Chapitre 5

Publié le 30/01/2018 à 18:25 par leblogfeerique Tags : coeur moi monde roman histoire sur pouvoir air

Mercredi 15 Février 

C'est dingue! La pression est si forte que je ne peux plus respirer. Si encore je pouvais me défendre, mais mes membres ne répondent plus. Je vois trouble et Edwin n'est pas encore revenue. Je décide donc de m'accrocher à ce qu'il me reste de volonté pour me défendre ; et sans l'expliquer, souhaitant de tout cœur éloigner le mal, je sens l'étreinte se desserrer. J'en profite pour m'extirper et faire face à mon ennemi. Je vis alors une silhouette sombre humanoïde devant moi, ses yeux blancs brillant de malice. Puis elle se retourna, s'enfuit vers les bois pour enfin disparaître dans l'immensité sauvage. Sur mes gardes, je jetai un œil autour de moi mais ne senti plus de présence maléfique, juste les quelques résidus d'énergie néfaste laissés par ce visiteur et celle déjà présente. A terre, gisait mon pendentif, brillant encore d'une lueur décroissante.

 

"Elli! Elli! s'époumonait Edwin en se précipitant dans ma direction. Tu vas bien ?

-Oui. Enfin, je crois. Je n'ai pas vraiment compris ce qu'il vient de se passer.

-Tu as été attaquée par un ombrageux, un soldat des ombres. Il y en a tout autour ici.

-Pourquoi a-t-il fuit ?

-Ton pouvoir s'est exprimé. (Voyant mon air perplexe) Je t'explique. Tu as été choisie à la naissance comme gardienne du pouvoir. Il n'y en a qu'un tous les milles ans. Tu es donc la cinquième de toute l'histoire de l'humanité. Ton rôle consiste à protéger notre monde des forces noires comme les ombrageux par exemple. Te sentant en danger, tu as rassemblé tes forces pour créer un champs de force purificateur. Ce n'est là qu'une petite parcelle de ce que tu es capable de faire. 

-Mais comment ai-je pu rassembler un champs de force ?

-Comme chaque humain, tu as la capacité de contrôler les flux d'énergies qui parcourent ton corps et ton environnement. La grande majorité des êtres humains peuvent le maîtriser mais assez faiblement. Mais certaines personnes comme les magnétiseurs par exemple peuvent le faire sur un plus large champ. Quand à toi, tu es celle qui as le plus de capacité à contrôler ces énergies et le pendentif servant de canaliseur, tu as pu créer un champs de force. 

-Si tout le monde peut contrôler un minimum ces énergies, comment se fait-il que presque personne dans l'occident actuel ne soit un minimum guérisseur ?

-Ces pratiques se sont perdues avec l'ère industrielle. Bon assez parlé, il est temps de prendre contact avec les grandes fées. "

 

Chapitre 4

Publié le 24/01/2018 à 12:07 par leblogfeerique Tags : mer art sur moi roman heureux carte rose jardin papier collection

Mercredi 15 Février (vers midi)

 

J'ai proposé à ma grand-mère d'aller à Carnac faire un tour dans les champs de menhir et les dolmens. Mais elle doit rendre visite au grand oncle Bob. Il est plutôt ennuyeux alors je lui laisse ce plaisir et la préviens que j'en profiterai pour parfaire mon projet d'art.

Je me rendit en centre-ville pour rassembler ce qu' Edwin m'a demandé.

-Essence d'Aloe-verra et de lavande

-3 perles de quartz rose

-Perle d’œil de tigre

-Eau pure de source non-traitée

-Pierre de silex

Je trouvai le tout dans un petit magasin et récupéra l'eau de source dans le puit du jardin que je mis dans une bouteille en cristal (trouvée dans une brocante). Je pris également mon sac d'explorateur (trousse de secours, vêtements de rechange, boussole, carte, lampe-torche, bougie, lanterne, ficelle, allumettes, gourdes et vivres) on ne sait jamais, ainsi que mon portable chargé à bloc, un carnet et trois crayon papier.

Me voici prête pour l'exploration !

 

Mercredi 15 Février 14h

 

Après un copieux repas et une tarte à la rhubarbe (je savais que je n'y couperais pas), je me rendit à Carnac, près des champs de menhir. Edwin est là, près du bois.

