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Nom du blog :
kanyamakan
Description du blog :
A la recherche de contes pour enfants que je lirais à mon petit-fils.
Catégorie :
Blog Enfants
Date de création :
21.08.2010
Dernière mise à jour :
17.11.2018

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Statistiques 28 articles


Thèmes

air amis amour animal animaux annonce argent art bébé belle bonne cadeau

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La cigale et la fourmi, revue et réécrite

Publié le 17/11/2018 à 16:20 par kanyamakan Tags : roman chez center demain

Une niouvelle fable que nous avons revue et réécrite à nous deux, mon Hpipouss...

center; text-align: center;"> 

center; text-align: center;"> Adamito la cigale et le Pipo la fourmi

center; text-align: center;"> 

Adamito, ayant joué

Toute la journée,

Se trouva fort affamé

Quand le soir fut arrivé.

 

Pas un seul petit biscuit,

Pas un Kit-kat ni un cookie.

Il alla crier sa faim de loup

Chez Le Pipo, son papinou,

Le priant de lui donner

Quelque msimna pour subsister

Jusqu’au diner.

 

« Je te paierai, lui dit-il,

Avant demain, sois tranquille. »

 

 Le papy n’est pas prêteur ;

C’est là son côté un peu râleur.

 

« Que faisais-tu toute la journée?

Dit-il à son petit gamin.

 

-         Depuis le matin, à tout venant,

je jouais, ne t’en déplaise.

-       Tu jouais ? J’en suis bien aise.

Eh bien ! Tu peux danser maintenant. »

 

Mais, Le Pipo, bon papy malgré tout,

Offrit à son fiston une msimna à son goût !

 

 

D’après la Cigale et la Fourmi, de Jean de la Fontaine (revue et corrigée par Le Pipo en collaboration avec Adam)

 

LE PECHEUR ET LA TRUITE QUI PARLAIT

Publié le 29/03/2016 à 20:22 par kanyamakan Tags : maroc homme chez amis animaux enfant lecture moi enfants histoire heureux fille

ll était une fois un homme qui adorait pêcher. Il était grand, fort, beau, il s'appelait Bertrand. Il habitait à Pêcheville, une charmante ville située au bord d'une rivière pleine de poissons. 

 

Un jour en allant pêcher Bertrand attrapa une truite fario qui parlait. Elle avait un problème qu'elle lui expliqua :

 

- L'eau de la rivière est polluée.

 

M. Pollution vide de la combustion dans la rivière à poissons. Bertrand accepta avec joie de les aider et alla creuser un trou chez lui pour mettre tous les poissons de la rivière.

 

Quand le trou fut finit, il chercha une bâche pour mettre l'eau. Il ne trouva pas la bâche chez lui, ni chez les commerçants, ni même chez ses amis.

 

Il partit à Bâcheville pour acheter une bâche. Vite il se dépêcha de rentrer chez lui et il prit tout le matériel qu'il lui fallait et alla à la rivière. 

 

Arrivé au bord de la rivière, Bertrand s'aperçut que M. Pollution avait mis un filet en travers de la rivière.

 

Il vit la truite fario qui lui dit :

 

- M. Pollution nous a emprisonnées dans un filet pour que vous ne nous sauviez pas!! 

 

Elle vit sa canne à moulinet et dit :

 

 

- Approchez votre canne, je vais la transformer.

 

Elle donna à la canne à pêche des pouvoirs magiques. Il fallait dire le mot " TRUITE " pour qu'elle se transforme à volonté.

 

Bertrand alla voir M. Pollution dans son usine et lui dit :

 

- Je ne veux plus que vous vidiez votre combustion dans la rivière. Pourquoi avez-vous mis un filet sur cette rivière?

 

- Parce que je n'aime pas le poisson !!

 

- Ce n'est pas une raison pour tuer ces poissons.

 

Voyant que M. Pollution n'était près à céder, Bertrand dit le mot "truite" et sa canne à pêche se transforma en une épée magique.

 

- Arrêtez ça, ou sinon je vous transforme en poisson pourri. Pour qui vous prenez-vous?

 

- Je me prends pour M. Pollution : le patron de cette usine.

 

M. Pollution s'énerva et prit une épée dans son placard et se battit avec Bertrand. Le combat dura très longtemps mais Bertrand gagna et transforma en poisson pourri M. Pollution. 

 

 

Bertrand revint à la rivière et vit la truite fario qui s'approcha. Elle lui dit :

- Je te remercie de nous avoir aidés. Et pour vous remercier de votre courage, aide-moi à sortir de l'eau et je te raconterai mon histoire.

 

Bertrand la prit dans ses mains et la sortit de l'eau. La truite se mit à raconter :

 

- Un jour, une jolie fille qui se promenait au bord de la rivière tomba dans l'eau. Ses parents ne la retrouvèrent jamais car elle s'était transformée en truite qui parlait.

 

Bertrand lui demanda :

 

- Est-ce vous la jeune fille en question ?

 

- Oui, c'est moi .

 

Il s'embrassèrent et la truite fario se transforma en une jolie jeune fille aux yeux turquoise. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.


En savoir plus sur http://fr.hellokids.com/c_1024/lecture/contes-pour-enfant/contes-animaux/le-pecheur#jh4t5H6VfwV6itkv.99



Un conte apache, cà te dirait ?

Publié le 25/03/2016 à 16:30 par kanyamakan Tags : dessin histoire cheval roman enfants nuit oiseaux

Quand tu étais tout petit tu regardais un dessin animé : SPIRIT qui racontait l'histoire d'un cheval sauvage dans la prairie indienne!

 

Aujourd'hui, j'ai chois pour toi un conte apache , tu sia sles appaches c'est une tribu indienne comme les Sioux opu les Commanches ou les Iriquois; 

 

Ecoute donc : 

 

COMMENT LE CIEL EST DEVENU GRAND 

C'était il y a longtemps lorsque les hommes avaient un gros problème ;  le ciel était trop bas.

Il était si bas qu'il n'y avait pas de place pour les nuages. Il était si bas que les arbres ne pouvaient pas pousser. Il était si bas que les oiseaux ne pouvaient pas voler. S’ils essayaient, ils se heurtaient aux arbres et aux nuages.

Mais ce qui était plus pénible encore, c’était que le hommes adultes ne pouvaient pas se tenir debout, bien droits comme leur corps le leur demandait. Ils devaient marcher tout penché, en regardant leurs pieds et ne voyaient pas où ils allaient.

