vendredi 29 avril 2022
mercredi 27 avril 2022
A 94 ans cette brave dame a la tête sur les épaules et sait compter.
Elle a aussi
très bonne mémoire en citant tous les intervenants gouvernementaux successifs
qui l'ont trahie.
"- Je
me présente. Je m’appelle Micheline Sany. Je suis née en 1927 et je vous le dis
tout net : à force de tirer sur l’élastique, la corde va péter !
En 1956, quand Guy Mollet a instauré la vignette
pour « fournir un revenu minimum à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus
», bon… moi j’avais à peine 30 ans et j’étais très fière de pouvoir venir en
aide aux anciens.
En plus, Paul Ramadier, le
ministre des Affaires économiques, avait affirmé que ça serait une taxe
temporaire… Bah, il a duré quarante-quatre ans le temporaire ! Pendant
quarante-quatre ans j’ai payé cette vignette ! Alors merci !
Surtout que les anciens n’en ont presque jamais vu
la couleur, vu qu’au bout de trois ans, le Premier ministre, Michel Debré, a
annoncé que le produit de la vignette serait finalement « acquis au budget de
l’État… », qui le reverserait au Fonds national de solidarité. Enfin, en partie…
Enfin, en petite partie… Que les vieux se fassent dépouiller comme ça, ça a fait
du foin, pendant toutes ces années. Mais ça n’a jamais rien changé.
Ensuite en 1991 , quand ils ont créé la CSG, la
contribution sociale généralisée pour financer la branche famille, en
remplacement des cotisations patronales d’allocations familiales, bon… sans
râler, j’ai payé !
Surtout que ça ne devait durer
que cinq ans. « Une contribution transitoire » qu’ils disaient… et puis 1,1 %,
c’était supportable. Seulement vingt-sept ans plus tard, elle transite toujours
la CSG !
Et elle a grimpé à 9,2 % pour les salariés et 8,3 % pour les
retraités. Par étapes, bien sûr, c’est moins voyant.
En 1993, elle est passée de 1,1 à 2,4 %. Pour
alimenter en plus le Fonds de solidarité vieillesse. Y’avait pas déjà la
vignette pour ça ? Chuuuuut, arrêtez d’être insolents !
En 1997 , elle augmente encore pour financer, en
plus, la branche maladie : on en est à 3,4 %.
En
1998, toujours pour la branche maladie, elle passe à 7,5 %, etc., etc.
Bref, la protection sociale ne s’est pas redressée,
et ce qui devait être temporaire est devenu… un impôt de plus.
Ah bah oui ! La CSG, ça rapporte plus que l’impôt
sur le revenu aujourd’hui.
Si on vous demande
combien vous payez d’impôts par an, vous savez le dire. Mais si on vous demande
combien vous payez de CSG, vous savez ?
Chez moi on
disait : « C’est tout un art de plumer l’oie sans la faire crier.» Alors qu’il y
aurait de quoi hurler.
Et puis en 1996 , rebelote
avec la CRDS, la « contribution à la réduction de la dette sociale ».
J’ai payé. (Mais j’avoue, j’ai râlé.)
À cette époque, les déficits sociaux s’élevaient à
un montant estimé entre 30 et 38 milliards d’euros.
Oui, parce que nous, si on se trompe de dix euros dans notre déclaration de
revenus, on risque une amende, mais eux, un flou de 8 milliards, ils ont le
droit… Toujours est-il qu’ils avaient tout bien calculé : en treize ans, tout
serait remboursé. La CRDS devait disparaître le 31 janvier 2009. Mais voilà-t’y
pas qu’en septembre 1997, le gouvernement Jospin annonce 13 milliards d’euros
supplémentaires de dettes, qui correspondaient aux déficits sociaux non financés
des années 1996 à 1998.
Alors, ils ont tout bien
recalculé, finalement pour tout éponger il fallait prolonger… jusqu’au 31
janvier 2014. Mais voilà-t’y pas qu’en 2004 , le plan de redressement de la
Sécurité sociale concocté par Philippe Douste-Blazy annonce 50 milliards d’euros
supplémentaires de dette à rembourser.
Alors, ils
ont tout bien re-recalculé… et ils ont vu que finalement, la Trinité était la
meilleure date pour arrêter la CRDS. Donc, on la paye toujours…
Et puis, en 2004 , Raffarin a inventé la « journée
de solidarité », vouée à « l’autonomie des personnes âgées ».
