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dimanche 30 août 2015

Un bel article de Ritta Baddoura sur "Sunny girls" (Poésie/Flammarion 2015) dans l'Orient Littéraire






"Poetic remake"  dans l'Orient Littéraire (supplément mensuel de l'Orient Le Jour) sur "Sunny girls" (Poésie/Flammarion 2015) cliquer sur ce lien ou le visuel ci-dessus.


Ici, le PDF de l'Orient Littéraire du mois d'Août
http://www.lorientlitteraire.com/pdf/OL-AOUT15-WEB.pdf


"Le Charme de Sunny girls réside dans la persistance d'une ingénuité teintée d'insolence insouciante propre aux très jeunes filles, et sur laquelle les menaces de débauche ou de meurtre planent".
                                                                                                                 Rita Baddoura

Poetic remake


Par Ritta Baddoura
2015 - 08
Réinvention intellectualisée et expérimentale de l’expérience vécue ou hallucinée : souvenirs, impressions, représentations et émotions composent un montage où réalité et fiction sont soutenues par le point de vue du poème passé au filtre cinématographique.

Le regard avide brûle la pellicule du poème, contre-jour continu, l’écriture blanche aveuglée s’inscrit sur écrans noirs. Les mots livrent la clarté goutte à goutte jusqu’aux gros plans éclairant subitement la pénombre intérieure : celle du temps passé, de la perte, de l’ambiguïté de l’amour et de l’érotisme, de la jeunesse suintant encore en blessure. Sunny girls, le dernier ouvrage de Sandra Moussempès est secret, captivant et exigeant. Truffé de références littéraires et cinématographiques, il expérimente les manières de dépeindre la réalité : n’est-elle pas invention et dissolution continues des frontières entre flashbacks et fantasme ? (....)

mercredi 5 août 2015

Entretien avec le poète Jean-Marc Baillieu autour de mon travail sonore, sur Libr-critique

Entretien publié sur Libr-critique (introduction de Fabrice Thumerel) avec Jean-Marc Baillieu, poète et essayiste : Sandra Moussempès ou la poétique de l'audio-poème.



[ENTRETIEN] SANDRA MOUSSEMPÈS OU LA POÉTIQUE DE L’AUDIO-POÈME, ENTRETIEN AVEC JEAN-MARC BAILLIEU




Suite à la parution du CD Vidéographia – disponible en édition limitée notamment chez les librairies Texture, Tschann (Paris) et l’Odeur du temps (Marseille) -, Jean-Marc Baillieu s’est entretenu avec l’auteure sur sa poétique de l’audio-poème. De ces quatre pistes émane une impression d’inquiétante étrangeté : murmures, boucles sonores, musique d’outre-tombe, voix lancinante et spectrale traduisent avec brio une envoûtante "pensée de rêve"… Aussi, de la même façon qu’à la lecture d’un texte de la poète, toute analyse devient spectrographie. /Fabrice Thumerel/
Sandra Moussempès, Vidéographia, performance sonore autour d’héroïnes filmiques, déplacements de corps et de voix, Violet Reason Record [violetreasonrecord@yahoo.fr], 2014, 10 €.

Sandra Moussempès est connue et reconnue pour soigner particulièrement et singulièrement ses lectures ou plutôt ses « dispositifs sonores » en public, dans des lieux dédiés à la poésie, mais aussi dans des structures d’art contemporain. Elle vient de publier Vidéographia chez Violet Reason Record, un CD qu’elle dit être « la bande-son matérialisée de Sunny Girls » un livre (coll. Poésie / Flammarion, 2015) unanimement salué par la critique. /Jean-Marc Baillieu/