Les enfants ne connaissaient pas ce problème. Ils étaient petits, Ils pouvaient se lever aussi droits qu’ils le souhaitaient. Ils ne marchaient pas en regardant leurs pieds et pouvaient voir où ils allaient.

Ils savaient par contre qu’un jour, ils deviendraient des adultes et qu'ils devraient marcher tout penchés en regardant leurs pieds à moins que quelque chose ne se passe. 

Un soir, tous les enfants se sont réunis et ils ont décidé de relever le ciel. Les quelques adultes qui les écoutaient riaient sous cape mais soudain, ils ont vu les enfants lever de longs poteaux vers le ciel. Un, deux, trois, quatre…un cri énorme retentit - unnn-uhhhhhh.

Mais rien ne se passe. Le ciel reste comme il a toujours été. Les arbres ne peuvent toujours pas grandir. Les oiseaux ne peuvent toujours pas voler. Il n’y a toujours pas de place pour les nuages et les adultes marchent toujours courbés en regardant leurs pieds sans voir où ils vont.

Le lendemain, les enfants recommencent avec des poteaux plus longs. Un, deux, trois, quatre…un cri énorme retentit - unnn-uhhhhhh. Mais rien ne se passe.

Le soir suivant, les enfants qui sont persévérants essayent encore. Ils prennent des poteaux encore plus longs. Un, deux, trois, quatre…un cri énorme retentit - unnn-uhhhhhh. Mais rien ne se passe.

Le quatrième soir, ils ont trouvé de très très très longs poteaux, les plus longs qu'ils pouvaient trouver et ils se sont mis à compter :  un, deux, trois, quatre…un cri énorme a retentit - unnn-uhhhhhh et le ciel s’est soulevé.

Depuis ce jour, le ciel est à sa place. Les arbres peuvent pousser, les oiseaux peuvent voler sans se heurter aux troncs et aux branches. Les nuages ont de la place pour aller et venir et les hommes peuvent se tenir droit en regardant le ciel.

Mais le plus extraordinaire c’est que lorsque le soleil s’est couché la nuit suivante et qu’il a commencé à faire sombre, le ciel troué par les poteaux des enfants s’est mis à scintiller. Dans chaque trou, il y avait une étoile.

La prochaine fois que vous regarderez le ciel, vous saurez que c’est grâce aux enfants que vous pouvez admirer un tel spectacle. Vous repenserez de cette histoire et vous saurez que c'était vrai.

Un conte belge pour cette triste journée

Publié le 22/03/2016 à 17:06 par kanyamakan Tags : roman histoire monde bonne amour chez enfants femme rose cheval bébé tendresse couple

Ce mardi 22 mars est une bien triste journée : tu as dû voir çà à la télévision ! Il y a eu des attentats à Bruxelles, en Belgique, beaucoup de morts et de blessés.

 

Cela m'a donné l'idée d'aller te chercher un conte de ce pays: il s'agit de "Tcantchés", un garçon gai comme un pinson mais . qui se met en colère dès qu'il voit un seau rempli d'eau !

 

Tu aimerais conaitre son histoire

 

La voilà telle que je l'ai dénichée sur le site

http://www.lessignets.com/signetsdiane/signet/contes.htm 

 

Nous sommes en 760 dans la bonne ville de Liège en Belgique. C’est le mois d’août et un bébé vient miraculeusement de voir le jour entre deux pavés du quartier " Djus-d’la-Moüse " au-delà de la Meuse. C'est un quartier mal aimé, méprisé même, des bourgeois de la ville. Il y a là-bas tout un peuple d’artisans, d’ouvriers et de commerçants qui vit en bonne intelligence dans un esprit d’entraide et avec un amour de la liberté.

La naissance de ce bébé rose et potelé se répand de ruelle en impasse et chaque habitant veut voir le nouveau-né. Quelle n’est pas la surprise des habitants de l’entendre gazouiller. Il s’éclaircit la voix puis se met à chanter. La chanson qu’il chante est loin d’être anodine ; c’est une chanson à boire et il l’entonne à pleins poumons : "Allons la Mère Gaspard, encore un verre, encore un verre !"

Chacun se propose alors pour adopter un enfant aussi peu ordinaire. Les boulangers veulent l’élever avec leurs deux enfants ; il ne manquera jamais de pain, il sera bien entouré, bien aimé. Leurs voisins protestent. Ils n’ont déjà pas le temps de s’occuper de leurs enfants qui traînent dans les rues tout au long du jour. Que feraient-ils avec un enfant de plus ? Le mineur propose de le prendre chez lui. 
- Nous avons déjà cinq enfants, un en plus ne nous fait pas peur.
Les voisins trouvent à redire. Ils n’ont déjà pas de quoi nourrir leur progéniture et se serrent la ceinture du 1 janvier au 31 décembre.

Un peu à l’écart, à quelques pas du gros de la foule, un couple regarde le bambin avec des yeux remplis d’amour. Ils rêvent depuis si longtemps d’avoir un bébé. Timidement, ils s’avancent, main dans la main.
- Nous pourrions peut-être le prendre chez nous. Nous lui donnerons de la tendresse et de l’amour. Nous n'avons pas d'enfant et une grande maison.
- Bonne idée ! dit le charcutier. Qui plus est, vous habitez au centre du quartier. Nous pourrons ainsi voir souvent l'enfant. Il sera un peu notre enfant à tous et nous veillerons à ce qu’il ne manque de rien.
- Maintenant il faut lui donner un nom ! dit le poissonnier.
- Appelons-le François ! dit la mercière, c'est un nom joli et facile à retenir.

Ainsi fut fait. Cependant au quartier Djus-d’la-Moüse, personne ne l’appelle François mais Tchantchès, un diminutif qui lui va plutôt bien. Le garçon est gai comme un pinson, toujours souriant. Il rit dès son lever et seule une chose le met en colère. Il ne peut supporter de voir un récipient contenant de l’eau.

Pour nourriture, il reçoit des harengs saur qu'il trouve fort à son goût. Mais le hareng saur est excessivement salé et enflamme son gosier. Son père, à l’insu de sa femme, lui donne des biscuits trempés dans du Peket, un alcool de genièvre dont raffolent les Liégeois, qu'il aime beaucoup.

