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Date de création : 16.10.2013
Dernière mise à jour :
16.10.2013
12 articles
Voila la pieuvre qui peut être dans plusieurs milliers d'années elle mangeras les fleurs endommagées par la pollution pour en faire deux fois plus et des toutes neuves.
Que dire, que faire, qui doit le faire ? Trois grandes questions que beaucoup se posent sur l’avenir de notre planète. Chaque jour nous apporte son lot de nouvelles plus ou moins désastreuses sur la situation de la Terre. Les multiples exemples qui nous entourent et dont nous sommes chaque jour témoins nous rappellent sans cesse qu’il semble bien difficile de trouver un compromis entre les aspirations humaines et la gestion de l’environnement.
Où est l’équilibre entre le développement et …
Où est l’équilibre entre le développement et la protection de la nature ? Comment mettre en tension les dynamiques économiques et industrielles ou encore l’augmentation du niveau de vie, avec la maîtrise de l’énergie, des ressources naturelles et le respect de la faune et de la flore ? Où est donc la limite pour que règne l’harmonie et que la volonté de progrès, bien compréhensible, de l’homme n’ait pas lieu à ses dépens ?
… et la protection de la nature ?
Là est le cœur du problème ; l’homme ne peut pas continuer dans cette voie sans que les conséquences de ses actes ne se retournent contre lui.
Constats pessimistes ?
Réchauffement climatique ? Effet de serre ? Ou tout simplement coïncidences malheureuses et dramatiques ?
Aujourd’hui, le débat sur le climat est ouvert et divise les hommes. Il n’est pas simple, en effet, de faire des constats scientifiques qui seraient reconnus de tous. Pour certains, c’est la conséquence d’une industrialisation non maîtrisée et non maîtrisable, pour d’autres, cette situation est nécessaire pour le développement et rien ne prouve qu’elle est à l’origine de ces quelques petits degrés supplémentaires qui posent tant de soucis aux météorologues et aux prévisionnistes de tous bords.
Les constats suivants ne se veulent absolument pas exhaustifs, ni rigoureusement scientifiques. Ils sont plus l’illustration des grands maux de la Terre à l’heure actuelle, mais témoignent, dans tous les cas, de l’impérative nécessité de se mobiliser pour et autour de l’environnement.
Mobilisation de tous
Mais qui doit prendre la responsabilité de cette mobilisation ? La réponse est simple mais tellement délicate à mettre en œuvre… Nous sommes tous concernés par ces questions et aucun d’entre nous ne peut se décharger de ses responsabilités. Chacun, à son échelle, est en mesure de faire quelque chose et d’adopter des habitudes plus respectueuses de l’environnement et plus justes humainement. C’est en unissant nos compétences, même minimes en apparence, que nous pourrons faire durablement changer les choses !
Interfaces entre NATURE et HOMME
Nombre de situations nous le rappellent, des références cinématographiques aussi parfois : nous sommes entourés de divers éléments qui constituent l’interface entre la nature et l’homme. Nombreux sont les exemples où ces éléments se déchaînent, manifestant la toute puissance de la nature et l’impossibilité de la contrôler.
Le recyclage des divers matériaux : une nécessité
Sans multiplier les exemples, je voudrais simplement prendre quelques faits marquants qui mettent en valeur cette délicate question de la gestion raisonnée des quatre éléments fondamentaux que sont : l’eau, la terre, l’air, le feu. Nulle volonté de dresser un tableau catastrophique, mais plutôt de rappeler ce qui se déroule sous nos yeux, chaque jour, à la télévision.
L’or bleu
L’or bleu… Voilà une nouvelle appellation pour cet élément fondamental, à l’origine de la vie. Et pourtant, quoi de plus simple que l’eau ? On la trouve en quantité à la surface de la Terre mais sa répartition est inégale. Alors que certains pays en font la principale source de leurs revenus, d’autres en manquent cruellement.
Les médias témoignent régulièrement de la situation de certains pays d’Afrique, victimes de sécheresses, où les populations n’ont pas accès à l’eau, que ce soit pour irriguer leurs terres, ou tout simplement, pour s’hydrater. Ce genre de constat est couramment dénoncé par les associations humanitaires ou les ONG…, mais il est rare qu’il soit pris en compte face aux lobbyings de ce monde.
Mais nul besoin d’aller à l’autre bout du globe pour être confronté à ce genre de situation. Beaucoup plus proches de chez nous, en France, les disparités se creusent aussi. De plus en plus tôt chaque année, certains départements instaurent des restrictions d’eau mettant à mal la vie de la région.
Certes, ce ne sont pas des vies humaines qui sont directement menacées ; mais les réserves s’amenuisent et des questions commencent à se poser… Les cours d’eau qui faisaient la joie des pêcheurs, naguère, sont parfois transformés en de véritables égouts à ciel ouvert et transportent, sur des centaines de kilomètres, une pollution toujours plus présente.
