Salut les ours !
Salut les chats !
Salut les bisons !
Salut les oiseaux !
Salut les tortues !
Salut les baleines !
Salut les pingouins !
Doucement les castors !
Enfants d'Espagne
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21.12.16
L'AVIS DES ANIMAUX
L'avis des animaux
(illustrations de g à d : Cattaneo, Macdara Smith, Daniel Cacouault, Laurent Lebot - mise en page Marianne Trintzius)
Le bénéfice du doute : Le bénéfice du doute
Zarboth : There is no Devils at All, it's Just the System
Tony Hymas : joue Léo Ferré
Ursus Minor : What matters now
Libellés :
Animaux,
Cattaneo,
Daniel Cacouault,
Fables,
Le bénéfice du doute,
Pinceaux,
Tony Hymas,
Ursus Minor,
Zarboth
20.6.16
NOTRE-DAME-DES-LANDES :
NÉCESSAIRE À MUSIQUES
Tony Hymas, Desdamona et François Corneloup en août 2013 à Notre-Dame-des-Landes
À l'heure du référendum où l'État continue ses piteuses acrobaties aériennes et autres tricheries en s'accrochant à un projet mortifère, reviennent des sons d'une lutte exemplaire contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. En bref : retour (très loin de l'exhaustivité et seulement vu de notre lucarne) sur quelques moments de musiques, langages d'une débrouillarde, attractive et précieuse façon d'envisager le monde, de le sauver peut-être.
La musique a toujours été sur la Zad et pas seulement sur la Zad, une partie du langage joyeux et créatif dans la lutte, puissante et enracinée, contre la construction du nuisible aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ce qui frappe dans cette vivante contestation, c’est sa place prépondérante qui non seulement l’accompagne, mais la raconte aussi. Comme le résume le chanteur Sylvain Giro : « Un lien fort avec les musiques traditionnelles locales, le chant à répondre en français, le chant dans la ronde. Sur chaque manifestation, chaque rassemblement, ça danse la ridée, le pilé menu... Et sans forcément de meneur ou de choses très préparées. On retrouve le lien d'une culture populaire forte, inscrite dans la vie des gens ». Que ce soit lors d’une fête de soutien, d’une manifestation ou lors d’échauffourées avec les gendarmes, il y a toujours quelqu’un qui chante, qui joue de l’accordéon, du violon, du saxophone, de la cornemuse, des tambours… Au plus fort des affrontements en novembre 2012, les gens dansaient la ridée en chantant, il y avait aussi des batucadas qui persistaient à jouer au milieu des arbres dans les nuages de gaz lacrymogènes et dans l’écho des tirs de grenades assourdissantes dans la forêt, ce qui semblait perturber les pandores plus que les cailloux. Extraordinaire ! Le rythme de la vie, un moment libre (1).
Dans cette époque où la musique est réduite le plus souvent à un simple accompagnement de consommation, ce qui touche aussi à Notre-Dame-des-Landes, c’est d’y retrouver de plein vent ce qui nous a toujours saisis dans la musique (que ce soit dans les chansons de la Commune, chez Belà Bartok, Jo Jones, Woody Guthrie, Robert Johnson, Billie Holiday, Jimi Hendrix, John Coltrane, Aretha Franklin ou Evan Parker), de retrouver là ce sentiment de sa place centrale dans le récit, de la sentir dans l’histoire et pour l’histoire. Une fin d’après-midi sur la Zad, une jeune fille assise sur le toit d’une cabane jouait au saxophone alto « Jackie Ing » de Thelonius Monk. L’entendre ouvrait la petite porte d'une réconciliation intérieure.
