Citoyen libre et engagé

J'ai été sollicité, localement, par un "Marcheur" pour participer à la campagne en vue de l'élection présidentielle. A noter également que cette personne semble ne pas avoir reçu du MoDem62 l'accueil qu'il attendait !

Toujours vivement intéressé par le débat politique et démocratique, j'aurais pu me sentir honoré d'une telle démarche. Je n'y ai pas donné de réponse positive, pour la simple raison que depuis plusieurs années, aucune suite n'a été donnée à divers contacts que j'ai tenté d'établir.

De plus, adhérent et militant du MoDem depuis sa création, je suis obligé de constater que depuis 6 ans, à aucun moment les adhérents du Pas-de-Calais n'ont été réunis ou consultés pour échanger sur l'action gouvernementale ou les engagements régionaux ou locaux ! La présence de 2 députés MoDem dans le département -dont un qui n'a même jamais pris la peine de répondre à plusieurs courriels- a-t-elle alors vraiment un sens pour un adhérent de base ?

Voici donc le texte que j'ai adressé en réponse à la proposition qui m'a été faite. 

« Bonjour Monsieur …........,

Tout d'abord, merci de vos vœux. Recevez en retour les miens pour une année 2022 que l'on peut souhaiter plus apaisée que 2021, sur le plan sanitaire tout au moins, car cette année s'annonce agitée sur le plan politique. 

Désolé d'avoir tardé à répondre à votre proposition de participer à la campagne électorale en vue de l'élection présidentielle. Je vous en remercie, mais je n'y donnerai pas de suite positive, tant pour des raisons nationales que locales.

Tout d'abord, quelle est ma situation vis-à-vis du Modem ? Adhérent fidèle depuis la création (après un engagement constant depuis 1988 au CDS et les diverses formations qui lui ont succédé), et militant particulièrement engagé, et pas seulement lors des diverses campagnes électorales, j'en étais arrivé à m'interroger sur le renouvellement de mon adhésion, au vu du traitement "particulier" qui m'a été réservé par les responsables départementaux d'une part et du fonctionnement des instances qui n'accordent aucune place à l'adhérent de base d'autre part ; les instances, formées essentiellement d'élus et de membres de leurs cercles, fonctionnent en vase clos. Depuis plus de 6 ans que j'ai été évincé de l'animation de la 4e circonscription, j'ai reçu une seule invitation à une réunion de militants ou d'adhérents du secteur ! Il est vrai que je ne devrais pas être surpris dans la mesure où j'ai toujours pensé que cette circonscription n'avait pas vocation à voir le MoDem se développer, et ce pour ne pas faire d'ombre au sieur Fasquelle (marché dont je ne connais bien sûr pas la contrepartie, mais cela ressemble bien à un accord de "zones d'influence" - le pitoyable épisode des municipales à Le Touquet en a été une superbe illustration, l'ex-futur-maire étant devenu en passant président du MoDem62 !). J'aurais bien sûr pu (d'aucuns diraient "dû") quitter le Modem, mais je continue, avec le mince espoir de pouvoir faire entendre ma voix (comme je l'ai fait par exemple en me présentant à la présidence départementale en 2014, puis en 2017) ! Je reste au MoDem car je reste fidèle aux valeurs sur lesquelles il s'est construit et ne les retrouve pas ailleurs (mais, bien sûr, le vécu les met parfois à mal, comme partout ailleurs). Et c'est par rapport à ces valeurs que je trouve inadmissible que des élus se réclamant du MoDem puissent exercer un mandat complet sans, de temps en temps, prendre le pouls des adhérents et rendre compte, ou au minimum fournir des argumentaires pour que leurs choix soient expliqués ; les lettres d'information me paraissent insuffisantes. Cela concerne autant les élus au Conseil régional que les députés.

Parlons maintenant d'En Marche ! J'ai établi divers contacts depuis les élections de 2017, en participant à diverses rencontres : jamais eu de retour de qui que ce soit ! J'ai même parfois ressenti une forme de malaise lorsque je me présentais comme militant MoDem (peut-être lié à la situation touquettoise évoquée ci-dessus ? ). Quelle activité d'en Marche sur le Montreuillois ? Franchement, je n'ai rien trouvé de bien motivant ni de constructif ! Et les épisodes des élections municipales puis régionales n'ont rien arrangé à l'affaire... 

Sur le plan national, je n'ai pas de difficulté particulière à reconnaître la qualité du travail réalisé au cours de ce quinquennat, tant par le Parlement que par le Gouvernement. Toutes les décisions peuvent bien sûr toujours être contestées, tant sur le fond que dans leur mise en œuvre, mais le principe de gouvernement est de décider... et de faire.

