Les-Amies-Du-Net
BIENVENUE ET BONNE VISITE

Bienvenu et Bonne visite

N'hesitez pas à laisser des commentaires de vos impressions sur les images et du blog....Dites moi comment avez vous attéri sur mon blog svp?Que recherchez vous en particulier comme image en venant sur mon blog?Bonne visite... Au plaisir de vous lire.karim

Thèmes

aime amis amitié amour annonce argent article background belle bleu blog bonne

Biographie-Mandela
Biographie-Mandela.jpg
Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Article (28)
· Biographie (5)
· Blague (19)
· Bon Début De Semaine (6)
· Bon Dimanche (2)
· Bon Week End (3)
· Bonne Ânée (2)
· Citation (32)
· Citation Amitié (24)
· Citation d'amour (28)
· Citation Drole (10)
· Citation Sur La Vie (8)
· Débat (7)
· Fond d’écran (5)
· Karaoke francais avec parole (11)
· L'image du jour (3)
· La citation du jour (6)
· Les Beaux Proverbes (4)
· Music Youtube (22)
· Partenariat (9)
· Personnage de la Semaine (1)
· Photo de Rêve (4)
· Proverbes (1)
· Saint-Valentin! (7)

Badge FacebookRechercher
Derniers commentaires

bonjour je m'appelle monique lantin ( ile de la réunion) et je suis victime d'une arnaque sentimentale sur le
Par Monique , le 14.01.2025

bonne saint-valentin louise et jacques! pa ssez une très belle journee!***
Par Anonyme, le 14.02.2024

07.45.55.23.39 calikush livraison weed et hash de qualité au menu : critical g13 orangbud ogkush diesel ak47..
Par Cali Kush, le 26.03.2023

07.45.55.23.39 calikush livraison weed et hash de qualité au menu : critical g13 orangbud ogkush diesel ak47..
Par Cali Kush, le 26.03.2023

07.45.55.23.39 calikush livraison weed et hash de qualité au menu : critical g13 orangbud ogkush diesel ak47..
Par Cali Kush, le 26.03.2023

Voir plus

Articles les plus lus

· citation sur la confiance
· une souffrance intérieure
· VALÉRIE DAMIDOT : BLAGUE SUR LA POLITIQUE
· citation sur l’amitié
· pour moi l’Amitié c.....

· citations d amitie en image
· Humour du jour
· citation
· blague drol
· Citations courte de la vie
· citation
· phrases rigolotes
· citation en image
· l’amitié
· citation sur la franchise

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "les-amies-du-net" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Blogs et sites préférés

· Gagnez de l'argent avec votre site


Statistiques

Date de création : 07.05.2013
Dernière mise à jour : 20.05.2020
267 articles


Liste de lecture Deezer

Présentation de la société forever Living Products

Publié le 20/05/2020 à 20:33 par les-amies-du-net Tags : centerblog internet sur vie monde enfants société argent
Présentation d'opportunités d'affaires de la société forever Living Products
Quelque soit ton boulot, voici une opportunité unique pour toi de générer plus de 300 euro chaque mois. Avec juste un téléphone et une connexion internet.
Car j'aimerais partager avec vous une opportunité qui vas vous aider à améliorer votre vie et gagner de l'argent sur internet et vous construire des source
De revenus
DISTRIBUTEURS FOREVER LIVING PRODUCTS
PROFIL DE L´ENTREPRISE
ENTREPRISE:DISTRIBUTEURS FOREVER LIVING PRODUCTS :
Tout PAYS: international
SECTEUR D´ACTIVITÉ:
Luxe, cosmétiques
Distribution, vente, commerce de gros
Produits de grande consommation
DESCRIPTION DE L'ENTREPRISE
FOREVER LIVING PRODUCTS // Leader mondial en ALOE VERA
Produits exclusifs et de meilleure qualité 100% naturels, sans concurrent!
Votre avenir commence ici
Que feriez-vous si vous aviez davantage de temps libre ? Vous pratiqueriez un nouveau hobby ? Vous feriez de l'humanitaire ? Vous parcouririez le monde ?
Forever Living Products est une société à part, conçue pour récompenser les gens comme vous et leur ouvrir les portes de l'avenir correspondant à leurs souhaits, sans investissement risqué ni scénario douteux. Il suffit d'allier votre passion à notre opportunité qui a fait ses preuves pour aller au-delà de toutes vos espérances.
* Du temps pour faire ce qui compte vraiment
* De plus grandes réserves financières
* Des bourses d'études
* Une retraite confortable
* Un revenu que vous pouvrrez transmettre à vos enfants
* Aider les autres à vivre plus épanouis
REJOIGNEZ-NOUS, ET PASSEZ A L'ACTION
WATSAPP :  +212622356100

 

joyeux fête des paques

Publié le 12/04/2020 à 15:21 par les-amies-du-net Tags : centerblog

Les faux amis sont comme les faux billets.

Publié le 10/04/2020 à 17:05 par les-amies-du-net Tags : centerblog vie amis

Les faux amis sont comme les faux billets, papiers sans valeur et par les épreuves se distinguent.

