« Il ne faut pas que ça devienne un objet inerte » : la vasque olympique peut-elle rester dans le ciel de Paris ?

Cette flamme volante a fait rêver des millions de spectateurs pendant les JO. La maire de Paris comme d’autres acteurs plaident pour qu’elle reste dans la capitale. Mais entre l’entretien et la main-d’œuvre nécessaires, est-ce réaliste ? Décryptage.

Pendant les Jeux olympiques et paralympiques, la vasque décollait chaque soir à la tombée de la nuit. Un spectacle qui rassemblait plusieurs centaines de spectateurs. LP/Arnaud Dumontier
Pendant les Jeux olympiques et paralympiques, la vasque décollait chaque soir à la tombée de la nuit. Un spectacle qui rassemblait plusieurs centaines de spectateurs. LP/Arnaud Dumontier

    Et soudain, « la Marseillaise » résonne dans la nuit. Ce n’est pas un athlète français qui vient de remporter une médaille. Mais la vasque olympique qui s’élève au-dessus du jardin des Tuileries à Paris (Ier). Il est un peu plus de minuit, ce dimanche 8 septembre. Le ballon gonflé d’hélium emmène une dernière fois cette flamme électrique à 60 m de hauteur. Quelques heures plus tard, elle s’éteindra lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques.

    « Il y a eu une clameur incroyable quand on a décollé ce soir-là, c’était un truc de fou », s’émerveille encore Matthieu Gobbi, le cofondateur du groupe Aerophile, qui a fourni le ballon. Faut-il désormais se résoudre à le dégonfler et à ranger la vasque au placard ? Le démontage est normalement prévu dans les prochains jours.