Je me suis par contre longtemps interrogé sur certaines formes d'expression tant du Président de la République que de ministres ou députés ou responsables d'En Marche. Dans mon engagement, j'ai toujours défendu l'idée de "faire de la politique autrement". Sur ce point, je ne crois pas que le Modem a réussi, pas plus que En Marche, alors que je pense que c'est la seule solution pour redonner à nos concitoyens confiance en la politique. Je pense que c'est là un des grands échecs du quinquennat, avec, entre autres, un manque d'ambition sur la réforme des institutions et des modes de scrutin. 

Alors, pour toutes ces raisons, je pense que je ne suis pas en mesure de répondre positivement à votre proposition. C'est un peu facile finalement pour qui se veulent responsables localement de faire appel à la piétaille juste une fois tous les 5 ans pour distribuer des tracts (je crois que le collage d'affiches est en voie de disparition !?). Et je crains que pour les législatives, on ne nous propose un duo bien « coiffé » dont peu d'électeurs auront finalement entendu parler ces dernières années ! Je pense que Monsieur Fasquelle (pour qui je précise n'avoir aucune sympathie particulière, vous le savez) peut se préparer tranquillement à prêter son écharpe de maire !

Très honnêtement, je ne sais encore quel sera mon vote lors du 1er tour en avril prochain. Nul doute que ma passion pour le débat politique reste intacte, mais je n'y sacrifierai pas ma liberté d'appréciation et d'expression.

Je vous souhaite beaucoup de courage pour cette période. 

Cordialement »

"Avec vous" ? "Ensemble, Citoyens" ? Pourquoi pas.... Mais seulement en période électorale, c'est un peu court !

Vladimir Poutine affirme ne pas vouloir de pays voisin appartenant à l'OTAN : admettons ! Chacun a le droit de souhaiter ce qu'il veut pour son pays.

De ce fait, il exerce des pressions pour que l'Ukraine ne rentre pas dans l'Alliance atlantique - logique !

D'ailleurs, sauf erreur de ma part, l'OTAN n'est semble-t-il pas trop disposée à accueillir ce pays en son sein.

Mais Vladimir Poutine veut apparemment empêcher toute possibilité que cela se réalise : donc il envahit l'Ukraine en en niant tant le gouvernement légitime que l'existence même de ce pays. Peu ou prou, il est en train d'annexer ce pays (pour lui, ce "territoire").

Mais de ce fait, il va se retrouver avec un nouveau pays voisin membre, et dans ce cas effectif et non plus postulant- de l'OTAN ! Alors, s'il est logique, quel pays va-t-il ensuite chercher à "réintégrer" à l'empire soviétique -pardon, je devrais dire russe ?- : la Pologne ? la Roumanie ? l'un des pays baltes ? Il est vrai que dans ce cas, il pourrait craindre la réaction contractuelle de l'Alliance atlantique. Mais pourquoi s'arrêterait-il donc... ?

Bien sûr, il va se trouver des "experts" de tout poil pour me dire que mon raisonnement ne tient pas la route : alors, je retournerai au café du commerce !

Mercredi 13 octobre 2021 - vers 0h30 -

J'ai d'abord cru à un mirage : un courriel de la fédé MoDem62 commençant par "AG" !

Puis j'ai plutôt cru à un gag lorsque j'ai bien lu "AG annuelle" ! Combien d'années depuis la dernière "AG annuelle" dans le Pas-de-Calais ? Je ne suis pas sûr que les doigts de mes 2 mains (pourtant bien complètes) suffiraient à les compter... C'était d'ailleurs déjà un des points que j'avais mis en avant lors de ma candidature à la présidence de cette fédé en... 2014 ! Depuis, deux présidents successifs, et un troisième élu lors du dernier scrutin. Le meilleur moyen qu'il me restait durant cette période de rencontrer en même temps plus de 2 membres du MoDem62 était encore de me rendre... à l'Université de rentrée ! #jdéconnekoike!

Mieux vaut tard que jamais ! Je devrais être satisfait de voir enfin organisée cette AG...

Que nenni !

Pensez-vous qu'il soit correct (je n'ose aller jusqu'à l'emploi du mot "élégant") de faire parvenir aux adhérents, le 12 octobre à 23h33, une invitation pour une AG le samedi 23 octobre (je pense qu'il s'agit de 2021, puisqu'en 2022, le 23 octobre tombe un dimanche), à 10h30 ? D'autant plus qu'aucun ordre du jour n'est pour l'instant disponible.

Peut-être s'agit-il alors simplement d'une réunion formelle de quelques élus et de leurs zélateurs ? Et placer cette réunion le premier jour de vacances scolaires apparaît donc comme un détail !

