L'intime conviction

Ce jour du 1er MAI où l'on défile pour les ouvriers et devenu pour certains l'occasion de venir tout casser et brûler sur leurs passages. On peut y voir aussi un mélange de revendications diverses dans lesquelles les  Francais  ne savent plus de quoi il en retourne et qu'est ce qu'on revendique... Pour les plus anciens cette journée reste le symbole du combat légitime contre les conditions de travail et la rémunération, pour d'autres, bien loin d'une âme solidaire, ils viennent en découdre face aux force de l'ordre pour mieux semer le chao. Si l'extrême droite mérite que l'on soit sur nos gardes, l'extrême gauche elle ne fait rien ni pour nous rassurer ni pour apaiser les choses. Il faut s'y faire car rien ne va changer dans ce climat où la violence se joint aux réjouissances de toutes nos espérances. En ce beau jour du 1er Mai, je vous souhaite à tous et toutes une belle journée entre amis(es) ou en famille et j'y joint un brin de muguet qui j'espère vous portera bonheur. 

"Il faut s'excuser quand on fait des erreurs" dit-il. Tout le monde ou presque se souvient des salves de Laurent Baffie que certains redoutaient... Et qui viendrait dire le contraire, comme il faut savoir pardonner si l'on blesse son prochain. Ce samedi douze avril, l'humoriste fait son mea-culpa de ces années où le permissif avait le vent en poupe et le peuple se tordait de rire sauf celui ou celle qui était visé par le missile. Des proies faciles dit-il à une époque où la censure dormait encore dans les oubliettes. Aujourd'hui sur le plateau de l'émission "Quelle époque" la ligne éditoriale suis malgré elle le courant accusateur médiatique et des réseaux sociaux qui sont sans appel pour tous ces clowns d'hier qui pleurent sur leur cruauté du passé. C'est bien le marqueur d'une mutation générationnelle dans le pays et au-delà d'une prise de conscience tardive d'un zèle XXL qui vous faisait passer du rire aux larmes qu'un pan de notre histoire est morte avec nos excès. S'il est vrai qu'il ne faisait pas rire tout le monde, l'humour reste un art subjectif où chacun selon son ressenti était ou pas réceptif aux sarcasmes du Sniper. Certains pourront se demander pourquoi s'excuser aujourd'hui de ce qui faisait sa gloire hier. Chacun pourra en déduire ce qu'il veut car très souvent derrière un éclat de rire se cache une vérité qui fait grise-mine mais pas toujours car si l'on revient en arrière le contexte s'y prêtait sous une brise légère où les individus profitaient de ce climat favorable qui ne tuait pas certes ! mais pouvez vous blesser au plus profond de vous... Disons qu'avec les années, ce sniper au grand cœur à peut-être compris que parfois faire rire aux dépens d'autrui avec le sésame de la satire était une liberté facilement gagnée. Monsieur Baffie reste un homme tout à fait respectable et il vaut mieux assumer ses erreurs que de rester figé sur ses certitudes qui n'apporte rien de plus au débat de nos incertitudes. 

Cet atout plus que symbolique avait jusqu'à lors la fonction plus qu'honorable de mettre en avant un certain mérite pour celui ou celle qui la portait. Faite de bleu, de blanc et de rouge aux couleurs du drapeau national elle représentait l'excellence pour tous les élus de la république au service du peuple. Aujourd'hui on peut voir avec une grande tristesse que la dite écharpe est devenue l'étendard de la bassesse et de l'indigne. Derrière elle se cache le député de l'injure, celui de la menace et de toutes les invectives dignes des bas fonds. Donc dans ce pays on peut-être député, injurier et menacer toutes les oppositions face à leur idéologie mortifere. On devrait être nombreux à défendre nos semblables qui montrés du doigt deviennent des cibles pour ceux qui détestent la France et son peuple. On peut s'étonner du silence de toutes ces rédactions de presse écrites qui ferment les yeux tandis qu'on menacent des journalistes qui font leur métier. Il ne faudra pas venir pleurer le jour où notre tour viendra car ils ne s'arrêteront pas à quelques injures c'est toute une nation qui doit disparaître. On a encore du mal à croire que  l'hémicycle antre de notre démocratie accueille aujourd'hui en son sein les ennemis de la France. Comment peut-on accepter encore d'être bafoué, insulté et désavoué par ces élus de pacotille qui confondent débat démocratique et guérilla urbaine. Tout nôtre soutien à ce journaliste Yoann USAI désigné comme ennemi aux yeux de la tranche de Caron qui fait sciemment planer la menace tandis que celui-ci se planquera derrière son écharpe entachée d'ignominie et qui nous prouve encore une fois que la France est vraiment en danger. 

