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Jeux Olympiques de Paris 2024 | Chez eux, les Bleus ont trouvé une force supplémentaire pour conserver leur titre

Julien Pereira

Mis à jour 10/08/2024 à 17:19 GMT+2

Il fallait remonter à 1988 pour voir une équipe masculine conserver son titre olympique au volley. Les Bleus sont entrés dans l'histoire en rééditant cette performance, ce samedi, aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en battant la Pologne. À domicile, les coéquipiers d'Earvin Ngapeth ont été portés par une drôle d'euphorie qui leur a permis de tenir la promesse qu'ils s'étaient faite à Tokyo.

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Ils n'avaient cessé d'être avertis. Ils n'en avaient pas franchement besoin. Après leur éclatant succès face à l'Italie en demi-finale, les Bleus avaient eu la promesse d'une finale infernale face à la Pologne, numéro mondiale emmenée par le monstre Wilfredo León. Il n'en fut rien. L'équipe de France a complètement dominé son sujet pour s'offrir conserver leur titre olympique.
Samedi, à l'Arena Paris Sud, les Bleus ont dégagé une drôle d'impression de toute puissance. Comme si rien ne pouvait endiguer cet objectif qu'ils s'étaient fixé il y a trois ans. "La première chose qu'on m'avait demandée après Tokyo, c'était : 'qu'est-ce qu'on peut faire de mieux après un titre olympique ?', a révélé Antoine Brizard sur Eurosport. J'ai répondu : 'Un titre olympique à la maison.'"

Le "must"

Dans la capitale japonaise, certains avaient reconnu une toute petite amertume après avoir réalisé une performance historique pour le volley français. La faute à la pandémie, et à tout ce qu'elle avait impliqué pour les joueurs et leur manière de célébrer un succès. Tous n'avaient pas eu la force de l'admettre, puisqu'une médaille d'or doit valoir plus cher que toutes les peines et les frustrations dans la vie d'un sportif.
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Mais cette drôle de sensation a définitivement été effacée par le bonheur de rééditer l'exploit à Paris. "Gagner devant ta famille, tes enfants et tes amis, c'est le must, a confié Jenia Gebrennikov à notre micro. Ils n'avaient pas la chance d'être à Tokyo. J'ai l'impression de revenir trois ans en arrière en étant, cette fois, devant une foule incroyable qui nous a portés. Je pense que c'est aussi ce qui a fait la différence, dans les fins de set notamment."
Si on ne joue pas à la maison, on ne bat pas l'Allemagne
Pour les Bleus, tout aurait dû être plus difficile. Parce qu'il faut avoir une force mentale inouïe pour aller décrocher le graal deux fois - les handballeurs tricolores en savent quelque chose - et parce que l'étiquette peut parfois peser lourd. Mais ce qui aurait pu être une pression populaire s'est transformée en socle.
"À partir du quart de finale, on a vraiment ressenti l'importance du public, a admis Earvin Ngapeth sur Eurosport. Je pense que si on ne joue pas ce match à la maison, on ne bat pas l'Allemagne. Ensuite, les supporters nous ont porté jusqu'au bout de la compétition et notre niveau de jeu a augmenté. C'est une médaille qu'on a gagnée tous ensemble aujourd'hui."
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Ngapeth : "Grâce au public, on se rend compte de l'histoire qu'on écrit"


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