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Par lartcestmapassion, le 22.11.2013
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· Que chantent mes pinceaux
· Sur la terre des Pharaons
Date de création : 03.10.2013
Dernière mise à jour :
05.12.2013
63 articles
Son et lumière devant les Pyramides de Gizeh - ici, nous distinguons celle de Khéphren et le Sphinx qui reste une énigme quant à la date de sa construction et au nom de son concepteur.
Photo : O-M F-V
HOUT KA PTAH - ODES À L'ÉGYPTE
Je dédie ces pages à mes parents de qui je tiens tout.
Je voudrais exprimer ma reconnaissance à Mme DESROCHES-NOBLECOURT qui me passionnait pendant ses cours d'Égyptologie à l'École du Louvre et qui s'exprime toujours avec amour lors de ses conférences. Je remercie le Dr E. B., Conseiller Culturel près l'Ambassade d'Égypte à Paris, qui me fait le grand honneur de suivre avec intérêt mon travail concernant la culture égyptienne.
Je veux remercier S. K. qui le premier, en tant que guide, fort épris de la Civilisation de son Pays, m'a donné, grâce à sa pédagogie, le désir de connaître davantage l'Histoire égyptienne.
Je voudrais rendre un hommage particulier à tous les grands Égyptologues qui ont ouvert la voie à cette nouvelle science.
Pour terminer, je veux dire merci à l'Égypte. Je dis bien l'Égypte, car c'est Elle qui a légué ses richesses. Des hommes ayant vécu en son sein, des millénaires avant nous, ont laissé un patrimoine inestimable tant sur le plan idéologique, que sur le plan artistique, pour ne citer que ces exemples, et transmis des traditions qui se perpétuent jusqu'à ce jour, où il est possible de reconnaître les croyances et les gestes quotidiens du lointain passé.
Paris, 1982
O-M F-V
Médaille d'Argent - Grand Prix du Forez - HALAF 09/04/1988
Diplôme d'Excellente - Grand Prix de Belgique - HALAF - 1988
Texte enregistré à la Société Française des Gens de Lettres
Détail d'une fresque d'offrandes nutritives et de vin dans le "Château-des-Millions-d'Années" à Médinet Habou - rive Ouest de Thèbes sur laquelle le pharaon Ramsès III présente ses dons au dieu Ptah de Memphis et à son épouse, la déesse-lionne Sekhmet
Photo : O-M F-V
INTRODUCTION
Pour commencer, l'explication de "Hout Ka Ptah" s'impose.
Au début de l'histoire pharaonique, Memphis "le Mur Blanc" fut la première capitale avec comme Dieu primordial "Ptah Beau de Visage". Hout Ka Ptah était le nom de son temple qui signifie : " le Château du Double de Ptah", Dieu vénéré à toutes époques.
Les Grecs et les Romains s'installèrent ensuite en Égypte. La langue hiéroglyphique des pharaons se transforma et Hout Ka Ptah devint copte et égyptien, par voie de conséquence.
Contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes " Copte" n'a aucune connotation religieuse. Ce sont les Arabes, qui lors de la conquête du Pays au VIIème siècle, appelèrent ainsi les "Chrétiens", vrais descendants des Pharaons, restés sur la terre des ancêtres, pour les distinguer des Musulmans. Ainsi, nous avons des Coptes "Égyptiens", n'oublions pas, orthodoxes ou Catholiques de Rome, en particulier.
Jonction de tous les courants culturels et religieux qui se sont succédé ou croisés en Égypte pendant plusieurs millénaires, ce Pays ne cesse d'enrichir ma mémoire de multiples images et d'impressions fabuleuses, depuis mon premier voyage.
Maintenant par des lectures et un travail assidu, je continue d'accroître mes connaissances, car cette Civilisation, constance, sur un même territoire, d'une doctrine fondamentale avec les représentations de thèmes caractéristiques semblables et conventions similaires, sur près de trente siècles, n'a pas encore tout dévoilé.
Cependant, nous savons que les préceptes étaient fondés sur la croyance et plus encore sur la vie de l'Au-Delà, après le jugement des actes de la vie terrestre et selon les formules consacrées transmises dans les "Textes des Pyramides" sous l'Ancien Empire, "Textes des Sarcophages" au Moyen-Empire" et le Livre des Morts dont le nom exact est : "Livre pour sortir au Jour", pendant le Nouvel Empire.