"Qu'as-tu donc fais durant tout ce temps? Je t'attend depuis ce matin!

-Désolé, je n'ai pas l'habitude de me balader avec des pierres de silex dans la poche. Encore heureux que tu ne m'ai pas demandé une roche volcanique.

-Tu n'as donc pas non plus de collection de minéraux ?

-Non. Et ne me le reproche pas. Tu ne me l'a jamais demandé. Plus sérieusement, qu'est-ce qu'on fait ici ?

-Viens avec moi, je vais t'expliquer."

Après une marche de plusieurs kilomètres hors des sentiers battus, nous découvrîmes une version plus petite de Stonehenge, avec en son centre un motif représentant un astérisque dans un triskel, le tout entouré d'un cercle.

"Assied-toi en tailleur mais ne rentre pas dans le dolmen. Tu n'es pas encore prête."

Elle disparut et je décidai donc de méditer un peu.

Tout cela est-il réel ? Il me semble que oui. Je me concentrai sur les énergies autour de moi et tout d'un coup, je ressentit une puissante énergie néfaste autour de moi. Et quelque chose me prit à la gorge.

 

 

L'hiver

Publié le 24/01/2018 à 11:39 par leblogfeerique Tags : coeur douceur air neige hiver

Les arbres aux branches agitées, 

Tremblent dans les prés,

Recouverts de neige blanche au parfum salé,

Regardant autour d'eux, d'un air désemparés,

 

L'eau douce mais sans saveur,

Apporte paix et douceur,

Et tout cela en faveur d'un cœur,

Plein de gaieté et d'ardeur.

 

Certes vous pensez que vos yeux vous jouent des tours,

Détrompez-vous, faîtes demi-tour,

N'avancez pas le temps, n'avancez pas les jours,

Reculez car je vous le dis,

 

L'hiver est bien trop court.

 

LEGEAI Solenn

Nom

Publié le 24/01/2018 à 11:20 par leblogfeerique Tags : liberte tourne moi vie monde enfants

Toi qui es si proche mais qu'on ne peut voir, m'entends tu ?

Ton nom est gravé dans chacune de nos mémoires, mais il est oublié.

Les enfants l'apprennent, le comprennent, puis l'oublient.

C'est le gain d'une vie, de Ta vie.

 

Si tu es encore là, suis-je le seul être à t'entendre, à te comprendre ?

Je ne pense pas, tu vis.

Le monde t'entend et te comprend, mais il oublie...

...Vite. Trop vite.

Tourne.

Tourne, ronde infernale de tous les âges !

Il se rappelle, oublie, se rappelle à nouveau et oublie, encore...

 

Le monde ; amas de mémoires qu'on ne peut définir que par un mot : Tourne !!!

 

Quel est ton nom ? Qui es-tu ?

De simples questions auxquelles je ne saurai répondre.

Moi aussi, je t'oublie. Je ne fais pas exception. 

Il n'y a pas d'exception. Je fais partie du monde.

J'oublie, me rappelle, oublie... Ce nom !

Ce nom que tu portes résonne. Il part et revient. 

Je me rappelle !

 

Tu portes ce nom si souvent oublié. Ce nom synonyme de liberté..

... Ton nom, HUMANITE.

 

LEGEAI Solenn

Le soir

Publié le 24/01/2018 à 10:12 par leblogfeerique Tags : argent sur paysage mort nuit

Le soir,

Dans le froid du dimanche,

Etendait son espoir,

A travers la lune blanche.

 

Les étoiles,

Illuminant prés et champs,

Formaient une toile,

Aux filaments d'argent.

 

La lune,

Les contours de couleur d'or,

Brillait au-dessus des dunes,

En éloignant la mort.

 

Et voilà je vous ai tout dit,

La nuit que je vois sur mon paysage,

Ce sont les contes des mille et une nuit,

Eclairant encore mon visage.

 

LEGEAI Solenn

Retour aux sources

Publié le 25/08/2017 à 20:45 par leblogfeerique Tags : amis fleurs vie sur chat maison chez

Retour aux sources

 

Dans le cœur de Paris,

Dans les égouts de la ville,

Un petit être abandonné,

Cherche son chemin,

Il se dit qu’il,

Retournera chez lui demain.

