Nom du blog :
pahcommelesautres
Description du blog :
Tartempion
Catégorie :
Blog Humour
Date de création :
20.08.2007
Dernière mise à jour :
25.10.2012
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Par angelilie, le 31.05.2017
aimer aimer c'est parfois croire qu'il ne faut pas aimer deux fois et pourtant aimer de nouveau la même person
Par erixbd, le 28.03.2016
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Par rouvrais, le 13.03.2015
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Par lesjardinsdaramiss, le 03.11.2013
un plaisir sans faim..c'est une gourmande qui vient de déguster tes mots alors je sais de quoi il retourne et
Par lesjardinsdaramiss, le 03.11.2013
J'ai attendu 10 ans avant de voir ces films.
Un anodin me les avait conseillés.
Ils se sont inscrits dans ma tête mais n'avaient jusque-là jamais parfaitement trouvé le chemin jusqu'à mes yeux.
C'est chose faite, et quel émerveillement d'avoir comblé l'attente.
Je vous présente, on ne le présente plus, Alain Resnais, le metteur en scène de la vie.
J'ai vu nombre de ses films et aucun ne m'a jamais déçue.
Le fabuleux couple Azéma-Arditi, un classique.
Ces films tissent les fils d'une vie,
selon que "Ou bien, il dit ..." ; selon que : "Ou bien, elle dit ..."
Tant de créativité ... ça laisse songeur.
La bande-annonce sur youtube est une jolie promesse à elle toute seule :
www.youtube.com/watch?v=WcPZkNZ3syM
3 février 2012
Comme toujours, j'avais cette maladie qui, à chaque fois que je devais prendre l'avion se manifestait. Pas la peur d'être dans les nuages, non, celle qui, me faisait arriver en retard...
Encore ce matin.
J'ai couru jusqu'à la station de métro. Attente insupportable de 2 minutes. Le timing jouait à 1 contre 1. Je ne devais pas seulement m'envoler, mais aussi prendre le train qui me mènerait à bon aéro-port. Au bout de 3 stations de métro, une voix aiguë, qui m'apparaissait pourtant si grave, annonça :
« Il y a un léger problème. Nous prions tous les passagers de descendre à la station suivante, Schottenring. »
2 : 1. Le timing avait gagné. Je n'avais pas le temps de me permettre cette halte. Je l'avais loupé.
Mon stress enfui. Désormais, j'avais 30 minutes de plus sur le prochain. J'étais en avance. J'ai acheté mon billet lentement, au moins avais-je le temps de l'acheter pour une fois. J'ai même aidé ceux qui n'y comprenaient rien. Le stress rend à cet égard malpoli, sans égards. J'ai gravi les escaliers d'un pas léger, la fois dernière, qu'ils étaient immenses, insurmontables marches de pierre. J'ai attendu l'air de rien, l'air patient, avec pour maladie : l'avance – sur mon temps. En me disant que j'avais couru pour rien. Le train est arrivé. J'ai reçu un SMS me disant : « Je viens de monter dans le train. » J'étais étonnée que tu le prennes si tard. Ton explication n'a pas mis longtemps à suivre : Tu étais monté dans celui d'avant, mais au bout de 2 stations, un problème technique, qui prie « tous les passagers de bien vouloir descendre du train. » Celui que j'avais manqué. Tant mieux, je n'ai pas eu à subir par deux fois des problèmes techniques, je serai sinon, devenue superstitieuse dans l'avion.
Je t'ai dit : « On a eu tous les deux nos problèmes pour aujourd'hui, on en est quitte, à partir de maintenant, tout va fonctionner. » On a fait ce deal entre nous, en se tapant dans la main. Dommage que la compagnie aérienne n'y ait pris part.
Au guichet d'enregistrement, il y avait cette femme à la voix aiguë, qui m'apparaissait pourtant si grave :
« L'avion est surbooké ; il se peut que vous n'ayez plus de place... Vous avez un rendez-vous à Istanbul ? »
« - Non. »
« Si vous vous portez volontaire pour rester et prendre le prochain vol, on vous donnera une carte de crédit où seront crédités 250€. Par personne. »
Comme je ressemble à quelqu'un qui a envie de jouer dans « Maman, j'ai raté l'avion », les mains claquent, deal. Cette fois, avec la compagnie aérienne.
On attend. On passe dire bonsoir à Sofia, et on y va.
Alors que je rêve de kebabs et baklavas, on nous sert quoi ? « Peynirli sandviç »
Peynirli...quelques souvenirs et notions de turc affluent : Mais c'est bien sûr ! Sandwich au fromage...
POURQUOI TOUT LE MONDE PENSE QUE TOUT LE MONDE AIME LE FROMAGE ?
D'où vient cette légende urbaine puante ?
Tant pis, il y a une salade...avec des morceaux blancs...J'ouvre. Referme. Soupire. Cette odeur...Je me tourne vers mon voisin : «Ça t'intéresse une salade au fromage, peut-être ? »
La dernière bouchée de pain au chocolat... Celle qui vous envoie directement en enf...ance, sans passer par le purgatoire. Cette ultime fois où la pâte si moelleuse viendra vous caresser le palais, où le tout petit dernier morceau de chocolat viendra lécher vos lèvres. Et ce goût ! Ce baiser sucré et enveloppant, un baiser d'une soie des plus délicieuses.