J-M B. : A propos de votre pratique de l’oralité : existe-t-elle dès la conception des textes ou vient-elle (ensuite) comme une interprétation de la partition-texte ?
SM : En fait, il existe une musicalité intrinsèque à la création poétique, mais je ne peux pas vraiment parler d’oralité, plutôt de quelque chose qui m’échappe, se compose, s’écrit, avec une rythmique propre à la poésie ou ce qui pour moi fait sens poétique, des superpositions et des associations de pensées. L’oralité à proprement parler intervient bien après la fabrication du poème, lorsque du texte je décide de faire un nouvel objet, sonore cette fois-ci, que je nommerai audio-poème. Mais il y a des poèmes qui ne peuvent qu’être lus silencieusement ou de façon simple à voix haute.
Lorsque j’ai entrepris de composer le CD d’audio-poèmes Beauty Sitcom (inclus dans Acrobaties dessinées, éditions de l’Attente, 2012) en utilisant ma voix chantée, murmurée, distordue, stratifiée en écho à l’énonciation du poème, je souhaitais faire le lien entre ma pratique initiale du chant et mon travail d’écriture, avec sa jonction d’interface : les référents cinématographiques, ma relation aux films qui s’intègrent à l’énonciation du poème.
Je chante depuis 1984, je publie des poèmes depuis 1992, et je développe ce travail d’audio-poèmes depuis bientôt cinq ans, il a donc fallu tout ce temps pour que le lien entre ces deux pratiques fassent sens, pour que mon univers poétique puisse se matérialiser en une bande-son annexe, à écouter sur CD ou lors de lectures performées. Le dispositif sonore s’articule exclusivement autour de ma voix (je devrais dire mes voix), afin de coller au plus près de mon univers. Je souhaitais projeter le texte vers l’auditoire différemment car les lectures publiques où l’auteur se contente de lire son texte de façon linéaire m’ennuyaient un peu.
Dans Beauty Sitcom, la matérialisation des textes (enquêtes, fiction sentimentale, héroïnes filmées dans un environnement inquiétant, atmosphère vintage), s’incarne sous forme de bande-son annexe et autonome. C’est avant tout un travail sur la lecture augmentée vocalement, proposition qui n’est ni théâtre, ni concert, encore moins chanson. Central, le poème n’est jamais chanté. Mon chant crée une atmosphère filmique en bande-son annexe. Ce sont des Résurgences momentanées des sensations visuelles (poème et audio-poème inclus dans le CD Beauty sitcom, nouvelle version augmentée dans Vidéographia), en lien également avec des voix féminines qui ont pu m’influencer indirectement depuis l’enfance. Le chant est une réflexion du poème, un miroir sans tain.
La plupart de mes livres (principalement dans la collection Poésie / Flammarion, mais aussi aux éditions Fourbis et de L’Attente) questionnent la notion de temporalité et les sensations de déjà-vu, à travers les façades sociales, les stéréotypes notamment autour du féminin, d’icônes cinématographiques mais aussi le paranormal, le sacré. De façon assez autobiographique, les expériences physiques et psychiques s’enchaînent en pensées plus ou moins rythmées. La forme est donc une préoccupation autant que le contenu, je compose une pièce sonore et vocale de la même façon qu’un poème. En cela l’oralité s’inscrit comme une interprétation de la partition-texte. J’ai toujours créé des mélodies, des onomatopées. J’ai ce besoin de travailler mes différentes voix, certains y retrouvent le côté japonisant de princesses manga, la voix éthérée-atmosphérique de Liz Fraser ou de Kate Bush, les bruitages de Meredith Monk ou encore l’opéra (il se trouve que mon arrière-grand-tante Angelica Pandolfini était cantatrice). Tous ces référents m’ont effectivement influencée sans doute d’une façon inconsciente ; après l’écriture d’un livre, j’ai besoin de sensations plus organiques et tout peut me stimuler pour composer : un film, un dessin animé, des photos retrouvées, de la musique sacrée, du dubstep de Miami, conduire des heures la nuit sur l’autoroute. J’aime ce qui me perturbe, m’inquiète et m’envoûte. Les films que j’évoque dans Sunny Girls comme Zabriskie PointSpring BreakersCode inconnu, Sans soleil, … me correspondent, je les évoque, ainsi que des icônes pop, dans Vidéographia, bande-son matérialisée de Sunny Girls.
 