Moi, ça va, j’étais déjà à la retraite, mais vous,
vous avez travaillé… sans être payés !
Et en 2013,
une nouvelle taxe pour les retraités. CASA, ça s’appelle. C’est la «
contribution additionnelle de solidarité à l’autonomie », 0,3 % sur les
retraites, pensions d’invalidité, allocations de préretraite.
C’est-à-dire qu’ils font payer les vieux pour que
les vieux soient autonomes ! C’est pas du bon foutage de gueule, ça ? Et on
continue. En 2013, toujours, M. Jean-Marc Ayrault nous gèle les retraites
complémentaires…
Et comme ça ne s’arrête jamais,
maintenant, parce que j’ai 1 247 euros de revenu fiscal par mois, j’ai une
augmentation monstrueuse de la CSG : 25 % d’augmentation !
Ah ben oui, on nous a dit 1,7 % , mais c’est pas
1,7 % de ce qu’on payait, c’est le taux qui augmente de 1,7 %
Bref, nous les vieux, on est passés de 6,6 % à 8,3
% de CSG , ça nous fait 25 % dans les dents....enfin celles qui nous restent.
Et maintenant, la cerise sur le pompon : on nous
annonce que nos retraites vont être revalorisées de 0,3 %.
Cinq
fois moins que l’augmentation dont on aurait dû bénéficier si le code de la
Sécurité sociale avait été simplement respecté, puisqu’il prévoit que les
pensions soient revalorisées du montant de l’inflation moyenne sur l’année pour
éviter toute dégradation du niveau de vie.
Et l’inflation
prévue d’après l’Insee est de 1,6 %
Et
Bruno Le Maire ose dire sur RTL : « Mais ils ne seront pas perdants, leur
pension de retraite continuera à être revalorisée. » Il croit qu’on est tous
gâteux ou quoi ?
Je n’ai que mon
certificat d’études, mais y’a pas besoin de sortir de Polytechnique pour
comprendre qu’une hausse de 0,3 % des pensions, quand les prix augmentent de 1,6
%, revient à une baisse du pouvoir d’achat.
D’après le baromètre de l’institut Elabe, publié le 6
septembre, 72 % des retraités
déclarent ne pas avoir confiance dans le chef de l’État, alors qu’ils étaient 44
% en janvier et 35 % lors de son élection. On se demande vraiment pourquoi Un
type qui pour se faire élire déclarait chez Jean-Jacques Bourdin en décembre
2016 : « L’engagement que je prends ici devant vous, c’est que, avec moi, toutes
les petites retraites auront leur pouvoir d’achat protégé. »
Et sur RMC encore, en février 2017 : « Je ne veux
pas, moi, faire d’économies sur le dos ni des retraités, ni de celles et ceux
qui sont à quelques années d’aller à la retraite. »
Et au 20 heures de France 2 en mars 2017 : « Je ne touche pas à la retraite de
celles et ceux qui sont aujourd’hui retraités. Leur retraite sera préservée. Il
n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat, c’est essentiel ! »
Alors je pose la question : 72 % qui n’ont pas
confiance, comment est-ce possible ?
Comment
peut-il se trouver encore 28 % de retraités qui lui fassent confiance ? …
Toute ma vie, j’ai payé pour aider les vieux et
maintenant que je suis vieille, il faut que je paye pour aider les jeunes ?
Branleurs !
Que vont-ils nous inventer encore ??"
>
N'hésitez pas à diffuser largement cette petite analyse
dimanche 24 avril 2022
samedi 23 avril 2022
Des questions sans réponse !
Les moulins, c’était mieux à vent ?
Quand on voit beaucoup de glands à la télé, faut-il changer de
chêne ?
Si le ski alpin , qui a le beurre et la confiture ?
Je m’acier ou je métal ? Que fer ?
Un prêtre qui
déménage a-t-il le droit d’utiliser un diable ?
Est-ce que
personne ne trouve étrange qu’aujourd’hui des ordinateurs demandent à des
humains de prouver qu’ils ne sont pas des robots ?
Est-ce qu’à
force de rater son bus on peut devenir ceinture noire de car raté ?
Est-ce qu’un psychopathe peut être embauché comme psychologue
chez Lustucru ?
Si Gibraltar est un détroit, qui sont les deux
autres ?
Lorsqu’un homme vient d’être embauché aux pompes
funèbres, doit-il d’abord faire une période décès ?
