JO Paris 2024 : Céline Dion époustouflante au terme d’une incroyable cérémonie d’ouverture

La chanteuse québécoise de 56 ans a clos en beauté la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en reprenant l’« Hymne à l’amour » d’Édith Piaf pour une prestation époustouflante.

    Que demander de plus après tout ça ? Que pouvait-il se passer encore après ces plus de trois heures éblouissantes, ces danseurs qui en ont mis plein les yeux non loin de Notre-Dame, ces metalleux de Gojira qui ont enflammé la Conciergerie au son de « Ça ira » avec la mezzo-soprano Marina Viotti, cette Lady Gaga en meneuse de revue sur « Mon truc en plumes », cette Aya Nakamura en cheffe d’orchestre de la garde Républicaine. Tout cela sous une pluie incessante.

    Il en restait une, la plus attendue, inespérée même : Céline Dion, absente depuis quatre ans, rongée par une maladie qui l’empêchait de chanter jusque-là. Sa voix serait-elle à la hauteur ?



    Il est 23h25 quand la chanteuse apparaît au cœur de l’ultime tableau « Éternité » après l’allumage de l’immense sphère qui s’élève dans le ciel de Paris au son des premières notes de cordes et de chœurs de « L’hymne à l’amour » d’Édith Piaf. Les cheveux tirés, glissée dans une robe blanche scintillante, elle entame ce classique, depuis le premier étage de la tour Eiffel, sous les immenses anneaux olympiques.

    Son timbre n’est plus tout à fait le même qu’avant, plus proche justement de celui de La Môme quand elle s’empare des premiers mots : « Le ciel bleu, sur nous, peut s’effondrer », commence la chanteuse sous une pluie incessante. Mais Céline Dion en a vu d’autres depuis des mois, des années qu’elle lutte contre le syndrome de la personne raide, qui la tétanise, paralyse sa voix. Mais cette fois, rien ne l’arrête. On la sent habitée, déterminée, inatteignable, dominant Paris, sous les yeux « du monde entier », comme dit le texte d’Édith Piaf.

    Bouleversante

    Le temps s’arrête en redécouvrant cette voix puissante qui semble résonner dans toute la capitale. Bouleversante, elle alterne les envolées lyriques, les parties plus intimes, incarne chaque mot déchirant de la Môme écrit pour son amour le boxeur Marcel Cerdan quelques semaines avant sa mort dans un crash d’avion en 1949.

    « Nous aurons pour nous l’éternité » nous chante Céline Dion, parfois les yeux dans les yeux, au terme d’une cérémonie époustouflante, déjà historique. Ce moment le sera aussi pour nous, pour la star, qui scelle ici le début de son retour de manière magistrale. On attend la suite, sans doute l’an prochain à Las Vegas dans le cadre d’une nouvelle résidence. Et probablement en 2026 à Paris.