 

Mais son cœur, lui, part en vrille,

Il ne faut pas se faire de bile,

En regardant sa laine souillée,

Il se dit qu’il ne vaut rien,

Il s’enfuit, cet espoir futile,

Il n’attend plus rien de demain.

 

Il continue à marcher,

De plus en plus fatigué,

Il ne veut que se reposer,

Personne pour lui dire d’avancer,

Seuls ses souvenirs pour consoler,

Un cœur attristé.

 

Quand tout espoir semblait perdu,

Que ses efforts semblaient vains,

Une lumière est survenue,

Mais il la regarde et la craint,

En s’approchant il s’aperçoit,

Que c’est une issue et il la voit.

 

A l’air libre il se retrouve,

Enfin l’espoir le recouvre,

Il va maintenant la retrouver,

Il connaît bien le quartier,

En arrivant devant la maison,

Il s’assoit sur le balcon.

 

Elle finira par le trouver,

Alors elle prendra dans ses bras,

L’œuvre qu’elle avait tricotée,

De bouts de laine par-ci par-là,

Deux boutons rouges pour qu’il la voit,

Un être était né de ses doigts.

 

Ça fait maintenant plusieurs années,

Et dire qu’elle a déménagé,

Dans une maison froide et humide,

Un peu étroite et un peu vide,

Avec pour seule compagnie,

Les fleurs qui fanent avec dépit.

 

Il est encore devant la porte,

Cette vie étrange est un peu morte,

L’attente est longue et il s’ennuie,

Même le gros chat s’est enfui,

Il n’a maintenant plus d’amis,

Et c’est lui qui a vieilli.

 

Mais où pourrait-il aller ?

Tous ses souvenirs sont là,

Dans cette maison où il est né,

Au coin du feu près du gros chat,

Il ne saurait pas où aller,

Personne comme lui à rencontrer.

 

Maintenant il tremble, il a froid,

Dehors il pleut, il ne sait pas,

Si demain il verra l’au-delà.

Il continue à espérer,

Que quelqu’un pour lui viendra,

Et le prendra pour l’emmener.

 

Il y a du mouvement dans les branches,

Il regarde dans cette direction,

Il se lève, les main sur les hanches,

Il se pose beaucoup de questions,

Un être sort du buisson,

Voit son reflet et fait un bond.

 

Il court dans sa direction,

L’autre est désorienté,

Trempé il veut s’abriter,

Regarde l’autre dans les boutons,

Ensemble ils n’ont plus peur de demain,

Les deux amis prennent le chemin.

Chapitre 3

Publié le 25/08/2017 à 19:53 par leblogfeerique Tags : roman chez bonjour sourire mer air chat monde bonne moi papier

Mercredi 15 février (plus tard dans la matinée)

 

Mamie m'a appelé pour me dire qu'elle passerait au marché avant de rentrer. Je suis sûre qu'elle va ramener du poisson et de la rhubarbe pour le dessert. Je pourrai toujours manger le poisson ! Que voulez-vous, nous sommes un peuple de la mer. Bref, l'odeur du thé (au citron) a réveillé mon invitée. Le chat est partit juste après avoir englouti son repas sans me remercier - Quel mal élevé !- me laissant donc seule avec ma vieille amie. « Bien dormi ? » lui-demandais-je en lui versant le thé dans un dé à coudre. Alors elle m'a regardé avec de grands yeux étonnés. Puis sans m'y attendre elle sauta à mon cou un grand sourire aux lèvre.

«Ellie ! Cela fait si longtemps que je te reconnais à peine.

-Bonjour Edwin. Je suis étonnée que tu te souviennes de moi.

-Mais voyons, comment pourrait-on oublier sa filleule ? Bon, ce n'est pas le tout, mais nous devons parler sérieusement.

-Mange d'abord quelque chose. Un sac vide ne tient pas debout. »

Je ramène donc de la cuisine de quoi manger pour moi aussi.

« Le dé à coudre est peut-être un peu petit, mais c'est tout ce qu'il y a ici.

-Oh ne t'inquiète donc pas de ça. Mais il fait assez frais ici. C'est un tantinet plus confortable chez moi.

-En parlant de fraîcheur, que faisais-tu hier soir dans le potager ?

-Je te cherchais. Tu auras bientôt vingt ans n'est-ce pas ?

-Le 21 avril c'est cela, répondis-je, surprise par cette question.

