1/2 finales du Top 14 à Bordeaux : les tops et les flops
Le monde du rugby français a eu les yeux braqués sur le Nouveau stade de Bordeaux pendant deux jours. Quinze jours après son inauguration, l'enceinte passait un premier test en configuration rugby. Bilan ? Peut mieux faire.
Spectacle un tantinet décevant
La qualité des matches conditionne souvent la réussite de l'événement et là le public bordelais n'a pas été gâté . Si Paris a apporté de la fraîcheur et de l'enthousiasme, Toulon a été bien fade et que dire de ce pauvre classico Clermont / Toulouse où seul le suspense a tenu le public en haleine.
Des supporters à la hauteur
Au rayon des satisfactions, le comportement des supporters . Si ceux du RCT et du Stade Français, moins nombreux, sont restés un eu en retrait, ceux de Clermont et Toulouse ont communiqué leur enthousiasme et leur passion.
Tout le monde a également salué le confort d'une enceinte où la visibilité est excellente et s'est réjoui d'une météo estivale malgré quelques courants d'air malvenus à certains endroits du stade en soirée.
On ne s'entend pas
Parmi les points noirs, la sonorisation . Problème de saturation, effet boomerang avec le toit ? Impossible par exemple de comprendre les propos tenus au micro du speaker par les entraîneurs Gonzalo Quesada et Franck Azéma à l'issue des matches.
L'accès au stade : le point noir
Déjà pointé du doigt il y a quinze jours lors de Bordeaux / Montpellier, l'accès au Nouveau stade est toujours aussi problématique.
Bouchons pour les automobilistes mais aussi pour les usagers des transports en commun. Tram et bus bondés, en nombre insuffisant surtout le vendredi soir, files d'attente interminables sur les quais. Beaucoup de supporters ont préféré finir le trajet à pied .
Un dossier à revoir d'urgence à un an de l'Euro de foot , où la cohabitation entre supporters est souvent plus difficile, en tous cas moins festive, que dans le petit monde du rugby.
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