Depuis le premier Camp Action Climat en 2009, il y a eu de nombreux rassemblements avec force musiques. Exemples marquants, mais pas uniques dans ce foisonnement inventif, en janvier 2013 l’incroyable Festizad dans une boue généreuse avec une quarantaine de groupes de ska, reggae, funk, punk, jazz manouche, électro ou hip hop comme Keny Arkana, ou les grands rassemblements estivaux de 2013, 2014 et 2015 où l’on a pu écouter Hamon Martin Quintet, Sylvain Giro, Timothée le Net quintet, la Compagnie Lubat, Fantazio, Les Trompettes du Mozambique, Startijenn, Gnawa Diffusion, Les Ramoneurs de Menhir, Ursus Minor avec Desdamona, Ewen Delahaye Favennec, Tryo, Tony Hymas, Jacky Molard Quartet, Lo'Jo, Sanseverino, Lo Cor de la Plana, Parabellum, Pigalle, Orchestre tout puissant Marcel Duchamp, André Minvielle, Bred Irie, Les Têtes raides, François Corneloup et le Peuple Étincelle pour n’en citer que quelques-uns. Il est aussi moult visites surprises comme celle d’Emily Loizeau chantant dans la grange de La vache rit en décembre 2012 après avoir envoyé sa carte d’électrice déchirée à François Hollande.
La lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a la particularité effective de rassembler des gens en apparence très différents : paysans, militants d’organisations diverses, zadistes (qui représentent eux et elles-mêmes de multiples entités)… Il en va de même pour ses musiques. De l’entrain illimité de Dominique Loquais, empreint du temps du Larzac, à la rage toute bretonne des Ramoneurs de menhirs, nombreux sont celles et ceux qui ont inclus Notre-Dame-des-Landes dans leur répertoire : Bred’ Irie, Ewen-Delahaye Favennec, Beat Bouet Trio, Rozenn Talec, La parisienne libérée, Ursus Minor avec Desdamona ("Zad Song")… Et puis aussi tout simplement, la musique constante des habitants ou encore celle des oiseaux, du vent ou de la pluie.
Il y a bien sûr la chanson « Notre-dame-des-oiseaux de fer » du Hamon Martin quintet (paroles de Sylvain Giro) créée en 2009 (2). Sylvain Giro : "En 2008, le Hamon Martin Quintet m'a demandé l'écriture d'un texte de chanson évoquant le combat contre l'aéroport Notre-Dame-des-Landes. Nous sommes donc quatre ans avant les événements de l'automne 2012. Le Hamon-Martin Quintet était engagé déjà depuis un moment dans la lutte jouant régulièrement dans des fest-noz ayant pour but de récolter de l'argent pour l'ACIPA. Pour ma part, j'y étais aussi fortement opposé depuis longtemps. J'habite à 2km du début de la ZAD depuis 2003. Ils ont pris le texte tel que je l'avais écrit. Et nous l'avons même chanté pour la première fois à un rassemblement estival anti-aéroport au lieu-dit la Rolandière en août 2009. À l'époque, la musique n'était même pas terminée. Ensuite le Hamon-Martin Quintet l'a enregistrée sur son album Du silence et du temps sorti chez Coop Breizh en 2010. La chanson a tout de suite rencontré un bel écho. Mais elle a vraiment commencé à prendre son envol au moment des événements de l'automne 2012. Depuis elle circule partout, sans qu'aucun média national ne la relaye. C'est ce qui est beau. J'ai écrit ce texte pour qu'il soit chanté par Mathieu Hamon, chanteur du Hamon Martin Quintet et lui-même paysan au Dresny, commune de Plessé, Loire-Atlantique. C'est pourquoi il y a la phrase "on veut cultiver nos terres". N'étant pas paysan moi-même, je ne l'aurais pas écrite de la même façon si je me l'étais destinée... J'ai orienté à dessein le texte vers le thème de la nature, de la biodiversité et des paysans vivant sur ces terres depuis des décennies. Ce n'est donc pas un texte qui a vocation à embrasser toutes les questions soulevées par ce projet (la démocratie, la proximité entre les lobbys du BTP et des spéculateurs fonciers et les décideurs publics, les questions d'emploi...). Tout en lui conservant un caractère combatif, j'ai essayé de lui donner une dimension poétique, afin qu'il ne soit pas trop "premier degré". Je voulais évoquer la beauté, la spiritualité même que m'évoquent les chemins du bocage, sur lesquels je me promène souvent. Je trouve que ce texte a à la fois quelque chose de doux et de violent."
