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Dakar 2022 : fin de parcours pour le pilote nordiste handisport Axel Allétru

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Après deux étapes, le pilote seclinois Axel Allétru est contraint d'abandonner le rallye Dakar, à cause de problèmes de moteur. Il avait été le premier pilote paraplégique à remporter une épreuve en 2020.

Le Nordiste avait pourtant de grandes ambitions cette année.
Le Nordiste avait pourtant de grandes ambitions cette année. © Maxppp - Romain Berchet

Le Dakar, c'est déjà fini pour le nordiste Axel Allétru. Le pilote handisport seclinois concourrait dans la catégorie des SSV, ou Side by Side Vehicle, ces petits buggys 4x4 légers. Il a été contraint d'abandonner, après une casse moteur au cours de la deuxième étape, lundi 3 janvier.

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Le double champion du monde junior de motocross est devenu paraplégique après une chute pendant une compétition en 2010. Dix ans plus tard, il avait été le premier pilote handicapé à remporter une catégorie sur le Dakar.

"Un an de préparation pour deux jours, c'est dur !"

Les choses ont commencé à se corser dès la première étape, dimanche. "On a cassé une courroie, puis on a crevé, raconte-il. Puis, le moteur a eu un premier problème : quand j'ai appuyé sur le bouton pour redémarrer, ça a fait « clac » ! " Son copilote et lui parviennent à rallier le bivouac, mais le lendemain, les soucis continuent : "Cette fois, le moteur a cassé complètement. Là, c'était fini..." Car le règlement interdit aux pilotes de changer de moteur pour continuer la course : ils ont seulement le droit de le réparer.

Quand j'ai appuyé sur le bouton pour redémarrer, ça a fait « clac » !

Cette année devait pourtant être la bonne pour le pilote, qui n'avait pas pu renouveler son exploit de 2020 l'année dernière, faute de sponsors. "Le sentiment de ne pas avoir roulé est difficile. C'est tellement d'investissement, de temps... Un an de préparation pour deux jours, c'est dur !" regrette le Nordiste.

La frustration est d'autant plus grande qu'Axel Allétru a pour projet de rouler sur le Dakar avec un véhicule à énergies renouvelables en 2024. "On devait prendre des données, tester des choses. En deux jours, on n'a rien pu faire. On prend du retard, c'est ça qui est embêtant." Dans un post Facebook, il reste pourtant positif : "Rendez-vous en 2023 !", promet-il.

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