La construction de relation fait partie de la vie. Les rencontres sont quotidiennes. La plupart sont enrichissantes et constructives. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, certaines personnes ne sont pas faites pour rester dans ta vie. Et plus tu vas passer de temps avec cette amis toxique, plus tu vas t’y attacher. Elle doit être de passage de courte durée, car elle va te polluer.

Les faux amis sont comme le côté obscur de la LuneAu début, ils nous épatent avec leur charme et leurs attentions aimables puis, petit à petit, nous devinons cette autre facette où se cachent les cavités d’un caractère intéressé. Cette affectivité stérile et désolée qui, presque sans que nous ne nous en rendions compte, mine notre humeur. Ce sont des profils que nous devons savoir identifier le plus tôt possible pour préserver notre santé émotionnelle.

LA PLUS BELLE PENSEE DU JOUR

Publié le 14/12/2019 à 11:44 par les-amies-du-net Tags : centerblog belle

robert lebon LA PLUS <a class=BELLE PENSEE DU JOUR" width="473" height="600" />

Stop A La Violence Contre La Femme

Publié le 29/11/2019 à 19:51 par les-amies-du-net Tags : centerblog pouvoir sur bonne base homme enfants place société travail création divers cadre femmes

 

Pour mettre fin à la violence contre les femmes, il faut l'aborder sous les angles les plus divers et opter pour une approche globale

Il faut reconnaître que la violence contre les femmes vient d'une discrimination fondée sur le sexe et de l'inégalité entre hommes et femmes. On ne peut pas espérer la faire reculer sans tenir compte du contexte général dans lequel évoluent les femmes et de la nécessité de faire respecter leurs droits fondamentaux en général. Toutes les politiques, lois, décisions budgétaires, etc. ont une incidence sur les femmes et sont susceptibles de les rendre encore plus vulnérables à la violence.

De plus, la réponse à la violence contre les femmes doit être holistique. Il faut prévenir et protéger, venir en aide aux victimes et veiller à ce qu'elles soient protégées à l'avenir. Il faut réprimer pénalement la violence contre les femmes, identifier les auteurs de ces violences et les traduire en justice. Il faut enfin lutter contre l'impunité.

Mettre fin à la violence contre les femmes n'est pas la responsabilité d'une personne, d'un acteur ou d'un groupe. Pour obtenir un changement durable, il faudra une action collective, dans laquelle tous ont un rôle à jouer. Tous, hommes et femmes, pays développés et pays en développement, représentants du gouvernement, des parlements, de la justice, agents de la force publique, société civile, secteur privé et organisations internationales, doivent y prendre part.

Mais il n'est pas de solution, ni de moyen unique pour mettre fin à la violence contre les femmes, qui est l'objectif à atteindre. Il existe au contraire des démarches diverses, qui reflètent la diversité des situations et des expériences nationales.

Les six priorités énoncées ci-après ne constituent pas une liste exhaustive des pratiques recommandées pour les parlements. Elles ont cependant été identifiées comme les principaux éléments et stratégies susceptibles de faire reculer la violence envers les femmes lors de la Conférence internationale Une réponse parlementaire à la violence contre les femmes, tenue à Genève, en décembre 2008, sous l'égide de l'UIP.

Priorité 1: Adopter de bonnes lois

Pour lutter contre la violence envers les femmes, il faut commencer par mettre en place un cadre légal adéquat. C'est une priorité qui incombe en premier lieu aux parlementaires.

  • Premièrement, beaucoup de pays ont déjà adopté des lois sur la violence contre les femmes. Certains ont une loi générale, d'autres, des lois diverses pour combattre la violence. Dans ce dernier cas, il importe de veiller à ce qu'elles soient harmonisées.
  • Deuxièmement, les lois sur le sujet doivent comporter plusieurs éléments essentiels. Elles doivent reconnaître que la violence contre les femmes est une forme de discrimination fondée sur le sexe, et que ses effets sur les femmes peuvent être différents selon les groupes auxquels elles appartiennent. Elles doivent en outre être exhaustives, inclure des dispositions concernant la prévention de la violence contre les femmes, prévoir une protection et une aide pour les plaignantes/survivantes, des poursuites et des peines pour les auteurs de violences. Il est important que la prévention soit explicitement inscrite dans la loi.
  • Troisièmement, il faut que les lois reposent sur des données probantes. Elles doivent aussi tenir compte des réalités nationales et servir les intérêts de toutes, les femmes rurales et marginalisées comprises. Elles doivent aussi accorder une attention spéciale aux femmes en situation de vulnérabilité ou de crise (les femmes vivant dans des zones de conflit, les femmes migrantes, les victimes de la traite, du commerce du sexe, etc.).
  • Quatrièmement, les lois doivent aussi prévoir des mécanismes de mise en application tels que des crédits budgétaires, la mise en place d'un mécanisme institutionnel spécifique destiné à surveiller l'application et la collecte des données statistiques.
  • Cinquièmement, les lois doivent faire l'objet d'un suivi régulier et d'amendements pour tenir compte des réalités nouvelles, combler les lacunes ou corriger les insuffisances.
  • Sixièmement, la législation nationale doit être conforme aux normes internationales que les pays se sont engagés à respecter, en se focalisant en particulier sur les instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme tels que la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes; sur les conclusions du Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes; sur les résolutions 1325 et 1820 du Conseil de sécurité des Nations Unies; et sur les instruments régionaux contre la violence envers les femmes.
 