Je n’ai
jamais compris pourquoi le 31 mai est la journée sans tabac, alors que le
lendemain c’est le premier joint !
vendredi 22 avril 2022
La gloire du laurier
L'ajout de feuilles de laurier à la viande transforme les
triglycérides en acides gras mono insaturés, et à des fins d'expérimentation et
de confirmation :
- Couper le poulet en deux et cuire chaque moitié
dans une casserole ; placer une moitié sur une feuille de laurier et l'autre
sans feuille de laurier et observer la quantité de graisse dans les deux
casseroles.
Si vous avez des feuilles de laurier, vous n'avez pas
besoin de pharmacie.
Des études scientifiques récentes ont montré
que les feuilles de laurier présentaient de nombreux avantages.
-
Aide à se débarrasser de nombreux problèmes de santé et maladies graves.
Les avantages de la feuille de laurier sont :
-La
feuille de laurier traite les troubles digestifs et aide à éliminer les
grumeaux, brûlures d'estomac, acidité, constipation.
- Elle régule
les selles en buvant du thé chaud au laurier.
- Elle baisse la
glycémie et la feuille de laurier est également un antioxydant,
-
Elle permet au corps de produire de l'insuline en le mangeant ou en buvant du
thé au baies pendant un mois.
- Élimine le mauvais cholestérol et
soulage le corps des triglycérides.
- Très utile dans le traitement
du rhume, de la grippe et de la toux sévère car c'est une riche source de
vitamine "C",
- Vous pouvez faire bouillir les feuilles et inhaler à
la vapeur pour vous débarrasser du flegme et réduire la gravité de la toux.
- La feuille de laurier protège le cœur des attaques car elle
contient des composés protecteurs cardiovasculaires.
- Riche en
acides tels que l'acide caféique, la quercitrine, l'eigonol et le bartolinide,
substances qui empêchent la formation de cellules cancéreuses dans le corps.
- Élimine l'insomnie et l'anxiété, si pris avant le coucher, vous
aide à vous détendre et à dormir paisiblement.
- Boire une tasse de
feuilles de laurier bouillies deux fois par jour brise les calculs rénaux et
guérit les infections.
Caractéristiques du laurier sauce :
- Source d'antioxydants,
- Peu calorique,
-
Remplace le sel dans les régimes hyposodés ;
- Antiseptique,
- Antibactérien.
Lire c'est bien !
Mais
transmettre aux amis, c'est mieux
mercredi 20 avril 2022
dimanche 17 avril 2022
lundi 11 avril 2022
La cloche et les pigeons.
C’était une modeste église romane, toute blanche, toute simple, sans statues qui font peur, sans vitraux colorés, avec sous la belle arcade en demi cintre un autel de pierre nue. Quelques bancs de bois blond n’attendaient plus guère les fidèles d’un curé itinérant…Une araignée avait tissé sa toile au fond du baptistère. Il se dégageait de cet ensemble silencieux une grande quiétude. Plantée entre les quelques vieilles maisons d’un village où ne restaient que les vieux elle surplombait une vaste plaine agricole où s’agitaient les saisonniers.
C’était pour eux que Mimile le bedeau à la retraite se forçait tous les jours de sonner la cloche à midi pour marque le temps de repos indiscutable. Cette cloche qui nichait dans le modeste clocher avait une longue histoire, fondue par un véritable artiste, enrubannée de roses et de feuilles d’acanthe elle avait un son délicat et joyeux.
C’est qu’elle ne s’ennuyait guère en compagnie d’un couple de pigeons, Guy le mâle et Neumer sa fidèle épouse.
Nichés dans un coin de pierre ils y avaient élevé plusieurs couvées dont Cloche était la marraine. Leur vie amicale était sereine sauf à midi quand Mimile sonnait Cloche . Heureusement Mimile tremblait en empoignant la corde ce qui laissait à Cloche, d’un frémissement d’airain ,d’avertir ses amis qu’il était temps de s’envoler un moment vers le toit ruiné de la mairie. Le couple revenait dès le douzième coup et tous trois reprenaient leur conversation.
Ils avaient toujours quelque chose a se raconter. Guy descendait d’une famille de pigeons… voyageurs de père en fils. De génération en génération on se contait les révolutions, les guerres, les sièges, les famines, toutes circonstances où ils s’étaient conduits en héros.. A ces récits Cloche vibrait en un silence admiratif au plus profond de son airain. Elle transmettait aussi ce qu’elle avait appris de la vie des hommes : les baptêmes, les mariages, les décès et même deux armistices… Neumer à son tour racontait les petites choses de la vie auxquelles elle participait : le marché avec ses légumes et ses fruits, les enfants qui la faisaient s’envoler à la sortie de l’école. Le jardin public avec les mamans à poussettes et le banc de la vielle Louisette qui la gavait de miettes de pain. Jamais on ne s’ennuyait dans ce minuscule clocheton.