Mais il me semble que les adhérents du MoDem62 (au fait, combien en reste-t-il ?) seraient particulièrement intéressés d'échanger avec ceux qui siègent avec cette "étiquette" (j'ai failli écrire "éthiquette") dans diverses instances. Le fait en particulier de la présence de candidats MoDem sur deux listes différentes, donc opposées, lors du dernier scrutin régional aurait mérité un vrai échange (à défaut d'avoir eu lieu avant la constitution des listes !).

10 jours de prévenance, ce n'est quand-même pas pour limiter la participation des adhérents de base ? "Ne me dites pas que ce n'est pas vrai" !

De plus, il est parfaitement regrettable que les instances nationales ne soient pas capables de s'assurer que les fédé fonctionnement correctement, et ne daignent pas donner suite aux alertes diverses. 

Alors, je m'interroge sur l'utilité de continuer à cautionner par mon adhésion un mode de fonctionnement qui se révèle plus clanique que démocratique ! Longtemps, je me suis refusé à offrir le plaisir à ceux qui me placardisent depuis 7 ans maintenant d'un non renouvellement de mon adhésion. Je sais, je sais : que d'immodestie de ma part dans tout cela !

On comprendra d'autant mieux l'impossibilité du MoDem à obtenir une action fondamentale de "moralisation de la vie publique" lorsque l'on constate son impossibilité à se réformer lui-même dans son propre fonctionnement ! Quel gâchis!

Laurent Weill

P.S. : dans l'impossibilité de modifier mon emploi du temps du 23 octobre, je ne pourrai prendre part à l'AG - ceux qui me connaissent savent que j'y aurais dit sans détour ce que je viens d'écrire.

Je suis de façon régulière les comptes-rendus des épreuves des Jeux Olympiques.

C'est maintenant au tour des "Paralypiques" de se dérouler...

Je suis finalement assez agacé de lire ici ou là : para-vélo, para-nageur, para-escrimeur !

Pour moi, ces hommes et ces femmes ne sont pas des "parathlètes", mais des athlètes !

Ils font du vélo (pardon, ils pratiquent le cyclisme), ils pratiquent le judo, l'escrime, la natation. 

Aurait-on idée de dire d'un journaliste qui, amputé d'une main, serait amené à taper ses articles sur son ordinateur de sa seule main valide qu'il est un "para-journaliste" ?

Peut-être mon propos est-il politiquement incorrect ? Alors, ne vous tracassez pas ; je saurai ouvrir mon (para)chute...  !!

France 3 Hauts-de-France <region@nl.france3.fr>

petite précision relative à mon intervention à l'issue de la réunion du Conseil municipal du 16 janvier et relatée dans le Réveil de Berck : j'interrogeais le Maire sur la possibilité pour la municipalité d'aider à l'organisation d'une réunion publique à l'initiative de tout "mouvement, association, syndicat ou même particulier" (et pas seulement les syndicats...) qui souhaiterait faciliter la participation du Grand Débat National.
Contrairement à ce qu'a affirmé le Maire de Berck, le Grand Débat National n'est pas que l'affaire des élus !
la réunion du Conseil municipal de ce soir apportera peut-être un éclairage plus ouvert sur le sujet (même si ce n'est pas à l'ordre du jour) !

information de dernière minute (récoltée ce lundi à l'issue de la réunion du Conseil municipal) : réunion publique le 15 février à 18h30 au Kursaal de Berck.

AH ! VOUS AVEZ DIT FILTRAGE ! COMME C'EST BIZARRE ! MOI, J'AI VU BLOCAGE !

Ce 17 novembre, j'ai vécu l’expérience des « gilets jaunes », côté « sans gilet ».

Appelé à Albert où je devais être dès 8 heures, j'avais bien entendu recherché des informations sur les lieux annoncés comme difficiles dans la Somme : rien sur le secteur d'Albert !

C'est donc en toute sérénité que je me suis présenté pour entrer en ville pour rejoindre mon lieu de rendez-vous et là, soudain, au rond-point de la route de Bapaume deux rangées de gilets jaunes (peut-être 70 à 80 personnes environ, en tout) qui barrent l’accès, l'une de la route vers Amiens, l'autre vers le centre ville d'Albert !

Je me présente au premier barrage et explique ma nécessité d’accéder au centre ville : on me répond qu'il est impossible de passer ! Après avoir notifié mon étonnement de me trouver devant un barrage non annoncé, et donc, de mon point de vue, illégal, je suis « gentiment » mais plutôt fermement invité à dégager, non sans m’être entendu invité à aller emprunter quelque route annexe (non fléchée, par ailleurs), et avoir reçu le conseil de lire le Courrier Picard, le journal régional, pour être informé du mouvement !