-Un mois et un jour après le changement de saison de cette année.

-Oui je crois bien, dis-je en regardant le calendrier. »

Elle prit une gorgée de thé et sortit de je ne sais où, un papier qu'elle me tendit. Je sortit le médaillon de ma poche et l'approcha d'elle.

« Tu l'a laissé tombé, je te le rends.

-Es-tu si loin du bourg ? Ne t'ai-je pas déjà avertie de ce que tu devais faire ? »

Puis, voyant mon air étonné, ajouta :

« Il est à toi. Garde-le en sûreté. Il est très important. »

Alors, me rappelant son scintillement de tout à l'heure, je compris. Ce bijoux que je tenais à bouts de doigt était en quelque sorte, un lien avec Edwin.

« Oui, tu es ma filleule et non je ne suis pas ta marraine la bonne fée. Aujourd'hui, je te demande de nous aider car notre monde est menacé. Non pas à cause des Hommes mais par quelque chose de bien plus puissant et de bien plus noir. »

Des bruits de pas se font entendre dehors.

« Je te laisse ça ici. Lis-le et rassemble le nécessaire, puis rejoins-moi aux pierres levées »

Le temps que je regarde par la fenêtre ma grand-mère arriver, Edwin avait disparu; ne laissant derrière elle qu'un morceau de papier, un pendentif, une ou deux recommandations et une mise en garde inquiétante.

Chapitre 2

Publié le 25/08/2017 à 19:40 par leblogfeerique Tags : musique air chat sur oiseaux chez roman moi nuit

Mercredi 15 février ( le matin, dans la cuisine)

 

Cette nuit, j'ai fait un rêve que je pensais ne plus faire depuis longtemps. La dernière fois que je l'ai fait j'avais dix ans. Je suis dans un pré couvert de mousse pieds nus, je porte une robe en dentelle blanche et mes bras sont dénudés. Il fait chaud car nous sommes en été et un grand soleil illumine l'horizon par dessus les pins et les chênes de la forêt au loin. Un brise légère et agréable effleure ma peau et je profite du moment. Le calmea envahi cette contrée paradisiaque. Les seuls sons, proviennent du butinement des abeilles et du chant des oiseaux. Quelques papillons volettent autour. Je marche en direction de la forêt, vers le grand cèdre qui domine la vallée au milieu de la forêt. Deux ifs majestueux en marquent l'entrée et si on veut y pénétrer, il faut passer au travers. Mais il ne faut pas avoir peur de ces arbres. Car si leur apparence laisse à désirer, ils sont pour moi comme des phénixqui renaissent non pas des cendres, mais de leur carcasse de bois. Je passe donc entre les branches et écarte les quelques fougères qui me barrent le passage et je continue ainsi pendant quelques minutes. Tout d'un coup, je me retrouve à la croisée de plusieurs chemins. Ils arrivent et repartent comme de petits farceurs facétieux. Alors que je m’apprête à rebrousser chemin, une musique venant d'un flûte résonne dans les bois. Je prend le chemin qui mène vers sa source et contre toute attente, je me retrouve nez à nez avec une fée. Elle n'est pas plus grande que mon avant bras mais elle est d'une beauté extraordinaire avec des ailes dans le dos et une robe faite de plumes d'oiseaux. Elle me regarde d'un air ébahis puis s'arrête de jouer de son instrument et se met à ma hauteur puis me dis de tout son sérieux « Je suis ton destin ».

C'est toujours à ce moment que je me réveille. A l'époque, je n'avais pas compris la porté de ces paroles mais, désormais, je sais que cela peut changer mon avenir. Je descend les marches sans faire de bruit. L'aube pointe à la fenêtre. Elle est toujours là, endormie dans un panier à œufs avec du journal froissé comme matelas et une serviette comme couverture. Milien est toujours là lui aussi, couché sur un coussin. Dehors, il a arrêté de pleuvoir et les quelques rayons qui percent les nuages, laissent l'espoir d'une journée radieuse. Je réveille le chat. Il a faim et me le fais bien savoir. J'ouvre donc la porte pour qu'il rentre chez lui, mais il ne semble pas vouloir. Je regarde de plus près et vois un médaillon dans sa gueule. Je le lui prend donc et lorsque je l'approche de la fée, il semble briller d'avantage. Je décide donc de donner au chat quelques restes se trouvant dans le frigo (un blanc de poulet) et prépare du thé et des biscuits pour notre petite invitée.

