Municipales à Vitry : le putschiste Pierre Bell-Lloch droit dans ses bottes

Il a créé la surprise et provoqué la colère des communistes du département. Elu maire contre la tête de liste Jean-Claude Kennedy, Pierre Bell-Lloch assume au nom «de la démocratie».

 Vitry-sur-Seine, lundi 6 juillet. Pierre Bell-Lloch (PCF) a pris ses fonctions de maire à la tête de la plus grande ville du Val-de-Marne.
Vitry-sur-Seine, lundi 6 juillet. Pierre Bell-Lloch (PCF) a pris ses fonctions de maire à la tête de la plus grande ville du Val-de-Marne. LP/Marion Kremp

    La mairie de Vitry est fermée ce lundi soir. Alors le nouveau maire emprunte les coursives, salué par des agents administratifs aux félicitations prolixes, avant de vous accueillir dans son bureau. Une salle de réunion sans âme où il a posé ses dossiers ce lundi matin, inaugurant sa prise de fonction à la tête de Vitry-sur-Seine.

    Pierre Bell-Lloch (PCF), «le traître», «le perfide», comme l'affublent ses camarades communistes depuis samedi, date de sa prise de la plus grande ville du département, n'en a pas oublié la politesse. Il laissera au maire sortant, Jean-Claude Kennedy (PCF), vainqueur avec près de 49,87% des voix au second tour, déchu par son conseil municipal, «le temps de rassembler ses affaires».