Tous devrons passer la borne
Qu’au-delà serons péris
Parfois neveu d’avant oncle
De vêpre jusqu’au matin
Tant pis qu’Orlando fut brave

Karolus sur marbre grave
Épitaphe au Preux qui corne
À conjurer le Malin
Notre-Dame de Paris
Recueille onyx de son ongle

Prisme par le gemme l’angle
Darde d’éclat une grive
Ombre qu’aux vitraux pâlis
Son chant tout d’optique cerne
Du verre un pigment salin

Point longtemps l’ord ne salit
Plume de grive ni d’aigle
L’éclisse paraissait terne
Elle s’enflamme et les grime
Rosace à galbes polis

Ci l’ange mande un colis
D’Orlando l’âme en salut
Mais vivants tenons la prime
Durandal frappe tel sigle
Roncesvalles est sur terre

Idée précédemment explorée par Annie Hupé,
cette quinine ne renouvelle pas exactement
les mots-rimes, elle les transforme en une
suite de doublets de Carroll en 5 lettres.



Touché qui
es-tu Duc ?
Roland Fol

Haut le col
fut ouï
un fouet dur

Répons pur
à ton cor
c'était l’oud

         qui ouï oud
         duc dur pur
         fol col cor

Sans quitter Orlando Furioso & l'Arioste
une "carrollterine" en vers trisyllabes.



Les mots-rimes de cette carrollquatrine
comptent 4 lettres. Les vers sur 4 mots
tétrasyllabes font 16 espaces-machine :

           Qui fait du troc
           Scinde un é-crou
           Prix d’auto-stop
           Pour pas un clou

           Le flash du flou
           L’allure au trot
           Prix d’auto-stop
           Gain peu ou prou

           Les mots du proc
           Vol de frou-frou
           Prix d’auto-stop
           Seiz’ans au trou