j'ai lu avec grand intêret cet itv. un grand passionné de rock et de bd ce christophe goffette !
connaitre pl
Par Anonyme, le 12.12.2024
oui un grand bavard ce da goof, mais toujours passionnant ce qu'il a à raconter. un garçon qui a une certaine
Par francerock70, le 12.12.2024
merci pour tes précisions et pour tes encouragements , francerock70 va continuer à retrouver tous ses vieux di
Par francerock70, le 12.12.2024
l'album de café noir + le titre bonus est de nouveau en ligne, merci pour ton commentaire. http://francer ock7
Par francerock70, le 12.12.2024
excellent groupe à la carrière ultra courte comme 99% des groupes et artistes rock de l'époque malheureusemen
Par Anonyme, le 12.12.2024
Date de création : 13.02.2019
Dernière mise à jour :
11.12.2024
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Aujourd’hui je vous propose une petite balade sur la côte ouest de la Normandie avec un duo de Granville (là où commence la baie du Mont Saint Michel).
En 1977, le guitariste Serge Lelièvre sous le sobriquet de « Lapin » s’associe au chanteur et flûtiste Rino Santini pour former le duo folk « Rino et Lapin ».
Avec un répertoire folk américain enrichi de leurs compositions personnelles (en français), Rino et Lapin vont d’abord animer des soirées cabaret dans la région de Granville avant de sillonner le Sud et le Centre Manche.
Parallèlement, chacun de son côté continue d’accompagner d’autres formations de la région.
Retour en arrière. Si Rino Santini avait suivi une formation classique (conservatoire de Caen en chant et flûte traversière), Serge Lelièvre était un autodidacte (ex Les Druides, ex The Crazy Beats qui accompagna Patrick Cany ainsi que les suisses Richard et Samuel, ex Phoebus, ex X Company).
En 1974, bien que non crédité sur la pochette, Serge Lelièvre avait joué un peu de guitare sur l’album « Pasadena » de Patrick Dietsch.
Revenons à notre duo. En 1979, Rino et Lapin sont rejoints par le contrebassiste Jean-Pierre Almy. Son arrivée est l'occasion d'offrir aux spectateurs, lors des concerts, un univers sonore plus étoffé et plus coloré. Elle autorise également un champ d'action géographique plus vaste.
Un an après, le désormais trio « Rino Lapin Almy » enregistre son unique 33 tours. Intitulé « Laisse le bon temps rouler », ce disque est vite repéré par Radio Armorique.
Des amis musiciens sont venus compléter le trio lors de l’enregistrement.
Rino et Lapin se partagent le chant des différents titres de l’album.
Comme le disait Serge Lelièvre dans une interview « Nous jouons ce que nous avons en nous, de la musique folk rock aux influences country et californiennes. On se régale à jouer cette musique ».
Il est vrai que les mélodies sont accrocheuses. Choeurs et arrangements sont particulièrement réussis. Ainsi un titre comme « Matin sur les grèves » contient de splendides harmonies vocales qui me font penser à Week End Millionnaire.
Ceci dit, l’une des singularités de cet album est peut-être due à la place importante accordée à la flûte traversière par un groupe de pop folk rock calif.
Ce LP comporte également un excellent instrumental bluegrass de Lapin, « Raccrochez les wagons », avec en arrière fond un harmonica à la « Il était une fois dans l’ouest ».
Le blues est également présent avec les titres « C’est ta peau sous ta blouse qui m’met le blue’s dans la peau » et « Complainte du pêcheur à pied » interprétés par Lapin.
Sinon, à tort ou à raison, j’ai toujours estimé que « Tarn et Garonne », par moments, présentait des similitudes avec un certain Hervé Cristiani.
Par contre, la voix particulière de Rino, parfois hésitante, à la limite du déraillement, me gêne un peu notamment sur « Voilà la nuit descendante ». C’est dommage.
Si on se retrouve devant un disque avec un parfum de west coast …. à la normande, il n’y a pas de quoi s’étonner vu l’endroit où vivent ces musiciens. C’est probablement la raison pour laquelle la mer n’est jamais bien loin dans certains textes (je n’ai pas osé écrire … jamais bien loin dans certaines plages ) :
« ...l’aube est entrée dans le port
dans ce matin d’été
en bousculant le décor
une voile apparaît
et le vent frais du matin
chasse le déclin... »
(Laisse le bon temps rouler)
autre évocation du bord de mer dans :
« Quand l’aube clarté naissante soudain enfante le jour
les grèves sorties des brumes sentent que le ciel s’allume... »
(Matin sur les grèves)
Et sur un titre où Lapin chante le blues, il faut noter que le contexte est plutôt...inhabituel : une conserverie de poissons.
« ...j’mets en boîte les maquereaux
tu t’occupes des sardines
à chacun son boulot
dans cette sacrée usine... » (C’est ta peau sous ta blouse qui m’met le blue’s dans la peau)
Il y a un titre qui deviendra un incontournable dans le répertoire de Lapin. Il s’agit de « Complainte du pêcheur à pied ».Faut dire que dans la région, à marée basse, la pêche à pied c’est du vécu pour une bonne partie des gens qui viennent l’écouter en concert…
En 1981, Serge Lelièvre propose à Jérôme Seguin, un de ses premiers élèves, de rejoindre le groupe suite au départ de Jean-Pierre Almy.
La formation proposera à partir de ce moment et jusqu’en 1983, date de leur séparation, un florilège de morceaux originaux plus électriques.
En 2017, Rino, Lapin et Seguin reformeront leur trio le temps de quelques concerts.
Mais encore ?
- Serge Lelièvre (décédé en 2022) : https://sergelelievreblog.wordpress.com/discographie/
- Jean-Pierre Almy : https://www.artsdechoix.com/cv/almy.htm
- Jérôme Seguin : https://jeromeseguin.fr/jerome_seguin_basse/Bio.html
- Rino Santini : https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/saint-lunaire/concert-chants-italiens-au-centre-culturel-07-05-2016-11058353.php
par Crapou
titre en écoute : Laisse le bon temps rouler