Affichage des articles dont le libellé est Jacopo Robusti. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Jacopo Robusti. Afficher tous les articles

vendredi 30 octobre 2009

Jacopo Robusti dit Le Tintoret


Jacopo Robusti doit son surnom Tintoretto, Le Tintoret (« le petit teinturier ») à son père, Battista Robusti, qui travaillait dans une teinturerie (tintorìa en italien). C'était un peintre italien de la Renaissance, que l’on associe au courant maniériste de l’école vénitienne.
Élève de Titien, il est réputé pour avoir dépassé son professeur dans la maîtrise des couleurs et des ombres, du rendu de la matière, s’inscrivant ainsi parmi les grands du style vénitien.
Les rumeurs veulent que le Tintoret, à peine quelques mois après son arrivée dans l'atelier de
Le Titien, fut renvoyé par ce dernier de crainte que de pareils débuts ne révèlent
un trop grand concurrent.
Il avait une grande admiration pour Michel-Ange qui l’a influencé dans sa technique du dessin. Le Tintoret avait une passion pour les effets de lumière : il réalisait des statues de cire de ses modèles et expérimentait l’orientation des sources de lumière avant de les peindre. En conséquence, certains visages réapparaissaient dans différents travaux, sous différents angles et sous un éclairage différent.

Une comparaison de l’œuvre de Tintoretto La Cène (Ultima cena) avec l’œuvre de Léonard de Vinci qui porte le même nom permet de visualiser l’évolution des styles artistiques à la renaissance. Le traitement par Léonard est très classique. Les disciples sont disposés autour du Christ dans une symétrie presque mathématique. Entre les mains de Tintoretto, le même événement devient dramatiquement torturé. Les silhouettes humaines sont écrasées par l’apparition d’êtres fantomatiques. La scène se passe dans une sombre taverne populaire, où les auréoles des saints apportent une étrange lumière qui souligne des détails incongrus.
Le ton est résolument baroque.

Rechercher dans ce blog