A coeur ouvert

Une prémonition me dit qu’au mois de décembre le Père Noël s’habillera en blanc au Bénin. Depuis quelques semaines le rouge sème la terreur dans le cœur de nos dirigeants politiques. Couleur symbolique depuis des millénaires  aujourd’hui elle est aperçue comme le danger l’épine dorsale de certaines personnes.

 En fait la phobie du rouge fait suite à un mouvement de contestation par rapport à une révision opportuniste de la constitution béninoise. Parti de rien le Mercredi Rouge comme c’est de lui dont il s’agit constitue aujourd’hui la crainte de certaines autorités au sommet de l’Etat béninois.

  Le rouge adopté par bon nombre de béninois du simple citoyen au membres les plus importants des différents partis de l’opposition en passant pas les syndicats et la société civile et se révèle être un cauchemar pour les pro-révisionnistes.

  En ces temps portés un vêtement de couleur rouge au Bénin est très risqué. Les quelques personnes arrêtées à Calavi et à Porto-Novo en savent quelques choses.   

Aussi étonnant soit il les couleurs officielles de l’amour deviennent le trouble de sommeil de certaines personnes au Bénin. Je me demande si le Programme de Lutte contre le VIH/SIDA ne va pas repenser à sa couleur au Bénin. Mieux faut il penser à ramener les couleurs de notre drapeau national à deux.

Cependant ce qui me réjouit c’est que malgré tout le Mercredi Rouge a de jour en jour plus de popularité. Qu’autant en emporte le Rouge !!!

  Qui de nous, ne serait-ce qu’une seule fois, n’a entendu la célèbre formule  « l’avenir appartient à la jeunesse ».Cette formule séculaire qui jusqu’aujourd’hui n’a pris aucune ride m’interpelle et devrait faire bouillir ma belle nation le Bénin et toute son intelligentsia.

  En effet ma génération se meurt à petit feu en se noyant dans le vice en l’occurrence l’alcool et la cigarette. Un peu partout au Bénin s’érigent des temples de l’alcool local « Sodabi » et ma jeunesse, sans honte,  y voue un culte à n’importe quelle heure de la journée et la cigarette est le cierge brûlé.

 Au marché de la connaissance et du développement ma génération n’achète que des gadgets de fête et de pornographie. Mal dans l’âme, je vois ma jeunesse empaillée qui se liquéfie dans l’alcool, le sexe, le vol et l’arnaque. De jour en jour la situation s’amplifie et il urge d’en trouver remède. Mais à quoi est dû ce phénomène.

  En réalité le taux élevé du chômage chez les jeunes béninois en est la principale raison. Dès lors ils se marient à l’alcool en « espérant que l’heure de Dieu sonne ».

  Aussi faut-il ajouter le manque de repères. Je me remémore entendre le célèbre journaliste-écrivain béninois Jérôme Carlos avouer que « la jeune génération ne lit pas. Moi j’appartiens à une génération de lecteur. Même mes enfants à la maison ne lisent pas. ».

Cependant je rends hommage à ma jeunesse qui a trouvé jouissance dans la réflexion et la créativité. Mon souhait est que ma jeunesse soulante et fumante se mue en une génération consciente….. une génération causante.

ENVOLES TOI ET AUX OISEAUX J’EMPRUNTERAI LEURS AILES POUR FAIRE DE TOI MON OTAGE SUR LES MURS QUE JE RENCONTRE LES ROCHERS QUI CROISENT MON CHEMIN JIENFUIRAI POUR TOUJOURS TON NOM LA MER QUI SE MEUT NE M’EMPECHERA PAS SUR LES SSBLES MOUVANTS JE DESSINERAI TON REGARD

ELANCE TOI SUR LES TRACES DE MES PAS PROMENE TES YEUX SUR LES VESTIGES DE MES PLUMES AU COUCHER DU SOLEIL QUAND FINALEMENT LA MER CESSE SES EBATS ET VA DE SES DERNIERS VAGUES COGNER LES VAGUES DID TOI QUE TU SAIS.