Reprise constamment dans les manifestations, elle a rejoint l'épais livre des grandes chansons populaires, celles qui disent en même temps l'entrain, la peine et la lutte pour la dignité humaine. Tony Hymas en l’entendant en 2012 l’a illico inscrite au programme de son trio avec Chris Bates et JT Bates (3) comme version instrumentale puis à celui d’Ursus Minor dont c’est désormais un thème fétiche et qui vient de l’enregistrer pour son prochain disque. Janick Martin (accordéoniste de Hamon Martin quintet) avait d'ailleurs joué avec Tony Hymas dans De l’origine du Monde en 2010, disque dédié à Gustave Courbet et la Commune de Paris. Le hasard a ses objectifs. Une version récente de la chanson associe Mathieu Hamon, Sylvain GirO à Bertrand Cantat, Emily Loizeau, Marthe Vassallo, Delphine Coutant, Ana Igluka, Mouss et Hakim, Sanseverino, André Minvielle. (4)
Hamon Martin a réalisé en 2014 un nouvel album, Les vies que l’on mène (5) (photographie de couverture par Laurent Lebot représentant une des splendides constructions sauvages de la Zad), avec deux nouveaux thèmes consacrés à la lutte anti-aéroport « Le bal des gendarmes » et « Zim zoum zad ». Sylvain Giro, leur parolier est également l’auteur d’un album publié fin 2014, Le lac d’Eugénie, qui, s’il ne fait pas, par les mots, directe référence à Notre-Dame-des-Landes, en est totalement imprégné (jusqu’aux photographies du livret par Val K). La chanson « Le jeune homme » s’envisage à Notre-Dame-des-Landes autant qu'à Calais. Sortie au moment où Rémi Fraisse était tué à Sivens, « Le jeune homme » prenait à ce moment-là une saisissante incarnation.
Timothée Le Net est avec son compère Maël Lhopiteau membre du Bénéfice du doute. Notre-Dame-des-Landes fait partie de leur respiration : « J’entendais causer, entre autres, du projet absurde. Des amis musiciens allaient déjà jouer depuis un temps en soutien aux opposants. À l’automne 2012, mon ami Stéphane Cattaneo m’a donné l’occasion d’aller « voir » la vie sur la Zad, «sentir» l’effervescence d’une lumineuse petite fourmilière, «savoir» ce couple de personnes âgées, larmes aux yeux, à côté des gravas de sa maison, occupé à ramasser les quelques légumes qui n’ont pas été souillés au pétrole par les gendarmes. Puis, des rencontres, réunions, manifestations, occupations, de la colère, de l’entraide, de la motivation, réoccupations, des ras-le-bol, affrontements, concerts, reconstructions, recours, désaccords… Mais toujours un optimisme, un espoir, une poésie nécessaire, évidente. L’ « ensemble », ici, brise les jugements et sublime les singularités. Cigales et fourmis réinventent la nature humaine, jouent des petits riens qui font les grands tout, et tournent le dos aux idiots corrompus et leur présent dépassé. Des musiciens jouent sur la Zad. J’ai d’ailleurs eu cette chance d’ouvrir le beau rassemblement en août 2013, avec mon propre Quintet. Mais de plus en plus, la Zad sème ses graines partout ailleurs, et notamment lors de concerts et sur de nombreux enregistrements. C’est ainsi que Mael Lhopiteau et moi-même (Le bénéfice du doute) avons enregistré « Notre Dame des landes indociles », pièce aux couleurs des landes de Rohanne. Source d’inspiration rassurante, de rencontres évidentes, la Zad de Notre-Dame-des-Landes m’accompagne, nous accompagne souvent dans l’écriture d’un monde plus vraisemblable. »
Notes :
(1) À Notre Dame des Landes, bataille pour la vie
(2) "Notre Dame des Oiseaux de Fer" par Hamon Martin Quintet (Sur FR3)
