SaccageParis : avec 200 manifestants dans la rue, le mouvement peine à mobiliser hors de Twitter

Dénoncer les nuisances des terrasses éphémères, le plan crack, l’abattage des arbres, le patrimoine détérioré… SaccageParis, qui agite les réseaux sociaux en critiquant la gestion de la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo, a organisé sa troisième manifestation ce dimanche, devant l’Hôtel-de-Ville.

Paris (IVe), ce dimanche. «Hidalgo démission» a notamment scandé le groupe de soutiens au mouvement SaccageParis, réuni devant l'Hôtel-de-Ville et principalement composé de retraités. LP/Marion Kremp
Paris (IVe), ce dimanche. «Hidalgo démission» a notamment scandé le groupe de soutiens au mouvement SaccageParis, réuni devant l'Hôtel-de-Ville et principalement composé de retraités. LP/Marion Kremp

    La bulle Twitter des mécontents n’a pas explosé sur le parvis de l’Hôtel-de-Ville de Paris comme la forte récurrence du hashtag #SaccageParis sur le réseau social aurait pu le laisser présager. Peut-être est-il plus aisé de se répandre sur Internet que de sacrifier un dimanche après-midi ensoleillé pour brandir pancartes et slogans contre le « laisser-aller » de la Ville.

    Les anti-Hidalgo de ce mouvement né au printemps 2021, à la faveur de tweets et de photos prises à la volée d’une ville prétendument « sale » et d’un patrimoine abandonné, n’étaient que 200 selon les forces de l’ordre à se réunir en ce dimanche après-midi. Rien comparé à cette communauté hétéroclite qui pianote jusqu’à 8 000 tweets par jour en moyenne et dont certains membres rassemblent des milliers d’abonnés. Son créateur, Panamepropre, en enregistre par exemple 13 600.