"C'est un petit exploit de réaliser des Jeux 100% accessibles en transports en commun", selon Valérie Pécresse

Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France sur France Inter. ©Radio France - France Inter
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Peut-on déjà se réjouir de l'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 ? Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, est l'invitée du Grand Entretien à 8h20.

L'enthousiasme est quasi unanime à mi parcours des Jeux olympiques de Paris 2024. Un succès dont se félicite, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, en particulier sur la question des transports. "C'est un petit exploit de faire des Jeux olympiques 100% accessibles en transports en commun", assure Valérie Pécresse. "A mon avis on ne sera pas détrônés par Los Angeles. On sera un exemple." "C'est un exploit d'organisation, mais c'est aussi un exploit écologique, parce que ce sont des transports 100% décarbonnés, on a mis en place que des transports électriques ou des transports au biogaz", poursuit-elle.

Les transports en commun franciliens accueillent, en ce moment, "500 000 personnes de plus qu'un été normal et les Franciliens sont là", assure la présidente de Région. "Il y a énormément de Franciliens qui sont restés pour voir les Jeux, donc on transporte autant de Franciliens qu'un été normal, et 20% de touristes en plus", précise-t-elle. "Aujourd'hui on transporte 7 millions de personnes pour les Jeux paralympiques on peut aller jusqu'à 9 millions"

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Pour transporter tout le monde dans de bonnes conditions, "on a renforcé la présence humaine", ce qui "aide énormément à ce que ça ce passe bien", explique Valérie Pécresse. Ce dispositif qui permet de guider les voyageurs et de mieux les répartir dans les RER et les métros est une piste envisagée dans "l'héritage des Jeux". Concernant le prix du ticket de métro, passé à 4 euros pendant les Jeux olympiques, Valérie Pécresse assure qu'il "repassera en septembre au tarif d'avant JO".

"Rendre le métro accessible d'ici 10 ans."

Quant à l'accessibilité des transports dans la région. "Il y a eu un effort colossal", juge Valérie Pécresse. "Il faut qu'on aille beaucoup plus loin", selon elle et assure que les Jeux paralympiques seront une bonne occasion pour "une prise de conscience de cet enjeu de société qu'est le handicap". En outre, elle ambitionne de "rendre le métro accessible d'ici 10 ans." "Toutes les nouvelles lignes de métro que l'on ouvre sont 100% accessibles."

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Le triathlon mixte a lieu ce lundi aux JO de Paris est maintenu, malgré l'annonce du comité olympique belge qui a révélé qu'une de ses triathlètes était "malade" après s'être baignée dans la Seine. "Cette question de la baignabilité de la Seine doit être un héritage écologique pour la France et il faudra continuer d'y travailler. C'est un objectif à tenir", assure Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France.

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"Si j'avais été élue président de la République, j'aurais sans doute choisi Xavier Bertrand"

"Il faut" qu'Emmanuel Macron "choisisse rapidement un Premier ministre", demande, sur France Inter, Valérie Pécresse, présidente Les Républicains de la région Île-de-France. Depuis la démission de Gabriel Attal, le 16 juillet dernier, le président de la République n'a pas nommé de nouveau Premier ministre. C'est donc Gabriel Attal qui assure le traitement des affaires courantes.

"Si j'avais été élue président de la République, j'aurais sans doute choisi Xavier Bertrand" comme Premier ministre, affirme Valérie Pécresse. "C'est un très bon candidat, face à Lucie Castets, il n'y a pas de match", poursuit-elle, fustigeant le bilan de la candidate du Nouveau front populaire à la mairie de Paris.

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La présidente de la région Île-de-France estime que "la première force politique à l'Assemblée nationale est celle qui s'alliera avec Renaissance". Selon elle, "la droite, pour représenter un espoir pour le pays, doit rester indépendante" et ne doit pas devenir "la béquille de la macronie".

Les Républicains sont "responsables", assure Valérie Pécresse. "Quand le pays est vraiment dans la panade, on est à la hauteur de nos responsabilités, c'est ça faire de la politique avec un grand P", souligne l'ancienne candidate à l'élection présidentielle.

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