J'ABANDONNE MON AME AU VENT MON ESPRIT PLANER TEL UN AIGLE M'ENRUBANNER DANS UN PAISIBLE AUVENT VIVRE DANS UN MONDE SANS REGLE MALHEUREUSEMENT ADVIENT LE TRISTE DESSIN D'UNE VIE QU'I PARRAIT MAGNIFIQUE LA FAROUCHE LUTTE AVEC LE DESTIN POUR LUI ARRACHER L'ABRACATABRA MAGIQUE COMMUNIQUER DANS UN UNIVERS OU LE REEL SE CONSUME DANS L'IREEL ATTENDRE INDEFINITIVEMENT LE PERE NOEL A QUOI BON S'EN TENIR SI A DEUX DECENNIES ON NE SENT PAS ENCORE SA MARQUE FAUT IL REVER D'UN HEROISME A LA ROSA PARK ALORS L'AVENTURE NOUS APPRETE SON NAVIRE

Savoir attendre l'heureuse arrivée de la lune Sans vraiment espérer le hasard qui ruine Quitter la vaste maison de BABYLONE Avant que l'impérieux joug ne la pilonne Profiter de chaque Aurore pour léguer sa chair au plaisir S'embrasser tout le temps pour éviter des secondes ennuyées,sans désir Tels sont tous les jours mes incessants souhaits Et l'amour à temps hisse l'enseigne de mon bonheur et m'égaie Et je ne puis m'empêcher d'embrasser aussitôt ma guitare Pour faire jubiler les plus douces mélodies qu'adore son regard Le présent est unique et nous ne devons pas perdre du temps Car les draps risquent d'être couverts de poussière de l'ouragan Schadrac G.

JE VEUX T'ECRIRE

Je veux t’écrire ce que je ne peux te dire Je veux t’écrire rien que pour le plaisir T’écrire au son de ma lyre Te dire qu’à l’extrême je t’admire Te dire depuis quand je soupire Te dire que sans toi j’expire Que je me plais sous ton empire Je veux te dire que ton beau sourire Fait mes ennuis s’enfuir Te dire que je t’adore, vénère et te désire Je veux te dire en fixant ton regard Te dire Que ta tendre image Me condamne au naufrage Je veux te dire Que ton tout, que ta voix Me laissent sans voix Te dire Que je meurs chaque nuit Esclave de l’insomnie Que je te veux tout de suite De peur que je ruine Te dire que je délire Te dire qu’il est tant de partir Te dire qu’étant la seule que j’envie Je veux te donner toute ma vie Je veux te dire ce que je ne sais plus Te dire que je m’évanouis Te dire que tu me tues Je veux te dire en te prenant les mains Sur le chemin qui mène vers le destin Ce que dès l’enfance chaque matin J’apprenais pour dire à celle que j’aimerais Je veux étant très sincère Te dire que c’est l’anesthésie Devant toi c’est la paralysie D’un homme qui a tort d’aimer Deux yeux qui l’ont mieux condamné. Je veux t’écrire d’une main de sable Que tu serais la seule coupable Si j’en venais peut-être à mourir. Je veux t’écrire Ce que je ne peux te dire T’écrire, rien que pour le plaisir T’écrire en martyr. Ce que tu me fais subir T’écrire parce que trop aimant Je ne contrôle plus mon désir ardent T’écrire parce que ce que mon âme imagine Ton cœur sûrement le devine. Je veux te dire que je braverai tous tes totems Démolirai tes tours et arènes Sonderai tes plus fins secrets Mais me montrerai surtout discret. Je veux te dire que comme un fou d’enfer Je te désire à en vouloir à mes nerfs. Dans ce doux billet, reçois ô ma colombe Les plus douces pensées que je sais du monde Allons ! Je t’invite, levons l’ancre pour Jérusalem. Prends tes cliques et tes claques, le diadème de notre hymen Dans le Jourdain de Baptiste, allons noyer nos âmes, L’Agneau en ce lieu Sacré, reçut l’onction et le « Sésame » Là-bas dit-on, le Grand-Maître valse plus d’Esprit-Saint et de grâce. Nous ne tardons que trop, craignons qu’il soit trop tard. Je brûle de ce moment délicieux où voyant seul Adam Le Verbe, pris de pitié pour cet omnivore mâle Le plongea dans un profond sommeil sans lui donner alarme Lui prit sa matière, en fit une semblable image Puis lui dit au réveil, ainsi parla le Sage : « Voici, je te présente Eve Elle t’aidera à réaliser tes rêves Restez unis, sous le miel et sous le glaive Pour plus de vigueur, je vous laisse ma sève. Surtout prends soin d’Eve, elle t’est désormais Femme » JEAN-ARISTOPHANE