Priorité 2: Veiller à ce que les lois soient appliquées

Si les lois sont nécessaires, elles ne suffisent pas, car il y a souvent un hiatus entre l'égalité de jure et l'égalité de facto, entre la loi et son application effective. C'est aussi aux parlementaires qu'il incombe de combler ce fossé puisqu'ils ont le pouvoir de contrôler l'application des politiques et des programmes et de s'assurer qu'ils répondent aux normes et aux objectifs fixés.

  • Premièrement, les parlementaires doivent veiller, par leurs pouvoirs budgétaires, à ce que les crédits alloués soient à la mesure des priorités fixées dans la loi et les politiques nationales sur la violence contre les femmes. Un budget établi dans un souci d'égalité entre hommes et femmes peut aider à cet égard. Le fait d'évaluer les coûts entraînés par l'application de la loi permettrait aussi de mettre en évidence les conditions d'une bonne application.
  • Deuxièmement, il faut que les parlementaires aient accès à des données complètes, ventilées par sexe, et fassent usage d'indicateurs et d'objectifs pour évaluer l'impact des lois. Il faut que les pays se dotent de capacités statistiques et n'hésitent pas à utiliser les outils et instruments conçus par la communauté internationale dans ce domaine.
    Troisièmement, les parlementaires devraient se servir des mécanismes parlementaires existants (tels que les commissions parlementaires) ou créer de nouvelles instances parlementaires spécialement chargées de surveiller l'application des lois sur la violence contre les femmes. Ces instances devraient bénéficier de ressources et d'appuis suffisants et avoir le pouvoir d'influencer les travaux du Parlement.
  • Quatrièmement, il faut aussi favoriser la création de mécanismes interinstitutionnels spécifiques et que des parlementaires siègent dans ces organes afin d'améliorer le suivi politique.
  • Cinquièmement, les parlementaires ne doivent pas hésiter à user de tous leurs pouvoirs pour surveiller l'évolution de la violence contre les femmes dans leur pays. Ils doivent demander régulièrement des comptes au gouvernement sur la mise en application des lois et ne pas craindre de poser les questions difficiles. Ils doivent aussi travailler en coopération avec des organismes indépendants tels que les services d'audit ou le bureau du médiateur.
  • Sixièmement, les parlementaires doivent coopérer avec les acteurs de la société civile et les encourager à prendre une part active à l'élimination de la violence contre les femmes.
 

Priorité 3: Eduquer et sensibiliser

Il n'y aura pas de vrais progrès sans une évolution des mentalités et des habitudes sociales et sans une prise de conscience des droits des femmes et de la violence qu'elles subissent. En tant que leaders d'opinion et responsables politiques, les parlementaires doivent donner l'exemple.

  • Premièrement, le changement commence à la naissance. L'éducation des enfants, garçons et filles, sur les droits de la personne humaine et l'égalité entre hommes et femmes, devrait commencer très tôt. Le matériel d'enseignement et d'apprentissage employé dans les écoles devrait être révisé de façon à ne plus véhiculer de stéréotypes. Les familles devraient être l'un des publics ciblés par les activités de sensibilisation aux droits des femmes et de remise en question des stéréotypes sociaux. Il faudrait aussi que l'éducation parentale mette plus en avant les droits des femmes.
  • Deuxièmement, pour avoir les effets voulus, les lois doivent être connues et comprises. La réforme législative doit donc s'accompagner de campagnes destinées à sensibiliser et à éduquer les femmes à leurs droits. Des campagnes devraient aussi cibler les hommes et les garçons. Aussi faut-il que les parlementaires n'hésitent pas à prendre la parole, à expliquer les lois et à inciter les médias, les milieux associatifs, le secteur privé et d'autres à participer à des programmes d'éducation du public. Les lois doivent être aussi d'accès facile et traduites dans les langues locales.
  • Troisièmement, il faut concevoir des programmes de formation et d'éducation pour le personnel des services chargés de faire respecter la loi, en particulier les juges et les policiers. Les parlementaires doivent donc veiller à ce que des programmes spécifiques soient conçus pour eux et dotés de fonds suffisants.
  • Quatrièmement, des campagnes de sensibilisation devraient être lancées pour attirer l'attention sur les violences faites aux femmes et y sensibiliser l'opinion. Les parlementaires ne devraient pas hésiter à soutenir des campagnes nationales sur ce sujet ou même à en prendre l'initiative. Il ne faut pas hésiter non plus à profiter de campagnes existantes telles que la campagne du ruban blanc (White Ribbon) ou celle du Secrétaire général de l'ONU pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
 

Priorité 4: Construire des partenariats

Il n'y aura de progrès que si toutes les parties unissent leurs efforts pour instaurer l'égalité et mettre fin à la violence contre les femmes. Les parlementaires doivent présenter un front uni. Il est important de maintenir la communication et de conclure des alliances avec d'autres acteurs à tous les niveaux, du local à l'international.

