VIDÉO. « Deux semaines d’angoisse sans les Jeux » : les Paralympiques ravivent la flamme

Plusieurs milliers de personnes se sont rendues le long des Champs-Élysées pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques. Le début d’une nouvelle parenthèse olympique qui s’ouvre pour tous ceux qui déprimaient depuis la fin des JO ou qui ne les avaient pas vécus.

    18 heures, le soleil brille encore sur les Champs-Élysées. La température avoisine les 30 °C et ils sont plusieurs centaines à attendre le lancement officiel des Jeux paralympiques. Plusieurs accès étaient gratuits, sans inscription préalable. Et de nombreux touristes et parisiens ont répondu à l’appel.

    « On a retrouvé l’ambiance des Jeux olympiques, c’est magnifique, s’exclame Thomas. On a eu deux semaines d’angoisse après les Jeux, on s’était dit que c’était fini. Mais là on replonge dedans et on va se donner à fond pendant 10 jours ». À chaque passage de délégation rejoignant la place de la Concorde, le public danse, chante et profite de l’ambiance de fête qui règne sur l’avenue des Champs-Élysées ce mercredi soir.



    Pour ceux qui n’étaient pas à Paris pendant les Jeux olympiques, les Paralympiques sont aussi un moyen de vivre l’ambiance des Jeux pour la première fois. « Au départ on voulait aller aux Jeux olympiques, mais on n’a pas pu y aller, regrette Laure. Mais on s’est dit que c’était quand même sympa d’aller voir les Jeux paralympiques, pour aller voir tous ces athlètes ».

    Au-delà de l’ambiance, les résultats sportifs comptent aussi pour ces Jeux paralympiques. C’est ce que ne manque pas de rappeler Sébastien, lui-même ancien para-athlète en rugby et basket fauteuil. « Il faut surtout que les Français nous ramènent plein de médailles. Les valides ont été pas mal. Donc maintenant il va falloir que les para-sportifs ramènent plein de médailles ». On a tenté de lancer des pronostics. En vain.

    « Soi-disant on vise le top 8, moi je pense qu’on va faire beaucoup mieux », se mouille Anatole. Quand c’est au tour de la délégation française de se lancer sur l’avenue, les athlètes sont accueillis avec des cris, des chants. « Ce sont des étoiles dans les yeux du début jusqu’à la fin, juste du rêve », conclut Julien. C’est parti pour 10 jours de rêve.