Le jour du baptême de Tchantchès, toute la population s’est donné rendez-vous à l’église. Il y a tant de monde dans le bâtiment, qu’un mouvement de la foule déstabilise la marraine qui laisse échapper son filleul. Il vient heurter son nez sur le bord du baptistère. Il n'en faut pas plus pour qu'une rumeur se répande : Tchantchès est devenu invulnérable.

Au fil des ans, son nez enfle, grossit, atteint une grandeur démesurée. Ses parents dépensent une fortune en baume et onguents de toutes sortes. Hélas ! rien n’y fait et le visage de Tchantchès devient difforme. Grâce à sa gaieté naturelle, son énorme nez ne le rend pas foncièrement laid mais plutôt drôle. Il devient même le modèle des masques de carnaval.

Un jour, qu'il attrape la rougeole, le médecin lui prescrit de boire un verre d’eau ferrugineuse chaque matin pour le guérir. Sa maman rassemble dans une marmite remplie d’eau tout ce qu’elle possède comme objets en fer : des clous, des fers à cheval, des vieilles clés ... Chaque matin, elle prélève un verre de cette mixture. Ce n’est pas bon du tout mais Tchantchès est un enfant obéissant qui ne veut surtout pas faire de peine à sa mère. Il vide son verre d’un trait en faisant un terrible grimace.

Un matin, il vide son verre comme à son habitude mais un morceau de fer reste coincé dans son gosier. Il ne peut plus lever ni baisser la tête, seulement la tourner de droite à gauche et de gauche à droite. Comme il aime tout particulièrement regarder les nuages, il prend l’habitude de se coucher sur le dos pour les contempler. Pour regarder les insectes sur le sol, il se couche sur le ventre. Sa joie de vivre n’est pas altérée pour autant.

Tchantchès grandit. En se regardant dans le miroir, il se rend compte de sa laideur. Il a honte, il est de plus en plus malheureux. Il ne sort de sa maison que le soir ou lorsqu’il est certain de ne rencontrer personne dans la rue. Il souffre atrocement de la solitude alors qu’il est fait pour rire, pour chanter et être bon avec le monde.

En 770, il vient d’avoir dix ans. A l’approche du 15 août et des fêtes de l’Assomption, les habitants recherchent activement celui qui acceptera de jouer le rôle de Saint Macrew. Personne ne veut se balader toute la journée dans une chaise à porteurs, le visage maculé de suie et devant subir les quolibets des villageois. Tchantchès, las de solitude, se propose et plutôt que de plier l’échine sous les plaisanteries, il répond du tac au tac ce qui lui vaut l’admiration de tout le quartier.

La laideur est peu de chose et l’humour et l’intelligence la font bien souvent oublier. Il a été sacré " Prince de Djus-d’la Moûse " et rencontre bien d’autres aventures. On dit qu’il est enterré place de l’Yser là ou s’élève encore aujourd’hui sa statue. Si vous passez par Liège, dans ce quartier, regardez bien... vous le rencontrerez certainement car il est immortel.

 

LA NAISSANCE DE LA TORTUE

Publié le 19/03/2016 à 08:17 par kanyamakan Tags : france monde roman photos travail internet animal livre voyage collection revenu
LA NAISSANCE DE LA TORTUE

Et si l'on faisait un petit tour par l'Italie , mon Hoipouss!

Tu sais que quand ton papa est né, Le Pipo était en Italie pour son travail : il y était en stage dans une grande banque et c'était imopotant pour lui.

Quand Le Pipo est revenu d'Italie, ton papa évait déjà trois mois et demi.

Des années après, nous sommes partis dans ce pays : ton papa avait grandi mais, il était encore un petit garçon; je ne sais pas s'il se souvient encore de ce voyage mais j'en ai gardé des photos que je te montrerai un jour et nous rigolerons bien de voir ton papa en short.

 

Donc faisons un tour en Italie où je t'ai trouvé un tout petit conte que nous avons lire ensemble : 

 

 

 

« Il y avait deux commères qui habitaient l'une à côté de l'autre. L'une d'elles avait des poules et un jour une poule s'enfuit de la maison jusqu'à celle de la voisine.

 

Celle qui avait perdu la poule était allée trouver son amie et lui avait dit :

 

"Commère, une de mes poules s'est enfuie, est-elle ici ?".

 

"Non, commère, elle n'est pas venue, non."

 

Mais elle était en train de la manger avec son mari. A peine l'avaient-ils vue arriver qu'ils avaient posé un plat sur l'animal.

 

Alors la commère lui dit :

 

"Qu'y a-t-il dans ce plat, commère ?"

 

L'autre répondit : "Bah ! Nous mangeons une tortue."

 

Et la commère répondit alors

 

 

" Ah, eh bien qu'elle se change en tortue."

 

C'est ainsi qu'on raconte la naissance de la tortue. »

 

P.S. : J'ai trouvé ce conte sur Internet dans le site

http://www.bibliomonde.com/

qui renvoie à ce livre : 

CONTES ET LEGENDES D'ITALIE

Recueil de contes établi par Silvia Di Maso, Andrea Di Maso et Galina Kabakova - Traduit par Michel Balzamo

(Editions FLIES - Collection  Aux origines du monde - 2006).

 

 

Les russes aussi ont des contes

Publié le 17/03/2016 à 16:12 par kanyamakan Tags : vie moi monde bonne chez fond belle travail argent fille voyage cheval voiture maroc histoire enfants internet heureux

Comme tu le sais, on parle beaucoup de Russie à la télévision : bien sûr, c'est parce que la roi s'y trouve ces jours-ci en viste!

 

Mais toi tu sais aussi que la Russie est un très grand pays, le plus grand du monde! Il est des dizaines de fois plus grand que notre pays.

 

C'est aussi un très vieux pays, très ancien, comme le Maroc! Avec une belle histoire, très comliquée, très riche! 

Et les russes sont des gens charlmants! Mimo et moi, nous avons été là-bas, il y a longtemps, Tu papa n'était encore né ...On avait beaucoup aimé ce pays: il y a plein de beaucoup momuments, beacuoup de palais. Les deux grands villes que nous avions visitées sont traversées chacune par un très grand fleuve, pas comme le Bouregreg qui sépare Rabat et Salé! 

 

Non la Moscova passe en plei milieu de Mouscou et la Néva partage en deux Leningrad (Saint-Petesbourg) comme la Seine coupe Paris ou la Tamise traverse Londres.