  • Premièrement, les progrès dépendent essentiellement du partenariat entre hommes et femmes. Il faut mettre en place des programmes et des initiatives pour associer les hommes à la lutte contre la violence envers les femmes et les doter de fonds suffisants. Il faut aussi encourager des hommes à militer pour l'élimination de cette violence, à gagner d'autres hommes à cette cause et à faire évoluer les mentalités et les rôles sociaux. La participation d'hommes devrait être valorisée et mise en lumière. Des débats devraient avoir lieu sur la masculinité et le rôle des hommes dans la société.
  • Deuxièmement, les parlementaires doivent contribuer à la formation d'un consensus national sur la nécessité de faire de l'élimination de la violence à l'égard des femmes une priorité. Ce travail devrait commencer dans leurs parlements. Ils doivent constituer des alliances interpartis pour soutenir les initiatives prises pour faire cesser cette violence. Ils doivent aussi coopérer avec d'autres acteurs, en particulier les organisations de base et celles de la société civile.

La violence contre les femmes est une question politique et il faudra une forte volonté politique pour que le recul de cette violence devienne prioritaire.

  • Premièrement, pour faire naître cette volonté politique, les parlementaires doivent avoir les moyens d'attirer l'attention sur la question, disposer de données exactes, connaître la situation, informer d'autres acteurs et les associer aux efforts. Le fait d'évaluer le coût de la violence contre les femmes peut être un puissant instrument de mobilisation. Aussi ne doivent-ils pas hésiter à demander et à soutenir de telles évaluations.
  • Deuxièmement, ils doivent faire continuellement pression sur leur gouvernement pour qu'il poursuive son action ou s'engage à mettre fin à la violence contre les femmes. Ils ne devraient pas hésiter à lui poser des questions et à demander aux ministres de rendre compte de leurs engagements, à organiser des séances d'information et des auditions au Parlement pour convaincre les dirigeants politiques.

Priorité 6: Mettre en place un cadre institutionnel solide

Il n'y a pas de changement réel sans un solide cadre institutionnel et des instances nationales qui aient le pouvoir et les moyens d'agir.

  • Deuxièmement, ils doivent renforcer leur capacité à combattre la violence contre les femmes. Il faudrait encourager des échanges d'expériences entre parlements d'une même région ou même au niveau mondial. Ils ne devraient pas hésiter non plus à demander l'aide d'organisations internationales ou nationales capables d'organiser la formation ou de fournir des experts.
  • Troisièmement, il est crucial que les organes de prise de décision comptent plus de femmes. Les parlementaires doivent élaborer des stratégies pour faciliter leur entrée au Parlement, au gouvernement, dans les tribunaux nationaux, etc.
  • Quatrièmement, les pays devraient se doter de stratégies nationales de parité et leur allouer des fonds suffisants pour que la violence contre les femmes fasse l'objet d'une démarche intégrée et que la réponse qui lui est apportée soit coordonnée.
  • Cinquièmement, tous les moyens de faire reculer la violence contre les femmes devraient être pris en considération et mis en œuvre par les pouvoirs publics à tous les niveaux : national, régional et local. Le renforcement des capacités des organismes ruraux, qui manquent souvent de moyens malgré les besoins importants des populations rurales, devrait retenir particulièrement l'attention.

En bref, les parlementaires doivent coordonner leurs efforts et travailler ensemble – femmes et hommes parlementaires, société civile, gouvernement central et autorités locales, organisations internationales et nationales et simples citoyens. « Ensemble », voilà le maître mot.

http://archive.ipu.org/wmn-f/vaw/priorities.htm

citations pour réussir

Publié le 29/11/2019 à 19:45 par les-amies-du-net Tags : centerblog

BIOGRAPHIE DE NELSON MANDELA

Publié le 29/11/2019 à 19:36 par les-amies-du-net Tags : photos news centerblog sur vie prix france monde afrique homme enfants place mort histoire création infos livre pouvoir

BIOGRAPHIE DE NELSON MANDELA - Premier président noir de son pays, prisonnier pendant 27 ans, Prix Nobel, héros de la lutte anti-Apartheid... Qui est Nelson Mandela, alias "Madiba" ? Découvrez "ses" vies.

Biographie courte de Nelson Mandela - Nelson Mandela est né le 18 juillet 1918 en Union d'Afrique du Sud. Il est connu pour être un homme politique aux commandes de la lutte contre l'apartheid, ce qui le mène d'abord à la lutte pacifique contre l'oppression. Puis suite au massacre de manifestants pour les droits des Noirs à Sharpeville en 1960, quand l'ANC ou African National Congress auquel appartient Nelson Mandela est interdit, à la lutte clandestine et à la prise des armes. Condamné en 1964 à la prison à vie, il restera incarcéré 27 ans... mais toujours aussi populaire, sera élu le 27 avril 1994 à la présidence de son pays quelques années seulement après sa sortie de prison. Il devient alors le premier président noir d'Afrique du Sud, pour un seul mandat présidentiel, jusqu'en 1999. Toute son existence s'est articulée autour du combat contre la ségrégation raciale. Pour cela, il obtiendra le Prix Nobel de la paix en 1993. Vers la fin de sa vie, il ne participe plus à la vie politique mais se tourne vers des associations caritatives. Nelson Mandela s'éteint le 5 décembre 2013, à 95 ans.