J-M B. : La collaboration avec un musicien fait-elle bouger les lignes ?
Oui bien évidemment, pour Beauty Sitcom il y a eu plusieurs collaborations, l’album s’est fait sur deux ans, s’est construit au fil des rencontres avec plusieurs musiciens sound designers venant de de la musique contemporaine et de l’electro. Ce CD de 9 titres m’a demandé beaucoup de travail car je ne suis pas productrice ni ingénieur du son, et je me suis retrouvée avec toutes ces casquettes à la fin du projet : devoir retravailler le son du mastering avec des audio-poèmes déjà mixés ou en impro, j’ai donc dû faire un travail méticuleux de rééquilibrage des basses, des aigus. Mais il est certain que la collaboration avec un musicien ou designer sonore est précieuse, les bases d’un son naissent à ce moment-là. J’amène mes mélodies de voix et l’idée générale du morceau, puis le musicien propose quelque chose, une façon de faire tourner en boucle un fragment vocal, donne une structure ; c’est le même travail que je fais en solo sur certains audio-poèmes que j’ai composés seule (Récipient de métal vert en duo avec Kristin Prévallet et Etudes d’interception dans Beauty Sitcom). Mais cela donne un son particulier à l’ensemble. Puis j’intègre les textes écrits, cela peut être toute une section ou seulement quelques mots, avec le musicien nous sélectionnons des boucles vocales qui se superposent avec mes autres voix off, les mots ainsi dits ou murmurés, stratifiés, s’extraient naturellement du poème comme une colone interne. J’aime bien alterner travail solo et collaborations musicales, aussi bien en lectures que sur mes CD. Mon nouveau CD Vidéographia (dont les textes sont extraits de Sunny girls paru récemment chez Poésie/Flammarion) a été entièrement réalisé en collaboration avec le musicien DJ Fred Daclon. Il a su donner une continuité à mon univers poétique dans son design sonore de ma voix de façon à donner une atmosphère un peu envoûtante ou perturbante. Et certains audio-poèmes de Beauty sitcom que j’ai composés et produits entièrement sont plus minimalistes, tout en gardant ce contraste entre douceur et effroi.
J’apprends de plus en plus à me débrouiller avec l’aspect technique de l’enregistrement, des logiciels. Sur scène, dans un dispositif avec un musicien sound designer, il y a une part d’improvisation, de dialogue entre nous (ce fut le cas notamment au festival Actoral 12 à Marseille) autour de la structure prédéfinie par avance, tandis que seule avec mon ordinateur et ma pédale d’effet, je suis un peu femme-orchestre. Le dialogue se fait autrement, avec l’auditoire plus directement. Je sais rapidement dans un lieu ou un événement les morceaux que je choisirai, si je lirai davantage de poésie (simplement à haute voix) ou si au contraire le contexte se prête davantage à chanter, par exemple à Paris, ma lecture performée à la Fondation Louis Vuitton dans un lieu si lumineux amenait une autre intensité que la soirée autour de mon travail à la Maison de la Poésie, plus intimiste, ou encore dans l’amphi-théâtre de l’ENSBA de Lyon devant les étudiants en conclusion d’un worshop, et lorsque j’interviens dans des endroits style usines désaffectées, c’est encore autre chose, selon l’acoustique aussi. Chaque partenaire musicien apporte en outre sa touche sonore à l’enregistrement et sur scène. Il faut qu’il y ait une sorte d’alchimie. Un peu comme dans un groupe de rock ou un duo. Dans les années 80 et 90, je chantais sur des projets et avec des groupes, en France, d'abord avec Captain' Scarlett à 19 ans, un étudiant qui recherchait une chanteuse et m'avait abordé à la fac  (Daniel Dauxerre qui était le premier manager du goupe Daft Punk appelé Darlin à l'époque) puis quand j'avais 23 ans (avec Jay Alanski puis Marc Collin pour le groupe Indurain) et en Angleterre (The Wolfgang Press que j'avais précisément rencontré à Paris ayant fait leur première partie) sur le label 4AD, puis en 1997 avec le DJ Berlinois de la scène electroTranse de Brixton, Kinky Roland (sur label de Boy Georges More Protein) que j'avais rencontré via une amie styliste Suzanne Deeken. Lors de ces expériences je composais ou j’interprétais des chansons, avec un couplet, un refrain, des paroles qui collaient à la musique, ou encore je faisais des featurings comme avec The Wolfgang Press ; avec la poésie sonore je sens plus libre. C’est la différence avec la pop ou le rock, en poésie sonore je peux détourner la structure d’une mélodie, comme rester sur un silence là ou on attend une reprise, ou encore poser un fragment de vocalises de musique concrète puis enchaîner sur quelque chose d’atmosphérique, voire de "sacré" comme dans le rituel d’une cérémonie. Toutes ces expériences passées m’ont vraiment appris à trouver ma voix justement, c’est aussi à force d’avoir travaillé en studio avec des gens talentueux comme le producteur de Cocteaux Twins qui officiait sur le dernier album de The Wolfgang Press, ou Adrian Sherwood producteur british de dub, que je me suis passionnée pour tout ce qui est enregistrement et travail de la voix.
Cela étant dit, la musique, comme le dessin ou la photographie que je pratique aussi nourrissent mon travail mais le poème reste au centre. C’est le travail d’écriture qui est essentiel pour moi, livre après livre, dans la constitution de mon univers propre.


(Cet entretien a aussi été diffusé via le E.trimestriel "Mobile" de Jean-Marc Baillieu)



mercredi 15 avril 2015

samedi 21 mars 2015

Lecture/signature pour la parution de "Sunny girls" à la librairie Ptyx, Bruxelles, le 26 mars à 18h30

Lecture/rencontre à la librairie Ptyx le 25 mars, 18h30, Bruxelles pour présenter mon nouveau livre "Sunny girls" (Poésie/Flammarion 2015).

Infos ici

Librairie Ptyx, Ixelles

Soirée solaire le jour de l'éclipse, pour la parution de "Sunny girls" (Poésie/Flammarion 2015) à la libraire Texture, à Paris




Joffrey Ferry, Sandra Moussempès, librairie Texture


Photo de fin de soirée par Texture, avec entre autre Joffrey Ferry,  Emmanuèle Jawad, Yves di Manno, Patrick Beurard-Valdoye, Philippe Annocque, Cyrille Martinez..


Une belle soirée dans la superbe librairie Texture (chez qui vous pouvez vous procurer "Sunny girls" ainsi que tous mes livres, y compris l'épuisé Exercices d'incendie).

mercredi 25 février 2015

Un article d'Emmanuèle Jawad sur "Sunny girls" in libr-critique

Un long article d'Emmanuèle Jawad sur "Sunny girls" in Libr-critique.com




http://www.t-pas-net.com/libr-critique/chronique-sandra-moussempes-sunny-girls-emmanuele-jawad/

Une recension de Jean-Marc Baillieu à propos de Sunny girls sur Sitaudis

Article de Jean-Marc Baillieu sur "Sunny girls" (Poésie/Flammarion 2015)



vendredi 6 février 2015

Recension d'Anne Malaprade sur Sunny girls, Sitaudis.com

Une recension d'Anne Malaprade sur Sunny girls



http://www.sitaudis.fr/Parutions/sunny-girls-de-sandra-moussempes.php

jeudi 29 janvier 2015

Nouveau livre "Sunny girls" Editions Flammarion, collection Poésie, février 2015

Tout juste sorti de l'imprimerie, mon prochain livre "Sunny girls" paraîtra le 11 février 2015