 

 

Aujourd'hui je t'ai chisi ce conte russe qui j'spère te donnera l'envie de savoir encore plus de choses sur ce pays et sur les gens qui l'habitent !

 

Lisons donc  l'histoire de Alionoucka et son petit frère Ivan que j'ai trouvé sur internet .

 

 

Il était une fois un vieux et sa vieille, ils avaient une grande fille prénommée Alionouchka et un petit garçon - Ivan. 

Mais voici que le vieux et sa vieille viennent à mourir.Alionouchka et le petit Ivan restent seuls au monde. 

Comment vivre? Il faut trouver un travail. Alionouchka prend le petit frère par la main, et les voilà qui marchent sur la route très longue, dans la plaine très vaste.

Au bout de quelque temps le petit Ivan veut boire.  


- Soeurette Alionouchka, dit-il, j'ai soif ! 
- Patiente, frérot, nous serons bientôt au puits. 


Ils marchent, donc, ils marchent, or le soleil est haut dans le ciel, le puits est loin, la chaleur - cuisante, la peau - transpirante. Mais qu'est-ce là, sur la route? Un joli sabot de vache, et plein d'eau ! 


- Sœurette Alionouchka, je m'en vais boire à ce sabot. 
- N'en fais rien, frérot, tu vas te changer en un petit veau. 

Ivan se fait une raison et ils poursuivent leur chemin. Le soleil est haut dans le ciel, le puits est loin, la chaleur - cuisante, la peau -transpirante. Et qu'est-ce là encore sur la route? Un joli sabot de cheval, et plein d'eau! 


- Sœurette Alionouchka, je m'en vais boire à ce sabot. 
- N'en fais rien, frérot, tu vas te changer en un petit poulain. 


Il pousse un gros soupir, Ivan, et ils poursuivent leur chemin. Ils marchent, ils marchent, or le soleil est haut dans le ciel, le puits est loin, la chaleur - cuisante, la peau - transpirante. Mais qu'est-ce là, pour la troisième fois, sur la route? Un joli sabot de bique, et plein d'eau ! Le petit Ivan dit : 


- Sœurette Alionouchka, je n'en puis plus, donne que je me désaltère à ce sabot. 
- N'en fais rien, frérot, tu vas te changer en petit biquet. 


Mais Ivan ne l'écoute plus, il boit l'eau du sabot de bique. Il la boit et il se change en biquet !

 
Quand à présent Alionouchka hèle son frérot, c'est un petit biquet tout blanc qui accourt à la place d'Ivan! 


Alionouchka se met à pleurer  à chaudes larmes. Elle s'asseoit à l'ombre d'une meule et continuer à pleurer encore, tandis que le gentil biquet gambade et s'amuse autour d'elle. 


Passe à ce moment sur la route un riche marchand en voiture. Il demande : 


- Qu'est-ce donc qui tant te fait pleurer, ma jolie ? Alionouchka lui fait le récit du malheur qui la frappe.

Le marchand rétorque : 
- Pardi, épouse-moi. Je te vêtirai d'or et d'argent, et le biquet blanc restera auprès de nous. 

Alionouchka réfléchit, et ayant réfléchi elle accepte de se marier avec le marchand. 


Alors ils se mettent en ménage, et le petit biquet avec eux, il partage même l'écuelle de la grande sœur pour le manger et pour le boire. 


Un jour cependant le marchand s'est absenté de chez lui. D'où sort-elle, je ne sais, mais c'est le moment que choisit une méchante sorcière pour venir faire un tour par là. Elle s'arrête sous la fenêtre d'Alionouchka et l'entreprend avec tout plein de mots aimables, allons nous baigner à la rivière, dit-elle. 
Et Alionouchka y va. 

Au bord de la rivière, la sorcière se jette sur elle, lui attache la pierre au cou et la pousse dans l'eau profonde! 
Après quoi elle se change en Alionouchka, elle passe sa jolie robe et elle s'en vient en sa maison. Nul ne devine que c'est la sorcière. Le marchand, à son retour, pas plus que les autres. 

Seul le petit biquet est au courant de tout. Grand est son chagrin, il ne boit plus rien ni ne mange, matin et soir il va et vient au bord de la rivière et il appelle : 

- Alionouchka, sœurette! Remonte du fond de l'eau, remonte vite ! 


La sorcière qui apprend la chose, aussitôt presse le mari de le tuer ce biquet, tu entends, dit-elle, tu vas me le tuer! 

Le marchand, il a pitié du petit biquet, il l'aime bien. Mais la sorcière tant le presse et insiste qu'à la fin, que faire, il se rend : 

- Allez ! Mais c'est toi qui fais ça... 

Et la sorcière commande d'allumer de grands feux, de chauffer les marmites de bonne fonte, d'affûter les coutelas de bon acier. 

Le biquet a tout compris - ses heures sont comptées, aussi parle-t-il ainsi à son père adoptif : 


- Laisse-moi, avant de mourir, descendre à la rivière, boire de son eau, m'en rincer les tripettes... 
- Pourquoi pas ? Va. 

Il court vite à la rivière, le petit biquet, il s'arrête au bord de l'eau, il appelle d'une voix à fendre l'âme : 
- Alionouchka, sœurette! Remonte du fond de l'eau, remonte vite ! Les grands feux sont allumés, Les marmites de bonne fonte mises à chauffer, Les coutelas de bon acier affûtés Ils veulent me tuer ! 


Alors, il entend la voix de sa soeur Alionouchka qui monte du fond de la rivière : 


- Hélas, Ivan mon frérot, Trop lourde la pierre qui me tient au fond de l'eau, 
L'algue agile entrave mes jambes, Le sable jaune emprisonne ma poitrine... 


La sorcière est déjà à la recherche du biquet et ne le trouvant pas, elle dépêche le domestique : 


- Va et m'amène le biquet, lui ordonne-t-elle. 

Le domestique descend à la rivière, et que voit-il ? Le biquet qui va et vient au bord de l'eau et qui appelle d'une voix à fendre l'âme : 

- Alionouchka, sœurette ! Remonte du fond de l'eau, remonte vite ! Les grands feux sont allumés, Les marmites de bonne fonte mises à chauffer, Les coutelas de bon acier affûtés Ils veulent me tuer ! 


