheveux gras et à l’air particulièrement à l’ouest.
Et puis à l’écoute de leur live, la curiosité me pousse à aller en savoir plus. Mais difficile de trouver des infos sur ce jeune groupe composé en réalité de 4 membres : Brian et Michael D’Addario, Danny Ayala et Megan Zeankowskin. Les deux frères ont commencé la musique dès l’âge de 5ans encouragé par leur père, lui aussi dans la partie, et ont suivi plusieurs projets avant de sortir « Do Hollywood » en 2O16.
Le son est très seventies et leur look, tel que dans le clip « As long as we’re together » n’a rien à envier au meilleur du Glam Rock. La frontière entre le ridicule et le génie est parfois particulièrement tenue mais ces gars-là jouent tellement le jeu que ça fonctionne ! J’ai un petit coup de cœur pour « These words » et sa mélodie entrainante. « I wanna prove to you » sonne quand a elle très comédie musicale américaine. Bref, un premier album prometteur d’autant que les deux frères sont très jeunes et auront certainement une carrière à suivre de près.
Marine L