j'ai lu avec grand intêret cet itv. un grand passionné de rock et de bd ce christophe goffette !
connaitre pl
Par Anonyme, le 12.12.2024
oui un grand bavard ce da goof, mais toujours passionnant ce qu'il a à raconter. un garçon qui a une certaine
Par francerock70, le 12.12.2024
merci pour tes précisions et pour tes encouragements , francerock70 va continuer à retrouver tous ses vieux di
Par francerock70, le 12.12.2024
l'album de café noir + le titre bonus est de nouveau en ligne, merci pour ton commentaire. http://francer ock7
Par francerock70, le 12.12.2024
excellent groupe à la carrière ultra courte comme 99% des groupes et artistes rock de l'époque malheureusemen
Par Anonyme, le 12.12.2024
Date de création : 13.02.2019
Dernière mise à jour :
11.12.2024
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Il était une fois dans un petit village tranquille de Wallonie un groupe nommé les Rockets qui se trouva fort dépourvu lors de son retour au pays après plus d'une année passée sous le soleil de Tunisie. En effet bien des choses avaient changé. Il leur fallut tout d'abord renouveler leur répertoire de reprises avant de les proposer dans les thés dansants et bals de la région. William Tay, fondateur et leader de l'orchestre, en profita pour le renommer (pour peu de temps en fait) The W.T. Rockets Style.
Novembre 1968, lorsque le rythme des thés dansants reprend, le line-up est le suivant : William Tay (William Thurion de son vrai nom, au chant et à la guitare), Claude Kaiser (guitare rythmique et vocaux), Georges Klein (batterie) et Jacky Thomassen (basse).
Début 1969, lors d'une soirée animée par les Rockets à Verviers, William Tay est abordé par Pierre Raepsaet (à qui il avait donné quelques cours de guitare alors que ce dernier était encore un jeune ado). Pierre Raepsaet (le futur Rapsat) n'est pas seul, il est accompagné de son pote Eric Vion.
Les deux compères expliquent qu'ils sont à la recherche d'un bon groupe capable de défendre leurs chansons sur scène mais également sur disque.
Cette proposition est inespérée pour William Tay et ses Rockets qui n'ont jamais osé se lancer dans l'écriture et la composition. Après huit années à reprendre les tubes des autres, la perspective de pouvoir jouer leur propre répertoire et de sortir des disques tombe au bon moment.
Affaire conclue ! Mais la première chose à modifier, selon Vion, c'est le nom du groupe : "Rockets" c'est démodé. C'est ainsi que naquit leTenderfoot Kids (les Pieds Tendres).
Très vite tout ce petit monde se retrouve en studio pour l’enregistrement du premier single du Tenderfoot Kids « The bird and the hunter / Tomorrow, the moon ». Eric Vion en profite pour leur demander d’accompagner le liégeois Paul Simul avec lequel il avait fait ses premiers pas (peu concluants) de producteur l’année précédente. Raepsaet et Vion viennent en effet de proposer deux nouveaux titres à Paul Simul : « Bongo man » et « Hold on, I’m coming ». Les deux disques sortent chez Barclay où de plus, avec son bagout de représentant de commerce, Eric Vion finira par se faire embaucher comme directeur artistique.
La diffusion de ce 45T permet aux musiciens de changer de statut.
Ils peuvent dorénavant jouer leur musique pop très british lors de quelques concerts décrochés grâce à cette modeste carte de visite (sans abandonner pour autant les bals et les thés dansants bien plus lucratifs).
Suite au départ surprise de Jacky Thomassen, le groupe récupère son ancien bassiste Jacky Colleau qui, heureux hasard, vient de terminer son service militaire.
Très vite, en août 1969, sort le deuxième 45T du Tenderfoot dont la face A « Apollo11 » se retrouve dans le hit-parade de la RTB.
Puis en février 1970 le Tenderfoot connaît son plus gros succès avec « Time is up » qui sera distribué au-delà de la Belgique dans une dizaine de pays (France, Espagne, Italie, Nelle Zélande,…). A tort ou à raison (de mes habitudes d’écoute), j’ai toujours trouvé de vagues similitudes entre ce titre et le folk-rock de Lindisfarne.
Le groupe de Verviers, autrefois réputé pour ses reprises de bal, s’impose dorénavant à Bruxelles comme un des groupes rock du moment aux côtés du flamand Pebbles et du bruxellois Wallace Collection.
C’est d’ailleurs avec les Pebbles que les Tenderfoot vont assurer la première partie de Polnareff durant une semaine.
Après avoir collaboré à six titres, Raepsaet qui n’a jamais fait partie du groupe (hormis un dépannage lors d’une tournée d’un mois) cesse de composer pour le Tenderfoot Kids.
Lassé de travailler sur des 45T calibrés pour la radio, Raepsaet ambitionne de monter son propre groupe de rock avec lequel il pourra enregistrer ce qu’il a en tête. Ce groupe s’appellera Laurélie.
Durant les deux années qui suivent les Tenderfoot Kids sillonnent la Belgique de long en large et publient trois nouveaux singles toujours avec le soutien d’Eric Vion (Van Hulse de son vrai nom) pour la production et les textes.
Malgré tout, cet excellent groupe de bals et de thés dansants a du mal à se départir de ses habitudes et n’est pas en concert aussi impressionnant sur scène que sur disque.
De plus, l’abandon de Raepsaet passe mal et comme le dit William Tay : «Tenderfoot Kids était mon groupe mais sans Pierrot ce n’était plus ça…on avait perdu notre compositeur, l’ambiance n’y était plus...».
Si on y ajoute des raisons d’ordre familial, le split du groupe devient inévitable. Et c’est ainsi qu’ en avril 1972 le Tenderfoot Kids donne son dernier concert.
Du Tenderfoot Kids, il nous reste 12 titres qui, malgré leur côté un peu commercial, sont fort agréables à l’écoute (enfin ce n’est que mon ressenti et cela m’a incité à vous proposer cette petite bafouille accompagnée de mp3s en 320 kbps).
Cette chronique est aussi une invitation à découvrir l’histoire des Rockets et du Tenderfoot Kids racontée par William Tay (et Eric Vion) sur l’incontournable site memoire60-70.be. ICI
Étonnamment, dans son propos William Tay ne fait pas allusion à ses cinq singles et Eps de reprises enregistrés en 1963 et 1964 (dont certains avec les Rockets de l’époque). Quelques titres sont disponibles sur YT.
Il y a quelques années, notre ami le Doc avait chroniqué deux 45T du Tenderfoot Kids. ICI
Les 45T (dont celui de Paul Simul sur lequel joue le Tenderfoot Kids)
Crapou
titre en écoute : Time is up