Et une voix douce lui répond du fond de la rivière : 


- Hélas, Ivan mon frérot, Trop lourde la pierre qui me tient au fond de l'eau, L'algue agile entrave mes jambes, Le sable jaune emprisonne ma poitrine... 


Le domestique court vite à la maison, rapporter au marchand ce qu'il a vu et entendu à la rivière. Les gens se rassemblent en hâte, ils y courent, ils lancent leurs grands filets de soie et remontent Alionouchka du fond de l'eau. Ils détachent la pierre à son cou, ils plongent l'infortunée dans l'eau de source, ils lui mettent sa plus jolie robe. Et Alionouchka revenue à la vie est encore plus belle qu'avant! 


Et le biquet  est tellement heureux  qu'il fait trois fois la cabriole et redevient le petit garçon Ivan comme devant. 


Quant à la méchante sorcière, on l'attache à la queue d'un cheval et on la lâche dans la plaine très vaste, bon voyage !

 

Je reviens à toi, mon gamin !

Publié le 15/03/2016 à 16:04 par kanyamakan Tags : homme moi animaux histoire enfants mer belle heureux animal air

Tu vins d'avoir sept ans, il y a quelques jours et tu es devenu un véritable petit d'homme!

 

Mais pour moi, tu seras toujours mon  Hpipouss et je vais continuer à te raconter des histoires, comme tu aimes bien en entendre, juste avant de dormir .

 

Aujorud'hui, je vais de raconter une conte de Mohamed BAHI que j'ai trouvé sur un site que tu pourras visiter quand tu veux pour y trouver d'autres histoires ! 

 

Il s'agit d'un loup, d'un pigeon et d'une cigogne ! Trois animaux très différents mais qui vont vivre une histoire à trois, comme celle que j'essaie de te raconter quand tu me demande d'imaginer un cote avec les anilmaux que tu as choisis;

 

Voilà donc :

 

Sur la plus haute branche d’un arbre, il y avait un nid et dans ce nid vivaient une pigeonne et ses pigeonneaux. Un jour, un loup à l’estomac vide et à la langue pendante remarqua le nid de la mère pigeon et sa couvée. Cela lui mit l’eau à la bouche et de sa grosse voix il dit : 
- Tante pigeonne, j’ai très, très faim ! Offre-moi vite un de tes petits enfants sinon tu goûteras ma furie. J’hurlerai, je gronderai, je mugirai et je soufflerai sur ton arbre, il se cassera et toi et tes petits je vous mangerai sans vous déplumer d’une seule bouchée.

Terrifiée, la pigeonne tremblait de tout son corps. Paniquée, elle sacrifia un de ses pigeonneaux pour protéger ses autres enfants. D’une bouchée, le loup l’avala, il se pourlécha les babines et se dit qu’il avait trouvé là un délicieux garde-manger.

Le lendemain, il revint au pied de l’arbre et de sa terrible voix dit : 
- Tante pigeonne, j’ai encore très, très faim ! Offre-moi vite un de tes petits, sinon tu goûteras à ma furie. J’hurlerai, je gronderai, je mugirai et je soufflerai sur ton arbre, il se cassera et toi et tes petits je vous mangerai d’une seule bouchée.

Glacée d’effroi, elle se résolut, les larmes au cœur, à sacrifier un autre pigeonneau. Sans pitié, d’une bouchée, le loup l’avala. Il se pourlécha les babines et se dit qu’il avait trouvé là un délicieux garde-manger.

La pauvre maman ne savait plus que faire. Les larmes aux yeux, désemparée, elle quitta son nid et se posa au milieu d’un champ. Ses larmes coulaient abondamment sur son jabot, la pauvre pigeonne se lamentait toujours et encore sur son sort. Une cigogne survola le champ et entendit la complainte de l’oiseau. Curieuse et intriguée, elle se posa près de la mère pigeonne. 
- Pauvre cousine, quelle est donc la raison de cette grande tristesse ? 
- Un grand malheur s’est abattu sur ma famille. Tous les jours le loup nous menace moi et mes enfants. De sa méchante voix il me dit : 
- Tante pigeonne, j’ai encore très, très faim ! Offre-moi vite un de tes petits sinon tu goûteras à ma furie. J’hurlerai, je gronderai, je mugirai et je soufflerai sur ton arbre, il se cassera et toi et tes petits je vous mangerai d’une seule bouchée. À chaque fois j’ai obéi et j’ai sacrifié un de mes petits. Il ne m’en reste pas beaucoup. 
La cigogne éclata de rire et lui dit : 
- Idiote que tu es ! A-t-on déjà vu un loup souffler un arbre ? A-t-on déjà vu un loup casser un arbre ? A-t-on déjà vu un loup grimper à un arbre ? Non ! Alors écoute mon conseil. Quand il reviendra dis-lui qu’il peut hurler, gronder, mugir, souffler tant qu’il le voudra, surtout ne fais rien. Tout ce que je viens de te dire est un secret. Ne lui dis rien.

Le jour suivant, le loup revint au pied de l’arbre et entonna son refrain : 
- Tante pigeonne, j’ai toujours très faim ! Offre-moi vite un de tes petits, sinon tu goûteras à ma furie. J’hurlerai, je gronderai, je mugirai et je soufflerai sur ton arbre, il se cassera et toi et tes petits je vous mangerai d’une seule bouchée. 
La pigeonne prit tout son courage, gonfla son jabot et d’un air moqueur lui répondit : 
- Pauvre loup ! Tu peux hurler, gronder, mugir et souffler autant que tu le voudras, tu n’auras rien ! Tu veux mes petits, grimpe sur cet arbre si tu le peux ! 
- Houps ! 
Le loup n’en croyait pas ses oreilles. 
- Dis-moi qui t’as dit de me répondre comme ça ? 
- Ma cousine la cigogne m’a fait jurer de ne rien dire ! 
- La Cigogne !

Le loup était affamé. Il s’allongea sous l’arbre. Il avait la langue qui pendait et de la mousse lui sortait par les trous de nez. Quand il retrouva un peu de force, il décida de s’occuper de la maudite cigogne. Au bord du champ, il y avait une plaque de ciment. Sur cette plaque, il vomit toute l’écume qu’il lui restait encore dans son estomac. De loin il aperçut la cigogne qui l’observait. Il l’appela.