Ni gaspiller, ni polluer l’eau
L’un n’allant pas sans l’autre, les problèmes de la gestion de l’eau sont directement liés à la pollution de la terre. On ne compte plus les exemples de pollution des sols ayant des conséquences sur les réserves d’eau situées juste en dessous.
En de multiples lieux de notre planète, les industriels, les agriculteurs et bien d’autres personnes déversent, volontairement ou non, des produits toxiques qui se répandent dans le sol et, par infiltration, atteignent les nappes phréatiques ; ces réserves d’eau dans lesquelles nous puisons allégrement. Certaines de ces nappes ont mis des milliers d’années à se constituer et nous les polluons pour bien plus longtemps encore.
Sans doute, certaines pollutions se résorbent-elles avec le temps, mais nombre d’entre elles ne disparaîtront pas de si tôt, dépassant de loin l’espace-temps que l’homme peut percevoir. Quel cadeau pour les générations futures !
L’air que l’on respire
L’air non plus n’est pas épargné par la pollution.
Chaque belle journée d’été est là pour nous rappeler qu’en telle ou telle grande ville, un nouveau pic de pollution est atteint. Chacun sait aujourd’hui que prendre sa voiture pollue ; mais comment se déplacer autrement ? On ne peut, cependant, que se réjouir de l’avancée des technologies qui mettent chaque jour sur le marché de nouveaux moteurs, de nouveaux filtres permettant de limiter la pollution. Mais les progrès sont lents et devraient s’amplifier pour qu’un jour la situation puisse se retourner à l’avantage de l’homme et de son environnement.
Limiter au maximum les émissions de CO2
La ville de Mexico est un exemple flagrant, parmi d’autres. Sa situation illustre l’impérative nécessité de se mobiliser contre cette pollution qui touche quiconque respire sur Terre. En effet, cette capitale, cerclée de montagnes, disparaît chaque jour un peu plus sous une chape de pollution dont il lui est impossible de se défaire. Cela, au détriment de la qualité de vie de ses quelque 20 millions d’habitants condamnés à respirer cet air vicié sans pouvoir lutter.
L’objectif n’est donc pas tant de stopper toutes les sortes de pollutions, ce qui passe pour utopique, mais de limiter au maximum les émissions toxiques vers ces différents milieux que nous considérons comme nôtres et qui font partie du patrimoine commun de la planète.
Nul n’a le droit plus qu’un autre de s’accaparer un milieu et de le polluer à sa guise, sans prendre en compte les conséquences sur les autres individus.
La gestion de l’énergie
Il reste la question cruciale de la gestion de l’énergie, objet de nombreuses conférences à travers le monde. Là encore, l’enjeu est de réussir à mettre en tension les intérêts de l’homme et ceux de la nature. Cela demande des efforts, qui semblent vains parfois. Nous sommes aujourd’hui proches de la fin des énergies fossiles, telles que le pétrole ou le charbon.
Mais que penser des alternatives proposées, des énergies dites « propres », telles l’éolien ou le solaire ? Ne sont-elles pas elles-mêmes polluantes, quand on sait l’énergie nécessaire à la fabrication d’un panneau solaire ? Ces alternatives, cependant, même si elles ne sont pas parfaites, ont au moins le mérite d’exister et de faire face à l’hégémonie du nucléaire.
Développer de nouvelles sources d’énergie
Il faut reconnaître que les interrogations, justifiées pour la plupart, tournent autour de ce type d’énergie. Est-il acceptable de prendre de tels risques pour pouvoir regarder tranquillement le film du soir à la télévision ? Sans doute ne faut-il pas caricaturer la situation, mais la réalité démontre bien une augmentation constante de la consommation d’énergie. Alors qu’elle était maximale pendant la période d’hiver, à cause de l’utilisation du chauffage, on observe, ces dernières années, une consommation à peu près constante, tout au long de l’année, En effet, les climatiseurs tournent à plein régime pendant l’été et leur multiplication entraîne une très forte consommation d’énergie.
Mais ceci semble dérisoire quand on voit les aberrations commises dans certains pays. Je ne citerai que l’exemple de Dubaï, qui a vu naître en novembre 2005 une station de ski ! En plein milieu du désert, une énorme structure permet de maintenir les quelques pistes enneigées à -1°C par 40°C de température externe ! Voilà de quoi dérouter… Dès lors, il est normal de s’interroger sur la nécessité ou non de consommer à ce point. Quelles solutions existent ? Quelles énergies « propres » peut-on imaginer ? Ce sont là quelques-uns des questionnements majeurs d’aujourd’hui et de demain.
A l’aide de quelques exemples et constats, voici donc la situation actuelle de notre planète. Elle est grave, mais pas désespérée. Il ne tient qu’à nous de faire en sorte que les choses évoluent et s’améliorent. C’est une question de responsabilité collective et individuelle.
