. Dans l'épilogue sous-titré
Baroque Fractal: "Il y a eu plus d'une fois
depuis le début du siècle, entre science et art, un dialogue
serré, c'est -à-dire aussi bien un dialogue de sourds...Les
ordinateurs les plus cliquetants et les images de synthèse les plus
séductrices sont susceptibles de produire, et sous autant de variétés
qu'on voudra, des objets fractals minutieusement programmés et capables
de rivaliser avec ceux que la nature, en concepteur et adepte du bricolage,
a mis des millénaires à élaborer".
. On y trouve évidemment la
reférence à Mandelbrot...
les enjeux informatiques du visuel, Françoise
Holtz-Bonneau, Addison-westley, 1994
Un panoramique des différents moments
de la création en infographie. Quelques questions sur la spécificité
de ce type de production artistique. Pas toujours d'une parfaite objectivité,
beaucoup de digressions sur la sémiologie . Les modes transversaux,
composition, mutation, déambulation paraissent assez arbitraires...(à
approfondir).
Marc Dachy, folio/essais, edition gallimard,
1994,
. Ouvrage riche en renseignements sur un mouvement
particulièrement polymorphe ayant touché à tout.Quelques
éléments sur la notion de distance de l'oeuvre en particulier
dans le cadre de la photographie et de l'utilisation de l'aérographe...
Harold Rosenberg, éditions Jacqueline
Chambon, 1992
A lire Machines du passé,
art du futur, l'article concerne l'Hommage
à New-York de Tinguely, mais le point réellement
intéressant se situe dans l'apport d'un nouveau concept qui s'ajoute
à la séparation classique de ces deux dernières décénies
entre ARS et TECHNE,
le DESIGN ("... l'art qui ne repose
sur rien d'autre que sur un concept ou sur l'usage de nouveaux matériaux
s'appelle le design...","Les mouvements d'art en déclin produisent
du design nouveau.") dans l'article Etre à la Hauteur.
Pour les rapports entretenus par les artistes
avec les percées technologiques de leur temps ...La position de
Delacroix rappelant celle de Baudelaire, encourangeant à prendre
la photographie comme un conseil car attaché trop exclusivement
au procédé "l'artiste devient une machine attelé à
une autre machine". On note quand même sa participation à
la création de la société héliographique en
1851.
actes du colloque "Images technologiques et
arts plastiques, l'ordinateur, outil de création pour les jeunes"
sous la direction de Josette Sultan et Boris Tissot, ed. INPR et Centre
GeorgesPompidou,mars 1990 (normalement épuisé)
peut-être dépassé par
les moyens techniques actuellement disponibles. C'est une source de références
et d'approches pédagogiques du problème. Certains passages
sont assez inquiètants et traduisent parfaitement les situations
de cours. Le plus dramatique étant le problème de l'achèvement
de l'image.
"...Mais la pensée moderne naît
de la faillite de la représentation, comme de la perte des identités,
et de la découverte de toutes les forces qui agissent sous la représentation
de l'identique. Le monde moderne est celui des simulacres...."
Stephen Todd and William Latham, Academic
Press,1992
Le chapître 1 est intitulé "why
use computer to make art?", en bon français:" Pourquoi utiliser
l'ortinateur pour faire de l'art?",. On pourra reprocher à Latham
son trop grand formalisme. Dans une certaine mesure il justifie la recherche
d'une définition de l'art et de l"idée de répétition
.