Cependant il arrivait que Cloche se plaigne de son immobilité et rêve de voyages…Les cloches sont en principe attachées à leur église. En principe car il y a un moment dans l’année où elles font un fabuleux pèlerinage : à Pâques elles partent à Rome. Cloche était trop timide pour envisager pareille aventure. Un jour d’hiver où ils grelottaient entre ces vieilles pierre Neumer prit la parole :
- Ma chère Cloche Guy et moi après avoir bien réfléchi te proposons de partir ensemble à Rome.
-oh, frétilla du battant Cloche, ce serait merveilleux, le rêve de toute ma vie réalisé avec vous !!!
Alors tous trois attendirent le printemps avec impatience, faisant des projets, des itinéraires…
Enfin le jeudi Saint après avoir bien pleuré, ils jetèrent un dernier regard à leur nid et sans une hésitation s’envolèrent de concert. Cloche entre ses amis qui l’encourageaient prenait rapidement le tempo. Un dernier tour de piste au dessus du village silencieux ils s’envolaient vers l’aventure.
-Ne craignez rien, amis, nous reviendrons dimanche et nous ferons dans la liesse générale une merveilleuse fête.
- A bientôtvendredi 8 avril 2022
jeudi 7 avril 2022
Merci du cadeau
Les nuages ont la mémoire courte
Elle avait une robe de grand vent;
Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux,
Elle avait d'air d'être faite pour marcher sur la terre,
Mais que faisait-elle dans les nuages ?
Pourquoi sa mémoire défaillante voguait au gré du vent ?
Alors que ses pieds ailés chatouillaient la canopée
Et ses mains girouette brassaient le murmure du vent,
Sa robe mongolfière dérivait dangereusement.
Aucun endroit pour se poser,
Aucun endroit pour réfléchir.
Soudain une voix lyre à damner Lucifer terrassa les cris des oiseaux.
Un grand silence,
Une grande solitude.
Moment angoissant.
Elle, la belle inconnue perdue dans l'infini se posait des questions.
Qui suis-je ?
Ou suis-je ?
Pas de réponse du grand vent,
Pas de réponse des oiseaux taisant ;
C'est alors qu'un grand voile obscur enveloppa la canopée,
Les nuages fuyant s'évaporèrent pour faire face à une éclatante luminosité
Mais que faisait-elle dans les nuages ?
Une flèche acérée, venue peut être de Lucifer se fixa sur sa robe mongolfière,
Alors la robe de grand vent se dégonfla, se dégonfla puis,
En petits fragments se déploya en une longue écharpe vaporeuse
Nimbée d'éclats scintillants.
Le cœur de la belle inconnue s'enflamma.
Ses yeux pour voir apercurent une haie d'honneur
D'une myriade d'étoiles qui lui ouvrit le chemin.
Alors,cette étoile filante dans la voix lactée,
Entreprit ce long périple avec pour rêve de marcher sur la terre.
Michèle BELLEGARDE
dimanche 3 avril 2022
Quelques citations diverses en lien avec « dieu » (dieux) et les religions.
Youri Gagarine : DIEU N’EXISTE PAS, je ne l’ai pas rencontré
François Cavanna : les maçons du Moyen-âge savaient que Dieu n’existe pas, mais ils espéraient qu’à force de lui bâtir des cathédrales, il finirait par exister...
Le biologiste Richard Dawkins, athée « pur et dur », a un objectif : donner toutes les explications et les encouragements nécessaires au plus grand nombre d'esprits libres afin qu'ils se libèrent complètement de l'emprise de la religion.
“L'athéisme en France est une religion et l'anticléricalisme une église.”
L'athéisme n'est pas une thérapie mais une santé mentale recouvrée.
La laïcité est un concept amusant. Il s'agit d'une religion sans spiritualité et sans Dieu. Les laïcs ne croient pas en Dieu, mais un peu trop souvent, ils tuent en son nom. Et nombre de " croyants" commettent des massacres.
Je ne crois pas à la religion. La religion, c'est l'obscurité.
La religion est l’opium du peuple.
La religion n'est autre chose que l'ombre portée de l'univers sur l'intelligence humaine.
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