Ouf de soulagement pour Toulon face à Castres à Mayol, Vannes tutoie l'exploit à Jean-Bouin contre le Stade français

ParAFP

Mis à jour 14/09/2024 à 19:16 GMT+2

Pas de déconfiture à Mayol. Samedi, le RCT s'est imposé in extremis à domicile face à Castres (30-28), lors de la 2e journée de Top 14, grâce notamment à un essai de Tuicuvu à la 79e minute. Dans l'autre match de 14h30, le Stade français - demi-finaliste de l'exercice précédent - a glané un succès spectaculaire mais poussif à Jean-Bouin face au promu vannetais (34-31), qui y a cru jusqu'au bout.

Gabin Villière inscrit un essai avec le RCT face au CO, le 14/09/2024 en Top 14

Crédit: Getty Images

Mayol a fini par vrombir de bonheur et non gronder de frustration. Le RCT s'y est imposé samedi face au Castres Olympique, malgré une rencontre peu brillante, durant laquelle il a globalement couru derrière son adversaire : 13-17 à la pause, 13-22 dès la 43e minute, après un break signé Jérémy Fernandez.

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Baptiste Serin a, lui aussi, goûté à la terre promise en filou, contre ce CO indiscipliné (20 pénalités). Puis Setariki Tuicuvu (essai de funambule à la 79e minute) et Enzo Hervé (transformation de la victoire) ont été les héros de cet épilogue heureux pour les locaux (30-28), qui avaient été battus à La Rochelle (19-15) la semaine passée.

Top 14

Un "complexe" difficile à cerner

15/09/2024 à 00:12

On est loin d'être arrivés là où on veut être

Toulonnais et Castrais ont cinq points après deux matches de championnat cette saison. Bilan correct, donc, pour des Varois qui ont flirté avec de sacrés maux de tête. "On mène à la 80e, c'est le principal. Mais on sait qu'on est loin d'être arrivés là où on veut être", a estimé Gabin Villière, auteur d'un essai en première période, au micro de Canal Plus Sport.

Le Stade Français a également eu chaud, face au promu, Vannes, pour lancer sa saison durant l'autre match de 14h30, samedi à Jean-Bouin (34-31). Après la large défaite 46-26 à Bordeaux en ouverture de la saison, Paris devait se refaire à domicile. La mission est certes accomplie, mais les soldats roses sont passés à deux doigts de la déconvenue face aux inexpérimentés bretons, dans un match rendu ouvert par les largesses défensives des deux formations.

Les demi-finalistes de la saison passée ont pourtant parfaitement débuté le match avec deux essais coup sur coup des deux Joe, l'ailier Jonas (5e minute) puis le centre Marchant (8e).

A l'image de l'international français Sekou Macalou, crédité d'une puissante percée plein axe puis d'une interception sur l'action menant au premier essai, les Parisiens ont donné le ton. Ils pensaient même être à l'abri, après le troisième essai signé du talonneur Lucas Peyresblanques (20e) puis le quatrième du demi de mêlée Brad Weber (32e).

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Paris avait pris le large...

Mais Vannes, qui jouait seulement son deuxième match dans l'élite après sa défaite contre Toulouse, s'est progressivement libéré. Avec deux essais de ses flèches Filipo Nakasi (26e) et Salesi Rayasi (40e+2), les Bretons ont limité la casse avant la pause (24-10).

Cueillis encore à froid par les locaux au retour des vestiaires (Weber, 41e, 31-10), les Vannetais ont répondu avec fracas : deux essais en trois minutes (50e, 53e) dont celui de Théo Costossèque inscrit après une merveille de passe au pied par-dessus de l'ouvreur Maxime Lafage.

Ici, ici, c'est la Rabine !

Enfin décomplexés, les Vannetais y ont cru jusqu'au bout, portés par leurs nombreux supporters (affluence de 15 667 spectateurs). Car Jean Bouin était breton samedi, avec les drapeaux noir et blanc de sortie, et les chants aussi : "Allez les Bleus !" ou "Ici, ici, c'est la Rabine !", du nom du stade de Vannes.

Avec la main sur le ballon, les Parisiens ont cru faire la différence par le troisième essai de Weber mais il a été refusé pour une faute de Macalou (66e). Finalement, la pénalité de Louis Carbonel (74e) aura été décisive pour permettre au Stade Français de rester devant malgré l'essai de Kitione Kamikamica (78e).