Après avoir amorcé un demi-tour pour aller emprunter « l'itinéraire de délestage », j'ai finalement décidé de tenter ma chance au second barrage, (le temps de m'apercevoir que le premier venait de laisser passer un camion qui finalement a eu plus de chance que moi) : même accueil, même motif/même punition : on ne passe pas ! Sauf que l'on m'explique que, ici, « on ne bloque pas, on filtre » - quelqu'un m'a même dit que c’était l'affaire de quelques minutes. J'ai donc pris mon mal en patience, cherchant à échanger avec les « filtreurs » tant sur leur motifs que sur leurs moyens d'action ! L'ambiance restait aimable -j’ai même poussé la courtoisie jusqu’à remercier une dame qui est venue m'expliquer que c'est aussi pour ma retraite qu'elle manifestait (sic) !- mais je sentais bien à l’attitude de quelques-uns qu’à défaut de se sentir considérés par les dirigeants politiques, c’était à leur tour d’être les maîtres de la situation ! Tout ceci ne m'a même pas permis d’être « filtré » et je n'ai pas eu d'autre solution que de demander aux manifestants si c’était sur ma seule gueule que le passage annoncé quelques minutes plus tôt était devenu impossible !

J'ai finalement dû me résoudre à faire demi-tour et à rechercher mon itinéraire bis, que des organisateurs vraiment solidaires auraient d'ailleurs fléché (sauf à vouloir emmerder tous ceux qui n'avaient pas revêtu leur gilet jaune !). C'est vrai que dans cette « aventure », je n'ai perdu qu'une demi-heure, que je suis arrivé en retard à mon rendez-vous (sans conséquence néfaste, heureusement) mais je ne suis pas sûr que ça a été le cas de tous ceux qui se sont trouvés dans ma situation.

Mais que se serait-il passé si j'avais été agressif, cherchant à passer coûte que coûte ? Dès le premier abord, j'avais remarqué l'absence de service d’ordre clairement identifié (contrairement à ce que l'on peut connaître habituellement dans toute manifestation déclarée) et il n'y avait aucune force de l'ordre à proximité prête à intervenir, à l'exception d'une camionnette, stationnée un peu à l’écart et de laquelle deux gendarmes observaient la situation.

Cette question m’a traversé l’esprit à plusieurs reprises au long de la journée, et avec une acuité accrue en début de soirée lorsque j'ai eu connaissance du bilan de cette journée : une personne décédée et plusieurs centaines blessées, dont plusieurs gravement !

On ne s'improvise pas organisateur de manif, pas même manifestant !

Et difficile dans de telles conditions de rallier le soutien du plus grand nombre sur des causes peut-être légitimes, sur une colère sans aucun doute explicable, lorsque les moyens et leur mise en œuvre ne sont pas au rendez-vous…

Vous avez dit filtrage ? Moi je dis blocage !

article de la Voix du Nord de ce 29-11-2017

Mon attention aura peut-être été prise en défaut, mais il me semblait que le @MoDem était favorable à la prise en compte des votes "BLANC" lors des scrutins politiques.

Finalement, j'ai dû me méprendre : la position serait-elle plutôt de supprimer le vote blanc (ce qui finalement évite de se poser la "douloureuse" question institutionnelle de savoir si on le compte comme suffrage exprimé ou pas !) ?

Si je pose la question, c'est que lors des élections pour le renouvellement des "représentants des adhérents" au Conseil National, qui se déroulaient jusque ce dimanche 26 novembre, par scrutin électronique, le vote blanc n'était pas proposé ! Une absence regrettable pour l'électeur qui peut tenir à exprimer sa voix sans pour autant voter obligatoirement pour une liste, a fortiori lorsque le choix se limite à une liste unique !

Ainsi, une liste unique sera-t-elle élue non pas avec 100% des suffrages exprimés (ce qui est bien sûr logique), mais par 100% des votants (puisqu'il ne peut y avoir aucun vote nul dans un vote électronique) !!

Je trouve que le vote blanc doit être systématiquement proposé : aussi, ai-je refusé de prendre part à ce scrutin, et pas sur le fait que je voulais voter blanc (qui le saura jamais ?), mais pour une question de principe. Je m'étonne d'ailleurs de n'avoir pas  lu grand chose à ce sujet (mais c'est vrai que je ne peux lire tout ce qui s'écrit, et que je ne suis finalement peut-être qu'un vieux grincheux !??)

Un souhait simplement : que le bulletin "BLANC" soit bien proposé lors du prochain scrutin proposé aux adhérents du Mouvement Démocrate !!

nota : j'ai bien entendu fait part de ma réflexion au Secrétaire Général de notre Mouvement.

et pourtant qu'est-ce qu'elle était belle, la mariée, qu'ils nous disaient tous... ! on nous avait même annoncé des "petits" ! et tout semblait si bien (un peu trop, peut-être... ?) "ficelé" dès le départ...

sans remettre en cause systématiquement la bonne volonté, "est-ce que ce monde est sérieux ??" comme dit le poète...