                                   
"Sunny girls", Editions Flammarion, collection Poésie
Illustration de Joffrey Ferry
210 pages
ISBN : 978-2-0813-4191-3

Résumé de l'éditeur (quatrième de couverture) :

L'univers de Sandra Moussempès se situe à la croisée du réel et de l'imaginaire, du monde et de sa représentation, dont ses textes capturent les images et soulignent la part d'illusion. Malgré son titre, ce nouvel ouvrage émerge poutant d'une nuit plus secrète. Il y a beaucoup de références au cinéma et à la vidéo dans "Sunny Girls", mais les scènes qui se déroulent sous nos yeux sont étrangement distanciées : comme si la femme derrière la caméra (ou qui écrit face à l'écran) gardait constamment à l'esprit le caractère irréparaable de son geste : "Eléments du récit épique", les séquences se succèdent ainsi avec la netteté du rêve -ou du film qui en est peut-être l'émanation. Tout le trouble, tout le charme de la poésie de Sandra Moussempès naissent d'un tel écart, accompagnés de cet humour un peu acide qui n'appartient qu'à elle : "les poétesse qui misent sur le banal ne roulent pas en mobylette malgré les apparences". (Yves Di Manno)





vendredi 19 décembre 2014

Lecture performée, fondation Louis Vuitton

Cycle Poésie now !

Sur l'invitation du poète Jérôme Game, programmateur de ce cycle.

Beauty Sitcom, le 8 novembre






Photos Joffrey Ferry

jeudi 23 octobre 2014

Poésie now ! à la Fondation Louis Vuitton le 8 novembre

Je présenterai "Beauty sitcom"* une lecture + performance sonore à la fondation Louis Vuitton le 8 novembre, 17 heures, galerie 2 dans le cadre de Poésie now ! une série de performances programmées par Jérôme Game.

Programme complet et réservation ici
http://www.fondationlouisvuitton.fr/performances-poesie-now-jerome-game.html
         




Présentation de la lecture :
"Beauty Sitcom" est une lecture augmentée qui s'articule principalement autour de référents cinématographiques et d'icônes pop. Utilisant les différentes textures sonores de sa voix, off ou live, chantée ou murmurée, Sandra Moussempès stratifie ses vocalisations narratives autour de ses poèmes afin de créer un univers d' images mentales qui questionnent la notion de temporalité aussi bien que les sensations de "déjà-vu". La matérialisation des textes, enquêtes, fiction sentimentale, héroïnes filmées dans un environnement inquiétant, atmosphères vintage ou paranormales, s'incarnant sous forme de bande son.

Cette performance sonore a déjà fait l'objet d'un CD de neufs audio poèmes, inclus dans l'ouvrage "Acrobaties dessinées" (Editions de l'Attente).
De nouveaux textes extraits du recueil "Sunny girls" (à paraître chez Poésie/Flammarion) viendront s'intégrer parallèlement à ce dispositif sonore, notamment autour des films "Sans Soleil", "Spring Breakers" et "Zabriskie point".

vendredi 15 novembre 2013

Lecture/performance à la Maison de la Poésie, Paris

Lecture performée à la Maison de la poésie de Paris, le 21 novembre 2013 à 19 heures

Infos :
http://www.maisondelapoesieparis.com/events/videographia-sandra-moussempes/




jeudi 22 août 2013

à Londres, Virgile et Olwyn Hughes

De retour d'un séjour toujours aussi revigorant à Londres, voici une photo d'Olwyn Hughes, notre "tante" de coeur (soeur de Ted Hughes le poète anglais, belle soeur de Sylvia Plath dont elle fut aussi l'agent et l'éditrice, c'est elle aussi qui répond par voie de presse aux nombreuses polémiques entourant le suicide de Sylvia Plath..) Ci-dessous avec Virgile mon fils en train de jouer aux échecs en 2012 et en 2013 chez elle à Londres.





Ici le texte que j'ai écrit sur notre trajet en voiture pour aller chez Ted Hughes dans le Devon, lorsque j'avais 12 ans, Olwyn conduisait sans permis..

mardi 16 octobre 2012

Soirée ActOral 12 "Beauty Sitcom" à Montévidéo

Soirée ActOral 12 "Beauty Sitcom" à Montévidéo, Marseille, 26 septembre 2012


Lecture performée d'"Acrobaties dessinées" (Edtions de l'Attente) et de textes inédits

                                 



                                         Photo Andres Donadio www.andresdonadio.com


Billet dans l'Humanité
http://www.humanite.fr/culture/actoral-12-corps-et-cris-505358

dimanche 5 août 2012

Un atelier d'écriture dans le cadre de "A l'école des écrivains, des mots partagés ».

Un atelier d'écriture avec deux classes de quatrième et troisième au collège Roumanille, Avignon dans le cadre de  l’ « école des écrivains, des mots partagés »

(Maison des écrivains/Ministère de l’éducation nationale)

Séance d'écriture, rideaux fermés, de petites bougies sont allumées sur les tables du centre

"Une destructuration volontaire des plans littéraires"


 De ces ateliers d’écriture au collège Roumanille, je retiens la salle thêtrale, l’obscurité des rideaux tirés. Nous écoutons de la musique. J’évoque avec eux, la déstructuration des phrases et des formes qui donne structure au tout. Il n’est pas question pour moi d’avoir un discours différent de celui que j’aurais avec des « adultes » j’estime qu’ils comprennent et que je leur dois le même respect qu’à des adultes initiés.