La cérémonie de la Psychostasie est plus volontiers reproduite sur les divers papyrii dispersés dans les Musées.
C'est dans le monument d'Abydos que sont le mieux représentées les scènes de purification et de renaissance avec le mythe d'Osiris.
Mais je reste persuadée que leurs théories ne rendaient pas les Égyptiens tristes, pour autant. Ils aimaient la vie et savaient en profiter. Les fresques en sont le témoignage.
La conception du futur souverain s'accomplissait dans le sein de sa mère, par la "Théogamie". Dans le temple de Deir-El-Bahari, la peinture représentant Amon conduit par Thot, est accompagnée du très beau poème de la reine Ahmès qui enfanta Hatshepsout, narrant cet évènement :
"Il est venu ce Dieu souverain
Amon lui-même, Maître des Troncs des Deux Pays
Ayant pris la forme de son époux,
Ils la trouvèrent reposant dans la beauté de son palais ...
Éveillée par le parfum du Dieu,
Elle rit devant sa Majesté,
Il s'empressa vers elle et s'enflamma pour elle,
Perdit son cœur pour elle ....
La Majesté de ce dieu
Fit d'elle tout ce qu'il voulait
Elle le laissa jouir d'elle
Et l'étreignit".
Je ne puis me taire sur la période amarnienne, de courte durée, certes, mais pendant laquelle Akhnaton composa un ouvrage d'un très grand lyrisme pour son dieu vénéré, Aton.
Je pense qu'il est impossible de rester muet sur les dogmes qui suivirent la théologie ancienne, après la visite du temple d'Abydos, nommé plus haut et celui de Karnak où le Dieu était omniprésent.
Je voudrais citer ici, une prière adressée au Dieu Amon l'Unique, en précisant s'il en est besoin, qu'il s'agit d'un hymne d'amour :
"les hommes sont heureux quand tu te lèves,
Ton troupeau défaille quand tu brilles :
Ton amour est dans le ciel du Sud
Et ta tendresse dans le ciel du Nord.
Ta beauté ravit les cœurs
Ton amour fait tomber les bras
Ta forme parfaite rend les mains sans force,
Les cœurs oublient tout pour t'avoir regardé".
Les Égyptiens avaient compris que l'homme doit se tourner vers Dieu, bienfaiteur, créateur et maître de toutes choses, compris également que la vue du Démiurge est dangereuse pour le mortel, puisque Amon veut dire le "Caché".
Malgré mon préambule, mon propos n'est pas d'analyser ou de comprendre la théologie égyptienne antique.
J'aimerais seulement, tel le poète, chanter l'Égypte, ce "Don du Nil", car nul autre Pays au Monde, ne contient autant de merveilles". (Hérodote)
Aussi, je me suis demandé comment il serait possible de transcrire simultanément l'histoire, la géographie et de décrire les principaux sites et les scènes essentielles qui longent la Vallée, par un moyen simple et accessible à tous.
Clio et Caliope, réunies ont répondu à mon appel et Thot lui-même, évidemment, en m'inspirant et guidant ma main.
Ces muses m'amenèrent donc à restituer la poésie qui émane des monuments et de l'Égypte entière.
Partant de l'extrême Sud, Assouan et les temples de Nubie, nous suivrons le Nil jusqu'au Caire, avec une halte désaltérante dans le Fayoum.
O-M F-V
À la fin de ces poèmes, sont annexés un glossaire donnant sommairement l'explication des termes employés et une chronogie de l'époque pharaonique, ainsi qu'une liste de livres à consulter pour en apprendre d'avantage.
La carte de l'Égypte - Internet
ITINÉRAIRE
LE NIL
ASSOUAN
ABOU SIMBEL
PHILÆ
KOM OMBO
EDFOU
ESNAH
KARNAK
LOUXOR
THÈBES OUEST
DEIR EL BAHARI
MEMNON
RAMESSEUM
MEDINET HABOU
TOMBE DE :
THOUMÔSIS III
TOUT ANKH AMON
SÉTHI Ier
RAMSÈS VI
NEFERTARI
AMON HER KHOPSCHEF
MENNA
NAKHT
RAMOSE
PACHED
SENNEDJEM
DENDERAH
ABYDOS
TELL EL AMARNA
BENI HASSAN
MINIAH
RIVAGES
EL FAYOUM
GUIZAH
ABOU ROACH
ABOUSIR
SAKKARAH
PYRAMIDE À DEGRÉS
MASTABA DE PTAHOTEP
MASTABA DE TI
SERAPEUM
MEMPHIS
DASHOUR
MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE
EL QAHIRAH
O-M F-V
Le Nil dans la ville d'Assouan, au Sud de l'Égypte
Photo : O-M F-V
LE NIL
De l'univers, le plus long cours,
Sur la terre des dieux
Le majestueux fleuve,
Sépare en deux,
le Pays.