Et je te dirais qui tu es. Voilà que si le retour du soleil nous réchauffe le cœur, il en est pas de même pour la "tranche de Caron" qui refait surface sur les étals de la haine. Telle une viande avariée, ses paroles sont indigestes et il fait déjà longtemps que ce produit était à bannir de nos listes. Notre pays qui un peu plus chaque jour montre tous les signes d'une gangrène avérée, ne peut hélas nous épargner d'être aussi contaminé par ce mal qui le ronge. Notre va t'en guerre valeureux qui à l'extérieur du pays multiplie les mises en scène pour ne parler que de lui, n'a que faire de la mal-bouffes qu'ingurgite les français. Une fois de plus il ne se prononcera pas sur ces démonstrations qui entachent la nation. La "tranche de Caron" est un pur exemple du niveau atteint de nos instances qui ne reflète plus la grandeur de l'hémicycle qui jadis pouvait se vanter de représenter le peuple avec dignité. Allez français ! A vos assiettes déguster à volonté toutes ces bactéries qui feront le travail de sape et vous rongerons jusqu'à l'os. Après la "tranche de Caron" si vous avez encore faim, vous aurez toujours le choix de prendre un plat de gourdes spécialité de sa consœur qu'elle vante à la criée pour mieux nous intoxiquer. Ce grand pays dont le bien manger avait traversé les siècles se retrouve aujourd'hui à nous proposer une tambouille aux relents nauséabonds dont ses effluves finiront par nous faire perdre notre appétit à force de polluer nos esprits de propagandes immondes qui nous laissent deviner ce que deviendra notre quotidien si l'on les laisse encore longtemps nous empoisonner la vie. 

On ne compte plus tous les inconditionnels de ces séries coréennes qui vous font fondre d'amour pour ses héros romantiques au physique avantageux. Il faut tout de même rester lucide sur ce que l'on veut nous vendre et la réalité de cette culture qui  derrière l'écran est beaucoup moins glamour. Si le succès a un prix, il en va de même pour la renommée de leurs stars de dramas ou de  la Kpop qui parfois en payent un lourd tribu sans oublier les médias qui à moindre niveau, ne sont pas toujours objectifs et choisissent le scoup à la prudence. Derrière cette façade hollywoodienne ou l'argent et pauvreté ne se cachent plus les réseaux sociaux sont à l'œuvre dans le bon comme dans le mauvais. Pour être plus précis arrêtons nous ici sur une affaire qui fait grand bruit actuellement en Corée du Sud qui concerne l'acteur célèbre Kim soo hyun (김수 현) qui a donné une conférence de presse en urgence il y a peu après des années de silence. Cet artiste au talent reconnu et charismatique a décidé enfin de parler suite au décès dramatique par suicide de l'actrice Kim sae Ron. Il s'avère qu'ils s'etaient fréquenté une année mais que l'acteur avait choisit de privilégier sa carrière pour ne pas offenser ses fans qui il faut le savoir au pays du matin calme peuvent vous porter aux nues autant qu'ils peuvent vous détruire. On lui reproche d'avoir menti ou caché cette relation et que la victime était mineur à ce moment là. Sa famille aujourd'hui a porté plainte contre Kim soo hyun et les internautes se déchaînent sans aucune retenue. Certains parlent de boycot tandis que ses fidèles admirateurs(trices) lui apportent leurs soutiens. Nous ne sommes plus dans le doux rêve d'une série coréenne mais bien dans la vrai vie car il faut bien comprendre qu'en Corée du Sud les fans sont aussi puissants que nos syndicats en France et que les codes de l'éthique et de l'honneur n'ont rien avoir avec nos mœurs même si "Me too" a bouleversé l'opinion est qu'avec les réseaux sociaux peu de choses peuvent échapper au citoyen lambda d'ici ou d'ailleurs. On se quitte sur une note positive car le cinéma reste cet art sublime qui nous feras toujours rêver et oublier le temps d'une projection que la vie ou le sort peut-être parfois cruel. 