Chapitre 1

Publié le 25/08/2017 à 19:16 par leblogfeerique Tags : maison moi bonne chat mort sur monde saint air roman pouvoir
Chapitre 1

Mardi 14 Février 2017 (dans le salon)

 

« Je sors ce soir ». J'ai d'abord cru que c'était une blague (encore) de la part de ma grand-mère. Depuis qu'elle est veuve, elle essaye de noyer son chagrin à coup de sarcasmes et de tartes à la rhubarbe. Elle pense vraiment me faire plaisir avec ça et je salue ses efforts, mais j'ai beau lui avoir répété cent fois que je déteste la rhubarbe, elle n'écoute rien. C'est ma première semaine de vacances depuis septembre dernier, que voulez-vous je suis en BTS, et elle essaye déjà de m'empoisonner. Bon, en tout cas ce soir, c'est la Saint Valentin, et comme d'habitude, je ne suis pas valentine. Bon qu'importe, elle sort prendre l'air et c'est le principal. Quant à moi, je vais pouvoir finir mes croquis et un peu de tranquillité n'est pas de trop. Mamie les trouve jolis mais sans en comprendre le sens profond. Et comme il pleut, je suis de bonne humeur. Surtout parce que je reste au chaud près de la cheminée allumée. Enfin je me sens dans un élan d'inspiration ! Bon du coup je décroche et je file bosser.

 

Mardi 14 Février (le soir, dans la cuisine)

 

Ding ! Dong ! J'entends sonner à la porte. Ce qui me surprend car à 21h, personne n'est censé venir ennuyer quelqu'un ! Surtout quand celui-ci s'informe des espèces d'arbres les plus dangereux au monde. Je ne mens pas ! Regardez le Mancenillier par exemple qu'on surnomme aussi « l'arbre de la mort ». Si on touche la pluie qui a coulé sur les feuilles on se met à hurler de douleurs avec une sensation de brûlures intenses. Ou bien l' Ayahuaska qui peut provoquer… Bon d'accord je m'égare.

Je me dirige vers la porte pour ouvrir et remarque qu'il pleut de plus en plus. J'ouvre la porte et, je ne vois rien. Dehors, il n'y a personne. Ding ! Dong ! Je regarde la sonnette et vois… Milien qui saute sur le bouton. C'est le chat de la voisine. Je lui donne une petite tape pour le faire partir, mais il vient s'empêtrer dans mes jambe. Il mort alors le bas de mon pantalon et tire dessus. Oui ! Il tire comme le fox terrier de Maï (ma meilleure amie) pour m'emmener quelque part. Je décide donc de le suivre. Il me conduit dans le potager, là où se trouve habituellement la rhubarbe. Je regarde alors sous la bâche et je la vois, blottie dessous pour se protéger du froid et de la pluie. Je la reconnais. C'est vraiment elle. Je décide donc de la recueillir dans la maison. Au moins, elle serait au chaud. Je ramène aussi Milien tant qu'à faire.

La poupée

Publié le 08/08/2017 à 09:17 par leblogfeerique Tags : maison neige jardin air sur pouvoir bleu fleurs enfant sourire fille nuit bonjour histoire amis chez bonne monde merci belle moi
La poupée

Il était une fois, dans un petit village du bord de mer, vivait dans une maison en pierre, une petite fille du nom de Marion. Le jour de noël, allant se promener au bord d’un bois, elle vit une poupée vraiment très raffinée. La poupée en question portait une robe de satin d’un bleu que l’on ne voyait que rarement. La petite fille savait que ce jouet était si beau qu’il ne pouvait appartenir à aucun enfant du village. Elle fit alors une cachette et la décora pour y placer la poupée, afin qu’aucun enfant, ne puisse la trouver et la prendre pour lui.

 

Marion était en effet la petite fille la plus heureuse du village. En effet, aucun autre enfant ne pouvait se vanter de savoir tricoter aussi bien qu’elle ,et d’avoir des parents si attentionnés, qu’ils lui offrirent non pas une mais deux mandarines pour noël. Elle se jura alors, de tout faire pour que le jouet retrouve son propriétaire.