Qui de l'eau du Nil boira,
En Égypte, reviendra.
Toutes voiles tendues,
Légères, les floukas,
Sur l'onde glissent,
Alors que de ses rayons,
Râ
Éclaire le Monde.
Du Lac Nasser
Jusques à la Mer,
Nonchalant, serpente le divin Hapy,
Laissant sur son passage,
Les fertiles alluvions,
Donnant les vitaux aliments
Aux nombreux personnages
Vivant sur ses rivages.
Entre les deux branches,
Pour régulariser les eaux,
Le plus ancien des barrages,
El Kanater El Khairieh,
Œuvre de Mohamed Ali.
Des solennités antiques,
En souvenir,
Pour les fêtes,
Petites poupées en sucre,
Les Arousah du Nil.
Suivie de toute la procession,
Du naos de Karnak,
Au temple de Mout,
Vogue
La barque d'Amon.
O-M F-V
L'obélisque de la reine Hatshepsout, resté in situ dans la carrière de granite, car fissuré, indigne de paraître dans le grand temple d'Amon de Karnak
Photo : O-M F-V
ASSOUAN
Des nomarques du Moyen-Empire,
Les tombeaux rupestres,
Dans les eaux sereines,
Se mirent.
Aux contreforts de la Nubie,
Depuis du Saad El-Ali,
La construction,
Son limon,
Sur la terre d'Amon,
El Bahr ne dépose plus.
Tandis que du lit du fleuve,
Affleurent les rougeâtres rochers,
De l'autre côté,
Une retenue d'eau
Les usines, alimente.
Sur la colline,
Comme ultime demeure,
De l'Aga Khan
Domine
Le sobre mausolée.
De lord Kitchener,
De rares essences,
Dans l'île botanique,
Prospèrent,
En petits bouquets,
Aux tons chatoyants,
De multiples fleurs
Dans les vertes branches,
Sont éparpillées.
Leurs joyeux cris,
Font entendre
Les blancs oisillons.
En l'honneur du dieu suprême
À la capitale impériale,
Destiné,
Afin de le nom d'Hatshepsout,
Éternellement magnifier,
Car au côté, une fissure,
En plein soleil, couché
De tous les temps,
Le plus grand obélisque
Jamais, ne fut achevé.
Dans l'île Éléphantine,
Ancien lieu de marché,
Le plus antique nilomètre
Est encore demeuré.
Fin du cours paisible,
De l'immortel fleuve,
Avant la course impétueuse,
La première Cataracte.
À la fabrication des bijoux,
Le précieux métal
Nécessaire,
Vers la Nubie voisine,
Des caravanes civiles
S'engagent pour l'or
Ramener.
L'astre à son coucher,
Dans l'horizon lointain,
Commence à disparaître,
Laissant des marques
De son passage.
Se dandinent
Dans la douceur du soir,
Sur le Nil irisé,
Les felouques.
O-M F-V
La façade du grand temple d'Abou Simbel avec les quatre statues géantes de Ramsès II
Photo : O-M F-V
ABOU SIMBEL
De Néfertari et de Ramsès II
Les spéos
Pierre à pierre,
Découpés,
Plus haut, sont remontés,
Depuis le Haut-Barrage.
Éternellement,
De leur promontoire,
Devant leurs descendants,
Les colossales statues
Regardent s'écouler le temps,
Inéxorablement.
Du roi,
Quatre colosses assis,
Némès et Pschent
Sur la tête,
À leurs pieds,
Plus petites, de Néfertari
Et de sa mère Touy,
Les statues
De la façade,
De babouins sacrés,
Auréolée.