(3) "Notre Dame des Oiseaux de Fer" par Tony Hymas and The Bates Brothers
(4) "Notre Dame des Oiseaux de Fer" par Mathieu Hamon, Sylvain GirO, Bertrand Cantat, Emily Loizeau, Marthe Vassallo, Delphine Coutant, Ana Igluka, Mouss et Hakim, Sanseverino, André Minvielle
(5) Rémi Fraisse : Les vies que l'on mène sur le Glob
• Articles consacrés ou faisant référence à Notre-Dame-des- Landes sur le Glob
Catalogue maison :
Le bénéfice du doute : Le bénéfice du doute
Sylvain GirO : Le lac d'Eugénie
À paraître : Ursus Minor (4ème album, avec "Notre-Dame-des Oiseaux de Fer" et "Zad Song")
Les disques d'Hamon Martin Quintet sont produits et diffusés par Coop Breizh
Vidéo de Keru : Zad Song
Photo : B. Zon
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24.12.15
LES CINQ DERNIÈRES MINUTES
(UN CONTE DE NOËL)
Bon sang de bonsoir, que faire pour un cadeau digne alors que les boutiques vont fermer dans une poignée de minutes (cinq pour être précis) ? Mais oui :
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17.9.15
13.9.15
FORUM DE NIVILLAC
À Monique Travers, Timothée le Net, Mael Lhopiteau et Sylvain GirO, à l'occasion de la soirée d'ouverture de la saison 2015-2016, le 12 septembre.
Lorsque le 14 novembre 2012, nous nous rendîmes à Notre-Dame-des-Landes, nous n’avions pas idée à quel point ce week-end remplirait nos vies.
En un endroit où l’existence semblait avoir élu domicile, loin des abandons sinistres et rectilignes, de nouvelles sources musicales vinrent bien vite, aussi, suggérer d’autres réponses, d’autres métamorphoses possibles. Alors qu’au détour d’une haie, nous retrouvions notre ami Janick Martin en lui confiant de façon impatiente que nous étions follement tombés amoureux de la chanson « Notre-Dame-des-Oiseaux-de-Fer », nous le questionnâmes sur les paroles, il nous parla du gars qui les avait écrite et vivait juste à côté, à Vigneux-de-Bretagne, Sylvain Girault. Autres retrouvailles un peu plus tard, notre ami le dessinateur Stéphane Cattaneo parti migrer sur les terres bretonnes depuis plusieurs années ; il nous présenta sa compagne Bénou la perlière, ainsi qu’un petit gaillard, sorte d’habitant naturel de la forêt, Timothée le Net. L’elfe était accordéoniste et, justement, ne tarda pas à nous parler de Janick Martin. Un peu plus tard, à la Roche Bernard, au Rochois, le café d’Hélène Potabès, nous allions faire plus ample connaissance avec ce nouveau monde.
L’attirance de la mer étant aussi forte que l’aversion des vagues bleues marines terriblement sèches et nuisibles, les occasions se multiplièrent dès les jours suivants et pour très souvent de revenir à Notre-Dame-des-Landes autant qu’à la Roche Bernard. Au Rochois nous entendîmes Timothée répéter avec son compère du Bénéfice du doute, Mael Lhopiteau, harpiste. Notre Marx préféré s’appelle Harpo alors toute créature se présentant avec une harpe est dispensée de mot de passe. De suite, cette musique dégagea une sorte d’atmosphère un peu secrète, avec une lumière d’arc-en-ciel qui ne se laisse pas gagner par la panique (ce qui n’est pas si fréquent dans les musiques de ce siècle commençant).
Dans le même temps, ou plutôt dans le même élan, le gars de Vigneux, l’auteur de « Notre-Dame-des-Oiseaux-de-Fer », chanson qui a la puissance du plus fort dans ce qui a pu être écrit et chanté pour l’unité des hommes, nous invita. Le train de Woody Guthrie n’avait pas dû passer loin. Ce moment partagé avec Sylvain Girault allait s’inscrire dans un beau mouvement.