Nous sommes en avril 2025 deux ans avant les présidentielles et l'on ressent déjà le poids de la désertion de notre président. Il suffit de l'observer pour comprendre qu'il nous a déjà quitté et faire le triste constat que ce pays touche le fond. Son visage marque les signes naturels du temps mais le regard se fait sévère et plus sombre, les gestes laissent entrevoir une détermination et ses discours ne peuvent nous induire en erreur. Il nous a abandonné au profit d'un costume plus grand qui par magie lui donnera le rôle de sa vie et fera de lui un incontournable des choix et des enjeux de la scène européenne face à l'international. On pourrait penser "Le roi est mort, vive le roi" et faire la godille autour d'un feu, hélas il n'est plus l'heure de festoyer car la France est à un moment de bascule dont peu encore réalise qu'il nous a livré à la meute et nous laissera une marque indélébile. Nul besoin ici de détailler les conséquences de sa cavale car il n'est un jour où l'on peut lire ou entendre des inepties de tous bords, des horreurs et surtout le bruit de ces voix criardent qui parasitent notre environnement telle une meute de loups affamés. On ne dit pas qu'il ne fait rien, il travaille sur d'autres champs de bataille car le territoire national a été ravagé par des décennies d'attaques incessantes et l'on ne pouvait deviner que ce jeune quadragénaire sonnerait l'hallali de son propre pays. Monsieur le président vous aviez un contrat avec le peuple français et aujourd'hui ce même peuple se déchire par votre manque de loyauté. Demain ces pauvres français ne seront plus à quelle sauce ils seront mangé parce que votre absence a  impacté sur tous les sujets qui faisaient de cette France une grande nation. 

Pour nos dirigeants, il serait bon qu'ils adoptent le "Bushido" code d'honneur des guerriers japonais "Samouraïs" Qu'ils étaient tenus d'observer au risque de se faire "Hara-Kiri". Pour le vieux gourou un peu comme l'hôpital qui se fout de la charité, la RÉPUBLIQUE c'est lui. Pour notre s'en va en guerre, il n'est responsable de rien et a le don de refourguer toutes ses casseroles avec un aplomb sans limite un peu comme dans l'Avare où la flèche doit justifier qu'il n' à rien dans ses mains. Si l'on se référe au Bushido, voici ces qualités que chacun d'eux devaient posséder et respecter. En premier lieu l'honnêteté, puis le courage suivit de la bonté, le respect, la sincérité, l'honneur et pour finir la loyauté. Ô combien il en serait autrement de l'état de la France si nos illustres en carton avaient déjà deux ou trois de ces qualificatifs. Dans l'urgence on pourrait rajouter l'obligation d'agir mais restons avec nos valeureux guerriers qui eux ne faisaient pas dans la dentelle et ne perdaient pas de temps à amuser la galerie. Pour l'adepte du chao, la rue est à lui comme ce 8 mars où pour la journée de la femme certaines n'étaient pas les bienvenues. On va juste lui rappeler que le droit à manifester est pour tous au-delà de ses opinions politiques et pour notre président qui touche la perfection certains organes de ses cinq sens donnent des signes inquiétants. Au moins chez les samouraïs, il n'était point question de reculer ou de fuir ils assumaient jusqu'au bout leurs défaillances et en payaient le prix sans broncher. Si l'on se référe à leur époque, la vie des japonais n'était pas de tout repos et cruelle mais si l'on se penche sur les actualités de notre pays, on est loin de la douceur de vivre des après guerre et les monstruosités s'accumulent au fil des jours et surtout pour ceux qui les subissent. À choisir ne vaut-il pas mieux un vrai guerrier qui va au bout de ses convictions avec courage et loyauté que ces pantins à deux pattes qui nous mènent droit au chao mais qui fuiront comme des lâches dans une retraite dorée en nous laissant livrés à nous même sans plus personne pour éviter la chienlit. Le Bushido un peu comme un placebo me fait espérer que la France n'est pas foutue et que ce siècle cache peut être un samouraï qui sommeille. 