Nous sommes tous concernés et nous pouvons tous agir, chacun à notre niveau !
Lors de son voyage en Antarctique à la base française Dumont d’Urville en 2007-2008, Olivier Leroi prend conscience que ce continent qui “n’appartient” à personne n’a pas de réelle identité. Les conditions climatiques étant extrèmes, aucune population ne s’y est jamais installée (nuit polaire, froid, éloignement, ravitaillement…). Cependant un certain nombre de gouvernements y on établi des stations de recherche où des équipes se relaient en permanence. La présence de ces bases est une marque d’appropriation territoriale. Sur cette terre qui constitue le plus grand désert du monde, seuls quelques plantes et animaux adaptés au froid y survivent. Parmi ceux-ci, le plus emblématique est le manchot empereur. Olivier Leroi propose donc de concevoir un Drapeau pour l’Antartique aux couleurs de cet animal. Les bandes de ce drapeau adopteraient la répartition des couleurs de son plumage. Les scientifiques qui font des recherches en Antarctique seraient ainsi réunis sous cette bannière.
Après avoir suivi une formation de forestier en Corrèze et un parcours varié, Olivier Leroi a été élève de l’Institut des hautes études en Arts plastiques alors sous la direction de Pontus Hulten. Partant du dessin et de l’objet, il a progressivement développé une pratique polymorphe. Il réalise notamment des actions qui impliquent les personnes rencontrées sur les lieux d’intervention : Première neige au pays Dogon, El Zorro Blanco au Mexique, La brigade de Chambord. Il en conserve les témoignages sous forme de dessins, films, photographies… Dans le cadre de la commande publique, il s’attache à mettre en lien les contextes et les émergences vécues : Abscisse-ordonnée au Collège de Brunoy (91), La Baliseau Lycée du Giennois (45),Vingt-et-une histoire dans le vent au Collège de Thiant (59), Les 5 sens, Institut de Neuroscience de La Tronchesur-Isère (38) Il cristallise des rencontres, la transversalité étant une des nourritures de sa recherche.
La Porte de l’Enfer: c’est ainsi que les habitants du désert turkmène appellent le cratère de Darvaza. Aux touristes, les guides officiels expliquent que ce cratère fut causé par une catastrophe naturelle. Il résulte en fait d’un accident industriel spectaculaire. En 1971, en perçant par mégarde une poche de gaz naturel lors d’une opération de forage, les Soviétiques provoquèrent un éboulement gigantesque. Il fut très vite décidé d’incendier le trou, sans organiser de secours, afin de se débarrasser au plus vite des émanations toxiques. Mais près de 40 ans plus tard, la Porte de l’Enfer brûle toujours. Le projet The Door to Hell consiste en une enquête, à la fois plastique, documentaire et fantasmagorique, autour de ce traumatisme écologique. Le cratère de Darvaza sera d’abord photographié d’un point fixe à intervalles réguliers pendant 24 heures, du crépuscule au crépuscule. Parce qu’il ne l’a encore jamais été, il sera également cartographié, afin d’être reproduit, sous forme de sculpture et de relevés topographiques.
Mêlant sculpture, cartes, photos, et témoignages sonores, le dispositif d’installation final explorera le lien entre environnement et construction de l’imaginaire, sous pression des rapports de pouvoir politique et économique. Il constituera une réflexion sur les relations de domination entre états, systèmes et idéologies, leurs effets sur les écosystèmes et leur impact le plus intime sur les individus. En résonance avec la représentation apocalyptique, littéralement infernale, portée par la production documentaire et cinématographique occidentale, d’Al Gore à Roland Emmerich, The Door to Hell tentera également de mettre en évidence l’impact d’un choc sur les représentations collectives de l’enfer et de fin du monde.
Né en 1972 en Angleterre, Pascal Bircher vit et travaille à Paris depuis 7 ans où il est représenté par la galerie Martine & Thibault de la Châtre. Le travail de Pascal Bircher consiste principalement en une enquête sur la question des origines, au sens large du terme, puisant ses références dans l’histoire, la science (notamment l’astrophysique), la littérature, mais également le cinéma de genre et la culture populaire. À la manière d’un laborantin mettant au point sa préparation dans un tube à essai, il précipite mythologies personnelles et collectives, échantillons du réel et éléments fictionnels, dans l’espoir de formuler l’insondable. Son objectif est notamment de sonder les mécanismes par lesquels les identités et les histoires se construisent et évoluent à partir d’un point nébuleux. Sa démarche de création s’inspire d’une dynamique du choc. Il explore ainsi les possibilités de représenter, d’objectiver l’invisible et l’indicible, ce qui résiste à l’entendement et à l’observation, en utilisant le détour d’une friction entre fiction et réalité.