Placées sur les hiéroglyphes
Ouser et Maât
Du pharaon,
Les mains du Dieu Faucon
Rê Horakhty
L'ouverture du grand Temple,
Surmontent.
Dans la salle hypostyle
Au plafond de vautours en vol
Et de constellations, décoré,
Représentant le roi,
De piliers osiriaques,
Avec héka et flagellum,
Deux rangées.
Debout,
Le corps tendu
L'arc brandi
Dans son char,
Par de rapides coursiers,
Mené,
Ramsès terrasse ...
Foudroyés,
Tombent
Les ennemis.
Deux juments attelées
"Mout soit grâcieuse"
"Victoire à Thèbes"
Au char de Sa Majesté,
Devant l'Oronte,
À la victoire de Kadesh.
Dans le naos,
Les rayons de Khépri
Aux deux équinoxes
Sont irradiés
Amon, Ramsès divinisé
et Horakhty
Alors que dans l'obscurité
Dieu des ténèbres
Demeure Ptah.
À son épouse Néfertari
Et à la déesse Hathor,
Le petit temple
Est dédié.
De dimension restreinte,
Des princes et princesses,
Les statues ;
De la reine hathorisée
Et de Ramsès II
Soit la mitre portant
Ou pschent,
Ou bien, surmonté
Des plumes solaires et du disque,
Le némès
Les géantes.
Six piliers hathoriques
Sur deux lignes,
Supportent le plafond
Du pronaos.
Devant Amon-Rê,
Un captif,
Par le souverain,
Est tué,
Assistant à ce sacrifice,
Néfertari.
D'une moulante robe, couverte,
Arborant large collier,
et imposante coiffure,
Précédée de son époux,
Couronne bleue sur la tête,
La reine Néfertari,
Comme offrandes,
Fleurs de lotus et papyrus,
À la divine Hathor,
Présidant sur un trône,
Propose.
À la déesse Mout,
l'épouse royale
Fait également offrandes.
O-M F-V
Le kiosque de Trajan et les ruines d'une église - temples de Philæ
Photo : O-M F-V
PHILÆ
D'Assouan
Point minuscule,
Au milieu des eaux,
Perdu,
Plus important
Devient,
Pour enfin,
Se détacher magique,
Entre ciel et terre,
L'ensemble des temples
"Perle de l'Égypte".
Sur l'île,
Aux contours d'un oiseau,
De la légende osiriaque
Symbole mythique,
Se profile,
Le sanctuaire d'Isis.
Comme à Éleusis,
Se célèbraient des mystères,
Hérodote, qui,
Ce site, visitait,
Les isiaques cérémonies,
Vantait.
De fleurs terminées,
De hautes colonnes,
Un peit temple inachevé
De Trajan,
Le kiosque.
Sur le premier pylône,
Un relief :
La triade présidant,
Ptolémée, de Rome, homme lige,
Agrippant par leurs cheveux,
Des ennemis,
De sa massue,
Abat.
De chapiteaux composites,
Richement œuvrés,
Les colonnes surmontées,
Portant des piliers hathoriques,
Par le sistre, terminés,
Le mammisi,
Décorent.
Des persécutions
De son ennemi Seth,
Dans les marécages,
Protégé,
Le jeune Horus,
Par Isis
Sa mère,
Est allaité.
O-M F-V
Le temple double de Kom Ombo, dédié au dieu Haroëris "Horus l'Ancien" fils de Nout et Geb et au dieu Sobek, le Crocodile
Photo : O-M F-V
KOM OMBO
Au sommet d'une butte,
Le Nil surplombant,
Du soleil levant,
Dans les premières lueurs,
Vers le ciel,
Dentelle s'élançant,
Surgit l'édifice.
Espèce d'acropole,
À Sobek, le crocodile,
Et au faucon Haroëris,
Consacré.
Petit à petit, la pierre
Se colore et prend vie,
Successivement, de l'ombre sortant,
S'illuminent les colonnes.
Du disque ailé,
Et du serpent,
Surmontés,
Deux portiques,
Du double sanctuaire,
Le chemin,
Ouvrent.
Sur une travée étoilée,
L'une à couronne blanche,
L'autre, avec la rouge,
Des Nekhbet,
L'ensemble,
Protègent.
Sur un pan,
Est reproduit
Un calendrier,
Sur les autres,
Ce sont les divinités,
Que les sculpteurs
Ont symbolisées :
Isis et Hathor,
Nephthys.
