Nom du blog :
pervenche
Description du blog :
Pervenche? Elle, eux, ou tout simplement moi? Souvenir d'une jolie métonymie, parmi tant de choses..
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
10.12.2007
Dernière mise à jour :
22.11.2009
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salut,
pass es sur mon blog et laisse un commentaire. kiss
http:/ /killiankay.ce nterblog.net/
Par Anonyme, le 18.09.2009
coucou je te souhaite une bonne semaine bisouuuhttp:// angeoudemongif .centerblog.ne t
Par krystal, le 10.08.2009
je viens te laisser une petite empreinte
de mon passage sur ton blog en te souhaitant
un e douce journée ,
Par pascal+, le 10.08.2009
______________ ___________$$$ $$$$___coucou
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Par pascal, le 09.08.2009
coucou
chouky te souhaite
un bon week end
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Par Anonyme, le 08.08.2009
"Nous étions amis et nous sommes devenus l'un pour l'autre des étrangers. Mais cela est bien ainsi et nous ne voulons ni nous en taire ni nous en cacher, comme si nous devions en avoir honte. Tels deux vaisseaux dont chacun a son but et sa route tracée : nous pouvons nous croiser, peut-être, et célébrer des fêtes ensemble, comme nous l'avons déjà fait, - et ces braves vaisseaux étaient si tranquilles dans le même port, sous un même soleil, de sorte que déjà on pouvait les croire à leur but, croire qu'ils n'avaient eu qu'un seul but commun. Mais alors la force toute puissante de notre tâche nous a séparés, poussés dans des mers différentes, sous d'autres soleils, et peut-être ne nous reverrons-nous plus jamais, -peut-être aussi nous reverrons-nous, mais ne nous reconnaîtrons-nous point : la séparation des mers et des soleils nous a transformés! Qu'il fallût que nous devenions étrangers, ainsi le voulait la loi au-dessus de nous et c'est par quoi nous nous devons du respect, par quoi sera sanctifié davantage encore le souvenir de notre amitié de jadis! Il existe probablement une énorme courbe invisible, une route stellaire, où nos voies et nos buts différents se trouvent inscrits comme de petites étapes, - élevons-nous à cette pensée! Mais notre vie est trop courte et notre vue trop faible pour que nous puissions être plus que des amis dans le sens de cette altière possibilité! - Et ainsi nous voulons croire à notre amitié d'étoiles, dussions-nous être ennemis sur la terre."
(Nietzsche, Le Gai savoir, Quatrième livre, 279, "Amitié d'étoiles")
Un échec peut décourager de beaucoup. De beaucoup, et éveiller, une fois de plus, cette lassitude qui pourtant empêche les larmes. Assez pleuré, pourtant, le premier samedi du mois de Juillet, et les jours qui ont suivi, l'auront amplement signifié. Assez pleuré, assez lamenté, assez désespéré. Les choses devraient changer - mais en quel sens, en quel sens qui puisse se prévoir, si l'on a appris que la confiance n'était jamais plus...qu'une Idée. Les discours se composent mal, les mots narguent la volonté, et les paupières lourdes ombragent la pensée. Cyprès de l'âme.
Ce mot, seul, demeure: je me souviens, ce mot qui enchaîne, et le cliquetis des images qu'il engendre - qui l'engendrent? réminiscence et souvenir... - est chaque jour autant, sinon plus assourdissant. Les pas s'enchaînent sans but, si ce n'est l'espoir du pardon, d'un retour en arrière - des pas s'enchaînent dans la seule attente de l'heure qui les défera.
En ai-je trop demandé, ou en a-t-elle trop promis?... Donc, hypocrisie jusqu'au terme... n'aurait-elle pas pu comprendre...à quoi bon toute cette gentillesse, toute cette attention, toutes ces promesses de présence, pour en venir...là? je repense à cette année, qui a tant signifié pour moi...oui, elle a toujours été là... et maintenant... je ne peux pas être seule, je ne peux pas... c'est atroce... il y a quelque chose en moi qui va exploser, tout simplement... me fixer des échéances, mais ce n'est pas possible...pas possible... appeler mon médecin et parler, non plus... et pourtant, je ne sais que trop bien que je ne peux lui demander de porter le poids de tout cela... pitié... pourquoi suis-je donc venue la trouver, pourquoi...c'était presque moins insupportable auparavant... je repense à ces entrevues, surtout ces dernières semaines...c'était allé trop loin, trop loin...je repense, je repense...et voilà, j'ai réussi à en pleurer...
Eh bien, quoi donc, si "cela ne va pas"? est-ce humain de le répéter ainsi, sans cesse... est-ce humain de ne plus trouver de mots, de se restreindre à de vagues hochements de tête, à d'indistincts mouvements des yeux... est-ce humain d'appeler et de ne pouvoir parler ensuite?
J'ai fait ce rêve d'une falaise, pour y hurler cette perte de moi-même qui m'aspire, être entendue de l'écho, pour "faire rouler des rochers" - se souvenir de cette tension de dépassement de soi, se souvenir de Zarathoustra -, pour ressentir cette véritable liberté qui serait de se précipiter... pour rompre avec les excuses, les politesses, les circonlocutions - la simplicité des rapports ne s'atteint que lorsque l'on peut se convaincre que la minute vécue en est la fin.
L'image de l'apoptose m'obsède, et pourtant se transforme peut-être.
