Hippisme. Olivier Louit : « Nous sommes prêts »

Olivier Louit.
Olivier Louit. (Scoopdyga/V. D.)

    Directeur de l'hippodrome de Deauville depuis 2012, Olivier Louit évoque le meeting, qui commence samedi. Et il n'élude aucune question.

    À deux jours de son ouverture officielle, comment s'est passée la préparation du meeting ?

    C'est un ballet annuel pour lequel je peux m'appuyer sur une équipe bien rodée. L'an dernier, le fait d'accueillir les Poules d'Essai en mai nous avait permis d'effectuer une sorte de répétition. Cela a encore été le cas cette année avec de l'amélioration. Nous sommes prêts !

    Quelles sont les évolutions par rapport au meeting 2016 ?

    D'un point de vue événementiel, il y a toujours des nouveautés. Avec une voiture à gagner chaque jour, soit 18, et la présentation de prototypes de la marque Renault, c'est un nouveau challenge qui nous est proposé, à la fois en matière d'organisation et de sécurité ; c'est très plaisant, car cela s'apparente à organiser un petit « salon de l'automobile », très complémentaire des courses hippiques. Le meeting de Deauville a ses traditions mais est toujours propice à être innovant. D'un point de vue technique, nous récoltons les fruits du gazon planté en novembre dernier ; la piste est magnifique grâce à cela.

    Justement, des voix s'élèvent pour évoquer le nombre croissant de chevaux s'entraînant sur la piste en gazon, notamment les pensionnaires de Jean-Claude Rouget…

    Tout d'abord, c'est un honneur en tant que directeur d'hippodrome et amoureux des courses de voir des champions comme ALMANZOR ou BRAMETOT s'exercer sur notre site. Cela montre que leur entourage a confiance en la qualité de nos installations. Quant au fait que de plus en plus de chevaux travaillent sur le gazon, c'est vrai. Mais il y a des règles : il faut être gagnant de Listed ou de Groupe, et ils ne galopent que sur une portion délimitée au milieu de la piste, et cela n'a lieu que le mardi ou le mercredi.