 

Nelson Mandela jeune

Né en 1918 au sein d’une famille bantoue cultivée et influente, Nelson Mandela entreprend des études de droit. Conscient de la ségrégation raciale à l’encontre des noirs en Afrique du Sud et influencé par Walter Sisulu (politique sud-africain, militant anti-apartheid à l'ANC), il intègre l’African National Congress (ANC). Très vite, il en devient l’un de ses principaux leaders, notamment avec la création de la Ligue de la jeunesse.

Nelson Mandela contre l'Apartheid

Fondateur du premier cabinet d’avocats noirs d’Afrique du Sud, Nelson Mandela mène des campagnes non-violentes jusqu’au massacre de Sharpeville, en 1960. Lors de cette journée du 21 mars 1960, des manifestations sont organisées pour protester contre le port obligatoire du passeport. Le drame se produit lorsque la police ouvre le feu. On dénombre plus de 60 morts.

Le gouvernement ayant interdit l'ANC à la suite du drame, Nelson Mandela décide de poursuivre la lutte clandestinement et de prendre les armes. Il met en place des actions de sabotages et de grève générale, afin d'entretenir la guérilla. Mais dès 1962, il est arrêté puis condamné à la prison à vie en 1964. Ses 27 ans d'incarcération à Robben Island, puis à Pollsmoor, n'ont jamais entaché sa popularité.

Nelson Mandela, Président et prix Nobel

À sa libération, Nelson Mandela devient président de l’ANC, puis négocie avec Frederik De Klerk sur le sort du pays. Afin d’honorer les efforts de Mandela et De Klerk pour mettre fin à l’apartheid, les deux hommes reçoivent le prix Nobel de la Paix en 1993. Puis, ils s’accordent sur un gouvernement multiracial et les premières élections présidentielles donnent le pouvoir à Nelson Mandela. Il devient le premier président noir de l'Afrique du Sud le 27 avril 1994. Il met alors en œuvre une politique de réconciliation difficile avant de laisser la place à Thabo Mbeki, en 1999. Après un seul mandat présidentiel, Nelson Mandela se retire de la vie politique. Mais il ne cesse jamais de soutenir l’ANC.

 

Qui est Nelson Mandela ? : sa vie privée

Nelson Mandela s'est marié trois fois : d'abord à Evelyn Ntoko Mase (1944), de qui il divorce en 1957 ; ensuite à Winnie Madikizela-Mandela (1958), qui est aussi surnommée "Mama Winnie", une figure controversée de l'apartheid. Le couple divorce en 1996, notamment suite à l'absence de près de 30 ans de Nelson dans son foyer à cause de son emprisonnement. Enfin, Nelson Mandela se remarie à l'âge de 80 ans avec Graça Machel. Mandela est père de six enfants et grand-père de vingt petits-enfants.

 

Mort de Nelson Mandela

Durant les années 2000, il s’engage cette fois dans la lutte contre la pauvreté et le sida, véritable fléau, longtemps négligé en Afrique du Sud. Mais sa santé décline : après un cancer de la prostate, il souffre d’une infection pulmonaire chronique probablement liée à ses nombreuses années d’emprisonnement. Son 90ème anniversaire en 2008 est célébré comme une fête nationale. Nelson Mandela décède le 5 décembre 2013 à l’âge de 95 ans.

Nelson Mandela et son livre autobiographique

Nelson Mandela a raconté ses mémoires en 1995 dans "Un long chemin vers la liberté : autobiographie" (Fayard, 1995 - 658 pages). Le héros de la résistance anti-Apartheid y retrace son histoire, de son éducation d'enfant noir à sa condamnation à la prison à vie en 1964, en passant par la création de la ligue de la jeunesse de l'ANC ; sa libération en 1990 ou encore son élection à la tête de la République d'Afrique du Sud.

 