- Cigogne, chère cigogne ! Que je suis heureux de te revoir, cela faisait si longtemps ! Je suis tellement en joie que je t’offre ce repas. 
Méfiante, la cigogne s’approcha de quelques pas. 
- Allez ! Approche, regarde ce bon repas ! Il est pour toi ! 
N’ayant plus aucune crainte, elle s’avança encore de quelques pas, allongea son long coup et picora les vomissures et tout ce que le loup avait régurgité. Elle se régalait. 
Soudain le loup se jeta sur la cigogne, l’attrapa, la coinça entre ses grosses pattes et de sa méchante voix lui dit : 
- Cigogne trop bavarde ! Tu vas payer pour tes mauvais conseils. À cause de toi la pigeonne ne m’offre plus ses petits. J’avais trouvé là un délicieux garde-manger. Maintenant c’est toi qui va le remplacer. Je vais te déplumer et te dévorer ! 
- Me manger ! Mais regarde-moi ! Je n’ai que de la peau sur les os. En revanche je connais un endroit où la nourriture coule en abondance. Si tu montais sur mon dos, je t’y emmènerai. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le loup grimpa sur le dos de la cigogne et tous deux s’envolèrent très haut dans les cieux.

La cigogne interrogea le loup : 
- Que vois-tu en dessous? 
- En dessous ! Je vois un immense champ de blé.

La cigogne, de quelques battements d’ailes, vola encore plus haut. 
- Et loup que vois-tu maintenant ? 
- La terre est devenue comme un tapis !

La cigogne vola encore plus haut. Elle avait atteint le firmament du ciel. 
- Et maintenant ? 
- Houuu la la ! J’ai le vertige. 
- Mais que vois-tu ? 
- Un plat de tagine ! 
- Nous avons trouvé le plat ! Il nous reste à trouver la nourriture, lui répondit la cigogne. 
- Et maintenant qu’aperçois-tu tout en bas ? 
- Je vois une petite lentille bleue.

Elle était arrivée au-dessus de l’océan, de son regard perçant elle apercevait l’écume blanche des vagues. La mer était déchainée. Mais le loup n’entendait rien et ne voyait rien. 
- Vois-tu sur cette petite lentille, il y a de la belle mousse blanche ? C’est une crème délicieuse qui coule sans fin, lui dit la cigogne.

Le loup en avait l’eau à la bouche. La cigogne lui dit : 
- Nous allons descendre ! Desserre tes pattes autour de mon cou et je me poserai. 
À peine le loup desserra-t-il son étreinte que la cigogne se retourna, vola sur le dos. Le loup tomba. Dans un hurlement sans fin, il tombait, tombait, tombait. Du haut du ciel, elle vit le pauvre animal qui se débattait dans une mer déchainée. Il disparut.

De retour sur la terre ferme, la cigogne, fâchée, retourna voir la pigeonne et la questionna. 
- Ingrate ! Pourquoi n’as-tu pas gardé notre secret ? À cause de toi j’ai failli être mangée moi aussi ! 
Toute honteuse, le regard baissé, la pigeonne lui répondit d’une petite voix : 
- Mille excuses ma cousine. Quoi que je fasse, devant le loup je perds tous mes moyens. Je n’ai pas pu me retenir de lui dire la vérité. Ne me confie plus de secret. 
- La vérité est que tu me fais pitié. Et je n’aurai plus confiance en toi.

La cigogne s’envola et oublia vite cette histoire. Quant à la pigeonne, une fois que ses petits volèrent de leurs propres ailes, elle raconta cette terrible histoire à toutes ses amies.

J’étais allongé sous un arbre, je l’ai écoutée moi, et puis j’ai marché jusqu’ici juste pour vous la raconter.

(Mohamed BAHI in http://www.conte-moi.net/contes/pigeon-loup-et-cigogne )

 

 

 

COMMENT DEVENIR GRAND VIZIR?

Publié le 19/05/2014 à 00:35 par kanyamakan Tags : histoire livre moi concours mort homme air fond jardin belle mode

Je t'avais lu cette histoire, mon Hpmipouss, un dimanche juste avant la sieste. Tu ne voulais pas dormir, alors j'ai sorti un livre de conste  et je t'ai trouvée cette histoire. Elle t'avait plu, souviens-toi et toi et moi nous avions imaginé d'autres histoires pareilles, jusqu'à ce que tu t'endormes.....

Vollà donc l'histoire du concours pour devenir grand vizir.

Grand vizir, tu te souviens ce que c'est. Je te l'avais expliqué ; c'est le monsieur qui aide le Roi à gouvernerner le pays.

Alors, écoute :

"Dans un pays lointain, le grand vizir qui aidait le roi à bien gouverner le pays est mort. Il était vieux et fatigué : il travaiullait beaucoup et ne se reposait jamais.

Après un très bel enterrement, le roi se décida à choisir un nouveau grand vizir. Il voulait quelqu'un de très sérieux, qui réfléchisse vite et bien pour pouvoir prendre  les bonnes décisions. 


il lança donc un concours pour choisir l'homme à qui il confiera le poste très important de Grand vizir.

Les épreuves étaient très difficles et très variées, mais la dernière avait l'air très facile. Pourtant, c'est cette épreuve que beaucoup de candidats ne sont pas arrivés à passer.

Et le roi les renvoyait alors, très déçu.

Des personnes très instruites, qui avaient beaucoup travaillé, qui connaissait bien le pays, répondaient aux questions très compliquées que leur posait le roi mais échouaient à la dernière épreuve!

En quoi consistait cette épreuve?


Le roi avait épluché une orange en colimaçon, en serpent comme le fait Pipo, tu vois? Après mis l'orange épluchée de coté, il refermait la pelure pour lui redonner la forme de l'orange. Puis il posait la fausse orange sur une assiette qu'il plaçait au fond d'un bassin situé dans le jardin du palais.

Il demandait alors au candidat qui voulait devenir Grand vizir:

"Qu'y a-t-il dans l'assiette qui est fond du bassin?

-Une orange, Sire, répondaient tous les candiats.

 

Et le roi les renvoyait, très mécontent de toutes ces personnes lui répondent sans avoir réfléchir, même pas une seconde.

Alors se présenta devant le roi un nouveau condidat. Il n'était pas très jeune, son visage était souriant et surtout il avait l'air très intelligent, mais d'une belle intelligence, sans malice, sans méchanceté!