Nous allumons des bougies afin de stimuler l’imaginaire, deux classes sont réunies, une cinquantaine d’élèves, du coup autant d’énergies à canaliser vers l’acte de création.

Ils sont demandeurs, ils possèdent cette vitalité qui permet de se concentrer même dans le bruit apparent, un bruit de fond qui parfois s’arrête net on ne sait pourquoi, de concert, et le silence devient flagrant, celui qui laisse aux élèves la possibilité d’entrer en eux, seuls avec eux même.

Le thème c’est décidé sera « Je est un autre ». Le jeu sur le silence et le bruit de fond, puis le silence puis le retour des chuchotements et des rires, puis le temps de création entre bruit et calme entre tout et rien, passe d’un élève à l’autre.

Le recueil final s’appuie sur ce besoin de rêver sa vie en faisant tournoyer les mots vers le centre.
Les adolescents attendent toujours beaucoup de cette rencontre avec l’autre mais surtout avec eux même, ces moments rares permettent une telle introspection.

Les enseignants furent là aussi totalement engagés et investis par ce désir de s’intégrer totalement au processus re-créatif. Merci à eux, merci aux élèves pour leur prise de risque au jeu du je, pour leurs sourires et leur humour.

Sandra Moussempès, le 30 juin 2011

(Texte écrit pour la Maison des Ecrivains ainsi qu'en introduction du recueil de poésie des élèves).

lundi 9 juillet 2012

"Le détournement de l'image cinématique dans la poésie de Sandra Moussempès et de Jérôme Game" par John Stout


Le détournement de l'image cinématique dans la poésie de Sandra Moussempès et de Jérôme Game, chapitre de «Tout peut servir». Pratiques et enjeux du détournement dans le discours littéraire du XXe et XXe siècles" aux Presses de l'Université du Québec, 2011






Extraits :

Le but fondamental de cet article est de problématiser le rapport entre le cinéma et la littérature. Comme le cinéma a si souvent été considéré un art narratif, il est important de constater qu’il existe d’autres approches possibles pour entreprendre une analyse de cet art. Si «l’histoire» présentée peut être vue plutôt comme un prétexte esthétique, alors les aspects visuels d’un film peuvent passer au premier plan. En effet, le côté visuel du cinéma – la place primordiale qu’il réserve à l’image – justifie très certainement un rapprochement avec la poésie. C’est ce genre de rapprochement qui sera la base de mon analyse. Au lieu d’insister sur la primauté de l’histoire que le film raconte, je chercherai à mettre en valeur l’expérience visuelle. Le cinéma se définit, alors, comme une séduction visuelle. L’image au cinéma nous séduit, nous dérange, nous apprend à voir le réel autrement.
Flip-Book de Jérôme Game et «Espoirs sans tain» de Sandra Moussempès ont été créés à partir d’une appropriation d’images cinématiques précises. Les séries de poèmes présentées dans ces deux livres constituent une reprise et une remise en question du contenu de certains films. L’idée du cinéma en tant que machine à produire des histoires est refusée dans les deux textes, où les processus de narration filmiques sont suspendus et/ou détournés afin que l’on puisse s’attarder sur l’image, qui deviendra, par conséquent, de plus en plus étrange.
«ESPOIRS SANS TAIN»

«Espoirs sans tain» est une série de neuf poèmes inclus dans «Vestiges de fillette» (1997), le deuxième livre de poésie de Sandra Moussempès (née en 1965). Texte provocateur et lyrique, violent et tendre, Vestiges de fillette est composé de onze suites de poèmes qui évoquent l’enfance au féminin par fragments, par images coupées et extrêmes. Le nom de «la fillette» change constamment : Madeleine, Marguerite, Alice, Iris, Mina, Daisy, Penny… L’identité féminine s’avère instable, multiple. Une thématique du miroir (ou plutôt du miroir déformant) est à l’œuvre ici. Dans ce texte la discontinuité sert de principe esthétique. Aucun portrait intégral ou sécurisant de la fillette n’y est proposé. Dès le premier poème du livre, on entre dans un monde bizarrement violent :
"Les cheveux et la gorge noués,
Un ruban bleu posé sur le front.
La petite fille trempe une araignée dans l’eau bouillante"

 Aucune mièvrerie ni douceur factice ne sont présentes dans ce texte de S. Moussempès. Elle nous invite, au contraire, à assister à une vision troublante où l’idée de l’enfance, telle que redéfinie par Freud, revient d’un poème à l’autre.

 La deuxième séquence de poèmes, «…ELEMENTS OF REFLECTION», nous plonge dans des fantasmes violemment érotiques :
"Le corps est sanglé sur la chaise
: Les liens marquent sa peau finement striée
[…]
Elle murmure quelques maux inaudibles;
Elle respire, souffle d’extase, à demi compris;"

Vestiges de fillette se situe dans le domaine du fantasme. Il bouscule notre sens de la réalité. La poète a dédicacé ce livre «Aux Alice bleues…du Royaume / - Memory – » et force est de constater qu’Alice au pays des merveilles est un des intertextes clé à travers lesquels Moussempès construit son livre. A la fin, d’ailleurs, on passe à l’autre côté du miroir :

 «je me regarde dans le miroir […] je franchis la frontière».