Pendant ce temps, dans la campagne anglaise du Gloucester, Tony Hymas, musicien avec qui nous faisons la route depuis 1984, trépignait d’impatience de rencontrer tous ces gens. Lui aussi avait été saisi par « Notre-Dame-des-Oiseaux-de-Fer » qu’il intégrait au programme de son trio, puis d’Ursus Minor. Alors à la première occasion, il passa en février 2013 au Rochois avec les Bates Brothers. Soirée mémorable où se firent les rencontres avec Timothée et Mael. Tony ajouta un de leur thème au répertoire de son trio et eux firent de même. Et puis pour l’album « Chroniques de résistance », c’est bien naturellement que Sylvain Girault fut sollicité pour l’écriture de deux chansons. Ensuite il y eut bien d’autres épisodes, tous plus stimulants les uns que les autres - dont un à Nivillac l’an passé* - et c’est tout naturellement que le lac d’Eugénie de Sylvain GirO avec Erwan Martinerie, Julien Padovani et Jean-Marie Nivaigne et le Bénéfice du doute s’inscrivirent au catalogue de notre maison de disque.
Bertolt Brecht avait écrit en 1933 : « En ces temps de choix décisifs, 1'art doit choisir. Il peut livrer les hommes aux illusions et aux miracles ou il peut livrer le monde aux hommes. » La question résonne toujours autant huit décennies plus tard. La publication des albums de Sylvain GirO, Le Bénéfice du doute et Tony Hymas sont une part importante de notre réponse.
L’équipe des disques nato
* Photographie : Timothée le Net 4tet (avec Pierre Droual, Martin Chapron,Yann Le Bozec) invite Tony Hymas, Erwan Hamon et Janick Martin à Nivillac le 14 novembre 2014
5.6.15
URSUS MINOR VERS UN 4ème ALBUM
PRENEZ PART
Participez au financement du quatrième album d'Ursus
Minor. Il sera enregistré à Treignac, lors du prochain Kind of Belou.
Lire ci-dessous, faire connaître le projet et circuler l’information.
Le groupe Ursus Minor existe depuis sa première apparition au festival
Sons d’hiver en janvier 2003.
nato existe depuis 1980, né à la faveur des
nuits étoilées d’un petit village de La Sarthe.
Le festival Kind of Belou existe depuis l’an 2000, façon décidée d’entrer dans un siècle nouveau.
nato et Kind of Belou se sont rencontrés un 20 août 2006 à Treignac lors d’un concert mémorable d’Ursus Minor.
Exister n’est pas rien, se
rencontrer non plus !
Ursus Minor a enregistré 3 albums (et une musique de film), ce n’est pas trop. Le temps est venu d’un nouvel opus !
Pour sa 12e année, il met en chantier pour l’été prochain, non seulement un 4e album, mais aussi concerts et surprises diverses en la ville de Treignac. Kind of Belou et nato s’associent pour cette réalisation.
Les musiciens d’Ursus Minor (Tony Hymas, François Corneloup, Grego Simmons, Stokley Williams) trouveront en Corrèze, en toute commune, le lieu de création de leur prochain album (double), auquel seront associés quelques compagnons de route (Dominique Pifarély, Bernat Combi, Le Bénéfice du doute - Timothée Le Net et Mael Lhopiteau -, Frédéric Pierrot).
Faire un disque n’est pas rien et la confusion actuelle n’a comme seule vertu que celle de préciser nos désirs et nos urgences. Ce nouvel album d’Ursus Minor est motivé par le désir et l’urgence.
Une grande envie de beauté aussi. Pour y répondre au mieux, nous souhaitons votre aide de façon simple : une participation à différents types de propositions liées au préachat du disque en diverses situations et accompagnements (voir liste sur la page web dédiée au projet).