NELSON MANDELA : DATES CLÉS

18 juillet 1918 : Naissance de Nelson Mandela
Nelson Mandela est né le 18 juillet 1918 en Union d'Afrique du Sud. Il est connu pour être un homme politique aux commandes de la lutte contre l'apartheid, ce qui le mena à la présidence de l'Afrique du Sud de 1994 à 1999. Sa vie s'est articulée autour du combat contre la ségrégation raciale. Pour cela, il obtiendra le Prix Nobel de la paix en 1993. Aujourd'hui, il ne participe plus à la vie politique mais s'est tourné vers des associations caritatives.
21 mars 1960 : Massacre de Sharpeville
Pour protester contre le port obligatoire du passeport, en vigueur depuis la promulgation du "Pass Law Act", de nombreuses manifestations sont organisées en Afrique du Sud, avec l’encouragement de l’African National Congress (ANC) et du Panafrican Congress (PAC). Mais le rassemblement de Sharpeville tourne au drame lorsque la police ouvre le feu. On compte plus de 60 morts et près de 180 blessés. Les réactions sont immédiates en Afrique du Sud comme sur le plan international. D’autres manifestations de protestations auront lieu, tournant à l’émeute et étant accompagnées de grèves générales, normalement interdites. À la suite de l’événement, les organisations du PAC et de l’ANC seront proscrites, poussant cette seconde à agir clandestinement et à prendre les armes.
6 novembre 1962 : L’ONU sanctionne l’Afrique du Sud
Face aux débordements violents de l’apartheid, l’ONU préconise d'interrompre rapidement toute relation diplomatique ou commerciale avec l’Afrique du Sud. Mais cette résolution n’a pas de poids sur le gouvernement de l’apartheid.
12 juin 1964 : Mandela est condamné à perpétuité
Nelson Mandela et sept autres membres de l'African National Congress (ANC) sont condamnés à la prison à vie pour trahison. Mandela refusera d'ailleurs d'être libéré en échange de son renoncement à la lutte armée contre l'apartheid. Après 27 ans de captivité, il sera libéré par le président sud-africain Frederik De Klerk. Mandela sera élu président de la République sud-africaine en 1994.
1 septembre 1989 : De Klerk président de la République sud-africaine
Au lendemain de la démission de Pieter W. Botha, Frederik De Klerk est élu à la présidence de la République sud-africaine. Il amorce immédiatement l’abandon du régime de l’apartheid. Entre les révoltes de plus en plus fréquentes des populations noires, les sanctions économiques de nombreux pays et les critiques virulentes de l’opposition vis-à-vis de Botha, la suppression de l’apartheid était devenue inéluctable. L’apartheid sera officiellement aboli en juin 1991.
11 février 1990 : Libération de Nelson Mandela
Après 27 ans d’incarcération dans la prison de Paarl, Nelson Mandela est libéré, sous la présidence de Frederik De Klerk. En 1964, il avait été condamné à la prison à perpétuité pour trahison, après avoir lutté contre le régime de l’apartheid. Depuis son incarcération, il était devenu le symbole de la lutte pour la liberté des Noirs en Afrique du Sud. En avril 1994, il sera élu président de la République sud-africaine, juste après avoir obtenu le prix Nobel de la paix avec De Klerk.
1 juin 1991 : Abolition de l’apartheid
Frederik De Klerk abolit définitivement l’apartheid. Les négociations sont amorcées entre différents partis politiques sud-africains, dont l’ANC avec Nelson Mandela à sa tête. Au terme de discussions agitées, le Parti national et l’ANC s’accordent pour mettre en place un gouvernement multiracial et démocratique.
15 octobre 1993 : Prix Nobel de la paix pour Mandela et De Klerk
Les deux Sud-africains reçoivent le prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur du démantèlement de l'apartheid en Afrique du Sud et de l'égalité raciale. Libéré par De Klerk en 1990 après 27 ans de prison, Mandela est récompensé pour son combat en faveur de la démocratie. Le plus célèbre des détenus politiques deviendra président de l'Afrique du Sud le 27 avril 1994.
27 avril 1994 : Mandela président
Lors des 1ères élections démocratiques d'Afrique du Sud, Nelson Mandela est élu président. En 1964, le leader de l'African National Congress (ANC) avait été condamné à la prison à vie. Il était alors devenu l'un des prisonniers politiques les plus célèbres du monde et de nombreuses campagnes avaient été menées pour sa libération. En 1990, après 27 ans de captivité, il avait été libéré par le président De Klerk, avec lequel il était parvenu à s'accorder sur l'instauration d'un régime démocratique. Après les élections, De Klerk occupera le poste de vice-président jusqu'en 1996.
24 juin 1995 : L'Afrique du Sud retrouve son honneur
Nelson Mandela arbore fièrement le maillot de son équipe qui fête son retour sur la scène du rugby international par une victoire. En effet, exclue des compétitions jusqu'en 1992 à cause de l'Appartheid, l'Afrique du Sud participe pour la première fois à la coupe du Monde et l'emporte sur la Nouvelle-Zélande en finale avec une équipe "mixte". Malmenée en demi-finale par l'équipe de France, elle commet un parcours sans faute et passe outre le phénomène Lomu, nouvelle star All Black.
5 décembre 2013 : décès de Nelson Mandela à 95 ans

Sticker citation Nelson Mandela

Publié le 29/11/2019 à 19:29 par les-amies-du-net Tags : centerblog

bon samedi et bon week-end

Publié le 16/11/2019 à 14:33 par les-amies-du-net Tags : centerblog bonne vie belle amis heureux nuit message dieu

A toutes mes amies et tous mes amis
Je souhaite un excellent samedi
Une belle journée et une bonne soirée
Sans oublier une douce nuit faîte de beaux rêves

Vous l’aurez compris mes chers amis
Je vous souhaite un agréable week-end

2 jours pour vous retrouver
et retrouver les personnes que vous aimez.

Soyez heureux et heureuses …
Joyeux et joyeuses …
Merveilleux et merveilleuses …
Affectueux et affectueuses …

Et la vie sera belle et riche de beautés.

Dieu vous bénisse

Ray Charles

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ray_Charles

Ray Charles, pseudonyme de Ray Charles Robinson, né le 23 septembre 1930 à Albany (Géorgie) et mort le 10 juin 2004 à Beverly Hills (Californie), est un chanteurcompositeurarrangeur et pianiste américain. Figure majeure de la musique afro-américaine, il aborda de nombreux genres musicaux durant sa carrière de plus de cinquante ans : le jazz, le gospel, le blues, la country ou encore le rhythm and blues. Il est en outre fréquemment considéré comme l'un des pionniers de la soul.