 

Le soir venu, quand son père fut rentré de la pêche, la petite maisonnette ne pouvait être plus joyeuse. Le pêcheur avait fait une très bonne prise et la mère prépara donc un grand repas. La petite Marion regarda la table et se dit qu’avec tout cela à manger, il pouvait bien nourrir tous les gens du coin. Elle demanda à ses parents : « Pourrait-on inviter nos voisin ? Chacun amènerait un plat, nous ferions un festin ». Ses parents la regardèrent et le sourire aux lèvres s’écrièrent : « Mais quelle bonne idée ! Allons donc l’annoncer. » La nouvelle au village ne mit pas longtemps à faire le tour. Il faut dire aussi qu’avec une dizaine de maisonnées et quelques affamés, il ne faut pas longtemps pour qu’une nouvelle se répande.

 

Alors, le tailleur, le boulanger et même le vieux meunier amenèrent chacun leur repas ainsi que tous les autres villageois. Alors ils chantèrent dansèrent et s’amusèrent tellement,qu’ils promirent de refaire cela tous les ans. Même ceux qui étaient sans le sous, purent se remplir la panse à s’en rendre fous. Marion décida donc d’aller parler aux commerçants. Elle commença par le Boulanger. Celui-ci étant de grande taille, elle pris un tabouret pour se mettre à hauteur et lui parla avec tout son sérieux.

 

« Bonjour monsieur le boulanger, j’ai une question à vous poser.

-Dis-moi donc ma petite.

-Connaissez-vous quelqu’un pouvant offrir à son enfant, une poupée si belle qu’elle ne peut provenir que d’une riche famille ?

-Ah mon enfant, du village je connais tous les gens, mais jamais je n’ai entendu parler d’un tel jouet. »

A tout le monde, elle posa la même question mais tous lui répondit que non.

 

Déçue, elle demanda finalement au vieux meunier : « Je ne me souviens pas d’avoir vu cette maisonnée, mais je me souviens d’une légende que je vais te conter. Il existe sur la colline aux milles fleurs, un vieux manoir qui abritait une famille ayant des objets de riche valeur. Si tu veux t’y rendre tu devras traverser, une bien sombre forêt. Lorsque tu seras au pied de la colline, attend que le vent souffle sur l’opaline. Alors, un passage dans la roche s’ouvrira, et de l’autre côté un manoir tu trouveras. Quand tu seras devant devant le portail, fais scintiller à l’astre un morceau de vitrail. Le portail alors s’ouvrira et un monde mystérieux, à toi s’offrira. Mais ce n’est qu’une vieille fable.»

 

Le curé entendant cette étrange histoire, éloigna la petite fille et la mit en garde de ne pas aller voir. « Dans cette forêt, les loups ne manquent pas. Si tu y vas seule , ils te mangeront. Ce vieux meunier sénile ne grandira jamais. Suis donc ses conseil et comme lui tu finiras.

-Dans ce cas, accompagnez-moi et on verra qui des deux la raison guidera.»

Le jeune clerc regarda la petite fille sans comprendre ce qu’elle avait voulu dire. Le meunier cependant, en l’entendant dire cette phrase, sut qu’elle voudrait y aller cette nuit.

 

Marion monta dans sa chambre et sortit son coffre au trésor de sous ses draps. L’été dernier justement, un garçon avait cassé un vitrail par accident. La petite fille qui cherchait de l’eau au puit, regarda un morceau et le trouva si beau qu’ elle s’enfuit avec. Ce morceau de vitrail d’un vert éclatant, dans ses petites mains était bien trop tranchant. Le vieux meunier la vit empoignant ce morceau de verre et se précipita empêchant alors un affreux accident. Il prit alors une grande inspiration et lui dit tout bas.

 

« Pour ne pas inquiéter tes parents, je t’accompagnerai. Ils seront rassurés et tu ne pourras pas te blesser ».

 

La petite fille s’étonna de voir un adulte tenir un discours, pour eux, si insensé . En voyant la petite, le meunier s’était souvenu du temps où il était enfant quand il croyait encore à ces histoires. Il prit alors un morceau de tissu et enveloppa le verre. D’un commun accord, ils décidèrent de se retrouver sur la place du marché quand tout le monde serait endormi.