14.06.2009
Chaque mois aura-t-il donc sa page, chaque fin de semaine son abattement? Mais suis-je capable encore de rire de moi? Les mots ne viennent même plus, l'orthographe s'égare... La fatigue, bien sûr, inamovible... M'allonger, fermer les yeux...et ensuite - plus rien... Que ce soit le terme à toute cette...comédie, inhumaine ou trop humaine... Si je pouvais dire seulement mon dégoût et ma colère de moi-même, et dire combien je me fais honte... Si je pouvais dire seulement cette douleur... L'ineffable... N'est-ce pas le répéter assez - quelle comédie... C'est terminé, désormais.
L'image de l'apoptose, oui... Mais sous une autre lumière... Cette rapide réflexion: lorsqu'une cellule meurt, l'organisme ne s'en porte que mieux, cette destruction lui étant utile dans la mesure ou le maintien d'une cellule dysfonctionnelle non-remplacée lui est défavorable, dès lors...lorsqu'un organisme entier s'efface, la communauté - que ce soit celle de la nature ou d'une société - en est libérée...et ne s'en porte que mieux. Alors...
(...)
J'avais pensé me lever, retourner aux pages qui se succèdent, sans fin, trop semblables et trop différentes... Mais je n'en peux plus... Une colère trop forte, et cette - angoissante - envie de me détruire... plus que de me faire "simplement" du mal... car ces entailles, même brèves, insignifiantes, si peu douloureuses en fin de compte, deviennent elles aussi insupportables... juste, disparaître, disparaître, disparaître... pour cesser de tourner en rond, de marcher de long en large, pour que se taise cette douleur... oui, je suis peut être sensible à l'excès - mais je sais, je sais si bien qu'il est tant de douleurs réellement atroces, et que "la mienne" n'est pas de leur nombre... ne me reprochez pas de l'ignorer, ou de feindre l'ignorer... Une année, une année de craquements "retenus", et tout le passé... Cette question unique, telle un écho: à quoi bon? à quoi bon? à quoi bon?
J'aurais aimé, ce soir, une fois de plus, m'adresser à F. - je le fais ici, avec cette certitude qu'elle ne saura jamais que je me "laisse aller" encore, malgré toutes ses paroles... Je repense à ce beau souvenir de la soirée de mercredi.
Vient ensuite le jour où l'on sent l'étonnement diminué, et l'embarras presque disparu... le jour où l'on est conduit à traduire, et expliquer.
L'image ci-dessus est une impression d'écran du "blog" de mon père - des "retrouvailles" envisagées dans le flou depuis maintenant douze ans, un ou deux e-mails échangés dans l'année.
"Le printemps et les gens [3] ou Ton père - un idiot!
Dans les précédentes publications à ce thème... Finalement, assez des autres, permettez que je parle de moi...
Petite introduction: j'ai une fille, elle habite Paris, et le 13 mai elle a eu 18 ans.
Le 12, je suis sur les berges, sans aucun opérateur mobile en vue. Mais je ne m'inquiète pas, car je le sais bien - si je saute demain dans la baïdarka et fais une quinzaine de kilomètres (deux heures et demie sur des eaux calmes) vers le nord, j'y trouverai une colline charmante, de laquelle la tour londonaise est accessible. C'est ce que j'ai fait. Tôt le matin, un bond et - ploc, ploc, ploc des rames sur l'eau...
Tout semble aller au mieux; mais, dès la seconde moitié de la traversée, se lève un vent de face (oh, ces "winds-dans-la-figure", je ne saurais dire combien ils m'ont lassé en quinze ans). Mais bon, ce n'est rien, cinq heures pour les sept kilomètres restant, la baïdarka, par moments, reste simplement sur place, alors que la rame ploie presque sous l'effort. Eh alors? Je me suis obstiné, j'ai ramé jusqu'à cette falaise. Pendant une heure je suis resté affalé sur le sol, revenant à moi. Mais voilà qu'il est l'heure de monter, l'heure d'appeler.
Hourra! Le réseau est là! Je parcours le "répertoire" et... le numéro de ma fille n'y est pas, ou plutôt c'est comme s'il y était, mais sur l'autre carte sim, qui est restée à Pétersbourg. Oh, quelle...!"
Je ne traduis pas la suite, qui est une présentation du slide-show réalisé à partir de ce voyage.
Quelques lignes encore, pourtant... C'est ce slide-show que j'ai visionné - depuis le site "professionnel" de mon père, moi qui ignorais qu'il eût un "blog" -, c'est à la mention de ce voyage englobant ma date d'anniversaire que je me suis - avouons-le - offensée... pensée qui fait honte, et pourtant, la rareté de notre "correspondance" des derniers mois (années?), le souvenir de mes dix-sept ans également outrepassés, les voeux pour la nouvelle année signés d'un "respectueusement"... Mais le slide-show était magnifique: par l'interface de "contact" de son site, je lui ai adressé le compliment, signé de mon prénom. Quelque trois heures plus tard, il m'envoyait le lien vers cet article de son journal, et l'invitation à le rejoindre sur le lac Ladoga.
They've told me I had also been there; the season wasn't the same - yet I had seen this place.
They've told me I had been there with him*, with my mother too.
They've told me that place had been part of my childhood. They've told me it is now part of my memories.
They've told me much about it... Yet, I can't remember, nor reminisce.
I'd better throw this away ... I'd better throw myself away.
________
* a picture by my father. March, 2009
Pas de regret, véritablement, seulement un étrange vide en moi - une page qui se tourne, qui se tourne sous un vent de printemps, qui se tourne vers un futur par de trop incertain...