Atteint de cécité totale à l'âge de sept ans, Ray Charles suit une formation musicale classique dans sa jeunesse. Il se tourne ensuite vers le blues et connaît le succès au début des années 1960 avec des titres tels que Georgia on My Mind ou Hit the Road Jack(sortie le 8 juillet 1961). On lui attribue alors le surnom de Genius. Confronté à des problèmes de drogue, il se fait plus rare sur scène durant les deux décennies suivantes, avant de connaître à nouveau un succès international jusqu'à sa mort.

Ray Charles a vendu plusieurs dizaines de millions d'albums et a influencé de nombreux artistes, comme Elvis PresleyAretha FranklinStevie WonderVan MorrisonBilly JoelJames BrownAmy Winehouse ou encore Marvin Gaye. De nombreux chanteurs de RnB contemporain et de rap ont également revendiqué son héritage musical, dont Jamie Foxx, qui l'incarne dans sa biographie cinématographique, Ray (2004).

Jeunesse

 
Statue de la place Ray Charles d'Albany en Géorgie, où il est né
 
Maison-musée d'enfance de Ray Charles, du 443 avenue Ray Charles à Greenville en Floride
 
En concert aux Pays-Bas en 1963
 
Festival de jazz de Comblain-la-Tour en Belgique en 1964
 
En 1969
 
Remise d'un disque d'or à la télévision aux Pays-Bas en 1981
 
Avec le Président des États-UnisRonald Reagan et son épouse Nancy Reagan en 1984.


Âgé de 15 ans, il perd sa mère et décide de quitter l'institution. Il se fait héberger par une amie de sa mère à Jacksonville, où il commence à travailler comme musicien. Il tente ensuite sa chance à Chicago, à Orlando, puis à Tampa, où il gagne à peine de quoi survivre en jouant du piano dans des orchestres de danse.Ray Charles Robinson est né le 23 septembre 1930, en pleine période de la Grande Dépression économique et de ségrégation raciale. Il est le fils aîné de Bailey Robinson, mécanicien travaillant sur les voies ferrées a laborer, et d'Aretha (ou Reatha) Williams, métayère qui travaille dans les champs1. Sa famille venant d'Albany en Géorgie est très pauvre. Leur père absent collectionnant les femmes1, Ray et son frère George sont élevés par Aretha Williams dans leur maison d'enfance à Greenville en Floride, ainsi que par leur seconde mère Mary Jane, ancienne compagne de Bailey Robinson. Ray fait une petite approche du piano avec Wylie Pitman, un patron d'épicerie jouant du piano stride dans le bar de son village2. Son frère George se révélera également doué, mais pour les mathématiques3.

Son enfance est marquée par des traumatismes physiques et psychologiques : à 4 ans, il est atteint d'un glaucome (diagnostic non officiel). Un an plus tard, il est témoin impuissant de la noyade de son petit frère qui n'a que 3 ans (cet épisode le marque profondément) dans un baquet d'eau bouillante dont sa mère se servait pour laver le linge4. À 7 ans, sa cécité est complète et il est placé en pension dans une institution spécialisée pour sourds et aveugles de Saint Augustine, la Florida School for the Deaf and Blind (en) de 1937 à 19455. C'est dans cette école que, 9 années durant, il apprend le braille mais aussi la composition, ainsi que la pratique de plusieurs instruments, dont la clarinette, le saxophone alto et le piano (instrument qu'il ne peut étudier immédiatement car, au moment de sa venue, les effectifs de l'école sont complets). Malgré un enseignement musical essentiellement classique, ses préférences s'orientent rapidement vers des musiques nées dans l'univers afro-américain : le gospel, le blues, le jazz, ainsi que la musique country. Bien que les patients de cet institut soient aveugles, les Noirs et les Blancs restent séparés.

Ses débuts[modifier | modifier le code]

À seulement 17 ans, après avoir traversé tout le pays pour s'installer à Seattle, il commence à se produire dans les clubs (comme le Rocking Chair) comme chanteur, accompagné de sa propre formation. En 1949, il enregistre pour la première fois sous son propre nom. C'est à cette époque qu'il rencontre Quincy Jones, avec qui il se lie d'amitié, et auquel il apprend à écrire des mélodies. C'est également à cette époque qu'il découvre, avec ses collègues musiciens « le monde de la drogue, la marijuana tout d'abord, puis l'héroïne, très répandue en ville »6. Il signe un contrat chez Swing Time Records après avoir rencontré le producteur de Los Angeles Jack Lauderdale et après plusieurs disques avec des succès modestes (la première chanson Confession Blues a un petit succès local)7, il enregistre Baby, Let Me Hold Your Hand, qui se place dans les premières places des R&B charts en 1951. Il commence alors à forger sa personnalité musicale, s'éloignant peu à peu de ses premières influences, Nat King Cole et Charles Brown. Un style vraiment personnel commence à se dessiner.