Parmi les doubles de la fillette qui surgissent dans ces poèmes, la poupée revient à maintes reprises. Une voix déclare, par exemple :
«J’aimerais visiter le musée de Childhood. // Pour voir des poupées avec de vrais cheveux, un château de princesse, une princesse».

Cependant, ces poupées d’enfance deviennent le plus souvent des cibles de violence et de torture chez Moussempès, comme le fait remarquer Anne Malaprade : «Les poupées [de Moussempès] héritent d’ailleurs des souffrances de leurs filles-mères adoptives : les poupons ont la particularité d’être rigides, amputés, violemment dévêtus. Leurs yeux sont crevés, leurs corps, parfois, acéphales». On songera, alors, aux « poupées » de Hans Bellmer – mannequins démembrés, grotesques, objets de fantasmes profondément sadiens.

ESPOIRS’ SANS TAIN : Au-delà de 9 photos de C.Sherman (Vestiges de fillette p. 101-112) s’intègre de façon évidente à cette poétique inquiétante de l’image de la fillette/femme. La poète s’approprie des photos appartenant à la célèbre série des «Untitled Film Stills» créée par la photographe américaine Cindy Sherman. De 1977 à 1980, C. Sherman a produit une soixantaine de photos où elle se déguise, se cachant derrière des images tirées des films des années 1940, 1950 et 1960. Tout en rendant hommage à l’esthétique des films classiques, elle pratique une caricature des images de femmes mises en relief dans ces films. Les photos de Sherman mêlent la vraisemblance et l’exagération de façon saisissante.

La série entière des «Untitled Film Stills» fut présentée pour la première fois en 1995 au Musée Hirshhorn à Washington. Comme l’explique le critique d’art Amada Cruz, «[i]n each picture, Sherman depicts herself alone, as a familiar but unidentifiable film heroine in an appropriate setting ». Ne cherchant pas à évoquer tel ou tel film en particulier, la photographe s’efforce plutôt de reproduire l’effet visuel général des films des années 1940 et 1950. Le genre hollywoodien du «film noir» l’inspire certainement. Sherman se déguise tantôt en séductrice, tantôt en jeune femme vulnérable et mal à l’aise sous le regard masculin. (L’article de Laura Mulvey «Visual Pleasure and Narrative Cinema» est souvent cité dans les discussions critiques de ces photos). Un rapport troublant et ambigu au modèle hollywoodien s’instaure dans ces photos, car Sherman se sert de l’imitation afin de dévoiler les discours sociaux et médiatiques à l’œuvre dans la culture moderne de l’image.

Dans son article «The Making of Untitled», Cindy Sherman indique quelles ont été les premières étapes de son projet portant sur l’image cinématique :
"Barnes and Noble had millions of books about the movies – whole books on Garbo, Eastern European films, silent films, horror films, film fads. These were my textbooks, my research […] I liked the Hitchcock look, Antonioni, Neorealist stuff. What I didn’t want were pictures showing strong emotion. In a lot of movie photos the actors look cute, impish, alluring ; distraught, frightened, tough, etc. but what I was interested in was when they were almost expressionless. Which was rare to see ; in film stills there’s a lot of overacting because they’re trying to sell the movie."

Elle entreprend donc la tâche de placer l’image cinématique à une distance critique, la séparant du marché capitaliste auquel l’industrie du cinema reste soumise. Le rapport au cinéma que ces photos révèlent est à la fois intense et ambivalent.

C’est la mise en scène de l’identité féminine dans les «Untitled Film Stills» qui a attiré le plus d’attention. Plus loin dans «The Making of Untitled» Sherman offre des remarques qui éclairent la signification de cette espèce de mise en scène :

"I suppose unconsciously, or semiconsciously at best, I was wrestling with some sort of turmoil of my own about understanding women. The characters weren’t dummies ; they weren’t just airhead actresses. They were women struggling with something but I didn’t know what. The clothes make them seem a certain way, but then you look at their expression, however slight it might be, and wonder if maybe ‘they’ are not what the clothes are communicating. I wasn’t working with a raised ‘awareness,’ but I definitely felt that the characters were questioning something – perhaps being forced into a certain role. At the same time, those roles are in a film : the women aren’t being lifelike, they’re acting. There are so many levels of artifice. I liked that whole jumble of ambiguity."

En reprenant ces images de Cindy Sherman afin de les transformer en descriptions verbales, en textes d’une page ou d’une demi-page, Sandra Moussempès souligne la métaphore du miroir. En effet, ses neuf poèmes inspirés des images de Sherman portent le titre générique de «Reflets». Les images de Hollywood sont répétées et déformées par la photographe ; Moussempès, à son tour, va refaire et déformer les images de Sherman. «Reflet 1», le premier des neuf poèmes, présente l’image suivante :
"Lèvres dévastées, le rouge vif déborde, les yeux sans fin au contour aguicheur, elle s’accroupit (pagne mauve lèvres offertes tee-shirt près du corps), regarde au loin, les traces noires autour des yeux, sourcils maladroitement repeints de la main d’une enfant, la lumière opaque, moue de fillette, rayons roses sur le corps, secret de la paille autour des cuisses refermées, elle s’imagine de l’autre côté du miroir."