A la rquestion du roi, il répond :

"Cela ressemlble à une orange, Sire!

-Je veux une réponse claire et nette, répliqua alors le Roi;

-D'accord, Sire. Je vous la donne toute de suite.

 

L'homme qui portait une très belle gandoura avec des manches très larges, comme c'était la mode à l'époque, troussa ses manches, plongea son bras dans l'eau du bassin, prit la pelure d'orange et la montra au Roi :

 

- De loin, cela ressemble à une orange, Sire mais j'ai préfèré vérifier : c'est juste la pelure d'une orange et rien de plus!

 

Le Roi a trouvé que cet homme savait réfléchir, qu'il ne répondait pas n'importe quoi;

 

Il ferait donc un bon Grand Vizir;

 

Il le nomma donc à ce poste important. Et cet homme a pu aider lke roi à bien gouverner le pays, pendant de nombreuses années, en prenant les bonnes décisions après après bien réfléchi.

 

Le petit berger et la vache BOORI

Publié le 13/05/2014 à 23:59 par kanyamakan Tags : enfant enfants belle femme histoire animaux heureux homme moi chez

Cette histoire, mon Hpipouss, a retenu mon attention à cause du nom de la vache dont elle est lle centre.

Boori.....Cela m'a rappelé que ton papa, quand il était petit enfant comme tu l'est maintnant, quand il avait cinq ans, trainait toujours avec lui une pelcuhe, presque aussi grande que lui qui représentait un lapin! Et ton papa avait décidé d'appeler cette peluche :"Boori" ou plus exactement "Boury".

Demande-lui s'il se souvient de Boury! Je suis sûr qu'il ne l'a pas oublié!

Voilà donc l'histoire de Boori.


Il était une fois  un petit garçàn africain, qui vivait dans un village au milieu de la savane; Son père l'a chargé un jour de faire paitre le troupeau de vaches dans la vaste savane. Il fallait surveiller les animaux et ne pas en perdre un, ni le laisser dévorer par un prédateur.

Malheureusement, il perdit Boori! Une belle vache qui donnait beaucoup de lait!

Très en colère, son père lui ordonna :

- Tu ne mangeras pas, tu ne boiras pas tant que tu n'auras pas ramené Boori !

L'enfant parti donc à la recherche de Boori...Il marcha.....marcha....marcha jusqu'au prochain village.

Il s'arrêta et commenàa à chanter :

 

"Ô Boori, ô Boori

Boori la brave

Si calma qu'était le troupeau

Boori était en éveil

Dans le troupeau de Mbama ô Boori".

 

Et il demandait aux passants :

- Boori n'est-elle pas passée par ici?

- Si, lui répondit un villageois,  Boori est bien passée par ici il y a de très nombreuses années, guidée par un Peul.

 

Le petit garçon se remis à marcher......à marcher.....à marcher jusqu'à un village situé loin, très loin là-bas.

Il s'arrêta sur la grande plae et se mit à chanter :

 

"Ô Boori, ô Boori

Boori la brave

Si calma qu'était le troupeau

Boori était en éveil

Dans le troupeau de Mbama ô Boori".

Il demandait aux passants :

- Boori n'est-elle pas passée par ici?

- Borri est passée par ici il y a bien longtemps, lui apprit un village. C'était  du temps où cette jeune femme qui pile le manioc sous le baobab jouait encore avec les autres enfants du villageois.

 

Le petit enfant repris sa marche jusqu'au un  hameau encore plus loin.

Il recommença sa chanson :

 

"Ô Boori, ô Boori

Boori la brave

Si calma qu'était le troupeau

Boori était en éveil

Dans le troupeau de Mbama ô Boori".

Il interrogea encore les rares passants :

- Boori n'est-elle pas passée par ici?

- Boori est bien passée par ici, lui apprit un vieux villageois, le jour du baptême de ce garçon qui doit être circoncis vendredi prochain. Si tu veux la retorouver, déppêche-toi!

 

Sentant qu'il s'approchait de Boori, le petit garçon se relmit à courir à travers les sentiers de la savane jusqu'à une bourgade perdue au milieu de nulle part.

Il s'y arrêta et chanta la chanson qui lui permettra peut-être de retrouver la vache qu'il avait perdue:

 

 

                                                     "Ô Boori, ô Boori

Boori la brave

Si calma qu'était le troupeau

Boori était en éveil

Dans le troupeau de Mbama ô Boori".

Il posait la même questiion  à toutes les personnes qui passaient près de lui :

- Boori n'est-elle pas passée par ici?

- Boori est passée ic avant-hier, lui apprit une vieille femme. Je l'ai vu brouter, à l'ombre  sous ce baobab.

 

Tout heureux d'apprendre que Boori vit encore et qu'elle n'est pas très loin maintenant, le petit garçon reprit sa course folle à travers la savane en chantant à tue-tête :

"Ô Boori, ô Boori

Boori la brave

Si calma qu'était le troupeau

Boori était en éveil

Dans le troupeau de Mbama ô Boori".

 

Un homme eut pitié de ce peti garçon qui semblait perdu et lui dit :

 

- Boori se trouve parmi les boeufs d'un berger Peul : le troupeau vient de boire dans cette mare ce matin même! HâLe gaminte le pas! Tu peux le rejoindre! Le troupeau est parti par là....

 

Et l'homme lui désigna du doigt le sentier qui s'enfoncer dans les herbes hautes de la savane.

Le gamin, plein d'espoir, courur...courut...courut...Il trouva le berger Peul, assis sous un accacia plein de piquants, entouré de son troupeau.

- Peul, je charhce une vache qui s'appelle Boori....et cest.....celle-là, dit-il en désignant du doigt la plus grande et la plus belle des vaches du troupeau.

- Non, monetit bohomme, cette vache est à moi, repliqua le Peul. Elle m'a ppartient depis qu'elle est née, il y a des années.

- Ecoute, Peul, j'ai perdu cette vache que je devauis surveiller, il y a de cela de très nombreuses années! Mon peère m'a interdit de manger et de boire, si je ne la ramène pas. Je la cherche depuis si longtemps mais je ne l'ai jamais oubliée.

Le Peul resta bouche bée devant l'insistance du petit enfant et finit par proposer un marché :

- Appelle la vache par son  nom! Si elle vient vers toi, je te la donne et tu pourras retourner chez tes parents!