Vous vous en souviendrez !
Car on a toujours la saveur de la dernière chose dont on a été privé.
Oh, ce pain au chocolat...
Avec deux vertèbres chocolatées en son centre. Une serait trop peu et trois exagéré...
Et puis, deux, c'est parallèle, ça se parle, c'est une question de dualité. Deux... “Deux, c'est la vie !”
Quelle harmonie... Oserais-je vraiment déglutir ? Faire disparaître ma dernière bouchée pour la livrer au labyrinthe de ma digestion ? Dois-je m'en étouffer pour ne jamais l'oublier ?
Trop tard. Je l'abandonne. Je la laisse m'échapper...S'échapper.
Combien de temps durera encore le goût du chocolat dans ma bouche ? Encore quelques secondes ? Ou mieux, des minutes ? Ah ! Quel supplice.
Je ne sais plus si je vous parle encore de la dernière bouchée ou si c'est devenu la tragédie du pain au chocolat...Ah !
Ah, mais ?
Là, derrière mes dents ?
Vous ai-je déjà parlé de la dernière miette de pain au chocolat ?
Il m'avait dit qu'il viendrait à ma porte un peu plus tard, au milieu de la nuit. Qu'il m'appellerait pour que je vienne lui ouvrir.
Il est 4H, l'heure du goûter à une douzaine d'heures près. Je le sais, parce que je viens de jeter un coup d'oeil à mon radio-réveil, celui qui a les chiffres rouges, comme mes yeux qui n'ont pas encore assez dormi.
- T'es où ? me demande-t-on à l'autre bout du fil qui n'existe plus.
Je balbutie entre deux baîllements que je suis chez moi, étant donné l'heure, pourquoi ?
- Tu peux venir m'ouvrir ?
- J'arrive tout de suite.
Mes jambes balbutient elles aussi, sortir de l'antre tiède n'est pas chose aisée. Chaussons aux pieds, je dévale les escaliers. J'enlève le verrou d'une porte massivement rouillée.
- Tu faisais quoi ?
Question idiote : je dormais. Je dormais même profondément, et c'est marrant, je faisais justement un rêve où je savais que tu ne viendrais pas chez moi, cette nuit. J'avais vraiment cette certitude...Je le savais que tu ne viendrais pas. Mon rêve me l'avait dit. Mais non, tu es là devant moi, viens, entre !
- Je t'ai appelée il y a 15 minutes déjà.
- Je n'ai pas dû entendre, je dormais.
*
Je me sentais ivre, et tout ivre que j'étais, il fallait que je la voie. Il était presque 4H du matin, était-ce bien raisonnable ? Je me souvenais de mon cours d'après-philo du mercredi soir : "L'ivresse a ses raisons, que l'ivresse ne connaît point." La nuit dehors était douce, et je pensais à la nuit chez elle, qui le serait à sa manière elle aussi.
La porte en bas était fermée, ça n'augurait rien de bon. Elle me répondit à la quatrième sonnerie d'une voix endormie : J'arrive tout de suite.
Une joie ineffable s'empara de moi. Elle était là, elle ne m'avait pas oublié, elle venait m'ouvrir, elle... Je voulais déjà que la porte soit ouverte, je ne voulais pas attendre une seule minute, celle dont elle avait besoin pour descendre les escaliers. Vite, viens vite. Elle ne venait pas, la porte restait close. J'étais trop impatient, certainement. Mais les minutes de mon portable filaient, déjà 5, puis 8...c'était intolérable : Que faisait-elle ? Était-ce une mauvaise blague de sa part ? Lui était-il arrivé quelque chose ? Un excès de coquetterie ? Par habitude de bon Français, j'attendis le glas des 15 minutes pour l'appeler de nouveau : "T'es où ?" Sa réponse est enveloppée de sommeil.
"Tu peux venir m'ouvrir ?"
"J'arrive tout de suite."
J'entends ses bruits de pas rapides dans l'escalier, enfin, la porte se déverouille :
"Tu faisais quoi ?"
Question idiote : elle dormait.
Nous ne nous embrassions pas aux moments les plus importants, mais nous nous serrions fort dans les bras l'un de l'autre : l'un dans l'autre. Notre premier baiser était en fait un câlin fiévreux, né de ce besoin empirique de se toucher, sans chercher de fausses excuses. On n'en avait d'ailleurs pas besoin pour passer la nuit ensemble. Tu ne le savais pas encore à ce moment-là, mais je sais quitter la couche inconnue très silencieusement. Pas chassés. Pas assez. Tu m'as entendue. Tu m'as demandé si j'étais un rêve. J'ai dit oui, pour pouvoir m'évanouir plus rapidement. Tu m'as caressé la main en murmurant « Crois-tu qu'on peut rêver exactement de la même chose, deux fois..? » Je ne rêvais pas suffisamment pour lui fournir une réponse. « Peut-être. »
J'avais laissé assez de kilomètres entre toi et moi, en pensant que tu n'arriverais pas à me rejoindre dans mes nuits. Quel rêve ! Je pensais à toi, éveillée, assoupie, endormie : je rêvais de rêver de toi. Je crevais de la distance séparant ton lit du mien.