Cette description créée à partir d’une photo de C. Sherman – comme la série des photos des «Untitled Film Stills» dans l’ensemble – appartient au domaine du «simulacre». Comme l’affirme Jean Baudrillard, la simulation est devenue une caratéristique générale de la société contemporaine. Dans ce monde de la simulation, précise-t-il, «[i]l ne s’agit plus d’imitation, ni de redoublement, ni même de parodie. Il s’agit d’une substitution au réel des signes du réel». Baudrillard ajoute que «[s]imuler est feindre d’avoir ce qu’on n’a pas […] [L]a simulation remet en cause la différence du ‘vrai’ et du ‘faux’, du ‘réel’ et de l’ ‘imaginaire’». Il identifie quatre phases successives de l’image. Si on appliquait son modèle aux photos de C. Sherman, reprises et retravaillées par S. Moussempès, ces photos appartiendraient à la quatrième et dernière phase donnée, celle du pur simulacre.

Telles seraient les phases successives de l’image : elle est le reflet d’une réalité profonde,
elle masque et dénature une réalité profonde, elle masque l’absence de réalité profonde,
elle est sans rapport à quelque réalité que ce soit, elle est son propre simulacre pur

Les photos de C. Sherman présentent des copies déroutantes d’images de femmes imaginaires jouées par d’autres femmes. De telles photos «masquent l’absence de réalité profonde», pour reprendre la formule de Baudrillard. Les descriptions verbales incluses dans Vestiges de fillette, étant encore plus détachées d’une source réelle, seraient, alors, «[leur] propre simulacre pur». Puisque Moussempès met en relief l’emploi des miroirs, des perruques et du rouge à lèvres dans ses poèmes d’ « ESPOIRS ‘sans tain’», une esthétique du simulacre se présente de façon consciente dans ces poèmes. C’est ainsi qu’une remise en question critique de l’assujettissement de la femme/fillette au système artificiel du simulacre a lieu :

"Ouverture lisse de la jambe, emblème des cheveux de paille, symbole fardé de sa patrie. La modernité l’envahit, à perdre le souffle, elle vit sous l’écroulement de son propre corps, comme une valse qui bat la mesure, elle ne trouve jamais le sommeil. Les cycles la perturbent, Carrie, Lee-Ann ou Kimberley, […] [E]lle est une enfant trompée, les sourires faciles, la perruque blonde, les joues bouffies par l’alcool, elle utilise le simulacre à perte de vue, glamour, D-E-S-I-R-E, en anglais dans le texte. Articule quand tu parles, réveille-toi, pense à tes aieuls, oublie les sourires englués, fuis les motels et les strip-teases glauques de Las Vegas…"
Qu’est-ce qu’il y a derrière ces images ? Des signes qui renvoient à d’autres signes. Une surface où règne l’artiifice. La fillette de Moussempès et les femmes de Sherman se trouvent prises dans le royaume dont il n’est plus possible de « sortir » (...)

 John Stout, 2011

(Extrait du "Détournement de l'image cinématique dans la poésie de Sandra Moussempès et de Jérôme Game" de John Stout in «Tout peut servir». Pratiques et enjeux du détournement dans le discours littéraire des XXe et XXe siècles" aux Presses de l'Université du Québec, 2011)



dimanche 17 juin 2012

Festival de poésie sonore "Sans titre mais poétique # 2, Strasbourg



Ma performance poétique "Beauty Sitcom" (avec la collaboration de Fred Daclon pour le design sonore) a été présentée deux fois (15 et 16 juin) sur l'invitation de Cyril Pointurier au Hall des Chars, parmi de nombreux autres artistes : Joachim Montessuis, Julien Ottavi, Christophe Boursault, Antoine Boute, Anne James Chaton, Jaap Blonk etc...




Programmation complête ici :

http://strasbourgcurieux.free.fr/agenda/strasbourgSql/agenda/AffichagePopUp.php?row=16066&index





Fred Daclon, S.Moussempès (photo de François)


Entretien avec Laura Romero sur Radio en construction, podcast ICI

Table ronde autour de l'internationalisation des réseaux de la poésie sonore (avec Jaap Blonk,  Anne James Chaton, Joachim Montessuis, Sandra Moussempès, Julien Ottavi, Christophe Boursault...) en podcast ICI

Lien infos :
http://www.halldeschars.eu/agenda/table-ronde-vers-une-internationalisation-des-reseaux-de-la-poesie.html


jeudi 7 juin 2012

Vient de paraître "Acrobaties dessinées" aux éditions de l'Attente (livre + CD)







Résumé du livre par les éditeurs sur la couverture :

"Une place singulière est faite au monde de l’imaginaire et du féérique à travers l’écran où s’entremêlent poésie, prose, fiction et enquête. Sandra Moussempès nomme ce qui échappe au genre, esquisse le portrait malléable d’un récit en mutation continue dans l’élasticité brumeuse du temps qui passe. Avec le CD Beauty Sitcom, dans une ambiance postpunk liquide elle révèle d’une voix idyllique les abysses bleutés d’une pièce de vers performative."