Aidé par Atlantic Records, sa maison de disques, qui lui laisse toute liberté de création, Ray Charles va connaître une décennie de succès. Le premier succès qu'il enregistre est The Sun's Gonna Shine Again, produit par Ahmet Ertegün (qui par ailleurs a écrit une chanson connue de Ray Charles Mess Around), son producteur et fondateur d'Atlantic Records. Il compose son premier grand succès I Got a Woman. Viennent ensuite Hallelujah I Love Her SoDrown in My Own TearsThis Little Girl of MineSwannee River RockThe Right Time très bien placés dans les R&B charts. Il faut attendre la sortie de What'd I Say qu'il improvise en 1959 lors d'un concert dans un club de Milwaukee(premier hit dans les pop charts) et The Genius Of Ray Charles, pour que sa notoriété s'élargisse dans de notables proportions.

La confirmation[modifier | modifier le code]

Fermement décidé à continuer sa percée en direction du public pop, le chanteur quitte la maison Atlantic pour ABC Paramount en 1959, plus à même de lui offrir une passerelle vers le public blanc. Ce « crossover » fait qu'il sera le premier artiste noir de l'histoire à être écouté par un public blanc (et de même pour les succès qui vont avec)[réf. nécessaire] :

Néanmoins, Ray Charles doit quand même attendre 1962 et la sortie de son chef-d'œuvre, Modern Sounds in Country and Western Music, pour être écouté par ce public et donc réaliser son rêve. Avec I Can't Stop Loving You côtoyant Hey, Good Lookin, c'est l'éclectisme de l'artiste qui triomphe.

Le grand Ray Charles[modifier | modifier le code]

Les affaires marchent alors tellement bien pour Ray Charles que, en 1963, associé à son gérant Joe Adams, il monte sa propre société de production « Ray Charles Enterprises ». Il joue aussi dans le film Ballad In Blue de 1964. C'est aussi un moment où il doit faire face à de gros problèmes de dépendance à l'héroïne, en 1965. Après un petit vide musical dans sa carrière, Ray Charles revient en force en 1966, avec Let's Go Get Stoned. Après quelques chansons aux résultats encore honorables (dont ses reprises de Yesterday et Eleanor Rigby des Beatles), il se fait oublier petit à petit.

À la fin des années 1970 et au cours des années 1980, il fait quelques apparitions sporadiques, à l'occasion d'événements tels que le film The Blues Brothers ou la chanson We Are the World au bénéfice de USA for Africa. Malgré de nombreux changements de maisons de disques, il n'obtient plus que de modestes succès. Seule exception, son duo avec Chaka Khan en 1989, I'll Be Good to You, qui le réconcilie brièvement avec les pop charts.

Ray Charles continue inlassablement de tourner dans le monde entier à guichet fermé auprès de son public d'admirateurs jusqu'à un âge avancé malgré une désaffection du grand public.

Il est récompensé de douze Grammy Awards, parmi les très nombreuses récompenses et distinctions qu'il reçoit au cours de sa carrière. Il est un des premiers à entrer au Rock'n'Roll Hall of Fame en 1986. Il reçoit la médaille de Chevalier des Arts et Lettres cette même année et la chanson Georgia on My Mind est consacrée hymne officiel de l'État de Géorgie en 1979. Dans les années 1990, Ray Charles recommence à faire parler de lui, notamment pour la publicité pour Pepsi-Cola : You Get The Right One Baby et quitte définitivement les petits piano-bars pour revenir à la grande scène notamment avec l'album Genius Loves Company, de 2004, composé de duos (entre autres avec Norah JonesElton JohnB. B. KingJohnny Mathis et Natalie Cole). Il reçoit le prix Polar Music en 1998.

Ray Charles et la ségrégation raciale[modifier | modifier le code]

Aux début des années 50, alors qu'il commence à connaitre le succès, Ray Charles se rend à Atlanta pour une seule représentation, en Géorgie, sa terre natale. Il y est accueilli par des manifestants afro-américains, venus manifester contre les lois ségrégationnistes et espérant faire entendre leurs voix auprès du Genius. Ray Charles, apprenant alors que la salle dans laquelle il doit jouer est interdite aux noirs, décide d'annuler sa représentation au dernier moment9. En prenant cette décision forte, Ray Charles prend un risque pour sa carrière et surtout, il apporte un soutien inestimable à la cause des droits civiques, initiés par Martin Luther King et Rosa Park. Cet acte est également vu comme un véritable affront par l'élite Géorgienne, ce qui vaudra à l'artiste d'être interdit d'exercer son métier dans son propre État.

Ce n'est que le 24 avril 1979, que Georgia on my mind devient l'hymne officiel de Géorgie, après que le gouvernement de cet Etat lui a présenté des excuses officielles et publiques10.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il voyage beaucoup dans le monde entier, fait de nombreuses tournées et fréquente beaucoup de femmes, notamment de sa troupe. Une de ses chanteuses, Marge Hendricks, tombe enceinte de Ray. Il refuse d'élever le bébé (Charles Wayne), mais il envoie tous les mois une importante somme d'argent pour qu'elle puisse l'élever dans de bonnes conditions.

Il touche aussi à des drogues dures, comme l'héroïne, et en devient dépendant. Refusant de se faire soigner, son état s'aggrave de plus en plus. Il est plusieurs fois arrêté pour possession et consommation d'héroïne : en 1958 à Philadelphie, en 1961 à Indianapolis, en 1964 à Boston. Risquant la prison, il est condamné en 1965 à 5 ans de probation11

Ecrire un commentaire 3 commentaires