A quant le réveil des français qui tels ces animaux en période hivernale plonge dans une léthargie pour se préserver. Il fait plusieurs années déjà que le peuple a adopté ce processus et que celui-ci le mettra à l'abri des éléments extérieurs. Le métabolisme est au ralenti, on puise dans les réserves et l'on attend que ça passe. Combien de temps faudra t-il encore pour que l'on sorte de cet état qui nous fige depuis des décennies. A qui profite notre passivité et nos inactions face à fes faits qui empiètent sur nos droits. Les derniers événements dont on débat sur tout les plateaux télé et les médias, nous démontrent encore que l'avis des français n'intéresse plus grand monde. Des projets sont en constructions sans qu'on les informent ou demande leur avis. Les gens font face à une dégradation sans précédent de leur vie au quotidien mais rien ni personne ne peut arrêter la machine infernale qui s'est mise en marche. Tout est fait pour que ce peuple se retrouve aux abois. On nous vante une démocratie qui n'en est plus une, certains font du zèle avec nos opinions tandis qu'au plus haut point on fait la sourde oreille pourvu qu'on arrive à ses fins. Tel un coup de semonce, le français a bien du mal à sortir de sa torpeur et subit encore et encore les injonctions qu'on lui impose. A quand les beaux jours et retrouver la lumière qui réveillera les esprits de se peuple qui se laisse dépouiller sans lever le petit doigt... Le pays des droit de l'homme a bien perdu ses lettres de noblesse pour une ambition beaucoup moins honorable qui fera le bonheur de quelques uns sur le dos d'une nation qui sommeille et se contente des miettes que l'on veut bien lui laisser. Il ne suffit pas de pleurer ou de s'indigner, il faut sortir enfin la tête haute et faire savoir à ceux qui nous considère comme des souffifres que nous avons aussi notre mot à dire. A force de crier au loup, celui-ci finira par sortir un jour et tous ces pantins du dimanche viendront crier à l'aide mais ne sera t-il pas déjà trop tard ? 

Voilà qu'avec l'arrivée de Trump au pouvoir, certains américains pleurent ce que beaucoup appelaient "Le rêve américain". Avec ce président, ils vivent dans l'angoisse des lendemains. En France on pleure le temps des "Trentes Glorieuses" et les français vivent aussi dans l'incertitude de leur avenir. Il est vrai que le président des États Unis ne perd pas de temps, tandis que chez nous le président Macron s'occupe de la guerre et qu'il n'est pas à l'ordre du jour pour celui-ci de mettre de l'ordre dans les rangs. Au vue de la conjoncture internationale et des tensions qui sont palpables, tous les grands de ce monde pourraient envisager une migration sur la base du volontariat de ces peuples qui ne reconnaissent plus leur pays et fustigent leur président respectif. Cela ne devrait poser aucun problème puisqu'il est coutumier à ce jour de traverser les frontières pour tenter de vivre ailleurs. Les pros-Trump en Amérique et les pros-Macron en Europe. Cet échange mettrait tout le monde d'accord et l'on pourrait pousser l'idée encore plus loin et envisager de réunir les woks, puis viendrait le tour des écolos qui verraient la vie en vert, sans oublier les féministes qui ne pourraient plus accuser  les hommes de tous leurs malheurs. On pourrait aussi imaginer une terre d'asile pour l'extrême gauche et une aussi pour l'extrême droite avec un océan entre les deux . Ainsi chacun se sentirait en sécurité avec ses semblables et surtout chacun tiendrait le même discours. Bien sûr il faudra s'attendre à des hivers très longs et triste à mourir car ils n'auront plus l'occasion de débattre et de s'écharper pour un oui ou pour un non. chaque sommité serait adulée comme il se doit par ses adeptes comme le Dieu sauveur de leurs convictions et tous ces peuples vivraient dans la douceur d'une fumisterie chèrement gagnée ... Vous aurez bien compris que cette utopie ne verra jamais le jour. L'être humain aussi malheureux soit-il ne bougera pas d'un pouce et préférera en découdre plutôt que de partir. Ne dit-on pas que l'herbe est toujours plus verte ailleurs ! C'est on vraiment pourquoi ils pleurent ? Nous sommes rentrés dans un processus de mutation existentielle qui nous dépasse à tous dont les enjeux qui ne concernent que quelques privilégiés emportent pourtant avec eux la responsabilité de leurs décisions et leurs actes. Américains, français, non vous n'avez pas fini de pleurer et pour tout vous dire ce n'est que le début des hostilités. 

C'était les années quatre vingt, ces belles années où ils faisaient bon vivre. C'était aussi mes jeunes années et comme des millions de français, je découvrais le père "Ralph de Bricassard" un rôle joué par l'acteur Richard Chamberlain dans cette série à grand succès "Les oiseaux se cachent pour mourir". Il vient de nous quitter à l'âge de 90 ans et tous les beaux souvenirs de cette époque remontent à la surface. On ne loupait pas un seul feuilleton de cette série où l'histoire de ce prêtre qui luttait entre l'amour pour son Dieu et pour celui d'une  femme. Il était aussi charismatique dans la série "Chogun". Plus de quarante ans ont passé déjà et avec sa mort le père Ralph emporte avec lui une partie de nos vies qui respiraient une douce folie. 

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