Nous avons préféré ne pas encadrer cette souscription chez les spécialistes de ce qui est désormais (un peu pompeusement) nommé crowdfunding, mais simplement nous adresser à vous directement. On peut y voir une marque d'indépendance, l'envie aussi de faire ce disque ensemble. Ce qui aujourd'hui signifie beaucoup.
Vous pouvez consulter la page internet dédiée au projet et à son financement : www.natomusic.fr/site/ursus-minor.html. Les préachats qui y sont détaillés peuvent être effectués par Paypal, carte bleue ou chèque.
Nous restons bien sûr à votre disposition pour toutes précisions nécessaires et si cette expérience vous plaît, passez le message !
Les équipes de nato et Kind of Belou vous remercient de votre lecture en espérant votre vif intérêt et soutien et vous adressent un salut fraternel.
Pour sa 12e année, il met en chantier pour l’été prochain, non seulement un 4e album, mais aussi concerts et surprises diverses en la ville de Treignac. Kind of Belou et nato s’associent pour cette réalisation.
Les musiciens d’Ursus Minor (Tony Hymas, François Corneloup, Grego Simmons, Stokley Williams) trouveront en Corrèze, en toute commune, le lieu de création de leur prochain album (double), auquel seront associés quelques compagnons de route (Dominique Pifarély, Bernat Combi, Le Bénéfice du doute - Timothée Le Net et Mael Lhopiteau -, Frédéric Pierrot).
Faire un disque n’est pas rien et la confusion actuelle n’a comme seule vertu que celle de préciser nos désirs et nos urgences. Ce nouvel album d’Ursus Minor est motivé par le désir et l’urgence.
Une grande envie de beauté aussi. Pour y répondre au mieux, nous souhaitons votre aide de façon simple : une participation à différents types de propositions liées au préachat du disque en diverses situations et accompagnements (voir liste sur la page web dédiée au projet).
Nous avons préféré ne pas encadrer cette souscription chez les spécialistes de ce qui est désormais (un peu pompeusement) nommé crowdfunding, mais simplement nous adresser à vous directement. On peut y voir une marque d'indépendance, l'envie aussi de faire ce disque ensemble. Ce qui aujourd'hui signifie beaucoup.
Vous pouvez consulter la page internet dédiée au projet et à son financement : www.natomusic.fr/site/ursus-minor.html. Les préachats qui y sont détaillés peuvent être effectués par Paypal, carte bleue ou chèque.
Nous restons bien sûr à votre disposition pour toutes précisions nécessaires et si cette expérience vous plaît, passez le message !
Les équipes de nato et Kind of Belou vous remercient de votre lecture en espérant votre vif intérêt et soutien et vous adressent un salut fraternel.
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Ursus Minor
3.6.15
MERCI HÉLÈNE POTABES
VIVE LE ROCHOIS !
Changement de propriétaire comme on dit ! Et dans ce cas-ci, ce n'est pas anodin puisqu'il s'agit du Rochois à La Roche Bernard, café sans égal tenu par Hélène Potabes, véritable pouls de la vie rochoise. Nous y avons été invité avec Tony Hymas et les Bates Brothers, Ill Chemistry, Hymn for Her, Guillaume Séguron/Catherine Delaunay/Davu Seru, y avons souvent retrouvé nos amis Timothée le Net, Stéphane Cattaneo (dont les toiles ornent la grande salle), Bénou Lahaye (perlière à deux pas), y avons été accueilli à bras ouverts après de chaudes journées à Notre-Dame-des-Landes. Hamon Martin, Sylvain GirO, François Corneloup et bien sûr le Bénéfice du Doute - ici comme chez lui - y ont aussi joué. À chaque fois des moments merveilleux, humains, solidaires, amicaux, joyeux, fraternels... Besoin de repos, Hélène a décidé de passer la main. Gageons que les nouveaux propriétaires reprendront non seulement le café, mais aussi sa philosophie et sa VIE. Merci de tout cœur Hélène pour ce que tu as permis.
