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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour : 30.11.2024
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DEMOGRAPHIE

Publié le 16/01/2024 à 14:03 par papilacabane Tags : sur mer vie france enfants femme création femmes 2010
Natalité, décès, mariages : les cinq chiffres du bilan démographique 2023

Au 1er janvier 2024, la France compte 68,4 millions d’habitants, selon le bilan démographique publié par l’Insee mardi 16 janvier : 66,1 millions en France métropolitaine et 2,2 millions dans les cinq départements d’outre-mer.

La population augmente de 0,3 % en un an, comme en 2022. Mais le rythme de croissance annuel était plus élevé auparavant : + 0,4 % pour les années 2019 à 2021 et + 0,5 % en 2017 et en 2018.

► 678 000 naissances en 2023

En 2023, 678 000 bébés sont nés en France. C’est 48 000 naissances de moins (– 6,6 %) qu’en 2022, année déjà marquée par une baisse notable de la natalité (– 2,2 %). Cette baisse est continue depuis 2011, avec un seul rebond en 2021, après une année marquée par l’épidémie de Covid. Au total, le nombre de naissances est inférieur d’environ 20 % au niveau de 2010, année du dernier pic de natalité.

L’évolution du nombre de naissances est déterminée d’une part, par le nombre de femmes en âge de procréer, et d’autre part, par leur fécondité. Si entre 2010 et 2016, la baisse était due à une diminution de la population féminine ce n’est plus le cas depuis 2016. « Les baisses récentes du nombre de naissances s’expliquent donc principalement par le recul de la fécondité », rappelle l’Insee.

► 1,68 enfant par femme

En 2023, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) s’établit à 1,68 enfant par femme contre 1,79 en 2022. En 2010, il s’élevait à 2,03. Il faut remonter à 1994 pour retrouver un niveau aussi bas.

Le taux de fécondité baisse pour toutes les femmes, y compris pour celles âgées de 30 ans ou plus qui n’étaient pas ou peu concernées par le recul de la fécondité dans les années précédant la crise sanitaire. Celui des femmes de 30 à 34 ans baisse à un niveau jamais atteint depuis 1999. Et celui des femmes de 40 ans ou plus, en hausse depuis le milieu des années 1980, marque le pas.

En 2023, l’âge moyen à la maternité s’élève, comme en 2022, à 31 ans (contre 29,5 ans vingt ans plus tôt). Malgré la baisse, en 2022, la France était encore la championne de la fécondité en Europe, devant la Roumanie (1,71) et la Tchéquie (1,62).

► 631 000 décès

En 2023, 631 000 personnes sont décédées en France, soit 6,5 % de moins qu’en 2022. Cette baisse fait suite à trois années de forte mortalité, due notamment à l’épidémie de Covid‑19, avec des pics lors des deux premières vagues de la pandémie.

De manière globale, avec l’arrivée des générations nombreuses du baby-boom à des âges de forte mortalité, le nombre de décès a tendance à augmenter plus vite sur les dix dernières années : + 0,7 % par an en moyenne entre 2004 et 2014, puis + 1,9 % entre 2014 et 2019.

L’espérance de vie à la naissance dépasse les niveaux d’avant la pandémie : elle est de 85,7 ans pour les femmes et atteint, pour la première fois, la barre des 80 ans pour les hommes.

► + 47 000 pour le solde naturel

En 2023, le solde naturel, différence entre les nombres de naissances et de décès enregistrés sur l’année, est de 47 000. C’est le plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En baisse régulière depuis 2007, le solde naturel a chuté en 2020 sous l’effet d’une baisse des naissances, mais surtout d’une forte hausse des décès due à la pandémie de Covid-19.

Depuis, le solde est resté à un niveau bas. Il s’était légèrement redressé en 2021 sous l’effet d’un rebond des naissances, mais il a diminué en 2022, les décès restant à un niveau élevé. Il baisse de nouveau en 2023, les naissances diminuant plus fortement que les décès.

► 242 000 mariages

En 2023, le nombre de mariages en France est estimé à 242 000, dont 235 000 entre personnes de sexe différent et 7 000 entre personnes de même sexe. Le nombre de mariages se stabilise à son niveau de 2022, le plus élevé depuis 2012, alors que la tendance était plutôt à la baisse.

Ce rebond s’explique en partie par un rattrapage des unions reportées pendant la pandémie. En effet, les contraintes pesant sur l’organisation des mariagespendant la pandémie avaient entraîné un recul historique des mariages en 2020 (– 31 % par rapport à 2019), suivi d’un premier rebond en 2021 malgré la poursuite de certaines restrictions sanitaires.

En 2022, 210 000 pactes civils de solidarité (pacs) ont été conclus, soit un niveau presque inchangé par rapport à 2021. Il s’agit du nombre le plus élevé depuis sa création en 1999 : le nombre de pacs est tendanciellement en hausse depuis 2002.