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dimanche 4 octobre 2009

Cezanne qui n'en était pas un.


Né en Aix en Provence, et ami d'enfance d'Émile Zola sur les conseils de ce dernier, il quitte sa carrière dans le droit dans le Sud pour se lancer dans celle d'artiste-peintre à Paris. Bien que tissant des liens avec Camille Pissarro, Pierre-Auguste Renoir, Claude Monet, Alfred Sisley , Achille Emperaire de l'Académie Suisse , il ne se fait pas à la ville lumière et réalisera de nombreux allers-retours entre la capital et sa région natale.
Alors qu'il obtient artistiquement l'estime des artistes (restant sous l'incompréhension du public), il rompt tout contact avec Zola (son premier soutien), suite à son roman "L'Œuvre", fortement inspiré du peintre.
Comme beaucoup d'artistes, il aura plusieurs période dans son oeuvre. À noter sa « période couillarde », comme il le disait, c'est à dire une période romantique ou phase baroque, influencée par les baroques italiens ou espagnoles (Ribera, Zurbaran) ou encore par Eugène Delacroix, Courbet et Manet. Cézanne s’exprime alors généralement dans une pâte épaisse, avec une palette sombre et des fonds noirs.
Rangé par la suite au rayon des impressionnistes, (styles qu'il travailla à la fin de sa vie tout en demeurant éloigné des recherches propres aux impressionnistes) son éternel leitmotiv resta de « trouver les volumes ». En réalité, selon l'avis des artistes contemporrains à son oeuvre, il représentait l’exemple parfait d’un peintre déjà sorti de l’impressionnisme (avant même d'y être vraiment entré).
À la mort de Cézanne (provoqué par une pneumonie faisant suite à un malaise sous un orage diluvien lors d'une séance de peinture en plein air), certains peintres qui voulaient créer de nouveaux mouvements se réclamèrent de lui, comme, par exemple, les Cubistes .

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