Clin d'oeil

Pour aller droit de ce à quoi l'on croit, n'avoir rien laissé paraître d'un émoi extrême pour arriver à décourager un poème.

Ne montrant pas sa peine, se rongeant les doigts sous un silence, de poids, ramenant vers la rive les pages d'un livre, nous contant une histoire d'amour fort, d'un espoir, qui se tort, d'une mise à mort.

Ne pas mourir d'aimer, partir, tout quitter, de cette addiction de l'être, vous torturant d'un extrême, d'un choix si difficile à défaire, pour refaire au toit d'un jour qui déjà s'éteint, puis rêver à demain, d'un amour sans faille, sans fin.

Alors, ne plus perdre un instant pour te serrer encore tout contre ce corps, connaissant chacun de tes frissons, espérant définir l'empreinte de ce refrain, une fois pour toute, pour revivre, au chemin de ton antre, pour embellir d'un mot, une musique de notes, chantant sous l'écho, une vie, près d'une autre.

L'amour a ce parfum d'un envoûtement certain.

Si son coeur s'est laissé prendre, ne lui en veut pas, d'avoir connu un champ remplit d'espoir et de tendresse, et si les larmes sont venues, décevant son refrain, soigne son coeur pour délivrer demain, des larmes du chemin.

Et refleuriront peut être? à nouveau aux ruines du perdu, une petite fleur blanche, humble d'une compréhension de couleurs, juste à voir, avec la puissance d'une compréhension de coeur.

Auteur mpb