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Date de création : 22.11.2008
Dernière mise à jour : 28.11.2024
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Publié le 03/09/2021 à 08:45 par lescorsesvictorieux Tags : travail sur france demain

Vous imputez la pénurie d’eau, non à la sécheresse, mais au manque de réalisations et de projets en matière de stockage depuis les années 2000. N’est-ce pas un constat très dur ?
- On ne peut pas se cacher derrière le changement climatique et la sécheresse ! On est sur des cycles permanents, sur un climat constant qui a évolué. Aujourd’hui, les moyens hydrauliques, dont disposent la Corse, sont utilisés à 100%. Près de 10 000 hectares (ha) sont irrigués et consomment entre 40 et 45 millions de mètres cubes (m3) d’eau, c’est-à-dire la totalité de la disponibilité de la ressource en eau de la Corse. Cela veut dire que si demain, on veut rentrer dans le cycle vertueux de la reconquête de notre marché alimentaire et produire, par exemple, dans un premier temps, la totalité des granulés et du fourrage dont la Corse a besoin, il faut produire 10 000 tonnes de foin et 30 000 tonnes de granulés ou de céréales concassées. Pour cela, il faut planter 7000 ha et mobiliser 30 millions de m3 d’eau supplémentaires. C’est impossible à faire aujourd’hui ! Il faut, donc, de gros projets structurants.

- Comme en Sardaigne que vous comparez à la Corse et dont la situation s’est inversée ?
- Oui ! A titre de comparaison, la Corse dispose de 75 millions de m3 d’eau utiles, la Sardaigne en a 1950 millions de m3. Certes, la Sardaigne est trois fois plus grande, mais trois fois 75 millions de m3, cela ne fait jamais qu’un peu plus de 200 millions de m3 ! Vous voyez donc l’écart, à îles égales en termes de surface et de climat, même s’il pleut un peu moins en Sardaigne ! Sachant que sur la période d’été qui est la période de sécheresse, nos besoins hydriques sont quasiment les mêmes. Donc, la Corse souffre d’une déficience de projets, d’un manque d’ambition, d’un manque de clairvoyance et d’un manque de travail. Il y a 30 ans en tant que jeune ingénieur, j’ai participé à un projet de schéma directeur où il était question de vendre entre 100 et 150 millions de m3 d’eau à la Sardaigne grâce à des captages sur les grands cours d’eau du Sud de la Corse, notamment le Rizzanese et le Taravo. Aujourd’hui, ce sont les Sardes qui peuvent nous vendre de l’eau. Comment a-t-on pu en arriver là ? On n’a pas été clairvoyant, pas été à la hauteur des enjeux, pas été respectueux de notre ressource et de notre territoire. Quand on a autant de richesses, c’est inadmissible de passer à côté ! 

 Commentaire....Et c'est valable pour la France continentale !