Oscar Piastri frustre Charles Leclerc à Bakou, McLaren prend la tête du classement constructeurs

Oscar Piastri (McLaren) a remporté le Grand Prix d'Azerbaïdjan, dimanche après-midi. La course, très stratégique, a été marquée par un final haletant et un crash entre Carlos Sainz (Ferrari) et Sergio Pérez (Red Bull) à deux tours de l'arrivée. Mal en point avec ses gommes dures, Charles Leclerc a conservé in extremis sa place sur le podium, sur lequel s'est invité George Russell (Mercedes).

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Il est allé le chercher. Vainqueur en Hongrie en juillet suite à des consignes d'écurie, Piastri a sorti un très joli numéro dans les rues de Bakou pour décrocher son deuxième succès en carrière. Alors que le poleman Leclerc déroulait un plan de course sans accroc grâce aux bonnes décisions de Ferrari, l'Australien a pris sa chance au vingtième tour. Parti de très loin dans la ligne droite, il a profité de son DRS pour se rapprocher avant de plonger à l'intérieur du premier virage afin de surprendre le Monégasque.

Malgré l'insistance de ce dernier, qui l'a ensuite testé plusieurs fois au même endroit, Piastri a résisté. Il a même réussi à s'échapper dans les dernières boucles, tandis que Leclerc devait contenir la remontée de Pérez et de Sainz. Les deux hommes ont été, malheureusement, les acteurs principaux de la fin de la course.

Malheureusement, car ils se sont percutés alors que le podium leur tendait les bras. Leclerc, à force de taper dans ses pneus pour suivre le rythme d'enfer de Piastri, les a abimés et ne pouvait plus rien en tirer. Pérez l'a vainement attaqué au début du 50e et avant-dernier tour. Sainz, en bon filou, a profité du duel pour lui chiper la troisième place, puis l'Espagnol et le Mexicain sont partis à la faute à la sortie du deuxième virage. Russell, quatrième avant l'accrochage, n'en demandait pas tant.

Parti quinzième, Lando Norris a orchestré une solide remontée en retardant son passage au stand. Il avait gagné quatre positions en trois tours et a rapidement intégré la zone des points avec un seul objectif en tête : terminer devant Max Verstappen. Le Néerlandais, sixième sur la grille, pensait être à l'abri de son principal contestataire avec 15 secondes d'avance à 15 tours de la fin. En proie à des soucis de freins sur sa monoplace, il a certainement dû souffler de dépit quand il a vu l'Anglais revenir dans ses rétroviseurs en fin d'épreuve.

Ce dernier n'a pas tremblé lors de sa manoeuvre et il a récupéré, par ce biais, deux nouveaux précieux points pour le classement Pilotes, auxquels il faut ajouter l'unité du meilleur tour. A sept Grands Prix du terme, Norris revient à 59 points de Verstappen.

A noter que les débutants Franco Colapinto (Williams) et Oliver Bearman (Haas) ont fini dans le top 10, seulement séparés par Lewis Hamilton (Mercedes). Chez les Français, Pierre Gasly (Alpine) a terminé douzième et Esteban Ocon quinzième, voyant Williams passer devant au classement constructeurs.