JO Paris 2024, pentathlon moderne : Élodie Clouvel remporte encore l’argent, huit ans après les Jeux de Rio

En terminant à la deuxième place du pentathlon moderne, Élodie Clouvel a fait aussi bien à Rio. En tête avant la dernière épreuve, elle n’a rien pu faire face à la précision au tir de la Hongroise Gulyas.

En tête avant la dernière épreuve, Elodie Clouvel termine à la deuxième place, comme aux Jeux de Rio.  LP / Jean-Baptiste Quentin
En tête avant la dernière épreuve, Elodie Clouvel termine à la deuxième place, comme aux Jeux de Rio. LP / Jean-Baptiste Quentin

    Élodie Clouvel est éternelle ! A 35 ans et pour ses quatrièmes Jeux olympiques, la Française a terminé a décroché sa deuxième médaille d’argent olympique, après le même résultat à Rio une décevante sixième place à Tokyo. Sa médaille sera l’avant-dernière de ces Jeux de Paris avant la finale du basketball féminin entre la France et les États-Unis.

    Les Jeux de la pentathlète avaient débuté de la meilleure des manières. Qualifiée sans encombre pour la finale de ce dimanche, Élodie Clouvel avait terminé à la première place du tour de classement en escrime jeudi. C’était avant de terminer en tête de sa demi-finale, deux places devant Michelle Gulyas, sa rivale hongroise.

    Ce dimanche, pour la finale au château de Versailles, Clouvel s’est d’abord fait peur en faisant une faute en fin de parcours sur le saut d’obstacles. Mais pas de quoi l’inquiéter. Car sur l’épreuve d’escrime, qui s’est déroulée dans la foulée, la médaillée d’argent de Rio n’a pas tremblé et a remporté son combat contre Elena Micheli. De quoi ajouter quelques points précieux dans sa besace avant la natation.

    Avec le troisième temps sur le 200 m nage libre, Élodie Clouvel est parvenue à rester en tête au classement général avant la dernière épreuve : le laser run, une épreuve combinée entre course à pied et tir. Rarement à l’aise dans cet exercice, la Française a rapidement perdu les 13 secondes d’avance qu’elle avait sur la Hongroise Michelle Gulyas au départ, la faute à un premier tir où elle a perdu beaucoup de temps.



    De chassée, elle est passée à chasseuse. Et si sa rivale a toujours excellé au tir, Élodie Clouvel n’a jamais su refaire son retard, se faisant même peur quand la Coréenne Seong Seungmin revenait sur elle. Mais un dernier passage sur le pas de tir de très haut niveau a permis à la vice-championne olympique de Rio de réitérer sa performance brésilienne. À la maison, très émue, Élodie Clouvel décroche l’argent. Devant, Gulyas était tout simplement trop forte, elle qui a battu le record du monde de la discipline avec 1461 points, neuf de plus que la Française.