Photo couverture : autoportrait Sandra Moussempès, 1986
Design couverture : JMGirard

115 pages & CD de poésie sonore 8 titres + bonus track

Dans toutes les bonnes librairies ou ici : http://www.editionsdelattente.com/site/www/index.php/livre/front/read?id=124

dimanche 18 mars 2012

Soirée P.A.N dans le cadre d"Etats premiers des poèmes", Limoges


Soirée lectures/performance et exposition collective
Sandra Moussempès, Dominic Jenvrey, Sylvain Courtoux, Jean Gilbert, Antoine Boute...
Programme complet ici : http://www.pan-net.fr/IMG/pdf/epp_flyerA5.pdf

Sur l'invitation de Jean Gilbert (P.A.N)

J'ai pu exposer également mes poèmes visuels (dessins, photos et techniques mixtes) en lien avec mon travail d'écriture et d'audio-poème.


dimanche 11 mars 2012

Lecture/performance au musée d'art contemporain du Carré d'Art, Nîmes

Dans le cadre des rencontres poétiques de la médiathèque du Carré d'Art , j'étais invitée à lire et à présenter mes audio-poèmes le 9 mars à 20h30


Tous mes livres (sauf "Exercices d'incendie" et "Hors champ) dans la vitrine de la librairie du musée du Carré d'Art


jeudi 16 février 2012

Lecture/performance à l'ENS de Lyon, CERCC

Lecture/performance mercredi 29 février à 18h30,  Ecole Normale Supérieure de Lyon, au CERCC (Centre d'études et de recherches comparées sur la création), cycle de poésie parlée organisé par Patrick Dubost.




Infos ici :
http://cercc.ens-lyon.fr/spip.php?article199

lundi 19 septembre 2011

Article de Guenael Boutouillet sur mon travai dans Gare Maritime


Sandra Moussempès


Texte lu lors du festival Midi-Minuit, édition d’octobre 2011 ; publié dans Gare maritime 2012, (revue anthologique annuelle de La Maison de  la poésie de Nantes).
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Sandra Moussempès, poète, est auteure de livres aux titres suaves et sombres : Photogénies des ombres peintesBiographie des idylles… chez Flammarion, à L’Attente ou chez Fourbis. Elle fut pensionnaire de la Villa Médicis au milieu des années 90, et trace depuis son sillon excentré, loin des courants et des dogmes du milieu poétique – plus loin encore depuis qu’elle s’est installée dans les Cévennes, il y a quelques années.
Difficile de la cataloguer, de l’encercler net. C’est un des charmes (entendre charme au sens sorcier du terme ; entendre sorcier au sens plein : bricolage, irrévérence, spiritualité enchâssées) de cette affaire, de ces miniatures inquiètes que façonne Sandra Moussempès au fil de ses livres : qu’on ne saura décidément, résolument pas, lui choisir un camp, lyrique ou formel, abstrait ou concret, non, son endroit, elle l’invente.
Expérimentale ira, elle en veut bien de cet adjectif, oui, qu’on approuve avec elle (entendre expérimentale, aux sens multiples : d’expérience scientifique & d’expérience humaine, charnelle), expérimental lui va, car dit-elle, (dans l’excellent dossier que lui a consacré le site libr-critique) :
« Il y a la possibilité dans l’écriture expérimentale de pouvoir ouvrir tous les champs sémantiques et lexicaux sur d’autres « genres », je peux devenir philosophe le temps d’un texte sans pour autant devoir prouver ou argumenter quoi que ce soit, être à distance de… Une forme de cut-up qui associe le politique, le social, le biographique et résume l’irrésumable. »

jeudi 4 août 2011

Festival Voix Vives à Sète, juillet 2011



"Beauty Sitcom" performance sonore et poétique présentée en solo à la Chapelle du Quartier Haut

Sandra Moussempès (Chants, poèmes, explorations vocales)


Merci à Antoine Dufeu pour les photos et à Patrick Dubost pour la présentation

samedi 28 mai 2011

Beauty Sitcom, live, 20 mai, Nîmes soirée Poésie électro










Les textes lus étaient inédits pour la plupart à paraître dans mon prochain livre/CD aux Editions de l'Attente en 2012, mis à part "Peau 5" (texte extrait de "Captures" Editions Flammarion/Poésie 2004)

Avec Jacques-marie Bernard au Clavier
Scénographie : Philippe Pannetier
http://synradio.fr/beauty-sitcom-le-point-de-vue-de-philippe-pannetier/

Photos Philippe Pannetier

dimanche 20 mars 2011

Performance sonore "Superstitions IV" au Carré d'Art, musée d'art contemporain, Nîmes

Photos de la performance (dans le cadre du salon du livre d'artiste et de Websyn radio/Droit de cités, le 19 mars à 16h30, salle de conférence du Carré d'Art).


                                                       Photos Myriam Balaÿ

http://synradio.fr/websynradio-presente-superstitions-4-performance-sonore-de-sandra-moussempes/