J'étais trop jeune pour mourir.
J'ai repris l'avion très vite.
J'ai atterri directement...dans tes bras.
Tu étais là.
Tu m'avais attendue.
Tu m'avais serré dans tes bras, fort.
Une phrase qui veut tout dire, vous en connaissez certainement autant que moi, alors prenons le poncif : cette phrase qui est le chef de troupe des phrases qui veulent tout dire.
“Je t'aime.”
Comment une phrase pourrait-elle résumer à elle seule tous les sentiments, toutes les preuves d'amour, toute une vie commune remplie de souvenirs ?
Et pourtant, quel bonheur de l'entendre ricocher dans nos oreilles : quelqu'un m'aime. Je fais partie de l'Universel. À une autre époque, on m'aurait appelée Juliette, Isolde, Édith Piaf..! On se pâme, on s'ébroue doucement (doucereusement, puis douloureusement) pour voir si la phrase est toujours palpable. Si elle est toujours à la portée de notre narcissisme. Quelqu'un m'aime dans ma totalité, il n'a pas précisé “ta bouche”, “tes seins”, “tes chevilles” n'en déplaise à Bardot. Il m'aime entièrement (On pourrait rajouter un “et pour toujours” parce que parfois, il arrive qu'on aime bien donner cette suite à ladite phrase.)
Et moi, qui suis drapée dans ma félicité, dois-je le lui rendre, “moi aussi” ?
Dois-je préférer ne rien dire pour faire perdurer le moment ? Et si je lui réponds, que pensera-t-il ? Que je fais ça par politesse ? Parce que c'est la suite logique ? Parce que “je t'aime” ne pourrait survivre très longtemps sans “moi aussi”.
Mais en le lui disant, ne fais-je pas que me raccrocher aux branches de son amour ? En me sentant quelque peu forcée, parce que je n'ai pas eu le courage de lui dire en premier. Parce que j'ai trop attendu, il m'a tendu la perche. Il se vexerait de mon silence, très certainement. De m'avoir tant donné, sans en avoir d'écho.
Comme moi, je me vexe quand trop de jours se sont écoulés sans qu'il ne me dise rien.
Et lorsque je n'en peux plus, je le regarde droit dans les yeux en lui disant : “Je ne t'aime plus.”
Au moins, comme ça, pas de problème.
d'Adam Elliot.
Des personnes en pâte à modeler,
un syndrôme d'Asperger,
2 continents,
quelques timbres,
beaucoup de chocolat,
et Henry.
de Jean Teulé.
C'était déjà lui, qui nous faisait visiter Le Magasin des suicides.
Darling,
un livre qui porte bien mal son nom,
jamais livre n'avait été aussi sordide.
Une truie en page de couverture.
Les béruriers noirs scandaient "porcherie, porcherie, le monde est une vraie porcherie, les hommes se comportent comme des porcs..."
... c'était inhabituel.
Je conserve toujours mes oreillers dans mon lit, c'est une question de respect pour autrui.
En plus, c'est celui que ma grand-mère m'a acheté un jour.
Ma grand-mère m'a achetée très souvent, à la réflexion.
C'est le rôle des grands-mères. Ton papa et ta maman ne veulent pas te l'acheter ? Très bien, je suis ton ange gardien. Et ce sera notre secret, d'accord ?
L'oreiller de ma grand-mère gisait par terre. Une tâche bleue au milieu du parquet. Une petite oasis.
À côté de mes 2 litres d'ice tea mangue-ananas.
Quand je l'ai ramassé, ses intestins cotonneux sont tombés...Il neigeait sur mon parquet.
Mon coussin avait été la victime d'une attaque.
L'attaque du violeur de mon cauchemar ?
Celui, duquel je n'entends que les pas alors que je somnole sur un banc, dans une clairière, au clair de lune.
Celui qui s'approche à toute vitesse de moi, alors que je sens les vapeurs du chloroforme sous mon nez, et que je me réveille en tremblant, en courant vers l'interrupteur. LUMIERE, PROTEGE-MOI.
C'est encore en tremblant que je regarde sous mon lit : Et s'il était vraiment là ? Qu'est-ce que je ferais ? C'est sûr : il court plus vite que moi.
Il n'y a rien.
...
...
Il a pu se cacher entre-temps ?
Je reste aux aguets, au milieu de ma chambre, dénudée sur mon parquet.
Je regarde une deuxième fois sous le lit :
Il n'y a vraiment rien.
Même pas un livre, même pas un mouton de poussière, j'avais passé l'aspirateur l'après-midi même.
Pourtant, mon coussin était bel et bien mutilé : 3 trous qui s'étaient agrandis,
au fil du temps,
au fil des orgasmes,
des cris étouffés ...
...dans l'oreiller.
de Friedrich Dürrenmatt.
C'était déjà lui Le juge et son bourreau, La promesse, Les physiciens...
Citation : «Le monde a fait de moi une putain, je ferai du monde un bordel »