 

Les deux villageois préparèrent donc chacun de leur côté un sac pour faire cette expédition. Marion pris sa lampe à huile, le morceau de vitrail et 3 pommes. Le meunier, quand à lui, pris un vieux bâton, une corde, un sac de grain et un grappin. Ils se rejoignirent sur la place du village et se dirigèrent alors vers la forêt. Il prirent le chemin par une nuit si claire, qu’il faisait presque jour. Étrangement la neige n’était pas tombée depuis quelques jours alors qu’il faisait très froid. Ils avancèrent donc sans peine.

 

Arrivés à la frontière, la petite fille se dirigea vers la cachette ou se trouvait la poupée. Elle la ramassa et la présenta à ce monsieur. « Cette dame est fort bien élégante, je ne l’ai jamais vue dans les mains d’une demoiselle. Allons la rendre à sa propriétaire qui doit être inquiète, d’avoir perdu un si bel ouvrage. » Il reprirent leur route et, pour ne pas se perdre, le meunier fit comme le petit Poucet et sema le grain là où ils passaient. Marion alluma la lampe et les deux compagnons continuèrent ainsi leur chemin.

 

Arrivés vers le milieu du chemin, ils entendirent un grognement. Deux loups les avaient flairés et se retrouvaient maintenant face à eux. La petite se cacha derrière le bonhomme. La pauvre tremblait de peur. Sans qu’ils s’y attendent, les deux loups bondirent sur eux avec un air terrifiant. Alors le meunier donna deux grands coups de bâton, un pour chacun des loups. Surpris, les deux prédateurs s’enfuirent la queue entre les pattes, désolés de n’avoir pu goûter à leur dîner. Les explorateurs reprirent leur route et sortirent enfin de la forêt.

 

Ils se retrouvèrent alors devant une haute falaise. « C’est ici, le début de la colline. Trouvons donc cette opaline » ; dit le meunier.La petite fille chercha partout et découvrit un peu plus loin, un petit trous abritant une pierre pâle. Elle se dit que celle-ci était bien trop abritée pour que le vent passe dessus. Alors elle pris une grande inspiration et souffla dans le trous.

 

Alors elle recula de quelques pas et une arche apparut, indiquant l’entrée de la maisonnée. Le meunier appuya sur le mur découvrant un escalier de bois qui menait en haut de la colline. Le début étant bien trop délabré pour pouvoir y monter sans danger, le meunier pris son grappin et le lança tout en haut. Quand il fut assuré qu’il était bien accroché, il commença à monter. Puis il revint au sol et dit à la petite.

 

«  Je vais rester en bas pour te rattraper si tu tombes » dit le meunier.

 

Marion entreprit alors de monter et arrivée en haut appela le meunier pour qu’il la rejoigne. Après de grands efforts, les deux amis se retrouvèrent devant un magnifique manoir tout illuminé et devant celui-ci, un immense portail sans serrure. Marion sortit du sac, le morceau de vitrail et le dirigea vers le portail. La lune le fit si bien briller que les rayons se reflétaient sur le vair et atterrit sur le portail. Alors, comme par enchantement, celui-ci s’ouvrit.

 

Il y avait derrière, un petit jardin. Un enfant les attendait là. C’était un garçon un peu plus jeune que la demoiselle. Elle s’approcha de lui, et lui tendit son jouet. Les yeux de l’enfant s’écarquillèrent, il avait l’air ravi. Il s’écria alors « Johanna ! Je pensait t’avoir perdu pour de bon ! Merci infiniment de l’avoir retrouvée. »  Il s’inclina poliment pour remercier les compagnons. « Venez, suivez-moi. » dit-il gaiement.

 

Les explorateurs s’exécutèrent aussi tôt et le suivirent jusqu’à une cabane derrière le manoir. Ils remarquèrent alors que le thé était servit. Marion sortit de son sac, les trois pommes qu’elle avait emporté. Ils les trouvèrent délicieuses ainsi que les petits gâteaux offerts par le garçon.« Vous reviendrez n’est-ce pas ? » ;demanda l’enfant . « C’est promis », répondirent en cœur les deux autres. Et chacun rentra chez lui, repus.

 

Marion se réveilla en sursaut. Les rayons du soleil illuminaient la pièce. Et lorsqu’elle regarda par la fenêtre de sa chambre, la neige de noël tombait sur la mer agitée. « Quel beau rêve ! » se dit-elle.