- D'accord, cria le gamin tout content.

 

Il s'éloigna du troupeau et se mit à chanter doucement :

 

"Ô Boori, ô Boori

Boori la brave

Si calma qu'était le troupeau

Boori était en éveil

Dans le troupeau de Mbama ô Boori".

 

En entandant la voix du gamin chanter son niom, Boori se précipita vers lui, en mugissant de plaisir et se mit à le lécher.

- Je vois bien que cette vache t'appartiens, petit homme! Reprends-la et bon retour chez tes parents!

 

 

 

 

 

DIS-MOI, MAMAOUTAY?

Publié le 07/05/2014 à 14:18 par kanyamakan Tags : histoire homme femme chez nuit enfant merci enfants bébé cadeau dieu argent cheval femmes moi belle vie heureux amis

Tu te souviens de la chanson de Stromae : "Papaoutay?"

Dans l'histoire que je vais te raconter, il s'agit d'un petit garçon malien qui viviait il y a longtemps dans la savane qui aurait pu chanter : "Mamaoutay?"

Comment cela?

Voilà, je te raconte son histoire.

Un homme et une femme étaient des esclaves qui vivaient et travaillaient chez un seigneur de la savance africaine, extrèmement méchant.

Ils travaillaient jour et nuit, ne se reposaient jamais, ne mangeaient pas à leur faim;

Le pauvre homme, épuisé, mourut une nuit et laissa son épouse : elle était enceinte!

Elle ne voulait pas que son enfant connaissance le sort de ses parents, qu'il soit à la merci de ce méchant seigneur ou d'un de ses enfants.

Elle s'enfuit au peiti matin!

Elle marcha longtemps, à travers la savane, sous un soleil de plomb.

Au coucher du soleil, elle s'arrêta, incapable de faire un pas de plus! Elle avait mal au ventre: Elle allait acoucher!

Elle s'installa donc sous un plamier, au bord du fleuve.

Durant la nuit elle accoucha, elle coupa le cordon ombilical avec un feuille de palmier.

Elle pris son bébé dans ses bras, lui mit autour du cou une cordellette moire à laquelle était accrochée une pierre en forme d'oeil, un cadeau de son mari disparu  lui avait donné le jour de leur mariage.

Elle posa son enfant près d'elle, sur une branche de palmier comme berceau, et s'assoupit, épuisée mais heureuse.

Quand le soleil se leva, elle se pencha sur la branche de palmier et ne trouva pas son bébé;

Elle chercha, chercha, pleur et pleura et chercha encore en pleurant, mais elle ne trouva pas son bébé;

Elle reprit sa marche vers l'inconnu en se disant que Dieu prendrait soin de son bébé qui n'avait rien fait de mal.

 

Qu'était-il arrivé au bébé?

Il avait été enlevé par une femme-génie qui l'adopta : elle le nourrit et lui appris s'occuper de ses vaches; Elle le traitait comme son propre fils. Les deux garçons s'entendait très bien, bien qu'ils savaient qu'ils n'étaient des frères.

Un jour, Babou - c'est comme cela que la femme-génie avait nommé le bébé qu'elle avait enlevé - dit à la femme-génie :

- Ma maman me manque beaucoup! Je suis très malheureux de ne pas savoir qui elle est et où elle est!

- Es-tu sûr de vouloir la retrouver? Tu n'est pas bien traité ici?

- Ma maman me manque, c'est tout ce que je peux dire.

 

Le lendemain, la femme génie prépara pour Babou une cravane avec cent boeufs, cent moutons, cent chèvres, cent ânes, un sac plein de pièces d'or et un autre plein de pièces d'argent, et auissi de nombreux guerriers à cheval.

Avant de la laisser partir, elle lui dit :

- Beaucoup de femmes prétendont être ta mère, parce que tu riche et puissant maintenant. Mais une seule pourra répondre à ces trois questions. Ta vraie mère est la seule à savoir où elle t'a enfanté (sous un malmier au bord du fleuve), avec quoi elle a coupé le cordon ombilical (une feuille de palmier) et ce qu'elle t'as donné à ta naissance (une cordelette ornée d'une pierre en forme d'oeil).

 

Après avoir dit adieu à la femme-génie et à son fils, Babou pris la direction de la grande ville;

 

A peine entré dans la ville, il vit une femme venir vers lui et lui demander:

- Beau jeune homme, où vas-tu?

- Je cherche ma mère.

- Je suis ta mère

Il lui posa alors les trois questions que lui avait indiquées la femme-génie :la femme qui était une menteuse lui donna des réponses completement fausses.

-Tu n'es pas ma mère, lui répond(il.

Quand les femmes de la ville apprirent que ce beau jeune hommme, riche et puissant, était à la recherche de sa mère, elles se présentèrent toutes en prétendant être la mère qu'il veut retrouver.

Mais aucune ne donnait les réponses satsfaisantes, les vraies réponses!

C'est là où le jeune homme aurait pu chanter une chanson comme celle de Stromae et qui dirait : "Mamaoutay, dis-moi où t'es!"

Un jour où il avait décidé de quitter cette ville, certain de ne pas y retrouver sa vraie mère, une dame, âgée, ricée, mais très belle et très digne, malgré un regard très triste comme si elle avait pleuré toute sa vie, se présenta à lui et lui dit :

-Ta mère, Babou, c'est moi.

- Où m'as-tu enfanté?

- Sous un palmier au bord du fleuve, au coucher du soleil!

- Avec quoi as-tu coupé mon cordon?

-Avec une feille de plamier, tranchante comme un couteau.

- Que m'as-tu donné à ma naissance?

Un collier composé d'une cordelatte noire et d'une pierre en forme d'oeil, que ton père, que Dieu ait son âme, m'avait offert le jour de notre mariage.

 

Babou a pris la belle dame digne dans ses bras en déclarant tout haut :

-C'est toi qui est ma vraie mère;

Il ordonna à ses guerriers de rassembler son troupeau, il installa sa mère sur le dos d'une belle jument protégée du soleil par un dais, en lui disant:

- Mère, nous allons rentrer dans notre pays!

Quand ils arrivèrent dans leur contrée, ses guerriers attaquèrent le méchant seigneur qui était encore là et Babou devint le nouveau seigneur;

Ils libéra tous les esclaves, partagea avec eux sa fortune et il vecut heureux avec sa mère et ses nouveaux amis.