Petit document filmé : Hymas & Les Bates Bothers avec Cattaneo au Rochois (filmés par THX)
Quelques articles :
• Hymas & The Bates Brothers à la Roche Bernard
• Le Bénéfice du doute et Cattaneo au Rochois
• Ill Chemistry au Rochois
• Hymn for Her : Paris - Bretagne - Limousin
• Guillaume Séguron - Catherine Delaunay - Davu Seru ou Les Aventures de Pétrichor en Bretagne et Limousin
Photo : Hélène Potabes avec Desdamona lors du passage d'Ill Chemistry le 23 février 2014 (B. Zon)
21.4.13
TIMOTHÉE LE NET, MAEL LHOPITEAU ET STÉPHANE CATTANEO AU ROCHOIS
Le Rochois à La Roche Bernard (Bretagne - Pays Gallo) est un café. Mais pas un café "untel", un endroit distinct marqué sur la carte géographutopique de l'aventure fraternelle comme une localité inespérée pour tous les Raphaël Hythlodée du monde. Lorsque l'on est rochois ou rochoise, on ne cite pas toujours l'enseigne, on dit facilement "on va chez Hélène" !", "on se retrouve chez Hélène !" du nom de la tenancière, personne de miraculeuse munificence. Le Rochois ("Chez Hélène") figure aussi sur la carte de la musique et de la création, Tony Hymas et les Bates Brothers y avaient fait une halte remarquée le 2 février dernier. Timothée le Net, Mael Lhopiteau et Stéphane Cattaneo font partie de cette tribu du Rochois qui n'a pas peur d'imaginer sans honte un autre futur. Timothée joue de l'accordéon et Mael, de la harpe celtique, tous deux forment un duo qui se produit aussi sous le nom de "Bénéfice du doute" depuis 2011, Stéphane, bien connu de nos lecteurs sous le nom de Cattaneo - créateur entre autres des cartoons du fameux Slim - s'adonne dans la joie au plaisir des pinceaux, de la caresse et de la couleur et s'associe régulièrement à Tim et Mael depuis 2012. Pour être précis, la naissance de leur rencontre picturo-musicale eut lieu le dimanche 6 mai 2012 au Rochois, un soir d'élection présidentielle où l'on avait mieux à faire que de regarder des bêtises.
Le 14 avril, les visages amicaux comme celui de Bénou (1) fêtent le printemps au Rochois, c'est aussi le moment d'entendre et voir, Tim, Mael et Stéphane ces trois familiers du lieu, en cette lumineuse après-midi. La musique de Timothée le Net et Mael Lhopiteau, avec l'unité des plus beaux duos de musique, célèbre en constance paisible un pays fait des sons des bourgeons, de la sève et des gemmes, un pays d'ombre chavirée, de pluie tranquille, de lumière déliée et de questions lucides, de doutes bienveillants. Stéphane y apporte son trait sans frontière, plein de terre, d'air et de printemps frondeur. Le pays dont chacun peut rêver. Mael annonce de façon très godardienne un morceau composé par Jean-Marc Ayrault, tout le monde comprend même si le titre n'est pas énoncé ; voisin, "Le retour du pic vert" est la musique d'une réalisation de Stéphane, Tim et Mael sur leurs émois d'octobre 2012 à Notre-Dame-des Landes (2), "Rue de la Saulnerie" raconte la vie de la rue artisane située derrière le Rochois, et une dizaine d'autres titres excursionnistes tels une ingénieuse "Mazurka" pour la danse ou l'énigmatique "Compobrisque"... Le duo joue aussi des reprises de proximités : "So English" de Tony Hymas, "Chypre" de Jacky Molard. Cattaneo en accentue les nuages, les étoiles et les fleurs de l'aurore.
Voilà une après-midi au Rochois, où s'inscrit en filigrane la règle pratique des Utopiens (3) qui consiste à fuir ce qui empêche de jouir d'une volupté toujours plus grande.
Prochain concert au Rochois : Sylvain GirO le 4 mai en duo avec Erwan Martinerie.
(1) Les bijoux de Bénou
(2) "Beau comme un car de police en feu"
(3) Thomas More
Photo : B. Zon
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