Tentative de Desdichado palindrome
Ce sonnet est un palindrome (cliquez sur le mot pour vérifier)...
Élu d’Aliénor ténèbre vécue île de carte Lugu je ne ris ; drôle l’asile. Sumatra perd à l’astre, s’engage ci-vu, démordra nipas noires en rite vaincu. Décéda l’occase corps où d’avivé Sire céda la mer Italie : Oder il retire. Ma violette cuve nota leur cœur coi, ô crue, ô cruel atone vu cette loi... Va mériter Liré d’œil à tire malade ! Cerise, viva, duos, procès, accolade : ce Duc nia vêtir, ne serions à pinard ? Rome du vice gagne, sert sa ladre part. À Muse Lisa le lord Sirène jugule. Trace de lieu ce verbe ne trône, il adule.
... et rappelle autant que j'ai pu El Desdichado de Nerval. Pour s'en persuader, il y est question d'ombre, de maladie, d'asile et de mort, d'Italie, d'Aliénor, d'une fleur, d'une muse, d'un duc, de sirène, de Lisa, de vin, de Liré, de Rome... et Nerval aurait sans doute apprécié la paix du lac Lugu, l'Oder glacé, l'ardente Sumatra, la luxuriance des nipas ; nul doute enfin qu'il aurait entendu l'occase dans l'acception de Littré.
Robert Rapilly, dimanche 14 août 2016, à 00:08 [in Sonnets palindromes] Aucun commentaire - aucun trackback