Dans l'une des parties,
Avec Haroëris,
De purification
Et d'intronisation
Dans les scènes,
Est figuré
Pharaon,
Et avec Sobek,
Dans la seconde.
Se voient
Près d'Imhotep divinisé,
Dans le déambulatoire,
Les instruments chirurgicaux.
Dans un angle extérieur,
Nilomètre ou puisard,
Une tour ronde,
Les Anciens établirent.
O-M F-V
La statue en granit du dieu Horus dans son temple d'Edfou, époux d'Hathor "la Maison d'Horus" de Dendérah
photo : O-M F-V
EDFOU
Dans une poussière vespérale
Lancée au trot
De ses quatre chevaux,
Une calèche,
Des vacanciers,
Du débarcaadère,
Jusqu'au sanctuaire,
Emmène.
Construit par Évergète,
Annonçant le grand temple,
De la déesse Hathor
Terminées,
Du mammisi,
Les colonnes.
De scènes monarchiques,
Décoré et,
De deux Horus,
Précédé,
Le pylône.
Dans le pronaos,
Trône,
Du pschent, couronné
En granite foncé,
Du faucon Horus
De ce monument,
Divinité,
Une magnifique statue.
Comme à Dendérah,
Pour les religieuses cérémonies,
À une terrasse,
Menaient
Des escaliers,
Quand Hathor,
Horus, son époux
Rencontrait.
De granite gris,
Superbe monolithe,
Le naos,
La barque d'Horus
Contenait.
Sol surélevé,
Plafond baissé,
Très étroit,
Dans le naos,
Le temple,
Avec de plus amples proportions,
Par la salle hypostyle,
Terminé ;
Ainsi conçu,
Pour que le peuple,
dans la cour,
Demeuré,
Les prières
par les prêtres,
Récitées
Dans le Saint des Saints
Puisse entendre.
Entre du Sud, la déesse
Nekhbet,
Et Outo, celle du Nord,
De Ptolémée,
Le couronnement.
De Seth et d'Horus,
Les nombreux combats,
Par hippopotames et crocodiles,
Imagés,
Raconte,
Le corridor aux gargouilles.
D'un kiosque, au plafond,
Circulent,
Au-dessous
De Nout,
Déesse de l'Orient
Et de l'Occident,
Les divers moments,
De la navigation solaire.
Dans ce temple,
Pour mesurer
Du Nil,
La hauteur des crues,
Et supputer
Des récoltes, la valeur,
Un nilomètre.
Comme de nos jours,
Construisent,
Avec limon,
Paille et eau séchée,
Dans des moules rectangulaires
En bois, avec un manche,
Les Égyptiens ;
Se voient reproduites,
La déesse Séchat présidant,
Près de pharaon officiant,
Les mêmes méthodes,
Après le rite accompli
"De tendre la corde".
O-M F-V
Pharaon portant la couronne Atef, accompagné de son lion se tient devant le dieu Khnoum, à qui est dédié le temple ; et son épouse la déesse Sekhmet. Salle hypostyle du temple d'Esnah.
Photo : O-M F-V
ESNAH
Dans les rues
S'exhalent
De parfums et d'épices,
Des odeurs,
Mélange Énivrant.
De multicolores galabiahs,
Aux portes des échopes,
Pendent par milliers,
Les boutiquiers,
Leurs marchandises,
Aux promeneurs
Proposent.
Sur des étagères,
Sont superposées
Des piles de toiles
En coton.
Sanctuaire
Par les descendants
Des Lagide,
Construit,
Dont Alexandre
L'illustre Macédonien, le père,
Après, contre Darius, sa victoire,
Pour des Êgyptiens,
Se faire accepter ;
Dans l'oasis de Siwah,
Par l'oracle divin,
Fils d'Amon,
Proclamer, se fit.
Dédié à Khnoum,
Le dieu potier,
Du temps ptolémaïque,
La salle hypostyle,
Lourde architecture,
Grossier amalgame,
De piliers composites,
Rien du grand art pur.
Sur la route, le marché.
En grand nombre,
Se sont déplacés
Vendeurs et acheteurs,
Les dromadaires empanachés,
Ont amenés.
Les montreurs de serpents,
Leurs animaux savants,
Dressent,
dans un concert étourdissant.
O-M F-V