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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
30.11.2024
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Mauvaise nouvelle pour les vacanciers qui multiplient les déplacements en voiture : il leur faut probablement revoir à la hausse leur budget carburant. À en croire les dernières statistiques hebdomadaires établies, le 28 juillet, par le ministère de la transition écologique, le prix moyen du sans-plomb 95 a grimpé en une semaine de 4 centimes pour s’établir à 1,86 € le litre. Hausse de 4 centimes également pour le gazole, qui s’achète désormais à 1,73 €.
► Encore loin des niveaux de l’été 2022On reste encore loin des niveaux atteints en juillet 2022 (2,01 € pour le sans-plomb 95 ; 2 € pile pour le gazole, selon l’Insee). Mais les prix se situent bien au-dessus des tarifs pratiqués avant la pandémie de Covid (1,52 € pour le sans-plomb 95 ; 1,42 € pour le gazole en juillet 2019), avec une tendance haussière sur les dernières semaines.
Pourquoi une telle envolée ? « L’augmentation récente est clairement liée à celle du prix du baril de brut, passé en un mois de 75 à 85 dollars, observe Jean-Louis Schilansky, spécialiste des hydrocarbures. Une augmentation tirée par une demande de pétrole qui reste forte, avec une reprise économique qui se confirme notamment en Chine et en Inde, deux pays qui à eux seuls totalisent 20 à 25 % des achats mondiaux. »
► Des quotas appliqués par l’OpepPour cet ancien président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), l’année 2023 pourrait certes marquer un record de production, aux alentours de 102 ou 103 millions de barils par jour. « Mais il faut avoir à l’esprit que les pays producteurs gardent pour leurs propres besoins la moitié de ces quantités. Seuls s’échangent une cinquantaine de millions de barils. Du coup, toute variation de la demande à hauteur de deux ou trois millions de barils influe fortement sur les cours. »
La récente hausse des tarifs est aussi liée au maintien par l’Opep d’une politique restrictive : début juin, à Vienne, les principaux pays exportateurs de pétrole ont décidé de contracter leur production de 1,4 million de barils par jour à partir de 2024. L’Opep réunit les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole, Arabie saoudite en tête, et des États alliés, notamment la Russie.
L’Arabie saoudite a d’ailleurs annoncé sa volonté de produire dès juillet 2023 un million de barils par jour en moins. Une politique de réduction qui continuera en septembre, et pourrait encore être « prolongée » au-delà de cette période, voire « prolongée et renforcée », a précisé le ministère saoudien de l’énergie.
« L’augmentation des prix de marché participe aussi d’une anticipation d’une hausse à venir des cours »,analyse Anna Creti, professeure d’économie à l’université Paris-Dauphine. Les cours du pétrole poursuivaient leur petite hausse vendredi 4 août, poussés par l’offre restreinte, à 85,6 dollars pour le baril de Brent de la mer du Nord et 82 dollars pour son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI).
► Des marges brutes « exceptionnellement élevées »La filière cherche par ailleurs à « reconstituer ses marges », après les blocages de raffineries intervenus à l’automne 2022 pour des raisons salariales, puis début 2023 dans le cadre de la contestation de France/Reforme-des-retraites" target="_self">la réforme des retraites. Une stratégie que dénonce l’association de consommateur CLCV qui pointe depuis janvier des marges brutes « exceptionnellement élevées »,souvent au-delà des 25 centimes le litre (soit une dizaine de centimes de plus que la moyenne des années passées).
La hausse des prix des carburants est-elle amenée à se poursuivre ? « Cela dépendra de multiples facteurs, notamment de l’attitude des États-Unis,répond Anna Creti. Outre-Atlantique, l’inflation Reduction Act dope l’économie. Et même si ce programme d’investissement massif vise la décarbonation, il contribue à court terme à faire grimper les besoins en pétrole. À tel point que l’administration Biden réfléchit aujourd’hui à puiser dans les réserves stratégiques américaines d’hydrocarbures. Une telle démarche contribuerait à réduire les tensions sur le marché mondial. »
Reste qu’en France comme ailleurs, les hausses des cours du brut se répercutent plus rapidement que les baisses sur les prix dans les stations-service. Et que l’État a bel et bien tourné le dos aux généreuses remises à la pompe (jusqu’à 30 centimes par litre) accordées entre avril et décembre 2022 pour contrer les effets de l’inflation. À partir de janvier, seuls la moitié des Français – les plus modestes – utilisant leur véhicule pour se rendre au travail ont eu la possibilité de solliciter une indemnité ponctuelle de 100 €.